Vendredi, 15 Octobre 2010 21:35
IRIB - Une fois de plus, les négociations  de paix se trouvent dans l'impasse à cause des tergiversations d'Israël  et le monde découvre, de nouveau, l'image belliqueuse du régime  sioniste.                         Entamé le 2 septembre, sur un fond de tapage et de campagnes lancés par  le Président américain Barack Obama, ce 3ème tour de négociations de  compromis a été suspendu en raison de l'acharnement du régime sioniste à  poursuivre la colonisation. Même le camp capitulard palestinien et les  responsables de l'Autorité autonome refusent de négocier avec Israël. A  propos, le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat a accusé Israël  de vouloir torpiller les négociations, de les « tuer dans l'œuf ». Le  principal négociateur Erakat appelle l'administration américaine à tenir  le gouvernement israélien pour responsable de l'effondrement des  négociations et du processus de paix. Le cabinet extrémiste de Netanyahu  insiste sur la construction de nouveaux logements à population  sioniste, une mesure dont l'Autorité autonome devrait accepter les  conséquences, or, la poursuite de la colonisation exige que davantage  des terrains palestiniens soient confisqués et plus de Palestiniens  perdent leur maison pour que les colons sionistes y soient hébergés. Les  colonies sont souvent implantées et s'étendent aux alentours ou dans  les profondeurs des territoires palestiniens. Ce processus a commencé en  1967, c'est à dire, depuis la guerre de juin et l'occupation de la  Cisjordanie, de Gaza et de l'est de Qods et se poursuit sans relâche.  L'implantation de plus d'une centaine de colonies et l'hébergement de  plus de demi million de sionistes dans les territoires palestiniens  fournissent une preuve évidente sur les politiques expansionnistes  israéliennes. C'est pourquoi les responsables de l'Autorité autonome  qui, pendant deux décennies, ont fait concession au régime sioniste, ont  clairement annoncé, aujourd'hui, qu'Israël doit reculer jusqu'aux  frontières 1967 et baliser le terrain à la formation d'un Etat  indépendant palestinien, afin que, sur fond de la solution à deux Etats,  l'Autorité autonome reconnaisse, à son tour, Israël, comme le  souhaitent les Israéliens. L'intéressent c'est que, malgré tant  d'évidentes concessions faites par l'Autorité autonome palestiniens, une  approche qui, pour les groupes palestiniens, signifie la mise aux  enchères de la cause palestinienne, les responsables de Tel-Aviv ont  annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention de retourner aux frontières de  la guerre de Juin. Cela, aussi, laisse conclure que les colonies  sionistes resteront au cœur, même, des territoires palestiniens et que  le rythme accéléré de leur extension pourrait compromettre toute chance  de la formation d'un Etat indépendant palestinien. Et qu'en  contrepartie, les Palestiniens vont devoir accepter un Etat juif, sans  ses habitants palestiniens.
On pourrait donc dire que les deux décennies de négociation avec Israël n'ont été pour la partie palestinienne que de pure perte de temps, d'autant qu'Israël semble avoir tiré le maximum du profit du soi-disant processus de paix, en faveur de ses plans expansionnistes.
On pourrait donc dire que les deux décennies de négociation avec Israël n'ont été pour la partie palestinienne que de pure perte de temps, d'autant qu'Israël semble avoir tiré le maximum du profit du soi-disant processus de paix, en faveur de ses plans expansionnistes.