Conformément      à la position      israélienne qui a      été       annoncée par la presse      britannique et qui a      été       préalablement mentionnée       par Shimon Pérès      puis       assurée par le ministre       de la Guerre, Ehud      Barak,       ainsi que      d’autres directions      militaires       israéliennes, le fait que      ces missiles      parviennent au Hezbollah      à       l’intérieur du      Liban       signifie un changement de      taille dans      l’état       actuel des choses.      Ce qui       nécessite une forte      attaque de       certaines installations et infrastructures      syriennes       puis libanaises.      Une attaque        qui ramènera la      Syrie à       la « préhistoire »,      selon le       terme employé par le       Sunday Times le 18 avril       dernier.
            Ces      déclarations      provocantes       dépassent le fait d’être       simplement éloquentes       pour exprimer la      colère.       C’est une menace      claire de       recourir à      tous les       éléments de la féroce       machine militaire      israélienne       contre la Syrie et le      Liban. Il       est possible de comprendre       les motifs et causes de cette       menace à la       lumière de la crise      que connaît      actuellement      Israël,       tant au niveau de      l’Etat que       de la société,      sous un       gouvernement extrémiste       de droite qui      ne croit       pas en la paix      ou aux       droits légitimes des      Palestiniens.      C’est un       gouvernement qui n’a      qu’un seul      objectif :       s’accaparer des territoires      arabes par la      colonisation sans      aucune restriction et      mettre       toute la région      sous la       pression de la menace de guerre.
      En      effet, ce      gouvernement      extrémiste       vit un état de      crise       affichée avec l’administration      Obama. Il refuse le minimum de      demandes       concernant les négociations,       refuse la solution des 2 Etats       et propose des formules      curieuses pour le      statut final. Il      est évident      que ce      gouvernement      cherche à       se dérober des engagements      du       règlement historique par      l’intermédiaire de la       reformulation de la réalité      régionale, par le      biais de la guerre      ou au moins        par la menace de la déclencher.      Israël       cherche à      introduire de nouveaux      éléments       sur la scène dans      l’objectif de      mélanger les      choses face       à l’administration      Obama et aux      Arabes et, par      conséquent,       réaliser une modification      imposée du      statu quo       actuel pour se dérober       des négociations.
      Le      drame ici      est que      l’administration      américaine       est parfaitement      consciente de      l’objectif       du gouvernement      Netenyahu,       mais elle      ne se       comporte pas conformément      à sa       position de superpuissance       unique, alors      qu’elle est        le premier protecteur      d’Israël qui      soutient son      économie et       lui fournit      sa puissance      militaire et      stratégique.      Ces       avantages octroyés par       Washington à Tel-Aviv      auraient pu      être       employées par la Maison       Blanche pour faire pression      sur le       gouvernement israélien.       Washington fait semblant      d’oublier       cette réalité et      ces       comportements reflètent      souvent un       alignement clair en      faveur des       dirigeants israéliens et      à leurs      mensonges. La      preuve en       est que le      Secrétariat       d’Etat américain a      convoqué le second      diplomate de      l’ambassade       syrienne à Washington       pour mettre       Damas en garde      contre les       répercussions de ce qui a      été appelé      fraude des missiles Scud      vers le Hezbollah      libanais.
                  Remarquons      ici les       déclarations faites par       le ministre       israélien de le Défense :       « Les capacités de      tir du       Hezbollah se sont beaucoup      améliorées et son      objectif principal      est       maintenant de frapper les       positions arrières      d’Israël … A la fin      du mois       courant, nous      allons       effectuer un entraînement      militaire pour faire face      à cette      réalité       comme nous      l’avons fait      l’année       passée ». Une      telle       déclaration prouve      qu’Israël se      prépare à       la guerre et que les rapports       qui évoquent un      été chaud       pour le Liban la      Syrie et       l’Iran ne      mentent pas.
      Il      est évident      que les       préparations israéliennes       continues à la guerre et aux      attaques       sont une      partie       intégrale de son existence. Mais      il est      également       évident que Tel-Aviv      exploite la       conjoncture arabe pour      exécuter       ses attaques et      prouver son existence.      C’est la division      palestinienne et      l’égoïsme       politique à      l’intérieur de la Palestine qui      ont permis      à Israël       de réaliser la division      géographique des      territoires       palestiniens et qui a prolongé       le blocus de Gaza.      C’est la division      arabe qui a       permis à      Israël       d’avoir l’audace de      menacer de       déclencher une guerre      contre 2       Etats arabes, en se      basant sur       des mensonges. Les menaces      auxquelles       sont exposées la      Syrie sont       pour tous les      Etats       arabes ainsi      que pour la       stabilité et la paix      internationales. La question      nécessite       donc une action      politique et      stratégique de      même       ampleur. Une conciliation      palestinienne      accompagnée       d’une autre      interarabe       n’est plus un choix,      c’est une       obligation. Et les restrictions       exprimées par certaines       factions palestiniennes      autour du       document égyptien      ne doivent       pas constituer un obstacle face      à la       nécessité de sauver la       cause palestinienne.      Si la cause       est perdue,      alors comment la      Syrie et les factions      israéliennes qui      lui sont      alliées       pourront justifier aux       générations prochaines      que tout       avait été fait pour la      libération de la Palestine et de       son peuple ?      Aujourd’hui, les      Syriens ont      commencé à      récolter les      avantages de      leurs relations avec le      Liban au       niveau de l’Etat,      du       gouvernement et des différentes       forces politiques. Et      cela, après       avoir changé      sa       précédente méthode      d’hégémonie       directe sur tout      ce qui se       passe à      l’intérieur       du Liban pour passer      à une      méthode       basée sur le      partenariat et la      coopération. Or, la      Syrie       gagnera encore plus d’avantages       en réintégrant le      cercle       arabe, stratégiquement      parlant, sans imposer de      stratégique unique.