jeudi 13 octobre 2011

Le Hezbollah félicite le Hamas et les Palestinens pour la libération des détenus

13-10-2011
Le Hezbollah a félicité le mouvement de la résistance islamique Hamas et les Palestiniens pour leur succès dans l’échange des détenus avec les autorités d’occupation. 
Dans un communiqué publié mercredi le Hezbollah a ajouté que la résistance en Palestine a une nouvelle fois réalisé une victoire en obligeant l’entité sioniste à se soummettre à ses révendications et à sa logique.
Le Hezbollah qui s’est dit fier pour la réalisation de cette  grande victoire, a exprimé sa joie pour la libération de toutes les détenues palestiniennes.
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Abu Obeida : « Shalit ne sera pas le dernier ! »

jeudi 13 octobre 2011 - 07h:17
Al Qassam Website
Israël va libérer 450 prisonniers « dans 10 à 14 jours », dont 279 détenus condamnés à perpétuité, a déclaré ce mercredi un haut responsable palestinien impliqué dans l’échange de prisonniers [Ma’an News agency].
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12 octobre 2011 - Manifestation à Gaza pour célébrer le prochain retour des prisonniers - Photo : Reuters/Mohammed Salem
Les Brigades Ezzedeen Al Qassam (EQB), l’aile militaire du mouvement de résistance islamique Hamas, ont déclaré que « l’échange de prisonniers est mis en application selon les exigences de la résistance palestinienne, et selon les conditions et les termes définis depuis le premier jour de la capture du soldat sioniste... »
Abou Obeida, porte-parole des Brigades Al Qassam, a confirmé dans une déclaration spécialesur le site Al Qassam que : "le soldat sioniste Gilad Shalit ne serait pas le dernier tant que l’occupation sioniste continuera ses kidnappings. Il a ajouté que les Brigades s’engagent devant chaque prisonnier encore derrière les barreaux des prisons sionistes, à le ramener chez lui par tout moyen que les Brigades jugeront approprié.
Il a déclaré que « nous ne pourrons jamais oublier qu’il y a des milliers de prisonniers derrière les barreaux de l’occupation sioniste et jamais les laisser nous ne les abandonnerons. »
Abu Obeida a souligné que cette question des prisonniers restera toujours en tête des priorités des Brigades Al Qassam.
Il a confirmé que les Brigades Al Qassam n’accepteront rien de moins que la libération de tous les prisonniers, selon la volonté de Dieu.
Toutes les palestiniennes emprisonnées en Israël seront libérées dans la première étape de l’accord
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Des sources bien informées disent que la première étape de l’accord d’échange de prisonniers qui sera mis en œuvre dans quelques jours verra la libération de 450 prisonniers masculins et des 27 captifs féminins.
Les sources bien informées du Palestinian Center Information (PIC) annoncent aussi que parmi les 450 captifs devant être libérés dans la première étape se trouvent 315 prisonniers condamnés à perpétuité et 135 purgeant de longues peines.
Les mêmes sources ont également indiqué que cinq des captives sont condamnés à perpétuité, dont Ahlam al-Tamimi et Qahera al-Sa’di.
Le premier groupe à être libéré comprendra également 45 captifs de Jérusalem, 5 captifs originaires de la Palestine occupée en 1948, une captive originaire du Golan, 131 captifs venant de la bande de Gaza et 268 de la Cisjordanie.
La deuxième étape verra la libération de 550 captifs.
12 octobre 2011 - Al Qassam website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://qassam.ps/news-5006-Abu_Obei...
Traduction : Info-Palestine.net
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Mme Haris Alexiou, nous, Palestiniens, nous excusons mais ils ne nous laissent pas venir à votre concert

jeudi 13 octobre 2011 - 07h:17
Intifada.gr
Chère Madame Haris Alexiou
(ou, si vous le voulez bien)
Notre Haroula
(JPG) Nous, tous les Palestiniens, nous nous sommes réjouis en apprenant que, malgré l’appel par une certaine société civile palestinienne autoproclamée et certains activistes israéliens à boycotter l’apartheid israélien afin qu’il mette fin à ses crimes et se conforme au droit international, vous n’alliez pas suivre l’exemple de tant d’autres artistes (tels Roger Waters, Natacha Atlas, Elvis Costello, et d’autres) et que vous viendriez chanter en Palestine historique - oh, pardon, excusez-nous, en Israël.
Nous savions que, à l’instar d’autres artistes grecs (Yiannis Kotsiras, Demis Roussos, George Dalaras, Glykeria, et d’autres), vous ne mélangez pas la politique avec l’art et que vous viendriez chanter pour la paix et pour tous les peuples de cette région, lesquels ont des racines culturelles communes de toute façon.
Malheureusement, notre joie de votre venue s’est trouvée quelque peu atténuée par le fait que nous ne serons pas en mesure d’assister à votre concert, comme nous l’aurions tant aimé.
Plus d’un million et demi d’entre nous, les habitants de la bande de Gaza, la plupart des enfants, et dans notre majorité, des réfugiés, depuis la « Nakba » (Nakba signifie Catastrophe, c’est le nettoyage ethnique de 1948), sommes sous blocus à l’intérieur de la Bande et non seulement nous n’avons pas l’autorisation de sortir et d’assister à votre concert, mais nous ne le pouvons même pas - sauf à de rares exceptions - pour aller à l’hôpital ou suivre des études.
Pour deux autres millions et demi environ d’entre nous, dont encore une fois de nombreux réfugiés, sommes bloqués (même entre nous) en Cisjordanie, et nous ne sommes plus autorisés à nous rendre dans la région où vous allez tenir votre concert, pas seulement pour aller le voir, mais aussi pour y aller travailler à la journée, comme nous le faisions dans le passé. Et même s’ils nous le permettaient, il nous faudrait passer tant de check-points, et aussi le Mur, qu’il ne serait absolument pas certain que nous puissions arriver à l’heure pour votre concert.
Pour plus de cinq millions d’entre nous encore, nous sommes dispersés à travers le monde entier, réfugiés depuis 1948 (« Cette eau de Cologne reste pendant des années »... (1)) et nous ne sommes pas autorisés à visiter nos villages détruits à cette époque (entre autres Qisarya, là où vous allez vous produire), nos maisons, nos parents - mais, avant tout, nous ne sommes pas autorisés à venir à votre concert. Nous pensions faire une tentative et organiser des manifestations pacifiques pour revenir dans la région où vous allez chanter, mais la dernière fois que nous avons tenté ce genre de chose, en mai et juin, il y en a certains - naturellement ils n’étaient pas parmi vos fans - qui nous ont accueillis avec des balles réelles et nous avons eu des dizaines de tués.
Nous avions pensé aussi pouvoir attraper au moins un avion, et venir juste pour votre concert. Mais la dernière fois que certains étrangers l’ont tenté, en juin dernier, ils se sont retrouvés dans les centres de détention de l’aéroport Ben Gourion. Même par bateau nous viendrions, mais quand certains d’entre nous, qui avaient acquis une nationalité étrangère, ont tenté avec beaucoup d’amis étrangers, en 2010, quelque chose de similaire, c’est-à-dire venir à Gaza par bateau, des Israéliens - bien sûr qu’ils n’étaient pas de vos fans - des Israéliens nous ont attaqués, ils ont tué huit voyageurs turcs et un Américain d’origine turque, ils en ont blessés des dizaines d’autres et, après nous avoir frappés et taserisés, ils nous ont entassés par centaines dans des prisons pour, finalement, nous expulser. Heureusement, en 2011, quand nous avons retenté la même folie, le Premier ministre de votre pays, la Grèce, Monsieur Papandreou (évidemment, il est bon de se rappeler l’amitié fraternelle de son regretté père avec le regretté Yasser Arafat) nous a protégés comme un père et, avec l’aide de policiers garde-côtes fortement armés, il nous a empêchés de subir le même sort, ou pire.
Pour environ 5500 d’entre nous, dont des centaines d’enfants, nous sommes enfermés dans les prisons israéliennes, et même dans des prisons-camps de concentration, dans le désert. Comme vous pourrez le comprendre, il n’est pas du tout certain que nous obtiendrons la permission de quitter la prison même pour cinq jours, comme cela arrive dans votre pays, ni même la permission de sortir ne serait-ce qu’une demi-journée pour venir à votre concert. Mais en tout cas nous allons essayer, et nous sommes déterminés à aller jusqu’à la grève de la faim pour revendiquer une permission de quelques heures et pouvoir aller regarder votre concert.
Pour des milliers d’entre nous, nous nous sommes retrouvés handicapés dans nos maisons (ou encore dans des hôpitaux) après avoir été blessés non seulement par les coups malfaisants de colons et de soldats - c’est sûr, ce n’était pas des fans à vous - mais aussi par des balles « caoutchouc », des balles réelles, des obus, des bombes, des missiles, du phosphore blanc, etc. Nous en rêvions vraiment de venir à votre concert, mais les médecins ne nous le permettent pas pour le moment.
Enfin, plus de 6500 d’entre nous, et pour un cinquième, des enfants dont le quart avait moins de 12 ans, nous avons été tués, au fil des onze dernières années, par les tirs israéliens et, comme vous le comprendrez bien, c’est un petit peu difficile pour nous d’aller assister à votre concert. Malgré cela, soyez sûre que nous vous écouterons, «  du bord du ciel » (2).
Donc, nous sommes navrés, nous tous, vos fans palestiniens, de ne pouvoir venir à votre concert au cœur même de la Palestine historique - oh, excusez-nous, d’Israël - mais nous sommes certains que « votre amour nous trouvera partout où nous sommes » (3).
« Par les prières » (4) de :
  • La population des « libres assiégés » (5) de la bande de Gaza sous blocus ;
  • La population « encastrée dans le mur » de la Cisjordanie occupée ;
  • La population déplacée de Jérusalem-Est occupée ;
  • Les réfugiés-exilés de la diaspora palestinienne ;
  • Les prisonniers palestiniens ;
  • La population palestinienne blessée et handicapée ;
  • Les martyrs palestiniens ;
  • Tous vos fans palestiniens.
Librement adapté par l’Association grecque de solidarité avec le peuple palestinien - Intifada

Post-scriptum : Nous savons combien vous, Mme Alexiou, êtes touchée aussi par la crise économique que votre pays, et plus encore, endure. Et combien vous avez besoin des gains de votre concert. Le fait que nous ne soyons pas en mesure de participer à votre concert ne signifie pas que nous ne voulons pas vous soutenir dans ces moments difficiles. S’il vous plaît, donnez-nous les références de votre compte bancaire et nous vous enverrons le prix de nos billets. Nous ne voulons rien en échange. Nous voulons juste contribuer ainsi à un futur concert, en Palestine historique - pardon, en Israël - où nous pourrons, du moins certains d’entre nous, participer. Nous vous en remercions à l’avance.

Notes :
1 - « Cette eau de Cologne reste durant des années » : une ancienne chanson de Haris Alexiou
2 - Référence à la chanson « Au bord de votre ciel », par Haris Alexiou
3 - Référence à la chanson « L’amour vous trouvera partout où vous êtes », par Haris Alexiou
4 - une autre chanson de Haris Alexiou
5 - « Les libres assiégés » : l’une des plus importantes œuvres du poète national grec Dionysios Solomos, sur le siège de Messolonghi par les forces de l’Empire ottoman, durant la révolution grecque pour l’indépendance.
9 octobre 2011 - Intifada.gr - traduction : JPP
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La Résistance a vaincu l'altermoiement des sionistes !

[ 12/10/2011 - 22:57 ]
Des sources bien informées sur la transaction d'échange des prisonniers ont révelé que la première étape placé sous le signe de ''fidélité des hommes libres" qui sera exécutée dans les prochains jours, comporte la mise en liberté de 450 détenus et la totalité des 27 femmes dans les prisons de l'occupation .
Ces sources ont assuré au correspondant du "CPI" que les noms des détenus qui seront libérés dans une première étape concernent 315 condamnés à plusieurs perpétuités et 135 parmi les condamnés à de lourdes peines .
Les sources, ont informé que parmi les prisonnières , cinq sont condamnées à perpétuité dont Ahlam Témimi et kahira Saidi !
Les sources ont ajouté que la liste des détenus à libérer en première étrape , comporte à l'exception des prisonnières : 45 détenus originaires d'El-Qods occupé, 5 des territoires occupés en 48, 1 autre originaire du Golan, 131 de la bande de Gaza et 268 de la Cisjordanie.
Les mêmes sources informent que la seconde étape qui sera exécutée dans deux mois comportera la libération des 55O autres détenus objet de la transaction .

Chalit accuse !

[ 12/10/2011 - 23:37 ]
Gaza - CPI
Le soldat sioniste détenu dans la bande de Gaza se propose résolument de faire juger les dirigeants de l'Entité sioniste aussitôt libéré, et ce pour l'avoir délaissé durant cinq années sans aucune initiative diligente pour obtenir sa libération .
Une source du site El-Majd "vers une conscience sécuritaire" font part d'un entretien avec le soldat sioniste détenu qui dit-il : " je ferai juger tous les dirigeants qui n'ont rien entrepris pour me faire libérer et m'ont tout simplement abondamné Je porterai plainte contre tous les dirigeants qui ont mis à profit ma cause pour grimper et triompher aux élections ".
Il ajoute par conséquence, la liste des personnalités qui feront l'objet d'une citation devant le tribunal et qui implique :
Yhoud Olmert ex-chef du gouvernement, Moufaiz, Barak, l'ex-chef du gouvernement Tsibni Livni et les chefs des renseignements au "Chapak" .
La même source, a signalé au site "El-Majd" que, Chalit n'exclue pas le chef actuel du gouvernement de l'Entité sioniste Benyamin Natanyahoo dont la transaction a été conclue durant son mandat , et explique que Natanyaoo a beaucoup différé l'exécution de la transaction retardant ainsi mon retour au foyer familial a plusieurs reprises . Il a fait échouer ma libération pour des raisons que j'ignore .
Il poursuit : je réclamerai une indémnisation du gouvernement et du l'armée pour m'avoir abondonnés à la solitude durent toute cette période dans la bande de Gaza .
Je les ferai juger pour m'avoir exposé au danger , et m'avoir exposé à une mort certaine durant la guerre sur Gaza .

Haniyeh : Le pèlerinage, un don sollicité au monarque séoudien en faveur des détenus libérés

[ 13/10/2011 - 00:23 ]
Gaza - CPI
Le président du gouvernement palestinien à Gaza, Ismail Haniyeh, a sollicité le souverain séoudien, le roi Abdallah Ibn Abdelaziz, de faire "don du pèlerinage" aux détenus palestiniens, en instance de recouvrir leur liberté, dans la cadre de la transaction d'échange, conclue avec l'occupation sioniste .
Le Mouvement "Hamas" a conclu une transaction d'échange avec l'entité judaïque qui stipule la libération du soldat sioniste Jelaat Chalit, kidnappé depuis cinq années contre la libération de 1000 détenus palestiniens dont 27 prisonnières en deux temps, et implique 450 détenus condamnés à de lourdes peines, qui seront libérés dans quelques jours, juste avant la fête de l'Aïd du sacrifice .
Le secrétariat du chef de gouvernement à Gaza, a exprimé ses voeux, pour que le souverain séoudien, le roi Abdallah Ibn Abdelaziz, fasse cette année don du pèlerinage aux prisonniers qui, seront libérés dans le cadre de la transaction d'échange

Echange de prisonniers : Les rues de la bande de Gaza en liesse

[ 12/10/2011 - 22:18 ]
Gaza – CPI
La signature de l’accord d’échange de prisonniers, survenue après cinq ans de tractations, représente une véritable victoire réelle pour la résistance palestinienne à tous les niveaux : humains, diplomatique et politique.
La joie de la rue palestinienne
Et dès que la nouvelle de la transaction a été connue, les Palestiniens sont sortis défiler dans les rues partout dans la bande de Gaza, à pied, en voiture et en vélo, avec le drapeau palestinien hissé au-dessus d’eux. Les mosquées ont exprimé leur joie avec des mots louant et remerciant Dieu le Tout Puissant. Certains ont tiré en l’air pour montrer leur joie.
Beaucoup sont allés rendre visite aux familles des détenus pour les féliciter et espérer voir les leurs revenir auprès d’elles.
Beaucoup ont appelé le mouvement de la résistance islamique Hamas à annoncer la liste des captifs libérables afin que la joie soit complète et qu’on commence à faire les préparations nécessaires.
Un pas vers la libération
Le Palestinien Hassan Mahmoud considère ce pas, l’accord d’échange de prisonniers, comme un nouveau pas positif sur le long chemin de la libération de la terre et de l’homme, afin de se libérer du joug de l’occupation sioniste. Cet accord montre encore une fois que la liberté ne vient que par la force, par la résistance, par l’endurance, aussi déséquilibré que l’équilibre des forces militaires puisse être.
Cette victoire a brisé l’arrogance sioniste, dit Abou Mahmoud. Les résistants palestiniens ont montré qu’ils peuvent obtenir leurs droits, même devant une machine de guerre sioniste forte.
Une leçon
Hani Hassan confie au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que cette transaction est historique : « Elle a montré au monde que les Palestiniens ont le pouvoir de sortir victorieux en dépit de toutes les conditions difficiles, par leur patience, par leur endurance. C’est un chapitre du livre de la libération ».
Les occupants israéliens se sont retrouvés obligés d’accepter les conditions du Hamas. Ainsi, le Hamas s’est affiché comme mouvement national qui travaille pour libérer la terre et l’homme. Le Hamas a donné une leçon aux occupants, une leçon inoubliable.
Les gens sont allés en nombre féliciter la famille de la captive Wafa Albas. Cette fille palestinienne condamnée à douze ans de prison ferme est interdite de visite depuis 2005 et souffre de l’isolement et de toutes sortes de tortures physiques et morales.
Contre Shalit
A noter que des centaines de détenus palestiniens seront libérés contre le soldat Shalit détenu, depuis le 25 juin 2006, par trois factions palestiniennes : les brigades Ezziddine Al-Qassam, bras armé du Hamas, les Alwiat Al-Nasser Salahiddine, et Jaïch Al-Islam.
Dès que Shalit a été capturé, le Hamas, au nom de toutes les factions, a demandé la libération de plus de mille captives et captifs palestiniens. Les occupants israéliens ont mis cinq ans avant de céder et d’accepter les conditions palestiniennes.
En fin de compte, cette transaction a semé la joie chez tous les Palestiniens, non seulement dans la bande de Gaza, mais également en Cisjordanie, dans la ville d'Al-Quds et dans les territoires palestiniens occupés en 1948. Libérer toutes les femmes palestiniennes est une grande réalisation ; la femme est grandement respectée au sein du peuple palestinien et de la nation arabo-islamique.

mercredi 12 octobre 2011

Une maison démolie à Al-Jab'a (vidéo)

Beit Ommar - 12 octobre 2011
Par Palestine Solidarity Project
Le mardi 11 octobre au petit matin, les bulldozers de l'armée d'occupation ont démoli une maison à Al-Jab'a, au nord de Beit Ommar,, près de la colonie illégale de Bet Ayin. Le propriétaire, Nasser Hassam Salim Alin Athous, a vu la démolition depuis ses champs, où il travaillait. Sa famille vit dans le secteur depuis de nombreuses génération. La maison détruite devait abriter 14 personnes et aucune raison n'a été donnée à Athous pour la démolition.
Une maison démolie à Al-Jab'a (vidéo) 
Source : PSP
Traduction : MR pour ISM
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Restrictions d'entrée à Gaza pour les étrangers

Gaza - 12 octobre 2011
Par Maan News
Le ministère de l'Intérieur à Gaza a déclaré lundi que les étrangers désirant entrer dans la Bande auront besoin à partir du mardi 11 octobre, d'un visa qui permettra à l'administration gérée par le Hamas de protéger les travailleurs humanitaires et les activistes. L'obligation de visa séparé pour les journalistes étrangers est toujours à l'étude.
Le ministère a dit que l'obligation de visa avait pour but de maintenir les étrangers en sécurité dans l'enclave côtière où des militants ont été kidnappés par le passé.
Il a précisé que les étrangers devront "coordonner leur entrée une semaine à l'avance" et que ceux qui souhaitent rester plus d'une semaine devront s'enregistrer auprès du ministère de l'Intérieur.
La nouvelle disposition permettra au Hamas, qui est dédaigné par les gouvernements occidentaux suite à son refus de reconnaître Israël et de renoncer à la violence, de garder la trace des étrangers tant pour leur propre sécurité que pour rendre la vie plus facile aux services locaux de sécurité.
(...)
Plusieurs étrangers ont été kidnappés par des rivaux islamistes du Hamas plus radicaux et l'un d'entre eux, un activiste pro-palestinien italien, a été assassiné en avril 2011.
Jusqu'à présent, les étrangers n'avaient pas à faire de demande préalable avant d'entrer à Gaza. Après leur entrée par l'Egypte ou par Israël, ils devaient remplir un formulaire au bureau de la sécurité près de la frontière et n'avaient pas à s'inscrire s'ils restaient plus d'une semaine.
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM
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La libération de Gilad Shalit : la joie et les questions

publié le mercredi 12 octobre 2011
Pascal Boniface - blog Affaires stratégiques

 
On ne peut que se réjouir de la libération de Gilad Shalit qui va pouvoir retrouver les siens, cinq ans après avoir été fait prisonnier et soumis à l’isolement. Cela provoque nécessairement émotion et empathie. Tout parent ne peut que se mettre à la place des parents de Gilad Shalit.
Au-delà de la satisfaction, plusieurs questions restent cependant sans réponse :
Comment expliquer que le gouvernement de Netanyahou accepte maintenant cet échange de prisonniers qu’il refusait auparavant ?
N’y a-t-il pas la volonté de conforter le Hamas par rapport à l’Autorité palestinienne après le succès diplomatique que Mahmoud Abbas a remporté à l’ONU ? En refusant de céder aux pressions américaines, il a renforcé sa crédibilité sur le plan intérieur palestinien. Avec l’obtention de la libération de 1027 prisonniers, c’est le Hamas qui signe une victoire auprès de l’opinion palestinienne.
Ceci prouve en tous les cas que le gouvernement israélien est capable de négocier, y compris avec le Hamas. Le gouvernement israélien affirmait jusqu’ici qu’il se refusait de négocier avec ce qu’il désignait comme une « organisation terroriste ». Il exigeait le même comportement des gouvernements occidentaux, qui s’y sont conformés. Cela a d’ailleurs conduit à un boycott du gouvernement palestinien issu des urnes en 2006. Cet échange montre que si on veut obtenir un résultat, il ne faut pas refuser par principe de ne pas négocier avec tel interlocuteur, fut-il déplaisant. On ne choisit pas ses interlocuteurs ou ses partenaires, ils sont imposés par la situation.
Rien ne devrait donc s’opposer à une négociation globale avec les Palestiniens pour aller vers un accord de paix, si celui-ci est effectivement recherché.
Les médias français célèbrent la libération de Gilad Shalit et la joie annoncée des retrouvailles familiales. Il ne faudrait pas oublier que les prisonniers Palestiniens ont également des familles et que les 1027 qui vont être libérés vont eux aussi retrouver les leurs. Dans les prisons israéliennes, ils avaient certes des droits de visite, mais on peut penser que la plupart d’entre eux étaient emprisonnés injustement, selon les lois de l’occupation.
Espérons également qu’il y ait du progrès du côté du franco-palestinien, Salah Hamouri, condamné sur la base d’intentions qui lui ont été prêtées et d’aveux que ses défenseurs considèrent comme extorqués. Certes celui-ci a, contrairement à Gilad Shalit, droit aux visites de sa famille. Mais celle-ci semble moins émouvoir la presse et la classe politique française.
Publié sur le blog "Affaires stratégiques" hébergé par le Nouvel Observateur.
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Grèce : L’ambassadeur d’Israel interrompu dans son discours de propagande (Video)

mercredi 12 octobre 2011 
Deux militants grecs de l’association de solidarité avec le peuple palestinien, "Intifada", sont intervenus pendant le discours de l’ambassadeur d’Israel à Athènes mardi soir, en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim.
Arye Mekel était l’invité d’associations sionistes (HEL.C.E.I.A., R.I.E.A.S., Defencenet) en présence d’un certain nombre de parlementaires grecs. On l’entend souligner l’importance pour Israel de bonnes relations avec la Grèce et insister sur le fait qu’Israël est un "tout petit pays", qui "représente 1/8ème de la Grèce".
Avant d’être évacués de la salle et conduits au commissariat central, ces deux militants ont lancé des slogans tels que "Palestine libre", "Solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim", "Stop à la torture dans les prisons israéliennes", et "Boycott du régime d’apartheid israélien".
Les deux militants d’Intifada ont été conduits au "Département de Protection de l’Etat", où leurs drapeaux et leurs téléphones portables ont été confisqués. Leurs avocats étaient heureusement prévenus, et la solidarité immédiate de plusieurs autres associations a amené la police à renoncer à une détention et à se contenter de vérifier leur identité et à les laisser repartir.
"Il ne faudrait pas toutefois, souligne l’association Intifada que l’interdiction qui prévaut en Israel d’arborer un drapeau palestinien (ordre militaire 938) commence à s’appliquer en Grèce !"
La discussion concernant la collaboration entre la Grèce et Israël sera à l’ordre du jour à l’occasion d’une conférence à Athènes le 20 octobre prochain, à 19 H 30, à l’Université technique nationale, intitulée "Allons nous permettre une alliance Grèce-Israël ?". Parmi les intervenants, à cette réunion organisée notamment par "Intifada", l’économiste Leonidas Vatikiotis, Vaggelis Pissias de “Un bateau pour Gaza", ainsi que le journaliste Aris Hadjistefanou.
Greek Association for Solidarity with the Palestinian People - INTIFADA
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine

L'occupation continue de développer un jardin judaïque sur la route de l'entrée des Tribus

[ 12/10/2011 - 18:11 ]
Jérusalem - CPI
La"Fondation d’el-Aqsa pour les legs pieux et du patrimoine" a affirmé que l'occupation continue ses projets de judaïsation de la ville de Jérusalem, en particulier dans le voisinage de la mosquée « el Aqsa » et la vieille ville de Jérusalem, et le plus important de ces projets judaïques est l’instauration des jardins bibliques autour de la Mosquée sainte et Jérusalem.
« Il est clair que l'occupation continue de travailler à la création d'un jardin biblique entre la porte d'Hérode - l'une des portes de la Vieille Ville de Jérusalem / côté nord - et l’avenue de la porte des Tribus dans le nord, menant à la mosquée el Aqsa», a indiqué la fondation d’el-Aqsa dans un communiqué publié mardi matin 11/10.
Elle a souligné que la création de ce parc est associée à la destruction et l’oblitération des repères arabes et islamiques archéologiques, historiques, ainsi qu’elle fait partie d’un projet global mis en œuvre par l'occupation à contenir la mosquée d’el-Aqsa par neuf jardins bibliques.
Selon l'observation de la "Fondation d’el-Aqsa", l'occupation continue, depuis plusieurs jours, la mise en œuvre de la création d'un parc biblique, entre la porte d'Hérode, à travers la Porte des Tribus, en mettant de gros tas de terre rouge, puis distribués à la zone s'étendant entre la porte d'Hérode et à travers la porte des Tribus, en se préparant à y semer l'herbe verte.
Elle a souligné que l'occupation détruit délibérément les parties des monuments islamiques et arabes à travers ses activités judaïques, notamment anti- muraille historique de Jérusalem, ainsi qu’au long du lieu de l'établissement du jardin biblique mentionné.
 « Les travaux dans ces parcs bibliques allégués ont commencé depuis plusieurs années, alors que l’occupation a terminé la mise en place d'un certain nombre d'entre eux, comme c'est le cas dans le coin nord-ouest de la muraille antique, ainsi que dans la zone s'étendant entre la porte d'Hébron et la nouvelle porte, ainsi que dans la zone entre la nouvelle porte et la porte d’el-Amoud, en plus l’achèvement des travaux dans la zone des palais omeyyades au sud d'el-Aqsa, et convertie en « chemins bibliques », où les travaux judaïques se poursuivent en installant le prétendu «jardin biblique", a ainsi souligné la fondation d’el-Aqsa.
"La Fondation d’el-Aqsa» a confirmé que ce projet judaïque est vide et a pour objectif d’alléguer une histoire hébraïque dans la ville occupée de Jérusalem, et dans le voisinage de la mosquée d’el-Aqsa, tout en réaffirmant que l'établissement du projet de neuf jardins bibliques est un projet très répandu et dangereux, qui s'étend du nord d’Issawiya, Ras-el Amoud et le Mont(Sinaï) à l'est, Silwan et le Mont Scopus, dans le sud, et les piscines du Sultan Soliman et Mamilla à l’Ouest.

Le vandalisme anti-arabe prend de l’ampleur en "Israël"

12-10-2011
La multiplication des violences commises  contre des cibles arabes en Israël et en Cisjordanie inquiète les autorités israéliennes, qui font face à un phénomène nouveau par son ampleur.
Quatre mosquées en Cisjordanie et une en Galilée (nord d'Israël) ont été la cible d'actes de vandalisme ces derniers mois, des attaques imputées à des colons extrémistes.
Les jets de pierres contre des voitures palestiniennes sont monnaie courante en Cisjordanie, le fait de jeunes colons, notamment après des évacuations de constructions non autorisées par le gouvernement israélien.  
Des colons extrémistes pratiquent une politique dite du "prix à payer", qui consiste à se venger sur des Palestiniens de chaque attaque dont ils sont la cible, mais aussi sur l'armée israélienne ou des militants israéliens anti colonisation, lorsque les autorités israéliennes prennent des mesures qu'ils jugent hostiles à la colonisation.  
La police a annoncé avoir arrêté deux jeunes colons, suspects dans l'incendie de la mosquée de Touba Zangaria (nord) lundi, mais alors que les profanations de mosquées sont systématiquement dénoncées par les autorités israéliennes, aucune condamnation n'a jamais été prononcée.  
Pour certains militants d'extrême droite, ces actes ne méritent pas de telles dénonciations. "Je ne soutiens pas la politique du +prix à payer+ mais je ne la condamne pas", affirme à l'AFP le député Michael Ben Ari (extrême droite) qui estime que "les véritables responsables sont les autorités israéliennes qui évoquent la possibilité que la terre d'Israël soit donnée aux ennemis du peuple juif".  

Sur le site d'informations d'extrême droite Aroutz 7, un avocat de Tel Aviv, Boaz Shapira, publie une tribune intitulée: "Il y a un prix à payer à l'abandon des juifs", dans laquelle il dénonce "l'hypocrisie de ceux qui dénoncent ces actes". 
 "Dans les régions ou vivent ceux qui commettent ces actes de vandalisme", affirme-t-il, "les Arabes ont peur d'affronter les +fous+. Si c'est le prix à payer pour sauver des vies, je pense que ça en vaut la peine"
Plusieurs rabbins vivant dans des colonies de Cisjordanie ont publié récemment un communiqué contre cette politique du "prix à payer"

"Nous condamnons les actions des adeptes de la politique du +prix à payer+  visant l'armée israélienne, des mosquées ou des Arabes innocents", affirme ce communiqué, signé notamment par le rabbin Yaakov Medan, un des directeurs de la yechiva (institut d'études talmudiques) de Har Etzion, à Alon Shvout, dans le sud de la Cisjordanie. 
"Nous devons lutter contre cette secte qui ne respecte plus ni la loi civile ni la loi juive", ajoute-t-il dans un entretien avec l'AFP.  
Selon les médias, les responsables de ces actes sont des "jeunes des collines," un terme générique pour désigner des jeunes juifs vivant sur des collines de Cisjordanie, souvent dans des colonies illégales même au regard de la loi israélienne.  
Le quotidien de droite Makor Rishon, qui fustige le "prix à payer", a offert à ces jeunes une tribune pour s'exprimer lors de son édition spéciale de Kippour.  
"Nous sommes des idéalistes et nous sommes prêts à sacrifier beaucoup pour le peuple juif et la terre d'Israël", affirme l'un des adolescents sous le couvert de l'anonymat.  
"Ce groupe minoritaire met en danger la démocratie israélienne", prévient Yariv Oppenheimer, directeur du mouvement anti colonisation La Paix Maintenant,  malgré le fait que le nombre d'auteurs de ces actes ne dépasse pas quelques dizaines de marginaux.  
"Les actes de violence de ces jeunes influencent le gouvernement qui craint de prendre des décisions en raison des conséquences qui peuvent en découler sur le terrain", dit-il à l'AFP.  

Il accuse également la direction des colons d'avoir "créé un état d'esprit favorisant l'existence de groupes à la limite du terrorisme".  
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Le veto et les Arabes

Moustapha Sami
Editorialiste

Il semble que la peau noire d’Obama, ses origines islamiques et africaines, son attirance et ses discours intelligents par lesquels il essaye de gagner la confiance des musulmans et de corriger les erreurs bêtes de Georges Bush ont réussi à tromper les musulmans et les Arabes.
Les Arabes et les Palestiniens se sont imaginés que le président américain noir, le jeune avocat qui a vécu son enfance avec sa mère et son époux musulman en Indonésie et qui a visité dans sa jeunesse ses oncles, ses tantes et ses frères au Kenya, et qui a témoigné des souffrances des pauvres aidera les Palestiniens, les victimes de l’oppression et de la colonisation israélienne. Cependant, les Arabes ont été déçus lorsque Obama a menacé d’utiliser le veto pour anéantir le rêve des Palestiniens de déclarer leur Etat.
Les Arabes n’ont pas compris, après toutes ces années, qu’Obama diffère des précédents présidents de par son aspect exactement comme Hillary Clinton diffère de Condoleezza Rice de par la couleur de sa peau seulement.
Mais la politique américaine est la même. Elle ne changera pas tant que les Arabes ne changent pas.
Les Arabes n’ont rien appris des leçons du passé ni des années perdues en courant derrière le mirage des promesses américaino-israéliennes qui ne se réaliseront jamais tant que les Arabes demeurent faibles de par leurs volontés ou plutôt les volontés et les ambitions de leurs rois, présidents et cheikhs.
Le veto américain qu’Obama menace de brandir n’est pas né du néant. Toutes les prémices indiquent que les Etats-Unis réaliseront les ordres et les instructions d’Israël même si ceux-ci s’opposent au droit légitime des Palestiniens et à la justice. Washington sait très bien que le veto américain aura un effet de choc pour les Palestiniens mais qu’il ne fera pas bouger la conscience des Arabes. Ce veto est dans l’intérêt d’Obama avant les élections présidentielles américaines de 2012 car les juifs sont une force alors que les Arabes sont de simples comptes dans les banques américaines.
Voilà un autre examen que les Arabes ont passé et auquel ils ont brillamment échoué.
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Les Etats-Unis et l’Histoire

Mohamed Salmawy
Il apparaît clairement que le président américain Barack Obama n’a pas bien lu l’histoire lorsqu’il s’est aligné tout au début de la révolution sur le régime de l’ex-président Hosni Moubarak. Encore une fois, il a prouvé qu’il était contre le mouvement de l’Histoire, lorsqu’il a refusé la demande palestinienne officielle d’adhésion à l’Onu.
L’administration d’Obama a été incapable en janvier dernier de voir pertinemment bien le vent de changement qui soufflait à peine sur le monde arabe. Elle a été pour ainsi dire aveuglée par des considérations électorales relatives aux voix des juifs aux prochaines présidentielles. Vraisemblablement, elle n’a pu réaliser que la demande de la Palestine d’adhérer à l’Onu et l’appui international qui a été son lot ne sont que le résultat direct du printemps arabe qui ne devait pas être une surprise pour une superpuissance comme les Etats-Unis qui effectuent des études et qui calculent les évolutions.
Pour que nos analyses concernant la position américaine vis-à-vis de la cause palestinienne ne soient pas lacunaires, nous devons dire que les motifs de l’oncle Sam ne relèvent pas uniquement des considérations électorales. D’autant plus que les mutations majeures dont témoigne la région arabe pour l’heure — qui est sur le point d’en connaître d’autres prochainement — ont incité Washington à s’attacher à Israël, qui fait figure d’allié régional permanent, même s’il est dirigé par Benyamin Netanyahu, qui ne conforte pas tellement Obama.
Les Etats-Unis ont perdu certains de leurs plus importants alliés dans la région qui ont été renversés par le vent de changement qui a accompagné la révolution tunisienne l’année dernière et qui a consacré la chute du président tunisien Zineddine Ben Ali. Ensuite, ce fut au tour de la révolution égyptienne qui a éclaté au début de l’année courante de renverser Moubarak. Et la chute des régimes alliés des Etats-Unis se poursuit, ce qui met Washington bien sûr dans une grande inquiétude en ce qui concerne l’avenir de sa présence dans la région et la garantie de ses intérêts politiques et économiques.
Au beau milieu de cette situation instable, où les lignes démarquant les appartenances restent floues ainsi que les tendances des prochains régimes qui se substitueraient aux anciens qui ont dégringolé sous l’effet des révolutions arabes, il s’avère que l’allié israélien est l’unique élément de stabilité pour les intérêts américains.
Mais il s’agit là d’une vision courte de vue, nous remémorant une vision semblable portée par l’administration américaine à l’ancien régime égyptien face à une révolution en ébullition.
Washington, en se dressant de cette manière évidente devant la demande arabe appuyée par une demande internationale exhortant la mise à jour du rêve palestinien, incite les nouveaux régimes arabes à prendre une position hostile à son égard et à leur politique dans la région pour ne pas susciter la colère populaire alimentée par le discours d’Obama à l’Onu ainsi que la politique que suit son pays au sein de l’organisation internationale. Celle-ci consiste à faire pression sur les pays membres pour rejeter l’adhésion de la Palestine à l’Onu.
Il est étrange que la résolution n°181, relative au partage de la Palestine en un Etat juif et un autre arabe, décrétée par les Nations-Unies en novembre 1947, avait failli trébucher, sans les efforts exercés à l’époque par les Etats-Unis sur trois Etats qui étaient sous son emprise : le Liberia, les Philippines et Haïti. Aujourd’hui, les Etats-Unis exercent la même pression sur trois autres pays qui ne sont pas totalement sous sa coupe, appartenant à l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique), à savoir le Gabon, le Nigeria et la Bosnie-Herzégovine. Bien que la différence cette fois-ci soit que les pressions sont exercées dans la direction opposée pour empêcher l’autre partie d’obtenir l’Etat stipulé par la résolution de partage.
En réalité, les Etats-Unis dans leur position se dressent ainsi devant toute l’opinion mondiale. Aujourd’hui, les Etats-Unis tentent d’exercer une pression sur ces trois pays membres du Conseil de sécurité, pour empêcher le vote des 9 voix nécessaires à la soumission de ce dossier devant l’Assemblée générale. Il suffisait que l’Assemblée générale qui soutient la résolution à une majorité écrasante mette en garde l’administration américaine contre une telle politique qui n’accroît pas uniquement l’isolement d’Israël, mais qui consacre également leur propre isolement du mouvement de l’Histoire qui est toujours dans l’intérêt des peuples, loin des intérêts politiques des grandes puissances.
La cause de la Palestine aux Nations-Unies était l’épreuve pratique n°1 vis-à-vis des directives que retrace la nouvelle politique américaine qu’a affichée son président dans son discours au Caire, quelque temps après son investiture. Un discours qui s’est éclipsé malheureusement d’une manière honteuse, cédant la place à la politique américaine traditionnelle qu’il avait promis de changer.
Par ce comportement, il ne s’est pas uniquement attiré l’hostilité du peuple palestinien, mais également des peuples arabes. Ceux qui ont pu atteindre le printemps arabe dont ils rêvaient et ceux qui sont en voie de l’atteindre, suivant le cours de l’Histoire qu’Obama a du mal à saisir.
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La solution en Israël

Makram M. Ahmad
Editorialiste

Il est évident que quand l’Assemblée générale de l’Onu reconnaîtra l’Etat palestinien en tant qu’Etat non-membre comme le Vatican, les Palestiniens devront reprendre les négociations. Et ce, si Israël accepte de geler les opérations de colonialisation pendant la période de négociation puisque l’Etat hébreu continue à dominer les territoires occupés. Effectivement, il y a un nombre de questions du statut final qui doivent être réglées avec les Israéliens, dont les plus importantes sont la terre, l’eau, les frontières et les colonies. C’est ce que le président palestinien Mahmoud Abbass a affirmé depuis qu’il a pris la décision de se diriger vers l’Onu après qu’Israël eut fermé toutes les portes des négociations. Et toutes les tentatives de l’Administration du président Obama ont échoué à convaincre Israël de geler la construction des colonies. Les conditions auxquelles tient Israël, dont les plus dangereuses sont la reconnaissance de la judaïsation de l’Etat d’Israël, l’annexion des grands bloc coloniaux et le maintien des forces israéliennes tout au long du Jourdain, diminuent les chances de parvenir à des solutions et des ententes en un an. Mais quand Mahmoud Abbass s’installera à la table des négociations après la reconnaissance de l’Onu de la Palestine comme Etat sous l’occupation, les règles du jeu changeront. Effectivement, chaque jour Israël devient de plus en plus isolé surtout que son premier ministre, Benyamin Netenyahu, ne jouit pas de la confiance de la communauté internationale malgré son discours audacieux face à l’Assemblée générale où est apparue sa passion pour la tergiversation et l’atermoiement, alors qu’il tente par tous les moyens de contourner les responsabilités de la paix. De plus, à l’intérieur d’Israël, il y a une crainte croissante envers les politiques du Lickoud qui ont emprisonné Israël derrière les barreaux de l’isolement international à cause de la domination du gouvernement par les extrémistes, au point d’être aujourd’hui touché de paralysie. D’un autre côté, l’opinion publique israélienne ressent le changement énorme qui est en train de se produire dans les Etats arabes avec les révolutions. Effectivement, l’intifada arabe a dévoilé combien l’opinion publique arabe n’accepte plus les politiques israéliennes agressives et leur influence sur les politiques de leur pays. Il y a un autre point très important : Israël qui se vantait de refuser de compter sur une force étrangère pour défendre sa sécurité, même les Etats-Unis, se trouve aujourd’hui obligé d’appeler l’Administration américaine pour qu’elle lui vienne en secours à cause des relations tendues avec l’Egypte, la Turquie, la Jordanie et la Palestine. Et ce, alors que la capacité américaine d’imposer sa domination sur le Proche-Orient diminue de plus en plus chaque jour.
Pour toutes ces raisons, il y a une conviction croissante à l’intérieur d’Israël selon laquelle l’unique issue pour sortir de la crise actuelle est de changer le plus vite possible le gouvernement de Netanyahu qui est devenu prisonnier de son alliance avec Liberman, un des hommes d’Israël les plus extrémistes. Pour les Israéliens, la solution réside donc dans un nouveau gouvernement capable de changer l’image d’Israël et qui prendrait le parti d’un projet équitable de règlement.
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Desseins palestiniens

Hicham Mourad
La demande d’adhésion de la Palestine en tant qu’Etat membre des Nations-Unies est désormais entre les mains de la commission des admissions, qui doit faire une recommandation au Conseil de sécurité. Mais l’on sait d’ores et déjà que l’admission de la Palestine ne passera pas à l’exécutif onusien : soit l’Autorité palestinienne ne parviendra pas à réunir les neuf voix nécessaires, sur un ensemble de 15 voix que compte le Conseil, en raison des pressions américaines et israéliennes. Soit les Etats-Unis, en cas de majorité en faveur de l’adhésion de la Palestine, useront de leur droit de veto pour bloquer la demande. Dans les deux cas, l’Autorité palestinienne devrait se tourner vers l’Assemblée générale où elle jouit d’une majorité confortable pour réclamer l’amélioration de son statut d’« observateur » à celui d’« Etat non-membre », à l’instar du Vatican aujourd’hui ou, jadis, de la Suisse, de l’Allemagne de l’Ouest ou de la Corée du Sud.
Certains se sont demandé pourquoi l’Autorité palestinienne ne s’est pas adressée directement à l’Assemblée générale puisqu’elle savait que sa demande d’admission était vouée à l’échec au Conseil de sécurité et, en plus, provoquera une dangereuse divergence avec Washington. Le Congrès américain a menacé de couper l’aide américaine de 500 millions de dollars annuels aux Palestiniens s’ils persistaient à vouloir saisir le Conseil de sécurité. La Chambre des députés a déjà élaboré un projet de loi en ce sens.
Deux raisons majeures expliquent la démarche palestinienne. La première est de forcer les Etats-Unis à faire une proposition sérieuse pour débloquer l’impasse que connaît le processus de paix, en panne depuis septembre dernier. L’Autorité palestinienne sait que les Etats-Unis cherchent à tout prix à éviter l’usage de leur droit de veto, car cela marquera leur isolement croissant, avec Israël, au sein de la communauté internationale, au sujet de la question palestinienne. Plus important, un tel veto les placera en porte-à-faux dans un monde arabe en pleine ébullition populaire où ils perdent du terrain à la faveur du « printemps arabe », en raison notamment de leur soutien indéfectible à l’Etat hébreu.
Lorsque le président Barack Obama a voulu, au début de son mandat, redorer le blason de son pays dans le monde arabe et islamique, il s’est rendu au Caire en juin 2009, où il a prononcé un discours dans lequel il a prôné, entre autres, l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et l’arrêt de la colonisation israélienne. Son opposition aujourd’hui à la reconnaissance d’un Etat palestinien par l’Onu contredit sa position solennellement annoncée au Caire. Elle contraste surtout avec la faiblesse de la position américaine face à la poursuite de la colonisation israélienne.
Quatre jours à peine après l’appel lancé le 23 septembre par le Quartette international sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Onu) pour une reprise des négociations de paix — et qui était destiné à dissuader les Palestiniens de continuer dans leur quête d’une admission à l’Onu, Israël a annoncé la construction de 1 100 nouveaux logements juifs à Jérusalem-Est,  là où les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat. C’était une façon de dire qu’Israël ne ferait pas la moindre concession pour une reprise des pourparlers, au grand dam de leur allié américain qui, une fois de plus, a fait preuve d’une impuissance totale face au lobby pro-israélien, à un an des présidentielles.
La deuxième raison de la démarche palestinienne a trait aux difficultés que rencontre le président Mahmoud Abbass auprès de son opinion publique. Abou-Mazen, qui prône la voie de la négociation et récuse la lutte armée face à Israël, a vu sa popularité et sa crédibilité dégringoler, car sa stratégie n’a jusqu’ici rien rapporté. Menacé par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007, Abbass devait prendre une mesure courageuse pour reprendre l’initiative. En tenant tête aux Etats-Unis à l’Onu, le président palestinien a gagné en stature et en crédit dans les territoires palestiniens. Pour la première fois, il a tourné le dos aux négociations avec Israël et a défié les Etats-Unis sur une question majeure. Un tel changement de politique était d’autant plus urgent que le « printemps arabe » rendait de plus en plus dangereux pour la direction palestinienne d’accepter la poursuite du statu quo.
Au-delà de ces considérations expliquant la démarche palestinienne, l’objectif stratégique de l’Autorité d’autonomie est de se voir conférer le statut d’« Etat » — quoique non-membre — de l’Onu. Ce qui ouvrira aux Palestiniens la porte d’un nouveau front de lutte, juridique cette fois, pour recouvrer leurs droits. Si l’Assemblée générale reconnaît la Palestine en tant qu’Etat (une majorité aux deux tiers suffira), cela lui permettra d’adhérer à d’autres organisations internationales, où elle peut faire avancer ses intérêts et défendre sa cause.
La Cour Pénale Internationale (CPI) est d’une importance particulière dans ce sens, car elle permettrait à l’Autorité palestinienne de livrer une bataille juridique à l’Etat juif, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. L’Autorité palestinienne avait déjà sollicité la CPI en octobre 2009 contre les responsables israéliens, auteurs de l’agression meurtrière contre la bande de Gaza en décembre 2008-janvier 2009. Mais les juges de la CPI n’ont jamais statué afin de déterminer si l’« entité palestinienne » avait effectivement le pouvoir de saisir la Cour.
La reconnaissance du statut d’« Etat » à la Palestine pourrait, en revanche, modifier radicalement cet état de fait et influencer grandement la décision des juges à l’avenir. Et c’est ce que craignent les responsables israéliens. Ils ont averti que cette « guerre juridique » pourrait isoler davantage Israël sur la scène internationale et empêcher ses responsables politiques et militaires de voyager librement à l’étranger, sous peine d’être arrêter pour crimes de guerre. Car même si l’Etat hébreu n’est pas signataire du traité de Rome instituant la CPI, les 117 Etats membres sont tenus à lui livrer les accusés. Des responsables militaires israéliens, qui avaient participé à l’agression contre la bande de Gaza, avaient annulé leurs déplacements en Grande-Bretagne et en Espagne, de peur d’être arrêtés pour crimes de guerre. Le premier ministre Benyamin Netanyahu a également fait récemment part de ses craintes de voir les Palestiniens accuser les colons israéliens de violer la Convention de Genève, une convention qui interdit les déplacements forcés des populations.
Il ne faut cependant pas accorder trop d’importance à cette bataille juridique contre Israël, dont la CPI serait le théâtre. Les procédures de saisine de la Cour contiennent suffisamment d’obstacles qui sont susceptibles de faire avorter les démarches palestiniennes. En outre, la CPI est une instance internationale aussi bien politique que juridique, où les considérations de politique internationale jouent un rôle considérable. Mais cette réalité n’enlève rien à la justesse de la démarche palestinienne à l’Onu, dont la force majeure est d’agir dans le respect du droit et de la légalité internationale.
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Israël va présenter ses excuses à l'Egypte pour la mort de policiers

AFP | 12/10/2011
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a décidé d'offrir ses excuses à l'Egypte pour la mort de policiers égyptiens tués par des tirs israéliens en août dernier, a indiqué mardi soir un communiqué de son ministère.
Les excuses israéliennes doivent être formellement présentées ce mercredi.
Elles coïncident avec l'annonce d'un accord sous médiation égyptienne entre Israël et le mouvement palestinien Hamas pour échanger le soldat franco-israélien Gilad Shalit, détenu depuis juin 2006 à Gaza, contre un millier de détenus palestiniens.
"A la suite des résultats de l'enquête, M. Barak a décidé de présenter ses excuses aux Egyptiens pour tout policier égyptien ayant trouvé la mort à la suite de tirs israéliens", a précisé ce texte.
Cette décision fait suite à une récente enquête conjointe israélo-égyptienne sur les circonstances dans lesquelles six policiers égyptiens ont été tués le 18 août lors d'une série d'attentats dans le sud d'Israël par des hommes armés venus du Sinaï égyptien. Huit Israéliens avaient été tués.
Les soldats israéliens ont ensuite poursuivi ces hommes armés et ouvert le feu contre eux, tuant six policiers égyptiens dans les échanges de tirs.
Cet incident avait suscité une grave crise diplomatique entre Israël et l'Egypte.
Israël et les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, ont révélé mardi avoir signé un accord qui prévoit la libération du tankiste israélien Gilad Shalit, 25 ans, contre 1.027 détenus palestiniens, dont 27 femmes.
L'agence officielle égyptienne Mena a indiqué que le chef des renseignements égyptiens, Mourad Mowafi, était derrière le succès du marché conclu entre Israël et le Hamas.
"Le général Mourad Mowafi a réussi à conclure le marché qui va se faire d'ici deux jours. Ses discussions avec la partie israélienne se sont faites par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu", selon la Mena.
Le cabinet égyptien a lui indiqué sur sa page Facebook que Le Caire avait "réussi à réaliser un accord historique sur un échange de prisonniers entre le mouvement Hamas et Israël, aux termes duquel 1.000 prisonniers seront libérés en échange de la libération de Gilad Shalit". 

Israël s'interroge sur le "prix à payer" pour la libération de Shalit

OLJ/Agences | 12/10/2011
Au lendemain de l'accord historique conclu par Israël avec le Hamas pour la libération de Gilad Shalit, et alors que les proches du soldat ont célébré l'accord une bonne partie de la nuit, certains commentateurs israéliens exprimaient ce  matin leurs réserves sur "le prix à payer" pour le retour de ce tankiste de 25 ans enlevé il y a plus de cinq ans.
Israël et le Hamas ont révélé hier avoir conclu un accord sous médiation égyptienne pour échanger le sergent franco-israélien contre 1.027 détenus palestiniens, dont 27 femmes. Le gouvernement israélien, réuni en séance d'urgence, a entériné cet accord par 26 voix contre trois. Selon le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, l'échange doit se dérouler en deux phases : 450 détenus seront libérés "dans une semaine" et 550 autres "dans deux mois". Le chef du service de sécurité intérieure israélien, le Shin Beth, a précisé que sur les 450, 163 détenus de Cisjordanie seraient expulsés vers la bande de Gaza et 40 vers des pays étrangers, alors que le Hamas refusait toute mesure de bannissement.
Pour le journal national-religieux Makor Rishon, l’équation se résumait ainsi : "Une bonne nouvelle pour la famille, une mauvaise pour l'Etat". "Le prix est excessif. Les risques sont grands et c’est un précédent déplaisant mais un Etat qui pendant cinq ans est incapable de sauver un de ses soldats de la captivité par d’autres moyens n’a pas d’autre choix que de payer le prix", estimait, pour sa part, Nahum Barnéa, un des éditorialistes israéliens les plus influents, dans le tabloïd à grand tirage Yediot Aharonot. "Le Hamas a montré aux Palestiniens que la voie du terrorisme est la meilleure. Chaque jeune Palestinien saura qu’on peut tuer des juifs et se retrouver libre en vertu d'un marchandage. Et tout cela avant même de faire le décompte des futures victimes", regrettait aussi le Maariv, alors qu'un éditorialiste du même journal dénonçait carrément une "capitulation".
Les faucons nationalistes du cabient Netanyahu, Avigdor Lieberman (Affaires étrangères), Ouzi Landau (Infrastructures) et Moshé Yaalon (Affaires stratégiques), se sont opposés à l'accord d'échange.
D'autres médias estimaient néanmoins que, sur le plan politique, Benjamin Netanyah sort grandi de l'épreuve. Même le Haaretz (gauche), quotidien d'opposition, a salué "la décision la plus difficile de sa vie". "Depuis 30 mois qu’il est au pouvoir, il n’a pas lancé de guerre, il n’a pas fait la paix, il n’a pas trouvé de solutions pour apaiser le mouvement de contestation sociale, mais il restera dans l’Histoire comme le Premier ministre qui a ramené Gilad Shalit à la maison", écrit Yossi Verter, un des plus virulents critiques de la politique de Netanyahu.
Gilad Shalit, qui a aussi la nationalité française, a été enlevé en juin 2006 par un commando de trois groupes armés palestiniens, dont la branche militaire du Hamas. Il est depuis détenu au secret. Le Hamas voulait l'échanger contre un millier de Palestiniens, mais les négociations achoppaient sur l'identité des détenus concernés et le lieu de leur libération, le gouvernement israélien se refusant à relâcher en Cisjordanie des Palestiniens impliqués dans des attentats. Des centaines de Palestiniens détenus par Israël -sur un total de plus de 6.000- participent depuis le 27 septembre à une grève de la faim pour protester contre l'isolement carcéral.
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La France a œuvré pour la libération de Gilad Shalit, affirme Juppé

OLJ/Agences | 12/10/2011 
La France a œuvré pour la libération de Gilad Shalit, a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. "Nous nous sommes fortement engagés pour convaincre (Israël et le Hamas) de parvenir à un accord", a déclaré le ministre sur France Info. "C'est une formidable bonne nouvelle. C'est un accord qui est satisfaisant et nous ne pouvons que saluer le courage des autorités israéliennes", a-t-il ajouté.
Israël et le Hamas ont conclu un accord prévoyant la libération du soldat franco-israélien, enlevé en juin 2006 en lisière de la bande de Gaza, en échange d'un millier de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. L'accord pour la libération de Gilad Shalit, fruit d'une médiation menée par l'Egypte et l'Allemagne, devrait mettre fin à l'un des épisodes les plus sensibles et les plus longs de l'affrontement entre Israël et le Hamas.
Alain Juppé a dit souhaiter que cet accord aide à relancer le dialogue israélo-palestinien. "Je l'espère", a-t-il dit. "Je connais la position du gouvernement israélien face au Hamas et j'ai l'habitude de dire qu'on fait toujours la paix avec ses adversaires, pas avec ses amis, donc il faut reprendre le dialogue. C'est le message que la France ne cesse d'adresser aux deux parties. Il n'y pas d'autre solution pour la paix dans la région et pour la sécurité d'Israël que de se remettre autour de la table de négociations et de parvenir à un accord".
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Abou Marzouk : Pas d'imninentes rencontres avec El-Fath

[ 12/10/2011 - 10:13 ]

Docteur Moussa Abou Marzouk , vice président du bureau politique du Mouvement de Résistance Islamique " Hamas" ; dément l'existence d'un accord sur une proche rencontre de reconciliation avec El-Fath au Caire , capiltale égyptienne .
Dans une déclaration exclusive au CPI le mardi 11 courant , Abou Marzouk a signalé <
< qu'il n'ya rien de nouveau à ce sujet , ni aucun accord avec les frères du Fath concernant d'imninentes rencontres ! >> en commentant des communiqués de presse datés du Lundi et faisant état de supposés contacts d'officiels égyptiens aves les différents groupes palestiniens en vue d'organiser à ce propos, une série de rencontre
Le quotidien " El-Chark El-Awsat" citant une source dite " l'informée atteste que de hauts responsables appartenant au service des renseignements généraux égyptiens effectuent des contacts dans ce but avec les dirigeants des formations palestiniennes .
Toujours , selon El-Charq El-Awsat , les sources ont signalé que le côté égyptien est conscient de la taille du différend qui sépare les mouvemements fu Fath et du Hamas, et relatif à l'éxécution des accords conclus , particuliérement celui portant sur la nomination du candidat responsable de former le gouvernement de transition , ainsi que la Haute Commision Sécuritaire , qui est supposée , veiller à la restructuration des appareils sécuritaires .

L'UUA , vole au secours des étudiants et familles gazaouis

[ 12/10/2011 - 13:42 ]

Amman _ CPI
 
L'Union des Universités Arabes (UUA) dont le siège est sis à la capitale jordanienne Amman, a fait part de son intention d'étendre ses activités en faveur des palestiniens de la bande de Gaza , assiégée depuis voilà cinq années consécutives .
Cette décision a présidé la réunion du sécrétaire général de " l'UUA ", Docteur Sultan Abou Ourabi avec son homologue Docteur Kamaline Châath , doyen de l'université islamique à Gaza , tenue la veille du Lundi à Amman ! et où il a été question de l'examen des possibilités de coopération dans le but de motiver les universités à participer aux activités et programmes de l'Union .
Abou Orabi a également fait savoir que l'Union projette au moyen de la coopération avec l'Univrsité islamique d'étendre son champ d'inervention, pour se mettre aux services des familles dans la bande de Gaza qui souffrent des conditions de vie rendues insuportables par l'occupation israélienne et qui se repércutent d'une façon trés négative sur les étudiants à Gaza .
Docteur Chaat a exprimé sa vive satisfaction à l'égard de cette coopération et l'aspiration de l'Université de mettre à profit, le soutien logistique que l'Union peut procurer pour améliorer la qualité des services académiques à l'endroit des étudiants de Gaza .
Il est à remarquer que l'UUA est une institution arabe dotée de personalité fictive, indépendante , sise à Amman , capitale jordanienne se donne pour but à travers les institutions qui lui sont attachées de fournir une assitance et une coordination des efforts de U.A pour former des hommes capables de rendre services à la nation arabe et protéger sa culture et sa civilisation .

Des colons volent le reste des terres de Selfit et installent des caravanes

[ 12/10/2011 - 12:06 ]
Selfit – CPI
Les colons sionistes poursuivent l’usurpation des terres de Cisjordanie et d’al-Qods occupées. Les bulldozers de l’occupation ont procédé au rasage des terres agricoles situées entre le village d’Iskaka et celui de Yasuf, à l’est de Selfit au nord de la Cisjordanie. Le but est d’agrandir l’avant-poste colonial établi à cet endroit.
Nabil Haris, chef du Conseil villageois d’Iskaka, a confirmé que des bulldozers ont d’abord rasé les terres situées en Iskaka et Yasuf, puis d’énormes camions ont apporté des caravanes pour les installer dans l’extension de l’avant-poste.
Il a souligné que jusqu’à mardi, il y avait quatre caravanes, et que les terres du village sont désormais la cible de travaux de nivellement et de colonisation.
La province de Selfit est le lieu d'intrusions fréquentes, et comprend plusieurs colonies dont le nombre a dépassé celui des villes et villages de Selfit.

Abou Obayda : L’échange est une « réussite historique » conforme aux conditions de la résistance

[ 12/10/2011 - 11:38 ]
Gaza – CPI
Abou Obayda, porte parole des Brigades du martyr Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas, a affirmé que l’accord d’échange sera réalisé d’ici une semaine, et a souligné que le tiers des libérés sont des condamnés à vie, comprenant des prisonniers d’al-Qods et des territoires occupés depuis 1948, ainsi que des prisonières.
Dans un communiqué pour le CPI, Abou Obayda a déclaré : « Par la grâce d’Allah, la transaction a été achevée, et nous dédions cette réussite et cette victoire à notre peuple, nos prisonniers, leurs familles et tous les combattants, en particulier les dirigeants des Brigades d’al-Qassam ». Il a insisté sur le fait que cette réussite est le « fruit de la patience, la détermination et la fermeté, et l’engagement des hommes libres pour la libération des prisonniers ».
« Cet accord historique a été réalisé conformément aux conditions de la résistance et aux normes qu’elle a définies, il sera mis en œuvre d’ici une semaine et inclura pour la première fois des détenus d’al-Qods et de la Palestine de 48, ainsi que des prisonnières. Le tiers des libérés seront des condamnés à vie », a-t-il ajouté.
Il a précisé que les détails de l’accord et les noms seront annoncé plus tard.

La transaction : Un succés à tout niveau !

[ 12/10/2011 - 15:46 ]

Nasirah _ CPI 
Le gouvernement sioniste s'est prononcé officiellement, à une large majorité, en faveur de la transaction d'échange de prisonniers avec le mouvement de la Résistance Islamique ''Hamas'' . L'échange profitera à mille détenus palestiniens et la totalité des prisonnières au nombre de vingt sept contre le soldat sioniste Jelaâd Chalit .
La chaine sioniste officielle a annoncé que le gouvernement a approuvé la veille, lors d'une réunion d'urgence et exceptionnelle, à la majorité exprimée de 26 ministres sur le total d'une trentaine d'entre eux, la transaction d'échange, qui comportera en outre la libération de plus de trois cents détenus comdamnés à plusieurs perpétuités qu'Israél a toujours fermément recusé .
La chaine officielle ajoute que les trois ministres qui se sont opposés à la transaction d'échange des prisonniers sont simultanément : le ministre des affaires étrangères Avigdor , Liberman , le ministre de l'infrastructure Ouzi Landaoi et le ministre des affaires stratégiques ( ex-chef d'Etat major de l'armée sioniste ) ; la chaine signale au même instant que la transaction a bénéficié du soutien du chef de service interne des renseignements le ''Chabak" , ainsi que celui des renseignements externes '' le Mossad" et le chef actuel de l'Etat major de l'armée .
Le chef du gouvernement sioniste Benyamin Natanyahoo a déclaré au cours de cette réunion, que la transaction constitue la meilleure que nous pouvions réaliser particuliérement en cette période,et qualifiant selon ses termes de ''pénible" la décision d'approbation .
Il est a remarqué que le président du "Knesset" a annoncé que le parlemant sioniste tiendra une réunion exceptionnelle le Jeudi 13 Octobre pour l'examen du projet de transaction d'échange de prisonniers avec le Mouvement de Résistance Islamique ''Hamas" pour faciliter son approbation .
Le radio sioniste attribue au président du "Knesset" Raoufine Rivlin, actuellement en visite à Bruxelle en qualité d'hôte du parlement européen , qu'il<< tiendra une séance exceptionnelle du Knesset pour soumettre la décision de transaction de Shalit prise par le gouvernement pour approbation .>>
Rivlin a par ailleurs affirmé que la dite séance se tiendra sans plus de délai et qu'il est même possible d'envisager sa tenue à la fin de la première journée de la fête du trône qui correspond à la soirée du Jeudi .
La libération du soldat kidnappé est considérée une cause nationale de premier ordre selon ses propres dires !

L’accord d’échange est une réussite nationale qui brise les normes d’échange avec l’entité

[ 12/10/2011 - 14:37 ]
Gaza – CPI
Plusieurs analystes politiques se sont entretenus avec le CPI lors de réunions privées, et ont convenu que l’accord d’échange de prisonniers avec l’entité sioniste représente une victoire pour le peuple palestinien et sa résistance vaillante. Il a brisé les normes des accords d’échanges avec l’occupation sioniste tout au long de l’histoire.
L’analyste politique Naji Shirab a affirmé que la réalisation de l’accord de cette manière supervisée est une grande réussite pour le mouvement du Hamas et pour la résistance en général. Il précise que les factions de la résistance ont montré une capacité évidente à garder le soldat sioniste pendant une longue période.
Shirab a clarifié certains points qui forment une dimension positive pour la réalisation de la transaction de cette façon. Il s’agit de la détermination de la résistance palestinienne dans les négociations avec l’entité dans le but d’obtenir le plus de gains possibles. L’accord a brisé les normes d’échanges de prisonniers, « peu importe le nombre de détenus, ce qui nous importe est que l’entité sioniste a cédé et a inclus des prisonniers dont la libération était impossible », a-t-il assuré.
Il a souligné que le nombre de prisonniers concerné par l’accord est important, sans compter les différentes peines qu’ils purgent. Il précise que cet accord représente une réussite sur laquelle on pourra se baser dans le futur, après que l’entité sioniste ait été contrainte de libérer des prisonniers qui représentaient une « ligne rouge ».
Il a explique que la résistance palestinienne a adopté une stratégie d’intransigeance flexible, elle a fait preuve de sévérité dans les bases de l’accord, telles que les noms des prisonniers, et s’est montrée souple dans les questions secondaires comme les dispositions de leur libération même si ce n’est pas dans les territoires palestiniens. Il note que ce qui importe à cette étape est la sortie des détenus de l’intérieur des prisons.
La réussite de l’accord
De son côté, l’analyste politique et observateur dans les affaires sionistes, Tawfiq Abou Shoumar, a affirmé que la réalisation de l’accord de cette manière représente une réussite nationale palestinienne. Il précise que c’est bonne chose que le rêve des palestiniens se réalise sans tenir compte des numéros, ce qui compte est qu’il réussisse pour qu’il constitue un gain national.
Il a souligné que l’accord a réussi malgré le fait que les palestiniens vivent dans des circonstances particulières que représente l’occupation sioniste, précisant que la stratégie de la résistance fut un succès en plus de la réussite du rôle du médiateur égyptien, montrant que l’entité sioniste a, pour la première fois, cédé à la volonté palestinienne et admis sa défaite.
« Lorsque j’ai lu les journaux sionistes de ce matin, j’ai remarqué qu’il y avait une claire admission de la défaite sioniste, la réalisation de l’accord a été calculée en faveur de Netanyahu dans l’entité, mais il a subi une défaite diplomatique après avoir cédé aux exigences palestiniennes, ce qui montre la profondeur du droit palestinien enraciné et l’échec des efforts sionistes », a-t-il ajouté. 
Ingéniosité de la résistance
Quant à l’analyste Walid Moudallil estime que la réalisation de l’accord a bouleversé la volonté de la résistance d’une part, la crise de l’entité d’autre part, et la situation régionale d’une troisième part. Ces cas sont ceux qui ont résolu l’affaire de l’échange de prisonniers contre le soldat sioniste.
Il a précisé que la résistance palestinienne a réussi à innover dans l’enlèvement de Gilad Shalit, et à rester ferme en le gardant par rapport aux pratiques sionistes contre elle avec un blocus injuste et une guerre belliqueuse dont un des buts était de libérer Shalit, mais les efforts sionistes ont échoué.
Il a souligné que l’accord a suscité la joie au sein des Palestiniens, après avoir appris les types de prisonniers concernés par la libération proviennent de Gaza, de Cisjordanie, d’al-Qods et des territoires de 48. Sans compter la fin du problème des femmes prisonnières, sachant que l’arrestation de la femme est hautement considérée par le peuple palestinien, la nation arabo-islamique, et que leur libération est une grande réussite.