| [ 17/05/2010 - 22:39 ] | 
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|             Gaza – CPI Le Centre de renseignements et de  soutien à la décision du ministère de planification, dans la bande de  Gaza, a publié un rapport à l’occasion de la 62ème commémoration de la  Nakba (la catastrophe de 1948). Le rapport dont notre Centre Palestinien  d’Information (CPI) a reçu une copie parle du nombre actuel de  Palestiniens. Il est en augmentation constante depuis la Nakba. En effet, en cette année-là, leur nombre  était de 1,4 million de personnes. A la fin de l’année 2009, leur nombre  s’est multiplié par huit. Il a été estimé à environ 10,9 millions de  personnes dont 5,2 millions vivent sur la terre historique de Palestine,  entre la mer et le fleuve. Le nombre de Juifs est de 5,6 millions de  personnes.      Un nombre égal    Le rapport pense que le nombre de  Palestiniens et le nombre de Juifs pourraient être identiques en 2015 :  environ 6,2 millions de personnes. En 2020, le nombre de Juifs pourrait  arriver à 6,8 millions personnes, contre 7,1 millions de Palestiniens,  si l’augmentation reste dans la moyenne actuelle. Le nombre de réfugiés palestiniens  constitue 45% de la totalité des Palestiniens vivant dans les  territoires palestiniens, à la fin de l’année 2009, dit le rapport. Le nombre de réfugiés palestiniens vivant  dans les camps de l’UNRWA, au milieu de 2009, était de 4,7 millions :  43,4% de la totalité des Palestiniens du monde. 41,7% d’entre eux sont  en Jordanie. 99% en Syrie. 9% au Liban. 16% en Cisjordanie. 23,1% dans  la bande de Gaza.      Des massacres israéliens  contre les Palestiniens    Les Sionistes ont commis de nombreux  massacres contre le peuple palestinien, explique le rapport. 18  massacres pendant le mandat britannique. 44 massacres dans la seule  année de 1948, où quinze mille Palestiniens ont péri. Durant la Nakba, les Sionistes ont mis la  main sur 774 villes et villages arabes et ont détruit 531 villes et  villages palestiniens. En outre, le rapport a énuméré les  décisions des Nations Unies qui confirment le droit au retour et apporte  une explication détaillée de la décision 194, avec une analyse des  raisons de cette décision. Le rapport parle également de la décision  de l’Assemblée générale des Nation Unies n° 181 partageant la Palestine  en deux Etats : un pour les Juifs sur 55% de la Palestine et un autre  pour les Arabes. La ville d'Al-Quds et celle de Bethléem  ont été mises sous mandat international, une des premières tentatives  pour résoudre le conflit arabo-sioniste sur la terre de la Palestine.      La colonisation sioniste en  Palestine    Le rapport parle de la politique de  colonisation adoptée par le sionisme international pour mettre la main  sur la terre palestinienne et déporter ses habitants d’origine, en  avançant le slogan « Terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Puis le rapport parle du développement des  colonies sionistes en Palestine et de leurs habitants, depuis le début  du siècle dernier jusqu’à l’an 1948. Il parle aussi de la promesse de  Balfour qui était le premier pas occidental vers la création d’un Etat  pour les Juifs sur la terre de la Palestine.      Les Britanniques et l’Etat  juif    Le rapport donne les raisons ayant poussé  la Grande-Bretagne à créer un Etat national pour les Juifs sur la terre  de la Palestine. Il y a des raisons religieuses, politiques,  stratégiques… Mais il y a surtout l’inquiétude des Britanniques de voir  les Juifs d’Europe de l’est débarquer chez eux. Ils les ont alors envoyé  vers la Palestine. Ils ont utilisé toutes sortes de duperie pour  arriver à leur fin. La question des réfugiés palestiniens fait  face à différents dangers : les projets sionistes, la communauté  internationale qui soutient "Israël" sans limite. Elle arrive à ne pas  reconnaître la décision internationale n°194 qui donne aux réfugiés leur  droit au retour.      La question des réfugiés  palestiniens    Actuellement, on travaille, sans faire de  bruit, pour vider le droit au retour des réfugiés palestiniens de sa  dimension politique, pour qu’on ne parle que de sa dimension sociale. La Grande-Bretagne porte une totale  responsabilité politique, juridique et morale de la Nakba (la  catastrophe de 1948). L’Europe et l’Union Européenne portent la  responsabilité des réfugiés palestiniens, et doivent les aider à  retourner à leur patrie. Le rapport résume que le peuple  palestinien reste jeune : 50% des Palestiniens ont moins de 15 ans. Enfin, le rapport appelle les Palestiniens  à comprendre les changements régionaux et internationaux de façon à  servir la cause palestinienne dont la question des réfugiés. Il appelle  aussi à activer la culture palestinienne partout à l’intérieur comme à  l’extérieur, à mettre fin à l’état de division et à commencer la  réconciliation entre les membres de la même maison, la maison  palestinienne.  | 
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