| [ 15/07/2010 - 00:43 ] | 
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|             Palestine – CPI Siqel Blotsker, grand analyste  économique du journal hébreu Yediot Ahronot, pense qu’il y a une grande  relation entre la politique extérieure d’"Israël" gouvernée par  Netanyahu et la vente d’armes par "Israël" dans le monde. Bien que ce  commerce ait connu une bonne perte avec ce gouvernement, dit-il,  "Israël" restera le quatrième pays exportateur d’armes au monde, cela  veut dire avant même la Grande-Bretagne. Il faut noter que le ministère israélien  de la sécurité a constitué un réseau mondial de vente d’armes  israéliennes. Le réseau a pris le nom de tête de lance. Des généraux de  l’armée israélienne, des hommes des services de renseignements, des  religieux, des hommes d’affaires y participent. Le réseau a pu s’infiltrer dans plusieurs  pays musulmans telles la Turquie, la Malaisie et l’Indonésie. 220  entreprises israéliennes exportent plus de 500 sortes d’armes, selon les  règles et les lois du ministère de la sécurité. L’officier retraité de l’armée israélienne  Ely Shahal informe le journal hébreu que le service de sécurité  extérieure israélien (Mossad) a pu fabriquer un groupe de réseaux  secrets qui ont pour mission d’exporter les armes israéliennes vers plus  de 50 pays, les Etats-Unis en tête. Et selon l’accord stratégique entre les  Etats-Unis et "Israël", cette dernière fabrique les pièces de rechange  pour les chasseurs-bombardiers américains, des systèmes anti-missiles et  anti-avion, des radars, des avions sans pilote, la liste est très  longue. Puis "Israël" est connue pour sa  technologie avancée dans les avions d’espionnage, entre autres. Elle  devient le premier pays au monde à pouvoir moderniser les armes russes,  en les dopant avec des appareils électroniques avancés.      Le marketing d’armes    Des sources de la sécurité israélienne  disent que le réseau israélien du marketing d’armes a élargi son champ  de travail vers la Turquie, l’Australie, l’Argentine, le Chili, la  Colombie, l’Afrique du Sud, la Suisse, l’Inde, la Chine, le Kurdistan  irakien… Un bon nombre de savants, d’experts, de  techniciens travaillent dans des laboratoires publics et secrets, sans  laisser les médias y mettre le nez. Plusieurs universités, instituts,  établissements industriels et militaires, des dizaines de grandes et  petites entreprises de l’électronique et de l’informatique mettent la  main dans la pâte. Mais depuis que le gouvernement de  Netanyahu a pris le pouvoir, ce commerce d’armes israélien connaît une  perte considérable ; on parle de milliards et de milliards de dollars.  Et à cause de l’entêtement de la droite israélienne à venir à l’encontre  du processus de paix et à l’encontre de la communauté internationale,  "Israël" a perdu des contrats avec l’Inde, avec plusieurs pays  d’Amérique du Sud, et surtout avec la Turquie.      Le quatrième rang mondial    Des sources israéliennes confirment que  leur Etat est devenu le quatrième commerçant d’armes dans le monde, par  son immoralité. Par la vente d’armes, "Israël" voudrait faire des  profits et gagner du terrain sur la scène diplomatique, surtout avec les  pays du tiers monde. Selon ces sources, "Israël" met la main sur 10% du  commerce international d’armes. Ainsi, "Israël" fait énormément de  profits, sans prendre en compte qu’elle ternit de plus en plus son image  en traitant avec des dictateurs qui ne respectent aucunement les droits  de l’homme. Notons enfin qu’"Israël" essaie de vendre  beaucoup d’armes en Afrique et en Amérique Latine de façon indirecte,  via quelque 220 entreprises, pour que son nom ne soit pas mêlé aux  crimes contre l’humanité pratiqués par ses armes.        Article publié par le  « Centre de suivis journalistiques », le 11 juillet 2010Résumé et traduit par notre Centre Palestinien d’Information (CPI)  |