| [ 05/09/2010 - 01:01 ] | 
|             |        
|             Gaza – CPI A l’Est de la ville occupée  d’Al-Khalil, le 1er septembre 2010, les brigades Ezziddine Al-Qassam ont  mené une opération militaire contre les occupants israéliens.  L’opération a laissé quatre morts parmi les colons sionistes vivant  injustement sur la terre palestinienne. C’était une opération de  qualité, disent des analystes politiques et militaires palestiniens ;  elle a perturbé et mis dans l’embarras aussi bien l’Entité sioniste que  son allié, l’autorité de Ramallah. Le président de cette autorité est allé  jusqu’à la condamner, prétextant qu’elle a visé des colons civils.  Apparemment, il a oublié que ces colons ne sont que des occupants. On  doit les combattre, disent des spécialistes à notre Centre Palestinien  d’Information (CPI). Les brigades Ezziddine Al-Qassam, branche  militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas, a dénommé  l’opération « Torrent du feu ». Ce n’est qu’un épisode d’une longue  série de répliques aux crimes des occupants israéliens, confirment les  brigades.      Opération de qualité    Dr. Hossam Odouan, écrivain et analyste  politique, croit que l’opération montre que la résistance pourra frapper  où bon lui semble ; elle pourra aller dans les lieux les mieux gardés.  Toutes les tentatives de l’autorité du Fatah visant à déraciner la  résistance nationale palestinienne paraissent vaines. Dans une déclaration faite à notre Centre  Palestinien d’Information (CPI), il dit que l’opération envoie deux  messages à ceux qui entament des négociations directes avec les  occupants israéliens, à Washington. Le premier consiste à dire que cela  fait dix-neuf ans que les négociations n’ont pas donné aux Palestiniens  leurs droits, même pas une minime partie. L’opération veut dire aussi que la  résistance devra rester le choix privilégié : les négociations ne sont  pour les occupants israéliens qu’une couverture pour continuer la  colonisation, pour continuer à pourchasser les Palestiniens, pour  continuer la judaïsation de leurs lieux saints. La résistance est un droit des peuples  dont les patries sont occupées. Un tel peuple a le droit de combattre  l’occupant partout, sans aucune limite.      La résistance reste vivante    Pour le général et analyste militaire  Youssef Al-Charqawi, l’opération de la ville d’Al-Khalil confirme que le  peuple ne courbe pas l’échine devant son occupant. En dépit de toutes  les mesures de sécurité, les résistants ont pu s’infiltrer dans la  profondeur des fortifications de l’occupant. Une opération de qualité. C’est une preuve que la résistance peut  rester sur ses gardes pour un moment, elle reste vivante, dit le général  à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI).      Les opérations reprendront    L’analyste politique Naïm Baoud est bien  d’accord avec le général. Il ajoute à ses propos que les pressions  sionistes sur la Cisjordanie occupée, en pourchassant les résistants et  en interpellant les civils, ne donneront qu’une escalade des opérations  militaires menées contre l’occupant. Dans des déclarations spéciales faites à  notre Centre Palestinien d’Information (CPI), il dit que l’opération des  brigades d’Al-Qassam voudrait dire à l’autorité de Ramallah que les  pressions pratiquées contre les citoyens ne donnent que des explosions  comme résultat, contre l’occupant essentiellement, mais bientôt contre  elle ; si elle n’arrête pas ses agissements, elle devra bientôt faire  face à une large Intifada. Le troisième message est adressé aux  Américains. Il leur dira que soutenir l’Entité sioniste à ce point ne  donnera rien : notre peuple palestinien veut ses droits, veut l’arrêt de  la colonisation et veut la destruction du mur de séparation  discriminatoire.  Les opérations continueront de partout : dans les territoires occupés en 1967, comme ceux occupés en 1948.      Les dangereux colons    L’autorité de Ramallah veut se montrer  conciliante envers les colons en les considérant comme civils. Elle a  oublié qu’ils viennent de partout dans le monde pour chasser ses  habitants originaires. Ils sont les plus dangereux de toutes les  tranches de la société d’occupation israélienne. S’ils avaient été de vrais civils, ils  auraient dû rester dans leurs pays d’origine, en Europe ou ailleurs, au  lieu de venir envahir la Palestine, dit Al-Charqawi. La coopération sécuritaire avec les  occupants israéliens pour pourchasser la résistance palestinienne  pourrait freiner ses opérations, disons-le enfin. Cependant, elle ne  pourra guère les stopper pour autant.  | 
Pages
▼