Ecrit par Leyla Jad
Tuesday, 04 August 2009
BETHLEEM – Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a ouvert à Bethléem le premier congrès du Fatah depuis vingt ans.
Le parti politique du Fatah avait été fondé par Yasser Arafat. C’est le plus grand parti politique en Palestine, devenu «un parti au pouvoir» avec la création de l’Autorité nationale palestinienne, partenaire d’un processus de paix parrainé par les Etats-Unis qui n’a produit aucune amélioration dans les Territoires palestiniens occupés.
Durant les 4-6 août, les délégués réunis devront élire un nouveau leadership – mais pas le président – et surtout proposer une nouvelle plate-forme, afin de se renforcer face aux Palestiniens. La corruption généralisée, d'ailleurs déjà présente avant Abbas, a entamé encore davantage la popularité du Fatah, provoquant la victoire du Hamas aux élections de 2006.
«En raison du blocage du processus de paix, mais aussi à cause de nos erreurs, certains de nos comportements rejetés par le public, notre faible performance, notre éloignement du pouls de la rue et notre manque de discipline, nous avons perdu les élections législatives (en 2006) et ensuite avons perdu Gaza», a déclaré Abbas dans son discours d’ouverture, duré trois heures, appelant à un «nouveau départ».
«Même si nous avons fait le choix de la paix, nous nous réservons le droit à la résistance, qui est légitime en droit international», a déclaré Abbas.
Mais malgré des symboles de la résistance armée étaient présents au Congrès, comme une bannière montrant un jeune une Kalachnikov à la main, il semble que la lutte armée du Fatah contre l’occupation israélienne ait été enterrée après la Première Intifada au profit des négociations.
Un total de 2500 participants étaient dans la salle de l’école chrétienne Terra Sancta, à côté de la Basilique de la Nativité, selon les organisateurs de la conférence. Environ 400 délégués n'ont pas été autorisés par le Hamas à quitter la bande de Gaza pour se rendre à Bethléem. (PNN)
Durant les 4-6 août, les délégués réunis devront élire un nouveau leadership – mais pas le président – et surtout proposer une nouvelle plate-forme, afin de se renforcer face aux Palestiniens. La corruption généralisée, d'ailleurs déjà présente avant Abbas, a entamé encore davantage la popularité du Fatah, provoquant la victoire du Hamas aux élections de 2006.
«En raison du blocage du processus de paix, mais aussi à cause de nos erreurs, certains de nos comportements rejetés par le public, notre faible performance, notre éloignement du pouls de la rue et notre manque de discipline, nous avons perdu les élections législatives (en 2006) et ensuite avons perdu Gaza», a déclaré Abbas dans son discours d’ouverture, duré trois heures, appelant à un «nouveau départ».
«Même si nous avons fait le choix de la paix, nous nous réservons le droit à la résistance, qui est légitime en droit international», a déclaré Abbas.
Mais malgré des symboles de la résistance armée étaient présents au Congrès, comme une bannière montrant un jeune une Kalachnikov à la main, il semble que la lutte armée du Fatah contre l’occupation israélienne ait été enterrée après la Première Intifada au profit des négociations.
Un total de 2500 participants étaient dans la salle de l’école chrétienne Terra Sancta, à côté de la Basilique de la Nativité, selon les organisateurs de la conférence. Environ 400 délégués n'ont pas été autorisés par le Hamas à quitter la bande de Gaza pour se rendre à Bethléem. (PNN)