| [ 10/06/2010 - 01:11 ] | 
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|             Al-Quds occupée –  CPI Les autorités pénitentiaires de  l’occupation israélienne continuent de priver les Palestiniens enfermés  dans leurs prisons de tout soin, hormis des cachets inutiles. Les  souffrances sont encore plus intenses en ce qui concerne les captifs  condamnés à de lourdes peines ; Zaïd Al-Kilani en fait partie. Le captif Zaïd représente un exemple  probant de tous ces maux dont souffrent les détenus, souffrances  pourtant mêlées à de très fortes doses de volonté. Al-Kilani est enfermé dans la prison  israélienne de Jalbou où il endure un état de santé très sérieux, sans  profiter d’aucun soin médical de la part de l’administration  pénitentiaire. Cette administration pratique avec pas mal d’arrogance sa  politique préméditée de négligence médicale. Les bourreaux israéliens  jouent de la vie des captifs palestiniens. Hadj Irsan Al-Kilani, le père de notre  captif Zaïd, raconte l’arrestation de son fils. Les forces israéliennes  d'occupation ont mis la main sur lui le 3 mars 2001, l’accusant d’avoir  participé à une opération de résistance pratiquée par les brigades  d’Al-Qassam à Wadi Araa. Un officier de l’armée d’occupation y a été  tué, quatre soldats ont été blessés. Zaïd était gravement blessé lorsque  les forces israéliennes d’occupation l’ont arrêté. Les soldats l’ont  emmené vers leurs caves d’interrogation, sans aucun ménagement de son  état, pourtant si grave. Puis les occupants israéliens l’ont condamné à  une perpétuité plus quarante ans ! Ont-ils peur de cet homme lourdement  malade ? En effet, dit le père : « Dans l’opération, mon fils a perdu  son œil gauche. Maintenant, c’est son œil droit qui commence à  fonctionner de plus en plus mal. Il a aussi perdu sa main gauche et les  doigts de sa main droite. Il a été grièvement blessé au ventre ».      L’absence de soin médical    Zaïd a besoin de plusieurs opérations  médicales et à un suivi continuel, rapporte le père de rapports  médicaux. Cependant, l’administration pénitentiaire n’applique même pas  les instructions de ses médecins. L’état du malade n’arrête alors de  s’empirer. La famille d’Al-Kilani a déjà perdu un  garçon et elle n’est pas au bout de ses peines. Elle l’a perdu au début  de l’Intifada d’Al-Aqsa. Les forces israéliennes d'occupation l’ont  criblé de balles réelles ; il participait dans une manifestation  pacifique contre le passage de Sharon dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa.      Interdiction de visite    Cachées derrière des excuses sécuritaires,  les autorités de l’occupation israélienne interdisent à sa femme de lui  rendre visite. C’est au père, très âgé, de le faire. Ce n’est pas pour des raisons sécuritaires  que les occupants israéliens l’empêchent de lui rendre visite depuis  plus de neuf ans, mais cela fait partie de cette punition collective  sioniste pratiquée contre le peuple palestinien, dit Mme Sohad, la femme  du captif. Pour une fois, elle a eu une permission de  visite. Mais le jour J, la Cisjordanie était sous ce régime répété  d’encerclement. L’interdiction revient encore en charge. Toutes les  institutions juridiques n’ont rien pu faire pour cette famille dont le  fils est lourdement malade et passe sa vie derrière les barreaux de  l’occupation israélienne. Enfin, sa femme dit que les médecins  israéliens eux-mêmes confirment que l’œil droit du captif a besoin d’une  opération urgente. Toutefois, l’administration pénitentiaire  israélienne l’interdit. Elle appelle alors les institutions juridiques à  intervenir de façon urgente pour pratiquer cette opération.  | 
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