Mercredi, 20 Octobre 2010 10:58
IRIB – "Tout prouve qu’Israël n’est nullement sérieux envers le processus de paix au Moyen-Orient", a déclaré le président syrien, au cours de la réunion des membres de la direction centrale du Front central progressif (coalition au pouvoir).
" Les responsables sionistes, a affirmé Bachar Assad, ont prouvé ces deux dernières décennies que leurs propos sur la paix ne sont que de manœuvre politique". Selon lui, la Syrie ne veut que restituer ses territoires occupés conformément aux droits et aux intérêts du peuple, tandis qu’Israël agit uniquement dans le sens de sa politique expansionniste et ce qui met en évidence qu’il ne veut pas la paix. Parrainés par les Etats-Unis, les pourparlers de paix ont eu lieu pour la première fois le 31 octobre 1991, avec pour objectif de persuader Israël de retirer les territoires arabes occupés en 1967. Mais ce dernier n’avait qu’à faire de la paix dont il ne tenait même pas aux résultats. C'est pourquoi la Syrie avait préféré en 2000 se retirer des soi-disant négociations directes arabo-israéliennes. Après un répit de 8 ans, elle a consenti en 2008 le dialogue indirect avec Israël avec la médiation de la Turquie ; or le dialogue indirect a échoué après 4 rounds, devenue impossible après la désignation de Benjamin Netanyahu, à la primature. Depuis, Israël s'efforce de convaincre la Syrie de retourner à la case de départ et de relancer les prétendues négociations de paix. Les responsables sionistes exigent proprement dit des autorités syriennes de passer à côté du résultat des discussions, effectuées dans les années 1990, discussions qui s'axaient sur le retrait des occupants israéliens des hauteurs du Golan. C'est la raison pour laquelle le président syrien insiste sur les mêmes principes, évoqués dans les pourparlers de paix dans les années 1990. Israël n’a toujours été fidèle qu’à une chose : sa politique de tuer temps pour arriver à ses propres fins. Ce qui explique le constat du président Bachar Assad affirmant qu'Israël ne souhaite nullement la paix.
Lien
" Les responsables sionistes, a affirmé Bachar Assad, ont prouvé ces deux dernières décennies que leurs propos sur la paix ne sont que de manœuvre politique". Selon lui, la Syrie ne veut que restituer ses territoires occupés conformément aux droits et aux intérêts du peuple, tandis qu’Israël agit uniquement dans le sens de sa politique expansionniste et ce qui met en évidence qu’il ne veut pas la paix. Parrainés par les Etats-Unis, les pourparlers de paix ont eu lieu pour la première fois le 31 octobre 1991, avec pour objectif de persuader Israël de retirer les territoires arabes occupés en 1967. Mais ce dernier n’avait qu’à faire de la paix dont il ne tenait même pas aux résultats. C'est pourquoi la Syrie avait préféré en 2000 se retirer des soi-disant négociations directes arabo-israéliennes. Après un répit de 8 ans, elle a consenti en 2008 le dialogue indirect avec Israël avec la médiation de la Turquie ; or le dialogue indirect a échoué après 4 rounds, devenue impossible après la désignation de Benjamin Netanyahu, à la primature. Depuis, Israël s'efforce de convaincre la Syrie de retourner à la case de départ et de relancer les prétendues négociations de paix. Les responsables sionistes exigent proprement dit des autorités syriennes de passer à côté du résultat des discussions, effectuées dans les années 1990, discussions qui s'axaient sur le retrait des occupants israéliens des hauteurs du Golan. C'est la raison pour laquelle le président syrien insiste sur les mêmes principes, évoqués dans les pourparlers de paix dans les années 1990. Israël n’a toujours été fidèle qu’à une chose : sa politique de tuer temps pour arriver à ses propres fins. Ce qui explique le constat du président Bachar Assad affirmant qu'Israël ne souhaite nullement la paix.
Lien