jeudi 9 décembre 2010

Washington renonce à sa demande à l'entité sioniste de prolonger le gel de la colonisation

[ 08/12/2010 - 12:32 ]
Al-Nassera (Nazareth) – CPI
Des sources médiatiques hébreux ont dévoilé que les Etats-Unis ont renoncé à leur demande au gouvernement sioniste de prolonger le délai du gel de la colonisation en Cisjordanie occupée pour 3 mois supplémentaires comme une condition pour relancer les négociations entre l'autorité du Fatah à Ramallah et le côté sioniste.
La radio hébreu a rapporté de sources dans l'administration américaine que Washington contactera les deux côtés séparément, et qu’il est prévu que l'avocat Yitzhak Molkho, émissaire aux négociations du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, rencontrera dans les prochains jours des représentants de la direction américaine pour discuter de cette question.
De leur côté, des sources parmi des responsables sionistes ont déclaré que les Etats-Unis s’opposeront à toute tentative du côté palestinien de « fuir la voie des négociations directes », en ajoutant que la demande de Tel-Aviv pour être fourni par d’autres avions de combats sophistiqués de type F35 est toujours le sujet de discussion.
Des observateurs ont lié la nouvelle position américaine aux tentatives de l'autorité palestinienne de demander une reconnaissance internationale de l’Etat palestinien sur les frontières du 4 juin 1967, ce qui a été réalisé jusqu'à maintenant par le Brésil, l'Argentine, et refusé fermement par le gouvernement sioniste sous prétexte qu’il s’agit d’une « mesure unilatérale ».

L’Occupation annonce une peine de 20 mois contre la détenue « Nelly Safadi »

Naplouse - CPI
La fondation de Solidarité Internationale pour les droits de l’homme a souligné qu’un tribunal militaire israélien a annoncé, il y a quelques jours, une  condamnation de 20 mois et une amende de 2000 Shekels contre une prisonnière palestinienne de Naplouse.
Selon Ahmad Betawi, chercheur à la Fondation internationale de solidarité a affirmé que  le tribunal militaire « Salem » a rendu son jugement contre la détenue « Nelly Zahi Al-Safadi », 34 ans, qui a été arrêtée à son domicile le 12/11/2009.
Betawi a indiqué que « O’bada », le mari de la détenue « Nelly » est lui aussi souffre extrêmement dans les geôles de l’occupation  depuis plus de 7 ans et purge une peine de plus de 11 ans, et en attendant un nouveau procès pour augmenter sa peine sous prétexte d'exercer des activités partisanes de l'intérieur de la prison, bien qu'il ait été atteint de cécité.
Le chercheur de la solidarité internationale a attiré l’attention à l’énorme souffrance de la famille de la prisonnière « Nelly », citant que  son frère « Farid » est tombé en martyr  pendant l'effondrement du tunnel en 1996, ainsi que tous ses 4 frères (Fouad Saleh, Maemoun et Hassan) se sont exposé à l’arrestation et ont été blessés par les tirs des soldats sionistes, en plus de la mort de son père suite à une crise cardiaque au cours de l’arrestation de son frère en 2007 par l’ armée sioniste.
Betawi a appelé à la nécessité de libérer toutes les prisonnières dans les geôles de l’ennemi occupant israélien  dont leur nombre a atteint 36 détenues et qui souffrent d'un rétrécissement clair et injustifié par le  Département gestionnaire des prisons sionistes.

Ihsanoglu avertit des dangers qui menacent la mosquée d'al-Aqsa

[ 08/12/2010 - 13:17 ]

Jeddah – CPI
Le Secrétaire général de l'Organisation de la Conférence Islamique, le professeur Ekmaleddine Ihsanoglu, a mis en garde contre les déclarations des responsables sionistes concernant la possibilité de l'effondrement de la salle de prière al-Marwani dans la mosquée sainte d'al-Aqsa, tenant l'occupation pour seule responsable de tout dommage qui la toucherait.
Il a affirmé que tous les dangers qui menacent al-Aqsa sont dus aux creusements sionistes continuels sioniste sous et autour de la mosquée sainte.
Dans des déclarations de presse publiées le mardi 7/12, par le département médiatique de l'Organisation de la Conférence Islamique, il a exhorté les dirigeants de la nation islamique à intervenir pour stopper les violations sionistes, en déclarant : « des rapports d’une grande gravité viennent d’al-Qods occupée concernant la situation de la mosquée sacrée d’al-Aqsa, et montrent que la première Qibla des musulmans est en grand danger ».
Le Secrétaire général a souligné que l’OCI considère la mosquée sainte comme une ligne rouge que la nation islamique fera tout pour défendre, et que toute atteinte qui lui sera portée aura des conséquences dont Israël sera le seul responsable.
Il a condamné les creusements sionistes sous al-Aqsa en considérant qu'ils représentent une violation flagrante du droit international.
Ihsanoglu a appelé la communauté internationale et ses institutions, et particulièrement l'UNESCO, à appliquer les décisions et lois internationales concernant la ville d'al-Qods, et à prendre une position ferme pour stopper les violations sionistes qui affecteront la stabilité et la sécurité dans la région et dans le monde.
D'autre part, le secrétaire général de l'organisation de la conférence islamique a félicité la reconnaissance de Brésil et de l'Argentine d’un Etat palestinien libre sur les frontières de 4 juin 1967, en soulignant que ce pas représente une évolution qualitative très importante dans le soutien international aux droits nationaux palestiniens inaliénables.
Il espère que d’autres pays prennent des mesures similaires, qui permettront d’obtenir la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale.

Abou Zouhri : Fatah n'est pas prêt pour la réconciliation

[ 08/12/2010 - 12:52 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a affirmé que son mouvement veut réaliser la réconciliation palestinienne, et que la balle est du côté du mouvement du Fatah.
Dans ses déclarations à l'agence "Qods Press", Abou Zouhri a fustigé les paroles d'Azzam al-Ahmad selon lesquelles il prétend que le dialogue avec le Hamas pour la réconciliation est inutile, en affirmant que ces remarques servent à couvrir les problèmes qui ont lieu actuellement au sein du Fatah.
« Les déclarations d'al-Ahmed concernant la réconciliation n'ont aucune valeur et visent à entrer dans des querelles médiatiques avec le Hamas autour du dossier de la réconciliation afin de couvrir les crimes sécuritaires du Fatah contre les cadres du Hamas en Cisjordanie occupée et les conflits internes de son mouvement », a souligné Abou Zouhri.
Il a ajouté : « Nous ne voulons pas entrer dans un conflit médiatique, tout ce que nous pouvons dire est que le Hamas tient à parvenir à la réconciliation, et quand le Fatah sera prêt, nous le serons aussi ».
Le membre du comité central du Fatah, et président de sa délégation pour le dialogue avec le Hamas, Azzam al-Ahmed, a prétendu qu’ « il n’y a aucune raison d’organiser de nouveaux dialogues avec le Hamas, tant que ce dernier n’accepte pas la feuille égyptienne de la réconciliation ».

Erdogan appelle l'entité sioniste à mettre fin au blocus imposé contre Gaza

[ 08/12/2010 - 15:07 ]
Istanbul – CPI
Le premier ministre turc, Recep Tayip Erdogan, a appelé, le mardi 7/12, l'entité sioniste à mettre fin à son blocus injuste imposé contre la Bande de Gaza.
Dans son discours hebdomadaire au Parlement turc, Erdogan a déclaré que le sévère embargo sioniste imposé contre Gaza doit être levé, et a renouvelé sa demande à l'entité sioniste de s'excuser pour le massacre perpétré par ses pirates contre la flottille de la liberté qui était sur les eaux internationales et apportait des aides humanitaires à la Bande de Gaza. Cette attaque avait fait des dizaines de martyrs et de blessés parmi les pacifistes qui étaient à son bord, et il a également demandé le dédommagement des victimes.
Il a ajouté que la Turquie reverra la situation si l'entité sioniste prend ces mesures.
D'autre part, le journal hébreu "Haaretz" a rapporté que l'entité sioniste a accepté en principe de présenter ses excuses pour l'assaut sanglant de ses forces contre la flottille et d’indemniser les victimes.
Le journal a indiqué que le représentant de l'entité sioniste à la commission de l’Onu qui enquête sur l'incident de la flottille de Gaza, Joseph Chicanovr, a rencontré pour la deuxième fois lundi dernier, le haut diplomate turc, Fereydoun Snirli Oglu. Les discussions ont porté sur la formule qu’emploierait l'entité sioniste pour présenter ses excuses et payer des compensations aux victimes et aux blessés turcs.
De leur côté, les familles des victimes de la flottille de la liberté ont déclaré qu'elles enverraient les indemnités qui seront payées par l'entité sioniste à des familles de la Bande de Gaza.
Le journal turc "Star" a noté que les familles des martyrs ont aussi demandé une enquête juste pour trouver les criminels afin de les sanctionner, et à mettre fin au sévère blocus sioniste imposé contre Gaza.

La résistance affronte une force sioniste près de Kissoufim

[ 08/12/2010 - 15:17 ]
Gaza – CPI
La résistance palestinienne dans la Bande de Gaza a affronté une force sioniste près de la porte de Kissoufim au sud de la Bande de Gaza, plusieurs soldats sionistes sont blessés.
Les brigades d'al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine ont déclaré, le mardi soir 7/12, dans un communiqué militaire que leurs Moudjahiddins ont repéré une force sioniste près de la porte de Kissoufim et l'ont ciblée avec des armes moyennes.
Elles ont ajouté que leurs résistants ont eu de violents accrochages avec la force sioniste ciblée, affirmant l'existence de blessés dans les rangs de l'ennemi.

L'occupation exécute une vaste opération de démolition à l'est de Naplouse

[ 08/12/2010 - 13:20 ]
Naplouse – CPI
L'armée de l'occupation israélienne a démoli, ce matin mercredi 8/12, pour la deuxième fois en un an, des fermes agricoles, des tentes de citoyens palestiniens et une école dans la zone de Tana à l'est de la ville de Naplouse.
Ghassan Daghles, responsable du dossier de la colonisation au nord de la Cisjordanie occupée a déclaré que plusieurs blindés militaires sionistes ont effectué dès les premières heures du matin aujourd'hui, une vaste opération de démolition dans la zone de Tana, 70 km au sud du village de Beit Fourik à l'Est de Naplouse après avoir envahi la zone en la déclarant zone militaire fermée.
Daghles a affirmé que les forces occupantes ont démoli 12 fermes agricoles, des tentes offertes par le CICR aux citoyens palestiniens qui habitent dans la zone et une école primaire, pour la deuxième fois dans les 14 derniers mois .

L’Emir du Qatar accueille une délégation du Hamas dirigée par Khaled Mechaal

[ 08/12/2010 - 17:14 ]
Doha - CPI
L'Emir du Qatar, Cheikh « Hamad bin Khalifa Al Thani » a accueilli le chef  du Bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, sous la présidence d'une haute délégation de son mouvement, à Doha, aujourd’hui, mercredi matin 8 Décembre.
Un communiqué publié par le Bureau d'information du Hamas a souligné qu’ils ont discuté de l'évolution de la situation palestinienne, du dossier de la réconciliation, du processus de règlement au point mort et la situation générale dans la région.
La délégation a également rencontré le cheikh « Hamad bin Jassim Al Thani », Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar.
Notons que la direction de la maison blanche sous la direction de Barak Obama s’est soumis aux pressions de l’ennemi occupant israélien, tout en renonçant à son appel exigeant une proposition du moratoire de gel de 90 jours en échange des garanties américaines et que l’occupant la rejette en confirmant la poursuite du colonialisme et insistant que la ville de Jérusalem (Al Qods occupée) est une partie intégrante du territoire occupé (Israël), alors que les Palestiniens confirmant qu’elle ne soit que la capitale de leur état prévu, souverain et indépendant en dépit du statu quo inverse et en faveur de l’ennemi occupant ainsi soutenu par le veto américain.

Crime:L’occupation impose l’expulsion forcée contre le député Abou Taïr

[ 08/12/2010 - 17:44 ]
Al-Qods occupée - CPI
Les autorités de l'occupation poursuivent leur politique, pratiques et projets racistes en imposant l’expulsion forcée contre le peuple palestinien, où un tribunal sioniste a décidé, le mercredi 8/12, d'éloigner le député palestinien, Mohamed Abou Taïr, de la ville d’al-Qods (Jérusalem) vers la Cisjordanie.
Le représentant du peuple palestinien dans la ville d’al-Qods a été enlevé et détenu dans les prisons sionistes pendant plus de cinq mois, sous des allégations injustes et inhumaines en prétendant que son existence dans sa ville natale est "illégale".
Le ministre sioniste de l'Intérieur avait promulgué une décision contre les députés Mohamed Abou Taïr, Mohamed Toutah, Ahmed Attoune et l’ancien ministre d’al-Qods, Khaled Abou Arafa, dans le but de les expulser de la ville sainte, sous prétexte de soi-disant "manque de loyauté envers l'État juif".  
Les autorités occupantes avaient arrêté le député Abou Taïr après le délai fixé par le ministre sioniste de l'intérieur, ce qui a poussé ses collègues représentants des palestiniens à organiser un sit-in au siège de la  Croix-Rouge pour montrer au monde leur question, en installant une tente de protestation depuis l’annonce de la décision d’expulsion.
De sa part, le député Ahmed Attoun a affirmé que la décision sioniste contre le  député Abou Taïr est "politique" et ne repose sur aucune base juridique, en soulignant que les tribunaux sionistes appliquent les ordres et instructions des services de la sécurité d'apartheid.

Hamas: l'expulsion du député Abou Tair est une politique raciste

[ 08/12/2010 - 17:38 ]
Damas – CPI
Le mouvement du Hamas a condamné fortement la décision de l'occupation israélienne d'expulser le député du bloc "Changement et réforme" dans la ville occupée d'al-Qods, le Cheikh Mohamed Abou Tair, arrêté dans les prisons de l'occupation israélienne depuis plus de 5 mois.
Dans une déclaration de presse publiée le mercredi 8/12, le mouvement a considéré que cette décision est arbitraire et raciste alors qu'elle vise à faire disparaître les symboles du peuple palestinien de la ville d'al-Qods et de la mosquée sainte d'al-Aqsa.
Le Hamas a affirmé que la politique de l'occupation de l'expulsion ne peut que renforcer et encourager le peuple palestinien qui s'attache à ses droits légaux et ses territoires natifs.
Il a appelé tous les parlementaires et les hommes libres dans le monde ainsi que les organisations juridiques à intervenir immédiatement pour stopper l'exécution de ses décisions sionistes injustes contre les députés du peuple palestinien et interdire à l'occupation de poursuivre ses violations aux droits de l'homme.

L'occupation trompe le monde par son annonce d'élargir la liste des marchandises exportées de Gaza

[ 08/12/2010 - 18:13 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr; Sami Abou Zouhri a affirmé que l'annonce sioniste d'élargir la liste de matériaux autorisés pour l'exportation de la Bande de Gaza n'est qu'une lâche propagande médiatique sioniste qui vise à montrer que le blocus sioniste imposé contre Gaza est réellement brisée.
Dans une déclaration de presse écrite, Abou Zouhri a ajouté, le mercredi 8/12, que ces propagandes sionistes s'opposent entièrement avec la vérité, où l'occupation ne permet que l'exportation de deux types des produits de Gaza seulement, au moment où elle empêche l'entrée des matières principes et les matériaux de construction et de l'industrie nécessaire dans la Bande de Gaza.
Il a appelé à dévoiler ces manœuvres médiatiques sionistes trompeuses et à poursuivre les pressions internationales contre l'occupation ainsi que de continuer les campagnes de la solidarité populaires jusqu'à la levée compète, décisive et durabledu blocus.

Haniyeh accueille deux délégations (américaine et Koweïtienne)

[ 08/12/2010 - 18:40 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a accueilli, aujourd'hui à midi, le mercredi 8/12, une délégation américaine non officielle sous la présidence de l'ex-ambassadeur américain, Mark Hambly, où ils ont discuté de nombreuses questions politiques très importantes, notamment les relations du gouvernement avec la communauté internationale, le processus de paix et la réconciliation palestinienne.
Le conseiller politique du premier ministre, Dr. Youssef Razka, l'adjoint du ministère palestinien des affaires étrangères, Dr. Ahmed Youssef et le porte-parole du gouvernement, Taher al-Nounou ainsi que le directeur du bureau du premier ministre, Oussama al-Kurd, étaient présents à la réunion.
Haniyeh a exprimé son louange à cette visite, expliquant la situation palestinienne et la tragédie causée par l'embargo sioniste qui vise à frapper l'aspect du gouvernement et à punir collectivement le peuple palestinien.
Il a considéré que le problème est le refus de reconnaître les résultats des élections démocratiques, affirmant l'attachement à la réalisation de la réconciliation et de mettre fin aux désaccords palestiniens internes, malgré les pressions pratiquées contre le mouvement du Fatah pour faire échouer les efforts de la réconciliation.
Le premier ministre palestinien a appelé à cesser les interventions étrangères au dossier de la réconciliation et à permettre aux palestiniens de finir leurs problèmes et signer la réconciliation.
"L'extrémisme et le racisme dominent les décisions israéliennes, ce qui se montre aux situations et à la maltraitance à l'égard des Palestiniens", a-t-il poursuivi.
Dans le même contexte, le premier ministre a aussi accueilli une délégation koweïtienne de développement qui comporte un nombre de représentants des organisations koweïtiennes d'aides, où il a écouté à une explication détaillée autour les efforts koweïtiens de secourisme dans la Bande de Gaza sur les différents niveaux, notamment la reconstruction.
Il a remercié ces institutions pour leur rôle et leurs progrès, appelant à s'occuper aux affaires de la reconstruction de la Bande de Gaza et des ressources d'eaux.

Trois Palestiniens blessés par les éclats d'un obus sioniste à l'est de Gaza

[ 08/12/2010 - 18:51 ]
Gaza – CPI
Trois jeunes palestiniens ont été blessés, aujourd'hui à midi, le mercredi 8/12, par les éclats d'un obus lancé par les forces occupantes sur eux à l'est de Gaza.
Adham Abou Salmia, coordinateur des services médiaux militaires, a affirmé dans une déclaration exclusive au centre palestinien d'information que 3 jeunes palestiniens ont été moyennement blessés dans la zone de la de Gaza, où l'artillerie sioniste les a ciblés par un obus.
Les trois blessés ont été transportés à l'hôpital de Dar Chifa à Gaza, leur état est modéré.

Les Sionistes sont inquiets : le monde entier regarde de plus en plus "Israël" comme illégitime

[ 08/12/2010 - 23:53 ]
Palestine occupée - CPI
Les mouvements du Hamas et du Hezbollah représentent une source de grande inquiétude pour "Israël". Mais "Israël" est menacée dans sa légitimité d’existence, et c’est une source d’inquiétude qui n’est pas des moindres.
Cette inquiétude a été exprimée à voix haute par Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, la semaine dernière : « Nous devons stopper les tentatives de nos ennemis et des égarés d’entre nous qui cherchent à retirer la légitimité de l’Etat hébreu ». Netanyahu répondait aux cris des activistes de paix réunis lors d’une conférence juive à New Orléans.
« Si cette tendance à retirer la légitimité continue, elle sera un obstacle à la paix », a récemment dit le vice-ministre des affaires étrangères Danny Ayalon.
« Nous faisons face, a-t-il ajouté, à des ennemis bien ordonnés. Ils oeuvrent par tous les moyens pour entamer la réputation d’"Israël". Ils lancent des mots tels des missiles. C’est une heure d’urgence ! Mais calmez-vous, nous, nous tirons du feu ».
Le guide mis par le ministère de l’information sur les portails de toutes les sorties du pays ne fait qu’augmenter l’amplitude de la tendance à retirer la légitimité (qu’on qualifiait d’antisémitisme).
Le guide « Nous prions pour "Israël" » pose la question : « Combien de fois avez-vous rencontré des informations sur "Israël" qui s’avèrent incorrectes ? Il se rappelle de guerres israéliennes telle « La sécurité pour Al-Jalil », de victoires telle celle du club Makabi Tel-Aviv à la coupe d’Europe.
Par contre, pas un seul mot sur la conférence de Madrid, un prologue pour les négociations directes, la cause de l’établissement de relations diplomatiques avec beaucoup de pays de poids telle la Chine. Pas un mot non plus sur l’accord d’Oslo qui avait offert à "Israël" les portes des pays arabes, grandes ouvertes. Rien sur la paix conclue avec la Jordanie. Rien sur l’initiative arabe de paix qui attend toujours une réponse israélienne. Le ministère de l’information ne parle pas du fait que l’Union Européenne ait décidé de développer les relations avec "Israël", décision que l’UE a gelée après l’attaque menée contre le bateau Marmara.
"Israël" se met en action contre le désir de la rendre illégitime. Elle ne permettra pas la concrétisation d’un tel projet. Cependant, est-il suffisant de répéter « Retirer la légitimité » pour que le public (israélien) sache qu’il n’y a rien de commun entre ce que toutes les nations disent et ce que font les Juifs ?
Si nous sommes condamnés à être illégitimes dans le monde (le monde qui est contre nous), nous pourrons alors jeter les gens (les Palestiniens) de leurs maisons à Cheikh Jarah, mettre la main sur Salwan, construire des colonies et des poches coloniales.
Si les Européens excluent les légumes d’"Israël" de leur marché, à cause d’une haine envers "Israël", nous pourrons exclure les piliers de la démocratie : l’égalité, la liberté et la propriété. S’ils nous donnent l’illégitimité, ils prendront la loi de la nationalité.
La guerre menée contre cette tendance pourra être dangereuse. Elle pourra toucher tout Israélien qui découvre un point colonial illégitime. Elle touchera également toute personne qui critique l’utilisation abusive de la force pendant l’opération Plomb Durci (la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009).
Tout cela ouvre la voie vers une loi limitant la liberté d’opinion d’universitaires, d’organisations des droits de l’homme. Une loi qui menacera les sources de vie de beaucoup d’artistes. C’est une heure critique pour "Israël".
Un important diplomate israélien m’a récemment confié qu’en Europe, beaucoup de journalistes et d’hommes de lettre de gauche fournissent, en cette heure difficile pour "Israël", à ceux qui détestent "Israël", l’arme qu’ils recherchent. Ils sabotent la publicité de l’ambassade.
Ainsi, l’animateur de radio et de télévision Jacob Ahmaïr demande à ses collègues journalistes de protéger "Israël" de ceux qui essaient d’ébranler sa légitimité. Et le gagnant du prix Mifaal Haïm a suggéré à l’Union des journalistes de faire de la lutte contre le retrait de la légitimité une mission du journalisme national.
Eh oui, nous ne devons pas prendre à la légère cette tendance montante. Et au lieu de se lamenter et de distribuer les accusations, il vaudrait mieux changer les capitaines du bateau. Nous devons écouter Aqiba Ben Mahlil qui disait : « Ce sont tes actes qui t’approchent et ce sont tes actes qui t’éloignent ».
Article écrit par Adifa Al-Dar, publié par le journal hébreu Haaretz, le 5 décembre 2010, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Recul américain : Washington tente à manipuler les négociations en dépit de son échec

[ 09/12/2010 - 09:25 ]
Washigton
Le gouvernement de l’occupation et les colons extrémistes sionistes ont exprimé leur satisfaction du recul de la direction américaine sur une proposition du moratoire de gel de 90 jours, alors que les Palestiniens se montraient en déception et très bouleversés de leur du recul de Washington, qualifiant la situation du soi-disant de « compromis de paix », et exigeant l’intervention de la communauté internationale auprès du conseil de sécurité international, pour mettre en œuvre la création d’un état palestinien souverain et indépendant, selon la prévision de l’autorité palestinienne que son président Mahmoud Abbas a menacé de la dissoudre en cas de ne pas convaincre Israél à geler la colonisation.
En dépit de ce recul sans précédent de la diplomatie américaine face aux bourreaux des Palestiniens, la direction de la maison blanche cherche comment manier encore les négociations israélo-palestiniennes sous son égide, souhaitant de regrouper la semaine prochaine les deux parties en revenant au premier (précédent) quadrant de négociations indirectes.
« Philip Crowley , le porte-parole du département d'État a indiqué qu'une nouvelle approche des discussions devait être abordée la semaine prochaine à Washington, où négociateurs israéliens et palestiniens sont attendus »,  selon une source bien informée, citant que Washington avait déclaré  mardi avoir retourné sur son idée exigeant un gel de la colonisation en Cisjordanie.
De son côté, le secrétaire général de l'organisation, Amr Moussa a déclaré que le comité de suivi du processus de paix de la Ligue arabe va s’organiser le début de la semaine prochaine au Caire à la demande de l’ex-président palestinien, Mahmoud Abbas, pour débattre la  crise qualifié très difficile et cherchant comment sortir de l’impasse.
Notons que les forces nationales palestiniennes (plus majoritaires) ont rejeté décisivement ce trajet épouvantable des négociations préjugées dangereuses et portant atteinte à la légitimité et droits légaux due peuple palestinien qui exige à ses représentants d’adopter ses aspirations légales et de lutter par tous les moyens indispensables pour la récupération des droits confisqués par l’occupation israélienne et de protéger les lieux saintes, notamment la ville sainte d’Al Qods occupée que l’ennemi occupant exploite les pourparlers afin de légiférer son occupation sur la majorité des territoires palestiniens occupés.

Abou Tair : « Je vais retourner à al-Qods occupée par toute manière possible »

[ 09/12/2010 - 10:22 ] 
Al Qods occupée - CPI
Les autorités de l’occupation sioniste ont poursuivi leur racisme et projets criminels pratiqués contre les Palestiniens en visant de les exterminer de leur ville sainte d’al-Qods occupée, afin d’imposer ses mesures tangibles pour une entité de nation juive, tout en expulsant hier, mercredi 8/12, le député « Maqdissin » du Conseil législatif palestinien, Mohammed Abou Tair.
Les allégations de l’occupation israélienne pour lesquelles le représentant du peuple palestinien dans la ville d’Al Qods occupée, Abou Tair, prétendent que son existence est illégale et pourtant il faut de lui y expulser, après avoir purgé plus de 5 mois dans ses geôles sionistes.
L'occupation israélienne a arrêté Abou Tir député après le délai fixé par le ministre sioniste de l'intérieur, ce qui incite ses adjoints compatriotes à recourir au siège de la Mission internationale pour la Croix-Rouge pour mettre en évidence leur cause, où ils ont installé une tente de protestation depuis lors.
Lors d’un entretien avec la chaîne d’al-Jazeera, hier soir, Abou Tair a rejeté complètement les allégations de la Cour militaire sioniste qu’avait prétendu qu’il s’est infiltré dans la villa sainte, en confirmant qu’il est de son origine indigène et qu’il n’est jamais sorti de la ville occupée.
« C’est une décision sioniste criminelle, raciste et hostile visant à anéantir les droits légaux palestiniens et à nous exterminer de notre ville sainte au profit de son entité sioniste et anti-arabe », a souligné le député Abou Tair suite de l’annonce de son expulsion d’al Qods occupée.
Pour sa part, le député « Ahmad Atoun » a confirmé que le procès du député Abou Tair est un "procès politique qui ne repose sur aucun cadre juridique", soulignant que la juridiction des sionistes est commandée par le contrôle des services de renseignements sionistes.
Il est à noter que le ministre sioniste de l'Intérieur a annoncé une décision contre les députés ; Abou Tair, Mohammad Totah et Ahmad Atoun , ainsi l’ancien ministre de Jérusalem Khaled Abou Arafa, stipulant leur expulsion de la ville sainte d’al-Qods occupée, sous prétexte de «manque de loyauté envers l'État d’Israël".

Témoignage de Jamila Al-Habash, à Lille mardi prochain

Publié le 9-12-2010

La jeune Jamila Al-Habash, qui a été mutilée par les bombardements israéliens de 2008-2009, et dont la photo a été au premier plan de l’exposition "GAZA 2010" de Kai Wiedenhöfer, au Musée d’Art Moderne de Paris, viendra témoigner ce mardi soir 14 décembre à Lille, de la situation des Gazaouis. Venez nombreux !
A tous ceux qui osent prétendre que la vie est belle dans le grand camp de concentration de Gaza, Jamila tient à faire connaître la dure réalité qui frappe, non pas une région sous-développée ou victime de catastrophes naturelles, mais une population de femmes, d’hommes et d’enfants, victimes des terribles exactions d’un occupant qui pratique le châtiment collectif depuis bien longtemps, et en toute impunité.
Informez vos amis et vos proches :
MARDI SOIR 14 DECEMBRE A LILLE :
A partir de 19 H, SALLE CONCORDE,
Boulevard Metz (Métro ligne 1 : Porte des Postes). 59000 Lille.
- A l’initiative du Docteur Mohamed Salem, Président de la Communauté Palestinienne du Nord,
- Avec la participation du Professeur Christophe Oberlin, spécialiste mondial de la réparation des lésions nerveuses et paralysies liées aux impacts de bombes, balles et missiles. De retour de sa 35ème mission chirurgicale à Gaza, avec son équipe médicale, consistant à consulter, opérer et surtout former des chirurgiens palestiniens à cette spécialité.
- Jamila présentera sa situation, et celle de toutes celles et tous ceux, qui ont survécu aux massacres israéliens de "l’opération plomb durci" dans la Bande de Gaza, mais qui ont perdu des êtres chers, et qui sont désormais physiquement diminués, et pris au piège d’un blocus qui rend difficile leur prise en charge médicale.
- Olivia Zémor, présidente de CAPJPO-EuroPalestine, interviendra sur la nécessité et la justesse de la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’occupant israélien) face à la complicité de nos dirigeants avec le terrorisme d’Etat israélien.
- Des militants de Génération Palestine Lille interviendront sur les développements de cette campagne dans la région Nord Pas de Calais.
CAPJPO-EuroPalestine

La Palestine, samedi à Apt

Publié le 8-12-2010

Journée de commémoration des massacres de Gaza 2008/2009 et de conférences-débats sur la situation en Palestine, à l’initiative de l’association marocaine d’Apt et Astia.
Rendez-vous :
Samedi 11 Décembre 2010 de 14 H à 18H30
à la salle Marguerite à APT
(à la sortie d’Apt en direction de Manosque, derrière Intermarché)
Conférenciers :
- Jean BAUMGARTEN (auteur du livre « En finir avec le sionisme », entre autres) traitera le thème de l’occupation de la Palestine : « 62 ans de souffrances des Palestiniens ça suffit, il faut que cela change »
- Chérif BOUDELAL (du Collectif Paix Comme Palestine) interviendra sur le thème : « Pourquoi Israël reste impuni pour ses crimes ? »
- activités culturelles présentées par des jeunes de l’Astia : exposition de dessins, poèmes divers, poèmes de Mahmoud Darwich en arabe (traduits en Français)
- Musiques Palestiniennes, Libanaises, et André le chanteur
- pâtisseries orientales et boissons
Entrée libre
Contact : 06 33 61 94 35
CAPJPO-EuroPalestine

L’extrême-droite européenne reçue avec les honneurs par Israël

Publié le 8-12-2010

Une délégation de près de trente-cinq parlementaires et responsables européens d’extrême-droite est actuellement en visite en Israël. Silence dans les rangs de la presse française !
"Israël comme l’Afrique du Sud de l’apartheid s’en va chercher le soutien de l’extrême-droite européenne : où la concrétisation d’une stratégie préparée de longue date
Celle-ci va des populistes de l’UDC aux fascistes suédois, tous partageant la même islamophobie, certains d’entre eux ayant même un passif nazi ou antisémite avéré. Les responsables de partis suivants sont sur les lieux : Geert Wilders, Filip Dewinter et Frank Creyelman (responsable de la commission des affaires étrangères, Parlement belge), Heinz-Christian Strache (successeur de Haïder), René Stadtkewitz (président du Parti de la Liberté wilderien, Allemagne), Kent Ekeroth (responsable du Parti des Démocrates Suédois), des Suisses et bien évidemment des Danois, dont l’extrême-droite est ouvertement atlantiste.
- Geert Wilders a été reçu par le ministre des Affaires Etrangères, le colon A.Lieberman.
- La délégation a été reçue à la Knesset en loge d’honneur, rencontrant divers parlementaires et ministres (Likoud, Shass)
- La délégation a été reçue par le maire d’Ashkelon, à l’occasion d’une conférence organisée à l’université locale (ville jumelée avec Aix) .
- La délégation a également été reçue par David Buskila, Maire de Sderot...et membre du parti travailliste ! (ville jumelée avec Antony) mais également par le kahaniste Moshe Feiglin, membre important du Likoud, avant une tournée en "Samarie".
La délégation se réclame d’une "European Freedom Alliance (EFA)" qui n’est autre que le nom de la branche européenne de l’American Freedom Alliance, une de ces officines néoconservatrices islamophobes financées par la lobbyiste milliardaire Aubrey Chernick. Cette dernière a signé une "Déclaration de Jérusalem", qui propose une alliance des démocraties contre "une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme."
Plusieurs membres de la délégation actuellement en Palestine occupée (Paul Weston, Elisabeth Sabaditsch-Wolff....) sont annoncés comme intervenants des "Assises de l’Islamisation" prévues dans dix jours à l’Espace Charenton, à Paris. Assises organisées par Riposte Laïque et le Bloc Identitaire, avec l’appui du site néoconservateur drzz.fr (auquel collaborent Taguieff, Millière, Gurfinkiel).
Par ailleurs, l’avocat de Patrick Buisson, stratège de Nicolas Sarkozy, n’est autre que Gilles-William Goldnadel, qui fera paraitre bientôt ses "réflexions sur la question blanche".
Par Olivier Goldsmith
CAPJPO-EuroPalestine
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La Palestine s’est invitée au match de foot Lyon/Tel Aviv hier soir (vidéo)

Publié le 8-12-2010

Malgré un large déploiement policier et sioniste, le Collectif 69 et plusieurs militants d’autres associations ont réussi à afficher "FREE PALESTINE", puis "PALESTINE" à l’intérieur du stade, avant l’élimination de l’équipe israélienne.
A noter que la police avait interdit les drapeaux palestiniens et israéliens, mais qu’elle n’a pas respecté ses propres consignes, n’intervenant que contre les drapeaux palestiniens.
De même, les fascistes de la LDJ étaient présents en force et de manière visible dès leur arrivée dans le stade, sans que la "sécurité" intervienne.
S’en est donc suivie une mêlée où les stadiers ont dû intervenir un bon moment pour empêcher les nervis de tabasser les militants contre l’occupation israélienne. Voir la vidéo (qui n’a pu filmer que la dernière séquence de cette intervention en faveur de la liberté de la Palestine). Un grand merci aux militants lyonnais qui ont exprimé une revendication aussi fondamentale.
Le Collectif 69 commente notamment :
Affirmer la revendication de "Palestine libre" pour les militants c’était refuser que l’Etat d’Israël (curieusement participant à la coupe d’Europe) fasse oublier le cauchemar qu’ils font vivre en ce moment même au peuple palestinien au mépris des droits humains et du droit international, dans un match de foot "normal".
Notons qu’au moment même où se déroulait le match, les avions F16 effectuaient deux attaques aériennes dans la bande de Gaza, prison à ciel ouvert d’un million et demi de personnes et que des bulldozers détruisent des maisons palestiniennes pour les colonies israéliennes.
D’autres tentatives pro-israéliennes de communication s’abritant derrière le sport ont cours en ce moment. L’UEJF (étudiants juifs de France) et SOS racisme organisent la tournée de l’équipe de football de la ville israélienne d’Abou Gosh, baptisée "sport pour la paix".
CAPJPO-EuroPalestine

mercredi 8 décembre 2010

Le tristement célèbre politicien néerlandais Wilders, en visite en Israël, appelle à construire davantage de colonies

Tania Kepler pour AIC
publié le mardi 7 décembre 2010.
6 décembre 2010
Le politicien néerlandais d’extrême droite, antimusulman, Geert Wilders, actuellement en visite en Israël, a prononcé un discours ce dimanche 5 décembre à Tel Aviv, appelant la Jordanie à ouvrir ses frontières aux Palestiniens et encourageant Israël à construire davantage de colonies en Cisjordanie.
« La vérité est que la Jordanie est la Palestine, la vérité est que la Samarie et la Judée font partie d’Israël, la vérité est que Jérusalem ne peut pas tomber, la vérité est qu’Israël est la seule démocratie dans une région sombre et tyrannique, la vérité est qu’Israël est la goupille de sécurité de l’Occident » a déclaré Wilders. (*)
Un groupe de gauche, des Israéliens d’origine néerlandaise, qui avait annoncé son intention de manifester contre « l’incitateur à la haine de Hollande », comme ils qualifient Wilders, a été rejoint par un certain nombre d’observateurs des droits humains de Cisjordanie.
Durant sa visite en Israël, Wilders est officiellement reçu en qualité d’invité de son collègue sioniste d’extrême droite, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, principal partisan du serment controversé de fidélité à Israël.
Quand on lui demande son opinion sur ce serment, Wilders répond : « Je pense que c’est une bonne idée. Même si le contexte en Hollande est différent, l’adoption d’un serment de fidélité envers l’Etat est une bonne idée ». Wilders se dit également fier d’être comparé à Lieberman, rapporte le quotidien israélien Ha’aretz.
Wilders est le dirigeant du parti néerlandais pour la Liberté (Partij voor de Vrijheid in Dutch, ou PVV), un parti controversé et le troisième plus grand du pays, qui détient 24 sièges au Parlement. Le parti estime que les traditions judéo-chrétiennes et humanistes doivent être considérées comme la culture dominante aux Pays-Bas et que les immigrés doivent s’adapter en conséquence. Qui plus est, le PVV souhaite au bout du compte l’arrêt de l’immigration des pays non occidentaux. Les Pays-Bas ont d’importantes communautés turques et marocaines, et dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, il a accueilli des réfugiés et des demandeurs d’asile dont beaucoup venaient de Bosnie, Somalie, Iran, Pakistan et d’Afghanistan.
Selon le Bureau des statistiques néerlandaises, une institution gouvernementale, en 2007, seuls 5 % de la population totale néerlandaise était identifiés comme musulmans.
Wilders est venu en Israël pour la première fois quand il avait 17 ans, et il a passé plus d’un an à travailler au mochav Tomer, dans la vallée du Jourdain. Wilders a voyagé plus largement dans le Moyen-Orient, mais il est resté fortement convaincu dans son idéologie sioniste et il soutient passionnément Israël.
« Les Palestiniens croient – et c’est la nature de l’islam – qu’Israël est leur pays et qu’ils se battent, par ce biais, contre les non-musulmans d’Occident. La lutte contre Israël est une lutte contre nous. Nous sommes Israël » a déclaré Wilders au journal Yedioth Ahronoth.
« Israël est un phare et la seule démocratie dans une région sombre et tyrannique » a-t-il ajouté. « Il fait partie de nous, de notre identité européenne. Israël fait notre guerre. »
http://www.alternativenews.org/english/index.php/topics/news/3067-infamous-dutch-politician-wilders-visits-israel-calls-on-it-to-build-more-settlements-
traduction : JPP
discours intégral sur : http://www.europe-israel.org/2010/12/06/geert-wilders-discours-a-tel-aviv-reconnaissons-que-la-jordanie-est-la-palestine/
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Nazis accueillis au parlement israëlien, et RDV islamophobes à Paris

07/12/2010
Le chef de file du Vlaams Belang Filip Dewinter sera reçu mardi à la Knesset, le parlement israélien, qu’il visitera en présence du président de l’assemblée, Reuven Rivlin.
M. Dewinter sera accompagné de Frank Creyelman, le président de la commission des Affaires étrangères du parlement flamand, lui aussi issu des rangs du Vlaams Belang et membre de l’European Freedom Alliance (EFA, un association de partis d’extrême-droite). M. Dewinter est en Israël depuis samedi, où il a participé à différents événements centrés sur l’ islam, à l’invitation de politiciens partageant ses idées anti-Islam. Dans une allocution donnée samedi, il a affirmé qu’ »Israël mène en partie notre lutte contre les islamistes et contre le terrorisme ». « Nous devons unir nos forces pour combattre l’islamisme ici et chez nous », a-t-il ajouté. Lundi, M. Dewinter a visité la frontière avec la bande de Gaza et la ville de Sderot, régulièrement la cible de roquettes palestiniennes. Il n’a par contre pas visité les territoires palestiniens, ni rencontré aucun interlocuteur palestinien. (AHO)
Cette islamophobes bien connus des identitaires en Europe s’est exprimé a de nombreuses reprises contre la liberté des musulmanes de porter le voile et s’oppose catégoriquement à l’islam.
Exemple de ses alocutions:
« Les imams comme Nordin Taouil sont les maquereaux d’Allah et, par un chantage moral, ils forcent les musulmanes à se prostituer religieusement…. »
« Il est donc impropre de comparer le foulard porté par une musulmane à la croix qui orne le collier d’une catholique ou à la kippa d’un juif… »
« En accordant à l’islam les mêmes droits et facilités qu’à d’autres religions reconnues comme le catholicisme, le protestantisme et le judaïsme, on pose les bases d’un « pilier » islamique. »
( Il est donc absolument contre le fait d’accorder les mêmes droits pour tous…)
« Les émeutes de plus en plus violentes vont lentement mais sûrement monter en puissance jusqu’à une sorte de guérilla ethno-religieuse. L’exigence formulée par le Vlaams Belang d’un déploiement de l’armée si nécessaire, pour rétablir la loi et l’ordre, est donc une nécessité évidente. »
« Pour finir, permettez-moi de contester le titre de ce colloque. Le slogan «L’islam peut nuire à votre liberté» ne convient pas. Ce devrait être «L’islam nuit à votre liberté». Au rythme actuel, c’est juste une question de temps pour que l’Europe devienne l’Eurabia. Quiconque veut arrêter l’islamisation de l’Europe doit d’abord et avant tout fermer le robinet de l’immigration, et renoncer au multiculturalisme comme idéologie officielle de l’état. »
Et là c’est le summum de la haine :
« Ce n’est qu’en faisant preuve de fermeté et de caractère, en osant à nouveau nous centrer sur notre singularité et notre identité culturelle, absolument pas ouverte à toute forme de pensée unique multiculturelle, et en osant défendre la supériorité de notre civilisation qu’il sera possible d’éviter l’islamisation de l’Europe et de rendre l’Europe aux Européens. »
En outre
Le député d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a plaidé en Israël contre la restitution de territoires en échange de la paix avec les Palestiniens, proposant l’installation « volontaire » des Palestiniens en Jordanie, qu’il décrit comme le véritable Etat palestinien.
« Le conflit ici au Moyen-Orient ne porte pas sur le territoire et les frontières, mais sur l’opposition entre le jihadisme islamique et la liberté occidentale », a affirmé dimanche le député islamophobe, selon le texte de son discours, lors d’une conférence à Tel-Aviv à l’invitation de son collègue israélien d’extrême droite Arieh Eldad.
« Les gens se trompent en pensant qu’en abandonnant la Judée-Samarie (Cisjordanie, NDLR) et Jérusalem-Est pour les donner aux Palestiniens, cela mettra fin au conflit entre Israël et les Arabes », a-t-il estimé, selon la même source.
Il a défendu les colonies juives en Cisjordanie comme des « petits bastions de la liberté, défiant des forces idéologiques qui nient non seulement à Israël mais à tout l’Occident le droit de vivre dans la paix, la dignité et la liberté ».
« Puisque la Jordanie est la Palestine, le gouvernement jordanien doit accueillir tous les réfugiés palestiniens qui veulent s’y installer », a ajouté M. Wilders, selon le texte. Il reprenait ainsi une vieille idée de l’extrême droite et d’une partie de la droite israélienne: le « transfert » de gré ou de force des Palestiniens en Jordanie !
La Jordanie a dénoncé la conférence Tel-Aviv qui « refuse la solution à deux Etats garantissant la création d’un Etat palestinien indépendant (…) et appelle au transfert des Palestiniens en Jordanie ».
« La Jordanie dénonce et refuse ce comportement absurde et prévient qu’il mine les efforts destinés à parvenir à la paix dans la région », a déclaré le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement jordanie, Ayman Safadi, dans des propos rapportés par l’agence de presse jordanienne Petra.
Amman a « protesté » contre cette conférence « dans une lettre au gouvernement israélien dans laquelle il demande à Israël de condamner les positions exprimées par la conférence et proclamer qu’elles sont en contradiction avec la position officielle israélienne », a-t-il dit…
Par ailleurs, une délégation de parlementaires européens d’extrême droite et de la droite nationaliste, dont Heinz-Christian Strache, chef du parti d’extrême droite autrichien FPOe, effectuaient lundi une tournée dans les colonies de Cisjordanie, a annoncé un porte-parole des colons.
Belle démocratie qu’est l’état d’israël vous trouvez pas?
Et ce n’est pas tout !
Des connections plus que douteux avec des islamophobes partout en Europe comme L’Ordre indépendant du B’nai B’rith (בני ברית) (de l’hébreu : « Les fils de l’Alliance »)  a la réunion du 18 décembre entre islamophobes de Résistance Républicaine et Riposte Laïque : associations en lien avec la maçonnerie . En réalité, il s’ agit des mêmes personnes.
Sont aussi connectés à ce réseaux Bivouac-ID, Coranix,tribune de Genève, Point de Bascule,Bloc identitaire, Drzz, dont la publicité figure même sur le site internet Juif.org et qui vient de se voir récompensé pour être l’ un des meilleurs blogs non-juif défendant Israël…Et bien d’autres…
Rebelles.info même chose : Rioufol, Millière, Zemmour, Del Valle… également en lien avec le Lion Ardent que l’ on ne présente plus (MPF, LDJ, Bétar…)
La ligue du droit des femmes est une organisation féministe créée par Simone de Beauvoir (pas franchement nationaliste) et dont l’ ancêtre est le MLF…
Vanneste de l’ UMP sera également présent.
Voici leur vidéo de propagande :  
Alors toujours scèptique à propos de l’islamophobie stimulé, orienté, dirigé et financer en France ?
Est ce que les autorités veulent que cela se termine dans un bain de sang un jour ?
Car c’est exactement le projet des sionistes cela ne fait aucun doute.  
L’équipe Forsane Alizza

Forum international de soutien aux détenus palestiniens à Alger : La situation dramatique des prisonniers dénoncée avec force

07-12-2010
La situation dramatique vécue par les Palestiniens  détenus dans les geôles israéliennes et la sensibilisation de la communauté  internationale sur le sort qui leur est réservé par lsraël ont constitué les  axes dominants des travaux du Forum international de soutien aux détenus palestiniens  qu'a abrité Alger.        
Les nombreuses personnalités politiques arabes et étrangères qui se  sont exprimées, lors des travaux de cette rencontre étalés sur deux jours, ont  été unanimes à souligner l'importance de cette question qui "devrait être au  centre des préoccupations des instances internationales" pour contribuer à la libération de ces détenus emprisonnés pour avoir revendiquer leurs droits légitimes  à la liberté et l'indépendance, relèvent les observateurs.        
Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN),  M. Abdelaziz Belkhadem, a ainsi relevé que l'organisation de ce colloque "témoigne  d'une prise de conscience du la tragédie et des souffrances" endurées par ces  détenus et dénoncé la politique de "deux poids deux mesures" qu'adoptent les  instances internationales face à la cause palestinienne. La solidarité avec les détenus palestiniens implique la défense de  la légalité internationale et l'application effective de la charte des Nations unies sans exclusive", a-t-il estimé.   M. Ali Fayçal, membre de la direction du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), a revelé de son côté que le quart du peuple  palestinien à séjourné dans les prisons et geôles d’Israël, depuis le début  de la colonisation.  Le nombre de femmes palestiniennes emprisonnées par Israël, depuis la  colonisation, dépasse les 10.000 détenues, dont 56 croupissent toujours dans  les geôles, selon un décompte établi par le Front populaire pour la libération  de la Palestine (FPLP). La bande de Ghaza et la Cisjordanie sont érigées, aujourd’hui, en "d’immenses  prisons à ciel ouvert", a par ailleurs ajouté M. Faycal, soutenant qu'il existe  des "preuves concrètes" sur l’utilisation de détenus palestiniens comme des  "cobayes pour tester des nouveaux médicaments".
M. Fayçal a, en outre, souligné au même titre que Mme Abla al-Barghouthi,  épouse du secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine  (FPLP), Ahmed Saadate, la nécessité de placer la question des prisonniers palestiniens  "au cœur des préoccupations de l’Autorité palestinienne et de l’OLP" et qu'il  doit constitué "un préalable aux négociations avec Israël".    Les différents intervenants ont également mis l'accent sur "la nécessaire  unité" qui doit caractériser les rangs palestiniens. La présidente honoraire  du Sénat belge, Mme Anne-Marie Lizin a soutenu, dans cet ordre d'idée, que l'initiative  algérienne d'organiser ce forum offre "une occasion unique aux Palestiniens  pour faire un pas vers l’unité et se pencher sur les problèmes qui leurs sont  communs".      La sénatrice française du Parti des Verts, Mme Alima Boumediene-Thiery  a souhaité, pour sa part, que cette rencontre puisse "créer les conditions d’une  convergence pour sensibiliser la communauté internationale sur la situation  tragique des détenus palestiniens (...) et faire connaître la réalité prévalant  en Palestine".        
Elle a soutenu, dans ce cadre, la nécessité "d'agir pour faire admettre  le droit à la résistance reconnu par le droit international", estimant qu'on  "ne peut pas parler de paix, si Israël ne libère pas les détenus".       
La représentante du Mouvement écologique a de plus déploré que la résolution  voté par le Parlement européen abrogeant l’accord d’association entre l’Union  européenne et Israël, adoptée en 2002, ne soit pas suivie d’effet à ce jour. L'ancien émissaire des Nations unies, M. Lakhdar Brahimi, a pour sa  part appelé sur les ondes de la Radio nationale au boycott d'Israël par la communauté  internationale qui est à même de "constituer une solution au problème palestinien". "C'est un travail de longue haleine. C'est à l'image de ce qui s'est  passé en Afrique du Sud lorsque cette dernière appliquait la politique de l'Apartheid",  a-t-il souligné.

Nétanyahou a choisi de rejetter la paix, estime un dirigeant palestinien

07 décembre 2010
Agence France-Presse
Ramallah
Le gouvernement israélien de Benjamin Nétanyahou a rejeté la paix en refusant de décréter un nouveau gel de la colonisation, a déclaré à l'AFP un responsable palestinien après l'annonce de l'échec de Washington de relancer les négociations de paix.
«En refusant de donner une réponse claire aux États-Unis, Israël a refusé de geler la colonisation et de donner une chance à la paix dans la région», a regretté ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Les États-Unis ont annoncé mardi qu'ils avaient abandonné l'idée d'obtenir un gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie afin de relancer les négociations au Proche-Orient.
Cet aveu marque un échec cinglant de la stratégie proche-orientale de l'administration Obama après des semaines de vains efforts pour redémarrer les négociations de paix bloquées depuis septembre en raison du contentieux sur la colonisation juive.
Les États-Unis avaient déjà informé jeudi l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas de l'échec de leurs efforts pour obtenir d'Israël un nouveau moratoire sur la colonisation dans les Territoires occupés.
«L'administration américaine nous a informés qu'Israël n'avait pas accepté un moratoire sur la colonisation», avait alors déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien sous couvert de l'anonymat.
Le président Abbas, en visite officielle en Grèce, a reçu la réponse formelle des États-Unis, sous forme de lettre, dans la nuit de mardi à mercredi, a confirmé à l'AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, lors d'un entretien téléphonique d'Athènes.
«Le président Abbas a dit à la partie américaine que la direction palestinienne et ses frères arabes allaient étudier la réponse officielle (américaine) avant de faire part de la position palestinienne», a expliqué M. Abou Roudeina.
Pour reprendre les négociations de paix, les Palestiniens exigent un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée mais également à Jérusalem-Est annexée.
Le mois dernier, lors d'un entretien marathon avec la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, chargée du dossier, M. Nétanyahou avait accepté d'envisager un nouveau gel de 90 jours sur les constructions dans les implantations juives de Cisjordanie en échange d'une généreuse enveloppe de garanties sécuritaires et diplomatiques, dont des avions de chasse américains.
Mais le Premier ministre israélien a refusé de soumettre cette proposition au vote de son cabinet de sécurité tant qu'il n'aurait pas reçu une confirmation écrite des engagements américains.
Israël n'a jamais reçu cette lettre.
Côté israélien, les médias, qui prennent acte de l'échec américain, assurent qu'«Israël et les États-Unis vont tenter de trouver d'autres moyens pour faire avancer le processus de paix».
L'émissaire de M. Nétanyahou, l'avocat Yitzhak Molcho, qui est à Washington, va s'efforcer dans les prochains jours de trouver avec des responsables de l'administration américaine «une autre voie» pour relancer les pourparlers avec les Palestiniens, a précisé la radio publique.
Selon le département d'État américain, les négociateurs israéliens et palestiniens sont attendus la semaine prochaine à Washington.
Cette annonce n'a pas été confirmée de source palestinienne.
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Les États-Unis abandonnent le préalable du gel de la colonisation

07 décembre 2010
Tangi Quemener
Agence France-Presse
Washington
Les États-Unis ont abandonné l'idée d'obtenir un gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie afin de relancer les négociations au Proche-Orient et vont désormais essayer de parvenir à la paix en se concentrant sur les «problèmes centraux» du conflit.
Cette nouvelle approche devrait être discutée la semaine prochaine au département d'État à Washington, où négociateurs israéliens et palestiniens sont attendus, a confirmé mardi le porte-parole du département d'État, Philip Crowley.
«Nous avons tenté de parvenir à un moratoire (de la colonisation) pour créer les conditions d'un retour à des négociations significatives et continues. Après des efforts considérables, nous sommes parvenus à la conclusion que cela ne crée pas de fondation solide pour parvenir à l'objectif commun d'un accord-cadre», a expliqué M. Crowley.
Le porte-parole a assuré qu'il ne s'agissait «pas d'un changement de stratégie». «Il pourrait bien s'agir d'un changement de tactique», a-t-il toutefois concédé.
Parvenir à un accord sur le «statut permanent», soit un règlement de paix définitif, «constituait notre objectif depuis le début et nous restons engagés à cet égard», avait auparavant indiqué à l'AFP un responsable de la Maison Blanche sous couvert de l'anonymat.
«Nous estimons que les deux parties se sont engagées à parvenir à une solution à deux États et à résoudre les problèmes centraux. Nous pensons qu'il est possible et nécessaire d'atteindre cet objectif», a-t-il assuré, soulignant que «les deux parties ont dit qu'elles voulaient que les États-Unis s'impliquent».
«Nous allons donc immédiatement parler avec les deux parties des questions concrètes des négociations», a-t-il conclu. Par «questions centrales» du conflit, les diplomates évoquent habituellement des sujets aussi épineux que le tracé des frontières, la question des réfugiés et le statut de Jérusalem.
Cette annonce est venue confirmer des informations des médias israéliens, qui avaient indiqué plus tôt mardi que les États-Unis avaient pris acte de leur incapacité de relancer les négociations par un gel de la colonisation et cherchaient une «autre voie» pour parvenir à leurs fins.
«L'administration américaine nous a informés qu'Israël n'avait pas accepté un moratoire sur la colonisation», avait en outre déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien sous couvert de l'anonymat. Pour reprendre les négociations, les Palestiniens exigent un gel de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée et annexée.
Ce que Washington présente donc comme un «changement de tactique», refusant d'évoquer un échec pur et simple, intervient seulement trois mois après la relance solennelle des négociations directes par M. Obama lors d'un sommet à la Maison Blanche en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du président palestinien Mahmoud Abbas.
À l'époque, M. Obama, qui a fait de la résolution du conflit israélo-palestinien l'un des grands objectifs de son mandat, avait défini l'objectif de parvenir à une solution à deux États dans un délai d'un an.
Réagissant à ces nouveaux développements, l'ONG israélienne La Paix Maintenant a exhorté le gouvernement Obama à «montrer aux parties que faire obstruction aux efforts de paix doit avoir des conséquences».
Il faut que le président (...) redouble de pressions tant sur les Israéliens que sur les Palestiniens pour qu'ils prennent les mesures nécessaires pour la paix», a ajouté l'organisation.
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Israël subit le fait accompli

08.12.10
L’Argentine a annoncé lundi, après le Brésil, qu’elle reconnaissait la Palestine comme «un Etat libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967», tandis que l’Uruguay a l’intention de le faire en 2011, suscitant la «déception» d’Israël.
La présidente argentine, Cristina Kirchner, a remis lundi une note à son homologue Mahmoud Abbas, pour lui faire savoir que son pays «reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967», a dit le chef de la diplomatie, Hector Timerman. Le Brésil, le géant sud-américain, avait pris vendredi une décision identique. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a jugé «regrettable» et «décevante» la décision des pays sud-américains qui «ne contribuera en rien à changer la situation entre Israël et les Palestiniens», selon lui.
«C’est une déclaration décevante qui est contraire à l’esprit des accords entre Israël et les Palestiniens et de la négociation de paix», a-t-il commenté. M. Abbas, en visite à Ankara, a pour sa part exprimé «son orgueil et de sa fierté» après la décision de Buenos Aires, selon un communiqué officiel. L’Uruguay, partenaire des deux poids lourds d’Amérique du Sud, a pour sa part déclaré qu’il allait «sûrement suivre le chemin de l’Argentine en 2011», a déclaré à l’AFP le vice-ministre des Affaires étrangères, Roberto Conde.
Effets d’entraînement
Les dirigeants israéliens ont mis en garde à de très nombreuses reprises les Palestiniens contre toute déclaration unilatérale d’un Etat palestinien. Mais, face au blocage des négociations, notamment sur la colonisation dans les territoires occupés, des responsables palestiniens ont appelé ces dernières semaines la communauté internationale à «reconnaître l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967», c’est-à-dire les lignes d’armistice de 1949. L’Argentine, où la communauté juive est évaluée à 220 000 membres, «partage avec ses partenaires du (marché commun) Mercosur, Brésil et Uruguay, (le point de vue) que le moment est venu de reconnaître la Palestine comme un Etat libre et indépendant», selon une déclaration du ministère argentin des Affaires étrangères lue par M. Timerman. 
«Malgré les efforts réalisés, les objectifs fixés par la Conférence de paix de Madrid en 1991 et les Accords d’Oslo en 1993 n’ont pas été atteints, ce qui a été source d’une profonde frustration», a poursuivi M. Timerman. L’ambassadeur palestinien en Argentine, Walid Muaqqat, a parlé de «jour de joie et d’enthousiasme».
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La reconnaissance d’un Etat palestinien gagne du terrain

07/12/2010 
Alors que le processus de paix au Proche Orient est dans l’impasse, l’Argentine et le Brésil viennent de reconnaître l’État palestinien. L’Uruguay annonce qu’il le fera en 2011.
Un ouvrier sur un site de construction d'une colonie à l'est de Jérusalem, jeudi 2 décembre (Photo : AP/Bernat Armangue).
Face à l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Proche-Orient, la tentation de reconnaître l’État palestinien à l’ONU fait son chemin.
La France a ainsi envoyé la semaine dernière une délégation du Quai d’Orsay dans les Territoires pour étudier les options qui s’offrent à l’Autorité palestinienne. Et Paris a récemment rehaussé le statut diplomatique de la délégation générale de la Palestine, accordant à son représentant, Hael Al Fahoum, le titre d’ambassadeur, comme l’avaient fait précédemment d’autres pays européens.
En octobre dernier, à Jérusalem, celui qui était alors ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, n’avait pas fermé la porte à une telle reconnaissance : « La communauté internationale ne saurait se satisfaire d’une impasse prolongée. Je crois que l’on ne peut pas écarter par principe l’option du Conseil de sécurité », avait-il déclaré au quotidien palestinien Al-Ayyam.

«Nous espérons que d’autres pays suivront cette voie»

Mardi 7 décembre, c’est l’Argentine, et avant elle le Brésil, qui ont procédé à cette reconnaissance. « Le moment est venu de reconnaître la Palestine comme un État libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 », a déclaré Buenos Aires.
Ce succès diplomatique pour les Palestiniens est le fruit de la tournée de Mahmoud Abbas en Amérique latine, l’an dernier, au cours de laquelle le président Lula et son homologue argentine Cristina Kirchner s’étaient engagés à reconnaître l’État palestinien. Une décision jugée « très regrettable et décevante » par Israël.
L’Uruguay devrait suivre en 2011, ainsi que le Paraguay, l’Équateur et le Pérou. « C’est un pas important vers la réalisation d’une solution à deux États, se réjouit le porte-parole du gouvernement palestinien, Ghassan Khatib. Nous espérons que d’autres pays suivront cette voie et que le processus culminera au Conseil de sécurité des Nations unies », qui peut être saisi par un ou plusieurs de ses membres.

«La voie onusienne n’est viable qu’avec le soutien des États-Unis»

L’idée n’est pas neuve. Après la déclaration d’indépendance par Yasser Arafat le 15 novembre 1988, une centaine de pays, dont la Chine, Chypre, la Hongrie ou la Pologne communiste, avaient reconnu la Palestine, sans que cet État ait jamais atteint, depuis, d’autre réalité sur le terrain que celle d’une autorité autonome sous le contrôle d’Israël.
« Les choses sont différentes aujourd’hui, veut croire Ghassan Khatib. Nous avons fait la moitié du chemin vers l’indépendance. Les frontières de 1967 font consensus dans la communauté internationale, il existe une Autorité palestinienne et tout le monde reconnaît les progrès vers la mise en place des structures d’un État. Nous sommes prêts. »
Un passage en force des Palestiniens à l’ONU avec l’appui de la communauté internationale pourrait s’avérer fort embarrassant pour Israël. « Plus le nombre de pays reconaissant l’État palestinien dans les frontières de 1967 est important, plus un vote de l’ONU devient crédible, confie un diplomate à Jérusalem. Mais soyons clairs, la voie onusienne n’est viable qu’avec le soutien des États-Unis. Sans cela, la réalité sur le terrain ne changera pas. »

Dissoudre l’Autorité palestinienne : une option à haut risque

Les Palestiniens disposent toutefois d’une dernière carte : rendre les clés des territoires autonomes à l’occupant israélien.
Dans un entretien à la télévision palestinienne, vendredi 3 décembre, Mahmoud Abbas a pour la première fois évoqué clairement cette possibilité : « Je ne peux accepter de rester le président d’une Autorité qui n’existe pas. Si tous les efforts échouent, je dirais aux Américains et aux Israéliens de mettre fin à cette situation (…) et de me relever de mes responsabilités. »
Dissoudre l’Autorité palestinienne qui emploie 150 000 fonctionnaires est une option à haut risque. Après dix-sept ans d’un processus de paix sans résultat, Mahmoud Abbas, 75 ans, juge peut-être qu’il n’a plus grand-chose à perdre.
Karim LEBHOUR, à Ramallah
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L'Algérie empêche des Palestiniens de participer à un congrès!

07/12/2010  
Une commission syndicale palestinienne a annoncé que les autorités algériennes ont annulé sa participation à un congrès régional arabe prévue en Alger, sous prétexte qu’elle possédait des documents israéliens que rejette le gouvernement algérien.  
L’ambassade algérienne à Amman a refusé de donner des visas aux onze membres de la délégation, originaires des territoires occupés en 1948. Le chef de la délégation palestinienne Mohammad Zaydan a regretté dans un communiqué la décision algérienne d’annuler la participation de la délégation.
“Nous avons été choqués de cette annulation, après que tout le monde s’apprêtait au voyage », a-t-il dit, soulignant que le congrès « débattra de la cause palestinienne dont nous faisons partie, au moins sur le plan de nos détenus ».
Commentant les prétextes de l’ambassade algérienne, Zaydan a indiqué : « Nous sommes victimes d’Israël et de ses agissements. Depuis toujours, nous faisons face à deux cauchemars : Celui d’Israël qui nous marginalise depuis six décennies, et celui de la méconnaissance arabe officielle de notre réalité, comme si nous faisons partie du mouvement sioniste ».  Plus d’un millier de personnalités arabes et étrangères représentant près de 50 pays, participent à ce congrès. A l’ordre du jour, des documents scientifiques, juridiques, sociaux et médiatiques, ainsi que des témoignages et des lettres de détenus libérés et de leurs familles. De plus, la Révolution algérienne et plusieurs exemples d’échanges de détenus seront exposés durant ce congrès. 
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Incendie de Carmel : « Israël » n’est pas prêt à la guerre !!

07/12/2010  
A peine l’incendie de Carmel en Palestine occupée maîtrisé, que les différentes instances politiques israéliennes se sont enflammées, fustigeant l’impuissance des autorités face au feu. En appelant à la formation d’une enquête et à la démission du ministre de l’intérieur.
La plus virulente de ces critiques est venue du rédacteur des questions militaires au Haaretz, Alov Ben, selon lequel «  l’incendie de Carmel a montré qu’Israël n’est pas prêt pour mener une guerre contre l’Iran, ou  des opérations militaires qui provoqueraient un grand nombre de tués ».
L'incendie du Carmel provoqué par un jeune adolescent qui a laissé tomber une charbon enflammé de son nargileh a provoqué la mort de 43 Israéliens.
Evoquant la guerre 2006, il a conclu qu’Israël n’en a nullement tiré les leçons, regrettant que les mises en garde n’aient  pas été traduites en des mesures opérationnelles.
Durant une séance de la Knesset, le ministre de la sécurité israélien a évalué les dégâts dus à l’incendie à 100 millions de dollars, précisant que le nombre d’arbres brûlés s’élèvent à 40 millions.
Le ministre des minorités en a appelé à la formation d’une enquête, alors que le Premier ministre et quelques-uns de ses ministres l’ont écarté, se contentant de tirer les conclusions et les leçons.
A travers les différents médias israéliens, de nombreux observateurs israéliens s’en sont violemment pris à la négligence des secteurs civils à l’instar du corps des pompiers.  
La chroniqueuse du Maariv Sima Kedmone a exigé la démission du ministre de l’intérieur, se moquant «  du pays du tiers monde qui s’appelle Israël », et qui s’est vu contraint de demander l’aide  à Chypres et à la Grèce. Sachantque la Jordanie, la Turquie, la Russie ont également participé au secours. 
Kedmone a mis en garde contre les séquelles qui pourraient entacher l’image d’Israël, à l’instar de ce qui s’était passé durant la guerre 2006; Celle-ci avait selon elle alors ébranlé la confiance des Israéliens à l’encontre des institutions étatiques et leur capacité à les protéger.
Quant au chroniqueur politique du journal, Shimon Scheffer, il a  demandé au gouvernement israélien de changer ses priorités, et de transférer les budgets en faveur des besoins civils (comme le secteur des pompiers) au lieu de chercher à se doter de sous-marins nucléaires et de bombardiers pour préparer les guerres, et de chercher le plus vite possible à trouver une solution avec les Palestiniens, et d’entamer le dialogue avec la Syrie.
Il s’est étonné de l’inexistence d’un appareil pour éteindre les gros incendies qui pourraient être provoqués dans les villes en cas de guerre.
Dans la dixième chaîne, son correspondant militaire Yaron London, a mis l’accent sur la déception et la colère qui sévissent au sein de  l’opinion publique israélienne, qui s’est selon lui s’étonne «  qu’une boite d’allumettes soient devenue en Israël plus dangereuse que le nucléaire iranien ».
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