| [ 04/09/2010 - 16:06 ] | 
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|             Arabs48.com                 Les trois experts de la commission des  Droits de l’homme de l’ONU qui enquête sur l’agression israélienne  contre la flottille de la Liberté, ont achevé aujourd’hui leur mission  en Jordanie, où ils ont recueilli les témoignages des militants présents  sur la flottille.    L’ingénieur Maissara Malass, membre du  groupement syndical jordanien qui a organisé le voyage des militants  vers l'enclave palestinienne, a déclaré à l’AFP que les experts qui sont  arrivés à Amman dimanche soir dernier « ont entendu les témoignages de  25 Jordaniens sur les 33 qui étaient à bord du Mavi Marmara qui a subi  l’agression israélienne le 31 mai dernier ». De même, les experts ont entendu la  députée arabe à la Knesset, Hanin Zoabi, et le président du comité de  suivi des Palestiniens, Muhammad Zidane, et d’autres militants. Malass a minimisé l’importance des résultats de l’enquête, en disant que « le Conseil de sécurité est entièrement du côté de l’entité sioniste, par conséquent, nous n'avons pas trop d'illusions, même si le rapport est professionnel et cohérent comme le cas de Goldstone à Gaza, où est le suivi du Conseil de sécurité ? ». Les trois experts se sont réunis pendant  deux semaines à Genève avec des turcs et des israéliens, puis se sont  rendus en Turquie avant d’arriver en Jordanie. Ils présenteront leur  rapport lors de la prochaine réunion du comité des droits de l’homme du  13 septembre au 1er octobre à Genève.  Ces experts ont été choisis le 23 juillet dernier par le Conseil pour  les charger de l’enquête. Mais Israël a critiqué ce comité et a déclaré  qu’elle mènerait sa propre enquête sur l’attaque. Dans le même temps, Ban-Ki-Moon,  secrétaire général de l’ONU, a également mis en place une mission  d’enquête sur l’offensive sanglante israélienne.  Le Conseil des droits de l’homme a nié  tout chevauchement entre les deux enquêtes. Son président, l’ambassadeur  thaïlandais Sihasak Phuangketkeow, a affirmé que la mission du Conseil  « se concentrera sur les questions des droits de l’homme », tandis que  le comité de l’ONU qui a été formé à New-York « s’efforcera d’examiner  les faits et les circonstances » relatives à l’incident, et présentera  des recommandations pour éviter que cela ne se reproduise.  |