| [ 21/10/2010 - 23:17 ] | 
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|             Silfit – CPI Le village palestinien de Masha se  trouve non loin du département de Silfit. Depuis 1948, il est devenu  l’exemple vivant des souffrances palestiniennes, le témoin de l’histoire  de la cause palestinienne tachée du terrorisme et de l’injustice  sionistes. Le village a connu beaucoup de massacres  et d’actes barbares perpétrés par l’Entité sioniste. Il y a ce maudit  mur de séparation discriminatoire qui l’a isolé et qui a rongé ses  terrains. Et les occupants israéliens ont détruit son marché. Puis, ils  empêchent ses habitants de cueillir leurs olives, la seule source de vie  de ses habitants.      La Nakba    Le village de Masha était déjà une grande  victime de la Nakba (la catastrophe de 1948). Ses habitants qui ont fui  les massacres sionistes se sont vus obligés de se réfugier dans le  village le plus proche de Kafr Qassem. Tout de suite après l’année 1948, le  village de Masha a été divisé en deux. Les Sionistes se sont emparés de  70% de ses terrains. Les 30% restant ont été rattachés à la Cisjordanie.  C’est l’actuel village de Masha. Et en 1956, les bandits sionistes ont  commis un massacre contre le village de Kafr Qassem. Et après la guerre  de 1967, les anciens habitants du village sont revenus dans la partie  restante, en Cisjordanie.      Confiscation de terrains    Le village de Masha a connu une campagne  affreuse de colonisation de la part du groupe sioniste extrémiste de  Choch Afrim, sur la montagne Al-Holo, où se trouvait une caserne de  l’armée jordanienne. Puis, la colonisation a rongé une centaine  d’hectares de terrains sur lesquels trois colonies sionistes se sont  implantées : Qanat, Chaari Btikfa, Atswayem. Et en 2003, le village a connu une autre  catastrophe. Le mur discriminatoire de séparation est venu avaler plus  de 95% de ses terrains agricoles d’environ 600 hectares dont 350  hectares de bons oliviers. Et récemment, les occupants israéliens ont  commencé les travaux d’un nouveau quartier dans la colonie d’Al-Qanat.  Plus de dix hectares appartenant aux familles du village de Masha ont  été rasés pour ce dessein, dit le villageois palestinien Khaled Arsalan. Les colons sionistes avaient déjà visé  cette zone, en rasant des terrains et en mettant des pancartes  encourageant de nouveaux colons à venir s’y installer. Les travaux se  sont arrêtés pendant la période de gel, mais ils ont repris de plus  belle.      Détruire l’économie et l’agriculture    Khaled Chalabi se rappelle des années  quatre-vingt-dix où le marché du village de Masha était comme un marché  central pour toute la région. Quelque cinq mille Palestiniens y  travaillaient. Et quelque dix-sept mille familles de toute la région en  profitaient, avant que les occupants israéliens aient détruit le marché  en l’an 2000. Du jour au lendemain, 75% des habitants du village se sont  retrouvés sans emploi. En outre, les colons sionistes avaient  ruiné la saison de l’olive avant qu’elle ne commence, dit l’agriculteur  Khaled Al-Amer. Les Sionistes de la colonie d’Ats Frayem avaient volé  les olives de leurs terrains, derrière le mur discriminatoire de  séparation. Le conseil du village de Masha a demandé  au bureau de coordination sécuritaire un laissez-passer pour 600  fermiers. Les autorités de l’occupation israélienne n’ont donné que 107  autorisations, et pour deux mois seulement. Ces mesures sionistes, dit l’agriculteur  Motaab Saleh, qui empêchent de laisser passer les fermiers pour  atteindre leurs terres, ne fait que laisser le champ libre aux colons  pour dérober les olives et la terre. Enfin, les colons sionistes ne se privent  d’aucun moyen pour porter préjudice aux fermes palestiniennes. Une fois,  ils les empêchent d’arriver à leurs terres pour les travailler et pour  cueillir leur olive, surtout ces terres qui se situent près des  colonies. Une autre fois, ils volent les fruits. Une autre fois encore,  ils traitent les oliviers avec un produit qui fait tomber les fruits  avant qu’ils soient mûrs.  |