publié le samedi 26 juin  2010.
 La politique d’Israël a un nouveau héraut : l’ancien Premier  ministre britannique Tony Blair qui a apporté son immense expérience et  sa stature internationales pour expliquer la décision israélienne  d’alléger le blocus de Gaza. Et Netanyahu, il est lâché par les médias ?  Il se planque derrière les rideaux.
Israël présente son  porte-parole : Tony Blair !
Non, ce n’est pas une satire : des  collaborateurs de Netanyahu ont bien dit qu’ils avaient décidé que Blair  conduisait la Hasbara (propagande) pour Gaza (Maariv).
La décision avait été prise en  coordination avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Et quelle a  été la contribution de ce Premier ministre pour contribuer aux efforts  de relations publiques d’Israël ? Une courte déclaration à la presse  faite à la réunion du Likoud, et une autre en anglais, laconique,  adressée aux médias internationaux.
Et depuis deux soirs, Blair est allé  d’un studio télévision à un autre ; il a donné six interviews en deux  jours, il a répondu à des questions difficiles des journalistes et il a  essayé d’utiliser sa grande expérience pour faire passer dans l’opinion  publique internationale l’assouplissement du blocus et la nouvelle  politique d’Israël.
Selon les collaborateurs de  Netanyahu, l’arène la plus importante, c’est celle de la presse et de  l’opinion internationales. Par conséquent, il a été décidé que ce serait  mieux si c’était Blair qui présentait ce changement important de la  politique du gouvernement, étant donné qu’il est considéré comme  quelqu’un d’objectif et qu’il a une stature internationale, et étant  donné aussi que la décision sur l’assouplissement du blocus a été prise  en coordination avec lui.
Blair a rencontré hier 21 juin, en  Israël, un grand nombre de personnalités publiques et politiciens, parmi  lesquels le ministre du Développement régional, Silvan Shalom, le  vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Dan Meridor,  et la présidente de l’opposition, Tzippi Livni. Il avait rencontré  auparavant, à Ramallah, le président de l’Autorité palestinienne Abu  Mazen (Mahmoud Abbas) et son Premier ministre, Salam Fayyad.
23 juin 2010 - Coterettraduction : JPP
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