| [ 19/05/2010 - 22:38 ] | 
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|             Palestine – CPI Le vice-chef des états-majors  israéliens le général Beni Ghints a déclaré que ses forces auraient la  capacité de gagner toute guerre qui serait déclenchée. Mais, pour lui,  personne ne veut de guerre, car dans une guerre, la perte est toujours  plus grande que le profit. Cependant, l’ancien chef Dan Haloutz a appelé  à arrêter de semer en "Israël" la terreur du danger nucléaire iranien  et il a appelé à une solution pacifique avec la Syrie. Dans une conférence du Centre des études  de la sécurité nationale tenue à Tel-Aviv, Beni Ghints a déclaré  qu’"Israël" avait la capacité de gagner la guerre si elle éclatait. Les  intérêts israéliens et occidentaux se rencontrent dans leur guerre  contre le fondamentaliste, a-t-il ajouté. Les relations entre l’Iran, le  Hezbollah et la Syrie créent une réalité très sensible qui pourrait se  développer. Le projet nucléaire iranien menace le monde entier, non  seulement "Israël", a-t-il continué. Le projet pourrait conduit vers une  course de réarmement au Moyen-Orient, un danger pour le monde entier. Beni Ghints insiste à dire qu’ils ne  peuvent pas rester sans réagir pour défendre leurs citoyens. Toute la  région est concernée par l’escalade. Tout le monde perd plus qu’il ne  gagne. Dimanche prochain, il y aura une grande  manœuvre du front intérieur nommé « Le point de changement 4 ». Dans  cette manœuvre, des milliers de Juifs habitant la ville de Btah Takfa  seront transférés vers le village arabe de Tiba, dans une simulation  d’attaque de roquettes. Une source sécuritaire israélienne dit que  les Arabes de ce village montrent qu’ils sont plus habiles, bien que  leur village ne reçoive pas les budgets suffisants pour les cas urgents. Il est à remarquer que l’ancien chef  d’état-major israélien a surpris tout le monde se trouvant dans le  centre de Herzilia par sa déclaration consistant à dire qu’"Israël"  pourrait vivre avec une Iran possédant la bombe nucléaire. « Il est  défendu d’exagérer le danger de la possession par l’Iran de la bombe  nucléaire, a-t-il dit. Il est défendu de semer la peur parmi un peuple  entier avec des suppositions catastrophiques. Nous ne nous approchons  pas vraiment d’une catastrophe qu’on voudrait nous créer ». A son avis,  la question nucléaire iranienne pourrait être allégée par « l’imposition  d’un isolement politique ». Il faut cependant se concentrer sur les  négociations avec la Syrie, une tentative pour l’éloigner de l’Iran et  du Hezbollah, a-t-il dit. « Les prix sont connus, il faut seulement  quelqu’un qui prenne les décisions ». Par ailleurs, Tzipi Livni, la chef du  parti d’opposition Kadima, a averti de l’idée que le monde accepte une  Iran nucléaire. Il faut avancer le processus pour pousser tous les pays  de la région à se concentrer sur le danger iranien, croit-elle. Pour  elle, les pays modérés de la région voudraient effacer le conflit avec  "Israël" de leur liste des priorités. Car le conflit n’est qu’un réel  danger pour leur pouvoir. De son côté, le penseur politique  israélien Drour Hezqel, ancien membre de la commission de Fingrad,  aurait appelé "Israël" à se calmer, si l’Iran avait eu sa bombe  atomique. En effet, « l’arme iranienne menace plus les autres qu’elle ne  nous menace, dit-il. Il est alors interdit d’entamer une guerre contre  l’Iran, de la provoquer ou d’encourager le changement de son régime ». Enfin, il ajoute que si le Hezbollah  attaquait "Israël", il faudrait lui répliquer, que l’Iran soit nucléaire  ou non ; cependant, "Israël" devra déclarer que si l’Iran utilise une  arme nucléaire contre elle, la République Islamique sera effacée de la  terre ! Article écrit par Hilmi Moussa,  traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien  d’Information (CPI)   |