Le ministre israélien des Affaires étrangères  Avigdor Lieberman a prévenu lundi qu'il empêcherait toute prolongation  du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée, qui expire le  26 septembre.  
 "Il n'y a aucune raison de prolonger  ce gel. Israël Beiteinou a suffisamment d'influence et de pouvoirs au  sein du gouvernement et du Parlement pour faire en sorte qu'aucune  proposition de prolongation du gel passe", a-t-il dit à la radio  militaire.  
 Lieberman dirige le parti  ultranationaliste Israël Beiteinou, deuxième composante de la majorité  après le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu.  
  Netanyahu avait lui aussi laissé entendre qu'il n'avait pas l'intention  de prolonger ce moratoire, tout en se gardant de le dire publiquement à  Washington. 
En revanche, l'Autorité palestinienne a fait savoir que la relance de la colonisation, mettrait fin à la reprise des négociations directes avec « Israël ».
En revanche, l'Autorité palestinienne a fait savoir que la relance de la colonisation, mettrait fin à la reprise des négociations directes avec « Israël ».
 Le président  de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a indiqué avoir de nouveau  prévenu à Washington l'administration américaine et Netanyahu que les  pourparlers s'arrêteraient si le gel n'était pas renouvelé.  
  Les discussions "se poursuivront jusqu'à la fin du mois et si le  gouvernement prolonge la décision d'arrêter la colonisation, nous  continuerons à négocier. S'il ne le fait pas, nous partirons", a dit  Abbas au quotidien palestinien Al-Ayyam, lors de sa visite en Libye  dimanche.   
Lieberman a, par ailleurs, répété qu'il était "impossible de parvenir à un accord final en trouvant d'ici un an des solutions à des problèmes émotionnels et compliqués tels que Jérusalem, les réfugiés (palestiniens), les colonies juives et la reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif".
Lieberman a, par ailleurs, répété qu'il était "impossible de parvenir à un accord final en trouvant d'ici un an des solutions à des problèmes émotionnels et compliqués tels que Jérusalem, les réfugiés (palestiniens), les colonies juives et la reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif".
 L'objectif des  négociations est d'élaborer dans un délai d'un an un "accord-cadre"  fixant les grandes lignes d'un règlement final du conflit qui  permettrait la création d'un Etat palestinien et l'établissement d'une  "paix durable".  
 "La seule chose réelle que nous  puissions atteindre c'est un accord intérimaire à long terme", a dit  Lieberman en évoquant la possibilité d'un Etat palestinien "aux  frontières temporaires". 
Notons que Netanyahu et Abbas doivent se retrouver les 14 et 15 septembre en Egypte en présence de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et de l'émissaire spécial américain George Mitchell, pour poursuivre les négociations.
Notons que Netanyahu et Abbas doivent se retrouver les 14 et 15 septembre en Egypte en présence de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et de l'émissaire spécial américain George Mitchell, pour poursuivre les négociations.