| [ 17/03/2010 - 01:11 ] | 
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|             Ramallah – CPI Dans les villages de la Cisjordanie,  la vie des Palestiniens ressemble à une vie quasi-primaire, à cause de  l’occupation israélienne, dit un rapport écrit par la journaliste  allemande Sara Limel. Elle parle de cette pollution qui frappe  l’environnement, une pollution causée par les poubelles qui s’entassent  autour des villages de la Cisjordanie. Ces déchets constituent un danger  pour l’environnement et pour la santé publique. Le rapport parle de quelques élèves  palestiniennes, âgées seulement de douze ans. En utilisant d’anciens  journaux, elles fabriquent avec habileté des chaînes de toutes les  couleurs. Nadiya Aouad est la responsable régional  du projet destiné à éliminer le danger des déchets. Elle dit que l’idée  consiste à apprendre aux filles comment recycler les déchets. En effet,  se débarrasser de déchets de la Cisjordanie devient une grande affaire.  Des dizaines de tas gigantesques se répandent partout, un véritable  danger pour la santé publique. Les fillettes trouvent ce travail amusant.  Elles se trouvent heureuses de voir des gens visiter leur classe. Et  sur la table de la directrice, un livret en couleurs leur explique en  arabe la meilleure façon de se débarrasser de la poubelle. Dans les années à venir, dit le rapport,  les Allemands vont aider à bâtir une entreprise aux alentours du village  de Ramoun. Elle coûtera vers les dix millions d’euros, subventionnés  par la banque allemande du développement. L’ingénieur allemand Frederic Zonderhoof  est responsable du bureau allemand de développement économique.  L’établissement d’enfouissement de déchets remplacera ces lieux publics  utilisés par tout un chacun. Quelque quatre-vingts de ces lieux se  trouvent autour de la seule ville de Ramallah. Le projet se terminera en printemps 2012,  un retard causé par les innombrables problèmes administratifs. Dans ces tas de poubelles, il y a des  déchets toxiques qui pourront atteindre l’eau souterraine, source d’eau  potable des Palestiniens. Le devoir d’effectuer une coordination  avec les occupants israéliens et l’autorité palestinienne de Ramallah ne  fait que mettre des bâtons dans les roues du projet, dit l’ingénieur  allemand. Les camions-poubelles se trouvent obligés  de prendre des chemins détournés pour atteindre les déchetteries. Ils ne  sont pas autorisés à prendre les rues des colonies. Et les barrages  militaires israéliens ne sont pas là pour arranger les choses. En plus des déchets, la Cisjordanie  souffre d’un autre danger, celui des réseaux d’égouts. Seulement 20% des  maisons palestiniennes sont liées à un réseau d’évacuation, a dit  l’organisation juridique israélienne B’Tselem. Les autres 80% des maisons palestiniennes  jettent leurs eaux sales dans des puits, une bonne façon pour polluer  l’eau souterraine. L’organisation souligne que 95% des eaux usées ne  sont pas traitées, bien qu’elles contiennent des éléments toxiques très  mauvais pour la santé.  |