Publié le 25-08-2010 
                   Catherine Ashton, commissaire  de l’Union européenne pour les affaires internationales, a dénoncé  mercredi la condamnation prononcée hier par un tribunal militaire  israélien contre Abdallah Abu Rahmeh, leader de la lutte contre le mur  construit sur les terres palestiniennes du village de Bil’in
Catherine Ashton a déclaré dans un communiqué  qu’Abdallah Abu Rahma, coordinateur du Comité Populaire de Bil’in, était  un défenseur des droits de l’homme et que son emprisonnement, comme sa  condamnation, "avaient pour but de l’empêcher, lui et les autres  Palestiniens, d’exercer leur droit légitime à protester contre  l’existence de ce mur".
Le 10 décembre dernier à 2h du matin, l’armée "la plus  morale du monde", avait, à son habitude, kidnappé Abdallah Abu Rahma, à  son domicile, où il se trouvait avec ses trois enfants âgés de 7 ans, 5  ans et 8 mois. Sept jeeps militaires avaient encerclé sa maison, brisé  sa porte, et enlevé Abdallah de son lit.
En tant que membre du Comité Populaire et son  coordinateur depuis sa création en 2004, Abdallah a représenté le  village de Bil’in à travers le monde entier, ce qui n’était guère pour  plaire aux dirigeants israéliens. En décembre 2008, il a participé à une  tournée de conférences en France, et le même mois, il recevait la  médaille Carl Von Ossietzky pour service exceptionnel dans la  réalisation des droits fondamentaux de l’homme, décerné par la Ligue  internationale des droits de l’homme à Berlin.
Et maintenant qu’est-ce qu’elle compte faire l’Union européenne ?
CAPJPO-EuroPalestine