Mardi, 19 Octobre 2010 08:38 
IRIB - Malgré les protestations de la  communauté internationale contre la politique de la colonisation dans  les territoires occupés, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a dit  que la poursuite de la colonisation assure l’avenir d’Israël.                       Lors de la réunion du cabinet israélien, Netanyahu a annoncé que les  constructions se poursuivent toujours dans les villes et villages pour  que les colonies assurent l’avenir d’Israël. Idem pour le vice-Premier  ministre israélien, Silvan Shalom qui a, pour sa part, réaffirmé  qu’Al-Qods resterait la capitale éternelle d’Israël et toujours sous  contrôle des Israéliens. Et tout cela alors que le président de  l’Autorité autonome, Mahmoud Abbas a subordonné la poursuite des  négociations au gel de la colonisation dans les régions palestiniennes  occupées en 1967. Le cabinet du régime sioniste a, pourtant,  détruit, avec la décision de la construction de 240 nouvelles unités  résidentielles, tous les efforts internationaux en faveur de la  poursuite des négociations. N’oublions pas que la réunion entre Abbas et  Netanyahu qui aurait dû dérouler le 21 octobre à Paris, a été reportée  après la protestation de la France contre la nouvelle décision d’Israël.  Le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero a dit, dans un  communiqué, que la décision d’Israël de construire de  nouvelles  colonies sur les régions occupées, était inappropriée et qu’elle devait  être révisée. De même, l’OCI a qualifié de provocatrice la décision du  régime sioniste, ce qui constitue d’après son secrétaire général, une  transgression de la volonté de la communauté internationale. Mais dans  des circonstances où le régime sioniste a, encore une fois, montré son  visage expansionniste, avec ses nouvelles implantations, un responsable  du Fatah a demandé la relance de l’Intifada pour réparer l’image de ce   mouvement auprès des Palestiniens. Il est vrai que le Fatah de Mahmoud  Abbas est fortement divisé sur la poursuite des négociations avec  Israël, qui, aux yeux de certains membres du Fatah, nuirait à l'image du  mouvement. Le gel de la colonisation, le démantèlement des colonies  notamment à Qods, le rapatriement des réfugiés, la libération des  prisonniers palestiniens et la formation d’un Etat indépendant avec Qods  comme capitale, comptent parmi les exigences de la partie palestinienne  dont les autorités ne veulent rien entendre.