vendredi 22 octobre 2010

Plus de 10 000 manifestants à Tel-Aviv à l’appel des communistes et des pacifistes pour protester contre le « serment d’allégeance » et les « lois racistes »

publié le mercredi 20 octobre 2010
Solidarité internationale-PCF

 
Samedi 16 octobre, plus de 10 000 manifestants se sont réunis parc Gan Meir à Tel-Aviv pour protester contre le projet de loi sur le « serment d’allégeance », qui a été adopté dimanche par le gouvernement droitier Israélien. Les manifestants ont également exprimé leur opposition à la montée du fascisme en Israël, ainsi qu’aux tentatives de justifier les appels de plus en plus fréquents au transfert des citoyens Arabo-Palestiniens hors d’Israël.
16 oct israel (2)Intitulé « Tous ensemble contre le racisme – Juifs et Arabes défilent pour la démocratie », le défilé a rassemblé, du parc Gan Meir au siège du Ministère de la Défense, des manifestants du Parti communiste d’Israël (PCI), du Front démocratique pour la paix et l’égalité (Hadash), la Jeunesse communiste et Meretz, des membres de nombreuses ONG et groupes d’activistes, ainsi que plusieurs milliers de manifestants démocrates.
Les manifestants brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire « La voix de Liberman, les mains de Netanyahu », « Le fascisme et le nettoyage ethnique relèvent la tête » et « Ensemble, nous protègerons la démocratie ». Les manifestants brandissaient des drapeaux rouges Israéliens et scandaient des « Liberman, Liberman est un fasciste et un raciste aussi ».
En tête du cortège, on trouvait les députés communistes Dov Khenin et Mohammed Barakeh (Hadash), le secrétaire-général du PCI, Muhammad Nafa’h, le député Haim Oron (Meretz), les anciens députés Mossi Raz (Meretz) et Tamar Gozansky (Hadash), le directeur-général de Peace Now Yariv Oppenheimer et le dirigeant de Gush Shalom, Uri Avneri.
« La démocratie l’emportera et le racisme sera vaincu. Il n’y a pas de place pour le petit jeu de Bibi (le premier ministre Netanyahu) et de Liberman dans le processus de paix. L’intérêt de tous va dans le sens d’une solution à deux Etats. Il n’y aura pas de transfert dans ce cas », a déclaré le député Barakeh.
Les organisateurs de la manifestation ont distribué des tracts ayant comme titre : « Le serment d’allégeance du gouvernement Israélien aux citoyens de ce pays », dans lequel on pouvait lire, « Je promets de ne pas discriminer ni priver de ses droits quiconque en raison de ses origines, son sexe, sa nationalité, son accent, sa couleur de peau, sa culture, son statut économique ou tout autre facteur ».
« Nous demandons à ce que les membres de la Knesset nous soient loyaux et nous garantissent le droit de vivre dans la dignité, la sécurité, avec espoir en l’avenir ».
Dans son discours prononcé sur un banc du parc du jardin de Sarona, le député Khenin a déclaré : « Les libertés démocratiques sont en grand danger. Le cauchemar d’un transfert devient un plan réaliste, et c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui. La vague de répression qui a commencé par prendre à parti les Arabes commence désormais à atteindre les Juifs qui osent penser différemment ».
« On attaque les universités, les artistes et les universitaires sont désormais devenues un élément du ’danger intérieur’. Nous nous trouvons devant une bataille décisive pour notre avenir », a-t-il ajouté.
Le président de Meretz Haim Oron s’est également exprimé au cours du rassemblement et a dit : « De mauvais esprits hantent cette terre. L’épreuve qui nous attend est compliquée et complexe. La Knesset a 11 projets de loi en discussion qui suintent le racisme. Nous devons arrêter cette vague.
Nous ne pouvons pas être un pays démocratique tant qu’il y a occupation. Nous appelons le gouvernement et la Knesset à geler l’application de toutes les lois racistes ainsi que les constructions dans les colonies », a-t-il conclu.
Traduction JC pour solidarite-internationale-pcf

Israël : vers une situation d’apartheid

publié le jeudi 21 octobre 2010

Denis Sieffert

 
Reprise de la colonisation, affirmation du caractère juif de l’État, le gouvernement israélien cède sur toute la ligne aux plus extrémistes.
Ironie de l’histoire : au moment où, en France, des procès sont en cours contre des associations ou des personnalités accusées de « provocation à la discrimination raciale » pour avoir appelé au boycott des produits venus d’Israël [1], le gouvernement israélien renforce les aspects les plus discriminatoires de sa politique. Non seulement il vient de donner son feu vert à la poursuite de la colonisation de Jérusalem-Est, mais il vient également d’avaliser le principe d’une allégeance à Israël en tant qu’État juif de tous les non-juifs qui postulent à la nationalité. Cette disposition vise évidemment les musulmans, mais frappe aussi les chrétiens. Elle soulève l’indignation des Palestiniens, qui représentent 20 % de la population israélienne. Elle interdit de fait toute possibilité de retour de Palestiniens contraints à l’exil en 1947-1948, ou à leurs descendants.
Sur le principe, la définition d’une nationalité par l’allégeance à une religion défie évidemment les règles de la laïcité. C’est un pas de plus vers une situation d’apartheid à la sud-africaine, c’est-à-dire l’inscription d’une discrimination dans la loi israélienne. Quelque 63 % de la population israélienne approuveraient cette mesure, selon un sondage publié le 15 octobre par le principal quotidien du pays, Yedioth Aharonot, et 36 % seraient même favorables à une interdiction de vote pour les non-juifs. Les dirigeants israéliens voudraient donner raison à ceux qui, en France et dans le monde, appellent au boycott d’un pays qu’ils jugent en permanente infraction avec les droits de l’homme qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
En attendant que ce texte très polémique soit adopté, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou vient de fermer la porte à toute relance des négociations directes avec l’Autorité palestinienne en autorisant la construction de 238 logements réservés aux juifs de Jérusalem-Est. Le prolongement du moratoire de dix mois gelant la colonisation en Cisjordanie était la condition posée par l’Autorité palestinienne à la reprise d’un dialogue. À l’annonce de cette décision, le Département d’État américain s’est déclaré « déçu » par une décision « contraire à [ses] efforts ». Pour l’Autorité palestinienne, Saëb Erekat a condamné « fermement cette décision », et appelé l’administration américaine « à tenir le gouvernement israélien pour responsable de l’effondrement du processus de paix ».
Auparavant, ­l’Autorité palestinienne avait officiellement demandé à l’administration américaine et au gouvernement israélien qu’ils lui fournissent une « carte de l’État juif », en échange d’une reconnaissance de celui-ci. Une « contre-proposition » qui avait été jugée positive à ­Washington, mais avait été ignorée par Israël. Et pour cause ! Puisque l’on sait qu’Israël, dans le rêve des ultrasionistes, veut non seulement être reconnu comme État juif, mais aussi pouvoir continuer de coloniser jusqu’au Jourdain, qui sépare le territoire palestinien du royaume jordanien.
Devant cette situation de blocage, la Ligue arabe a accordé un mois à Washington pour régler ce différend. Au-delà de cette échéance, elle pourrait être amenée, selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, à demander à l’ONU de « reconnaître un État palestinien ». Ce qui poserait autrement la question des frontières du nouvel État palestinien. Derrière ces grandes et petites manœuvres, on pressent que le conflit israélo-palestinien est en train de changer de nature. Avec, en toile de fond, l’évolution du conflit vers une autre configuration dans laquelle les enjeux démographiques seront prédominants.

« Je ne suis pas un héros », rencontre avec Salah Hamouri

publié le jeudi 21 octobre 2010
Jean Claude Lefort

 
Le 5 octobre 2010, Jean-Claude Lefort a rendu visite à Salah Hamouri dans la prison de Gilboa. Il nous livre un récit de cette rencontre.
Gilboa. 5 octobre. 11heures. C’est la quatrième fois que je rends visite à Salah Hamouri, dont trois ans dans sa lugubre prison de Gilboa, située au nord d’Israël.
On longe un long mur gris. Une première prison où se trouvent 600 prisonniers puis la « sienne », attenante, avec 800 autres détenus, des Palestiniens mais aussi 8 Syriens du plateau du Golan annexé. Au bout de ce long mur, l’entrée. Toujours le même rituel.
Après avoir passé une lourde porte métallique verte on décline son identité. Dépose de ses papiers d’identité auprès du gardien qui se tient à droite, derrière une grille. Des échanges entre le personnel pénitencier par talkies-walkies. On ne déchiffre qu’un seul mot, « sarfati », c’est-à-dire « Français » en hébreu. Conciliabules. Le feu vert est donné. On passe alors sous le détecteur électronique. Mon paquet de cigarettes intrigue. On le regarde avec minutie. Dehors, dedans. C’est bon. Rien à signaler d’anormal. Une seconde porte verte, tout aussi lourde, s’ouvre. Un autre gardien attend. On est dans le patio réservé au personnel, des hommes et des femmes. M’accompagne pour cette visite un des premiers Conseillers de l’Ambassadeur de France à Tel-Aviv. On nous conduit à gauche vers un haut grillage. Il y a une porte au milieu. Il l’ouvre. Cliquetis de la serrure. On passe un couloir d’un mètre de large sur une bonne trentaine de mètres de long. La porte se referme sur nous. On nous installe dans une pièce étroite dans laquelle il y a quelques chaises avec de rabats en bois pour écrire. On s’assied et on attend Salah. Un gardien assis face à nous.
Salah arrive du fond de ce couloir dans lequel nous sommes entrés. Il est 11h15. Nous nous embrassons chaleureusement. Plusieurs fois. Je pense à ses parents qui ne peuvent pas le faire. Tapes vigoureuses dans le dos. Sourires. Je le trouve amaigri. Il s’assied et sort un petit calepin du fond d’une poche de sa tenue marron foncé. Il me dit qu’il a écrit ce qu’il va me dire mais après avoir écouté les autres prisonniers qui connaissent l’existence de cette rencontre. Ces prisonniers, nous dit Salah, sont de toutes les tendances politiques. Ils se retrouvent ensemble chaque jour. Deux fois. Une fois le matin avant midi. L’autre fois avant 17 heures. Environ quatre heures par jour.
Et on verra, à lire ce qui suit, à quel point, d’une part, les prisonniers sont très informés, et combien, d’autre part, leurs analyses convergent indépendamment de leur appartenance politique.
Salah, qui parle donc au nom de ses camarades d’infortune, tient à évoquer devant nous plusieurs points dûment notés sur son petit calepin.
Tout d’abord il veut évoquer l’attitude américaine. Il considère, je veux dire « ils considèrent », que les Américains ne bougent sur le sujet du Proche-Orient que dans deux cas. Ou bien quand une guerre se prépare comme au moment de l’Iraq. Ou bien quand ils estiment que leurs intérêts sont menacés au point de créer des problèmes sérieux pour eux en interne. Dans le cas présent c’est la seconde hypothèse qui est retenue. L’aventure en Afghanistan, en particulier, pose de sérieux problèmes politiques intérieurs. D’où leur volonté de voir les factions afghanes discuter entre elles en incluant les Talibans. Ou encore leurs initiatives concernant le Proche-Orient dès lors que celui-ci constitue à leurs yeux un nœud ou un enjeu majeur d’où découlent des difficultés qu’ils rencontrent par ailleurs. Si les Américains font certaines pressions s’agissant du conflit israélo-palestinien, c’est en raison de cela.
Il en vient ensuite à la situation palestinienne. Et à l’attitude de l’Autorité. D’une phrase il caractérise la situation : Abou Mazen gère la crise mais pas la solution…Les Israéliens ont déjà dessiné les frontières de leur Etat : la colonisation de Jérusalem-Est, l’occupation de la Vallée du Jourdain, aucun retrait, au contraire, n’est en vue, les colonies avancent sans cesse. Israël est ainsi devenu ainsi la seule fenêtre pour notre économie. Tout ce qui se produit légitimise finalement les colonies et l’occupation. Aucun signe contraire ne vient contrarier ce mouvement, pas même évidemment la lettre « éventée » d’Obama où est acceptée la colonisation de la vallée du Jourdain. Dans ces conditions Abou Mazen « est trop faible » pour négocier de manière utile. Il « gère » la donne actuelle, il ne dégage pas l’avenir…
Un autre exemple qui le confirme constitue son attitude (à Abou Mazen), son comportement vis-à-vis de la question des prisonniers. « Il y a 8.000 prisonniers palestiniens qui sont suspendus en l’air sans connaître leur destin. On ne parle pas d’eux. Jamais. Or on n’a jamais vu une négociation menée en vue de la libération nationale qui n’évoque pas la question des prisonniers de manière récurrente. Or, ici, c’est le cas : on n’existe pas. Ah certes, on dit, à Ramallah, qu’on va doubler notre « solde ». On essaie d’acheter notre destin, réduits au silence. De nous calmer. Cela n’a aucun sens pour nous. On ne veut pas d’argent mais notre libération qui n’est visiblement pas une priorité du tout. On est ignoré… Alors quoi : quelles négociations ? »
Salah aborde un quatrième point. Il a tout écrit minutieusement. De temps en temps le gardien va se dégourdir les jambes, d’autant plus qu’il ne comprend pas un mot de « sarfati ». Salah parle de l’insensée exigence des Israéliens de vouloir imposer aux Palestiniens l’acceptation d’un « Etat juif ». Avec ses amis, il pense que de la sorte les Israéliens veulent purement et simplement se débarrasser des 1.500.000 Palestiniens qui vivent en Israël en les transférant et qu’ils veulent, par là même, tuer le principe du « droit au retour ».
Il parle de l’eau, confisquée par Israël et que les Palestiniens doivent acheter alors qu’elle leur appartient. Il parle de Jérusalem et de la colonisation accélérée de la ville pourtant considérée comme la « capitale des deux Etats », ceci dans l’indifférence -autre que verbale- de la communauté internationale.
Après ce « tableau » de la situation, il convient, dit-il, de trouver une solution. Il dit que le pire serait de vivre dans l’illusion que quelqu’un apportera la paix en Palestine. On parle de construire un Etat viable mais c’est quoi aujourd’hui ? « C’est comme si nous étions dans une salle d’urgence avec pleins de tuyaux dans les bras et tout le corps avec comme seule possibilité : celle de respirer ».
Les gens en ont marre, dit-il avec force. Cela peut exploser on ne sait comment. Il nous faut donc remplir un certain nombre de conditions. Nous devons réaliser impérativement l’unité inter palestinienne, insiste-t-il avec force. C’est possible, assure-t-il. Les « Accords du Caire » de 2005 en offrent la possibilité acceptable pour tous les partis politiques. Il nous faut aussi un programme et une stratégie populaire et établir des étapes. Trancher une bonne fois la question de la lutte armée ou de la lutte pacifique. Bref, nous doter d’une stratégie à nous.
Il me parle après des conditions de vie en prison. « On en a déjà parlé l’autre fois » se souvient-il parfaitement. Il en a parlé aussi avec Monique Cerisier Ben-Guigua quand notre amie sénatrice est venue le voir en prison également.
Il ne reçoit toujours pas de livres. Aucun prisonnier n’en reçoit. Je lui ai amené trois livres de la part de sa famille. Un gardien les a pris pour les consulter. Je ne sais s’ils passeront. Quant au courrier il lui arrive bien. Je lui dis que j’ai remarqué que quand des amis lui écrivent et qu’ils mettent leurs adresses au dos, ces lettres reviennent systématiquement en France.
Il me redit avec insistance à la fois ses remerciements à tous pour ces lettres envoyées auxquelles il ne peut pas répondre malheureusement et combien ce sont pour lui des « rayons de soleil » qui percent les murs de sa prison. Je lui dis que le soir même de ce 5 octobre il sera fait « Citoyen d’honneur de la commune de Beaumont ». Il sourit et remercie encore et encore tous les solidaires, autant de signes qu’il transmet à ses camarades de prison. Etant allé dans le plateau du Golan, je lui dis de transmettre les salutations d’un ami syrien rencontré sur place. Il y a 8 Syriens, du plateau, dans la prison.
Nous parlons de l’avenir. De sa sortie pour laquelle nous luttons sans cesse. Il le sait et nous remercie. Avec un sourire il dit que « déjà je n’étais pas dans l’agenda de Nicolas Sarkozy, alors, avec tout ce qui se passe en France, je dois l’être encore moins. Il a beaucoup à faire aujourd’hui, non ? »
« Si je sors en novembre 2011, sans aucune remise de peine, je passerai un mois à Jérusalem pour revoir mes amis et rester avec ma famille. Je viendrai vite en France après ». Et les études ? « Je ne peux plus les poursuivre. 7 ans de prison et ensuite 4 ou 5 ans en plus à faire supporter à mes parents, non… J’ai un frère et une sœur dont mes parents doivent s’occuper. Je ne veux pas leur faire supporter plus. Alors je chercherai un travail, sans aucun doute ».
On parle de sa vie, à lui, en prison. Il ne parle jamais de lui. Jamais. Il est en confiance et me dit : « A Ramallah on nous présente comme des héros mais je ne suis pas un héros. J’ai mes peines, des moments difficiles, oui, je ne le cache pas. J’ai des joies également. Je suis un être humain. Tout simplement. Un être humain. »
On doit se quitter. Il est 12h30. Nous avons pu discuter une heure et quart. On sort dans ce couloir où nos chemins se sépareront une nouvelle fois. Je lui offre une cigarette que nous fumons ensemble. Un gardien s’approche. Il faut qu’il retourne dans sa prison. On s’embrasse encore et encore. Il part. Nous passons la petite porte. Un regard encore vers lui. Il se retourne justement. Nos yeux se croisent. On se sourit. Je lève la main en sa direction… Je lui lance : « A bientôt. Dehors, Salah ! »
Jean-Claude Lefort
publié par le Comité national de soutien à Salah Hamouri

Les cendres de la paix

Par Christian Merville | 21/10/2010
Le point 
Le coup du « retenez-moi ou je fais un malheur », ça prend toujours. Du moins certains le croient-ils. Tel le Parti travailliste dont l'un des membres, Avishaï Braverman - il est ministre des minorités -, a lancé hier une mise en garde à ses pairs du cabinet : « Nous quitterons le gouvernement si les négociations avec les Palestiniens ne reprennent pas d'ici à la fin de l'année en cours », a-t-il dit à Paris où il venait de participer à une table ronde. Puis, comme effrayé par sa propre audace, le brave homme s'est hâté de préciser, pour le cas où on ne l'aurait pas compris : « Je ne veux pas mettre un revolver sur la tempe de "Bibi", mais nous avons une date limite, janvier prochain. » Une dernière précision à l'adresse des journalistes, comme en bémol destiné à certains observateurs de la scène politique de son pays : « Formellement, je ne l'ai pas déclaré, mais vous pouvez écrire que j'ai l'intention d'être candidat à la direction du parti. » Voilà qui éclaire quelque peu une prise de position qui a jeté un froid à Tel-Aviv.
Le fait en lui-même est d'autant plus remarquable que l'intéressé, un ancien cadre de la Banque mondiale, a des idées et qu'il tient à les exprimer. Celles-ci par exemple : « Nous devons ne pas tenir compte de ce qui est marginal, mais plutôt prendre des décisions sur ce qui est important, dont un gel de quatre à cinq mois des implantations. » Ou encore : « Si nous ne décidions pas d'un partage de la Terre sainte, les Nations unies pourraient proclamer la création d'un État à l'ouest du Jourdain et Israël deviendrait un pays gênant pour tous, avec une majorité arabe. » Et ce jugement à l'emporte-pièce sur le projet de loi exigeant la reconnaissance par les citoyens arabes du caractère juif d'Israël : « Un texte stupide, peu sage et... populaire. Mais le rôle des dirigeants n'est pas de rester rivés à Twitter. »
Personne ne croit à la chute, dans trois mois, de la maison Netanyahu, même si la formation dirigée aujourd'hui par Ehud Barak détient 13 des 120 sièges de la Knesset. C'est que les travaillistes, qui représentaient jadis une force dominante, se traînent dans les sondages et un scrutin anticipé les affaiblirait davantage encore. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs qu'ils menacent de détruire le temple. Fin mars de cette année, alors que devait se tenir une réunion des instances dirigeantes, Isaac Herzog, ministre des Affaires sociales, se prononçait pour un cabinet minoritaire incluant le Kadima de Tzipi Livni. Quelques jours auparavant, Shalom Simhon (Agriculture) avait feint de claquer la porte et il ne se passe pas de semaine sans que Barak lui-même ne rue dans les brancards.
Il faut reconnaître que les émois des héritiers de Yitzhak Rabin servent les intérêts du Premier ministre, tout autant que les foucades d'Avigdor Lieberman, ministre des Affaires (qui lui sont de plus en plus) étrangères. Il lui est facile en effet de faire valoir la difficulté de naviguer entre des courants aussi contraires, en réalité de pencher nettement, ces temps-ci, du côté du second, suivant ainsi un cheminement dont il n'a pas dévié depuis son retour au pouvoir. Il reste le fils de Benzion Netanyahu, un historien qui fut le secrétaire de Zeev Jabotinsky, le père du sionisme révisionniste dont l'idéologie prévoit pour l'essentiel la création d'un État sur les deux rives du Jourdain. C'est pourquoi il avait, en 2004, vivement critiqué son rejeton, coupable d'avoir cédé la localité de Hébron à l'Autorité palestinienne, comme le prévoyaient les accords d'Oslo. Il avait récidivé en septembre de la même année, dénonçant le retrait israélien de l'enclave de Gaza, qualifié par lui de « crime contre l'humanité ».
Aucun risque d'assister aujourd'hui à une nouvelle trahison. L'impasse dans les pourparlers ne figure plus que dans le vocabulaire des Américains, peut-être aussi des Palestiniens. Pour le reste du monde, le dialogue de paix a été porté en terre en ce doux mois d'octobre, même si les Arabes ont donné un nouveau délai aux négociateurs, même si, à Tel-Aviv, on fait encore semblant de louvoyer et qu'en Europe, on cherche les moyens de le relancer. En promettant à leur protégé dans la région vingt F-35 - l'avion de combat le plus perfectionné du monde -, leur veto à tout vote anti-israélien au Conseil de sécurité et un accès aux satellites espions destinés à alerter en cas d'attaque, l'administration Obama a trop donné, et trop vite, sans contrepartie aucune. Le résultat a été une nouvelle rebuffade après la claque retentissante administrée à Joe Biden. Israël, juge le journaliste Thomas L. Friedman, se comporte en enfant gâté. En mars déjà, il avait écrit que les (ir)responsables israéliens avaient perdu tout sens des réalités. Le devoir, ajoutait-il, consiste à ne pas laisser un ami conduire en état d'ivresse.
Trop tard. La voiture est déjà au fond du ravin.  

Obama et les démocrates font moins recette auprès des électeurs juifs

22/10/2010
Certains reprochent au président américain sa position vis-à-vis d'Israël.
Piliers traditionnels du Parti démocrate, les juifs américains ont des états d'âme à l'approche des élections législatives du 2 novembre. Si les démocrates se montrent incapables de mobiliser leurs électeurs de base, en particulier les Noirs, les jeunes et les juifs, les républicains pourraient remporter plusieurs sièges de gouverneurs d'État et obtenir la majorité dans au moins une des deux Chambres du Congrès.
En effet, la popularité du président américain a nettement baissé parmi l'électorat juif. Un récent sondage réalisé pour le journal Cleveland Jewish News montre que 51 % des juifs américains approuvent l'action de M. Obama, contre 44 % qui la désapprouvent. Ils étaient 57 % à l'approuver en mars et 79 % en mai 2009. Les juifs ne représentent que 2 % de l'électorat américain, mais leur militantisme et leur participation financière généreuse à la vie politique leur donnent un poids important. Or « Obama est perçu, à tort ou à raison, comme soutenant moins Israël que ses prédécesseurs », note Ira Sheskin, de l'université de Miami. Les critiques du président américain à l'encontre de la politique menée par Israël au sujet des colonies en Cisjordanie ont provoqué l'ire de certains juifs américains, en particulier les soutiens indéfectibles d'Israël et ceux qui affichent une certaine méfiance face à un président afro-américain ayant un prénom à consonance arabe. « Obama n'est pas exactement le meilleur ami d'Israël, mais le Parti républicain a tellement viré à droite que c'est tout aussi déconcertant pour les juifs comme moi », avoue Michael Koretzky, un écrivain vivant à Hollywood. « Je pense que beaucoup d'Américains pro-israéliens penchent vers les républicains traditionnels. »
Certains analystes soulignent que, bien que le mouvement ultraconservateur « Tea Party » ne soit guère populaire auprès des juifs, il a pu les influencer dans une certaine mesure, y compris en répandant des rumeurs (démenties) sur la religion de M. Obama. « Je pense qu'Obama est musulman », déclare Jeff Greenman, 55 ans, qui travaille dans le tourisme, vote républicain et fréquente la synagogue de Boca Raton. Pour lui, de toute façon, « les républicains sont plus pro-israéliens que les démocrates ».
Plus de 600 000 juifs vivent dans le sud de la Floride, qui abrite la deuxième communauté juive américaine après New York. Cet État affichait en août un taux de chômage élevé (11,7 %), supérieur à la moyenne nationale. Et les conséquences de l'explosion de la bulle immobilière y ont été - et restent - plus durement ressenties que dans d'autres parties du pays.
Les juifs de Floride pourraient suivre l'exemple de Robert Wrexler, un ancien parlementaire démocrate très influent au sein de cette communauté qui vient d'annoncer son soutien dans la course sénatoriale à Charlie Crist, gouverneur républicain sortant qui a choisi de se présenter comme indépendant.  

Les Palestiniens exigent une réaction US au « défi » israélien

22/10/2010
L'Autorité palestinienne a demandé hier aux États-Unis de réagir au « défi flagrant » représenté par l'intensification de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Quelque 600 logements auraient été mis en chantier en moins d'un mois. De son côté, Hillary Clinton a demandé aux pays arabes de soutenir l'Autorité palestinienne sur le plan financier.  
L'Autorité palestinienne a appelé hier les États-Unis à réagir au défi représenté par l'intensification de la construction dans les colonies de Cisjordanie. « Ce défi flagrant aux Palestiniens, aux Arabes et à l'administration américaine exige une réplique arabe et internationale, en particulier américaine », a déclaré à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Le mouvement israélien anticolonisation La Paix maintenant a affirmé de son côté que plus de 600 logements avaient été mis en chantier dans les colonies de Cisjordanie occupée en moins d'un mois, un rythme quatre fois supérieur à celui d'avant la fin du moratoire sur les nouvelles constructions le 26 septembre. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, malgré d'intenses pressions internationales, notamment américaines, a refusé de prolonger ce gel partiel de la colonisation en Cisjordanie.
Les Palestiniens exigent un nouveau moratoire pour poursuivre les négociations de paix relancées le 2 septembre. La Ligue arabe a approuvé le 8 octobre à Syrte (Libye) la position de M. Abbas et accordé un délai d'un mois à Washington pour régler ce différend. Un conseiller du président Abbas, Nimr Hammad, a déclaré à l'AFP que celui-ci comptait demander la reconnaissance d'un État palestinien sur les frontières d'avant 1967 par les États-Unis, qu'il a également exhortés à réagir à la colonisation. « Devant l'entêtement israélien à poursuivre la colonisation et étant donné que l'administration américaine a appelé à maintes reprises à la fin de l'occupation qui a commencé en 1967 ainsi qu'à l'établissement d'un État palestinien indépendant, viable et souverain, nous allons demander officiellement à Washington de reconnaître l'État palestinien », a-t-il expliqué, sans indiquer de date.
Lors de la réunion arabe, M. Abbas a exposé plusieurs alternatives aux négociations : demander à Washington de reconnaître un État palestinien dans les frontières d'avant 1967, recourir à cette fin au Conseil de sécurité, ou demander à l'Assemblée générale des Nations unies le placement des territoires occupés sous tutelle internationale.
De son côté, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a réclamé aux pays arabes de soutenir plus fermement l'Autorité palestinienne, en particulier sur le plan financier. « Aider à faire de l'État palestinien une réalité demande plus que des plans et des promesses », a-t-elle lancé au dîner annuel de l'American Task Force on Palestine, un groupe propalestinien demandant l'établissement de deux États au Proche-Orient. La secrétaire d'État a rendu hommage aux efforts de l'Autorité palestinienne, soulignant que celle-ci avait besoin d'un soutien financier plus large. Les États-Unis et l'Union européenne sont les principaux donateurs à l'institution. « La communauté internationale, et notamment les États arabes, peut et doit fournir un soutien financier plus ample », a-t-elle affirmé.
Mme Clinton a également demandé aux pays arabes de « commencer à mettre en œuvre » l'Initiative arabe de paix. Ce plan d'inspiration saoudienne date de 2002. Il prévoit une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis juin 1967, la création d'un État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale et un règlement « équitable et agréé » de la question des réfugiés palestiniens. Elle a enfin promis que l'administration Obama ne renoncera pas à rechercher un accord de paix entre Israël et les Palestiniens, quelles que soient les difficultés.
Par ailleurs, le groupe des « sages » formé de personnalités internationales a promis hier son soutien aux Palestiniens dont les maisons sont menacées de démolition par Israël, lors d'une visite du quartier de Silwan à Jérusalem-Est, théâtre de heurts quotidiens entre la police et les Palestiniens. Le groupe des « sages » (Elders), qui œuvre pour la fin des conflits dans le monde, est arrivé hier à Jérusalem après s'être rendu dans la bande de Gaza, en Égypte, en Syrie, en Jordanie et en Cisjordanie. « Si une solution doit être trouvée au conflit entre Israéliens et Palestiniens, cela doit être également ici à Jérusalem », a souligné l'ex-chef de l'État irlandaise Mary Robinson. « Nous en tant que "sages" craignons que la possibilité d'une solution à deux États ne soit en train de s'évanouir à cause de ce qui se passe ici à Jérusalem », a-t-elle indiqué. L'ex-président américain Jimmy Carter, qui fait partie de la délégation, a précisé que les « sages » avaient jugé « très dérangeant » le traitement par Israël de ses minorités, notamment des Arabes, dans des entretiens avec le maire de Jérusalem, Nir Barkat, et le président du Parlement, Reuven Rivlin. M. Barkat a pour sa part estimé que « l'implication dans le processus de paix de tierces parties biaisées faisait plus de mal que de bien ». En outre, M. Carter a affirmé que la direction du Hamas est « très désireuse » de reprendre les négociations avec Israël en vue d'un échange de prisonniers qui rendrait la liberté au soldat israélien Gilad Shalit, détenu à Gaza depuis plus de 4 ans.
Enfin, une large majorité d'Israéliens (78 %) est favorable à la poursuite des négociations de paix, un avis minoritaire (30 %) parmi les Palestiniens, mais les deux opinions partagent un diagnostic très pessimiste sur leurs chances de succès, selon un sondage diffusé hier. Seuls 6 % des Palestiniens et 5 % des Israéliens interrogés considèrent comme élevées ou très élevées les chances que les actuels pourparlers aboutissent à un accord.  

Cisjordanie: Les colons sionistes ont attaqué une école palestinienne

Mercredi, 20 Octobre 2010 21:39
IRIB - Les colons extrémistes sionistes ont attaqué une école palestinienne en Cisjordanie et l'ont brûlée. Les colons sionistes ont fait irruption mercredi dans une école palestinienne à Naplouse où ils ont cassé les vitres, et mis au feu les dépôts. Les colons ont tout récemment incendié deux mosquées et détruit les oliveraies des habitants de la régions de Naplouse.  
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Israël, la destination ultime de la traite des femmes et des enfants (Euronews)

Jeudi, 21 Octobre 2010 09:36
IRINN - Israël est l'une des principales destinations de la traite de femmes et enfants depuis les ex-Républiques soviétiques, a indiqué Euronews. Selon une ONG israélienne, une exposition a eu lieu tout récemment dans un centre de commerce de Tel-Aviv, avec pour thème "des femmes vendues". Toujours d'après le reportage d'Euronews, la traite de femmes et les violences qui suivent un tel trafic, se sont transformées en une réalité quotidienne à Tel-Aviv.
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Un rabbin autorise les soldats israéliens à faire des Palestiniens un bouclier humain pour eux-mêmes

Jeudi, 21 Octobre 2010 18:09 
IRIB – "Un rabbin sioniste a encouragé les militaires israéliens à utiliser les Palestiniens comme bouclier humain.", peut-on lire dans le dernier numéro de "Maariv".
"Conformément au rite authentique juif, la vie des Israéliens est plus précieuse que celle d'autres ennemis, et les Juifs ont, donc l'interdiction de mettre en danger leur vie.", a prétendu le rabbin Isaac Shabir.
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La paix, le dernier souci d’Israël

Mercredi, 20 Octobre 2010 10:58
IRIB – "Tout prouve qu’Israël n’est nullement sérieux envers le processus de paix au Moyen-Orient", a déclaré le président syrien, au cours de la réunion des membres de la direction centrale du Front central progressif (coalition au pouvoir).
" Les responsables sionistes, a affirmé Bachar Assad, ont prouvé ces deux dernières décennies que leurs propos sur la paix ne sont que de manœuvre politique". Selon lui, la Syrie ne veut que restituer ses territoires occupés conformément aux droits et aux intérêts du peuple, tandis qu’Israël agit uniquement dans le sens de sa politique expansionniste et ce qui met en évidence qu’il ne veut pas la paix. Parrainés par les Etats-Unis, les pourparlers de paix ont eu lieu pour la première fois le 31 octobre 1991, avec pour objectif de persuader Israël de retirer les territoires arabes occupés en 1967. Mais ce dernier n’avait qu’à faire de la paix dont il ne tenait même pas aux résultats. C'est pourquoi la Syrie avait préféré en 2000 se retirer des soi-disant négociations directes arabo-israéliennes. Après un répit de 8 ans, elle a consenti en 2008 le dialogue indirect avec Israël avec la médiation de la Turquie ; or le dialogue indirect a échoué après 4 rounds, devenue impossible après la désignation de Benjamin Netanyahu, à la primature. Depuis, Israël s'efforce de convaincre la Syrie de retourner à la case de départ et de relancer les prétendues négociations de paix. Les responsables sionistes exigent proprement dit des autorités syriennes de passer à côté du résultat des discussions, effectuées dans les années 1990, discussions qui s'axaient sur le retrait des occupants israéliens des hauteurs du Golan. C'est la raison pour laquelle le président syrien insiste sur les mêmes principes, évoqués dans les pourparlers de paix dans les années 1990. Israël n’a toujours été fidèle qu’à une chose : sa politique de tuer temps pour arriver à ses propres fins. Ce qui explique le constat du président Bachar Assad affirmant qu'Israël ne souhaite nullement la paix.
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Une nième transgression

Mercredi, 20 Octobre 2010 20:37
IRIB - Dans le vertigineux chassé-croisé dont la région est ces derniers temps le théâtre, la violation de l'espace fait la routine pour le régime sioniste et son aviation. En fait on ne compte plus le nombre de fois que les chasseurs israéliens transgressent en toute impunité le ciel libanais, volent à basse altitude, brisent le mur du son, le sillonnent… et après cette séance de spectacle ils regagnent leur niche. Cette fois-ci, c'était une douzaine de chasseurs bombardiers qui, crachant et vrombissant, ont fait irruption dans le ciel du pays du Cèdre et violé l'intégrité territoriale d'un pays souverain et membre à part entière des Nations unies. L'armée en fait un compte rendu dans lequel elle explique comment le mardi 19 octobre, les appareils israéliens ont sillonné plus de cinq heures durant, le ciel libanais. Pourtant la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu est claire sans équivoque ni ambages, le régime sioniste doit respecter l'espace aérien, maritime et terrestre du Liban. Or, le paradoxe du problème libanais se manifeste lorsque le secrétaire général de la même instance qui a adopté la résolution précitée, M. Ban Ki-moon établit un rapport partial en faveur du régime sioniste. Il demande le désarmement du Mouvement de la Résistance du Hezbollah libanais, une démarche qui selon M. Ban renforce la souveraineté du Liban. La réponse du Hezbollah ne s'est pas faite attendre, voyant dans ce rapport une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Liban, d'un Liban qui attend le jugement en première instance du TSL, le Tribunal spécial pour le Liban, chargé du dossier Rafic Hariri. C'est dans un tel contexte que les responsables libanais s'emploient pour garder à l'écart le pays des machinations que concoctent l'Occident et Israël.
 

Slow death

Jeudi, 21 Octobre 2010 08:37 
IRIB - Progressivement, furtivement, c'est le processus d'une soi-disant paix au Moyen-Orient qui se trouve en passe de la mort à petit feu. Un constat que même reconnaissent les leaders du Fatah, ces mêmes leaders qui ont mené deux décennies de négociations avec le régime sioniste pour n'obtenir d'autres résultats que d'être de plus en plus resserré dans les tenailles israéliennes. Cette question lancinante voire obsédante s'annonce clairement lorsqu'elle est formulée par le porte-parole du Fatah, Ahmed Assaf qui ne mâche pas ses mots pour arguer que l'expansionnisme du cabinet Netanyahu a fait passer le nouveau round des négociations au stade de la mort à petit feu. Figées durant un an, les négociations ont enfin été reprises le 2 septembre. Cette relance n'a aussi pas été plus chanceuse que ses précédentes, qui, commencées en feux d'artifice en grand pompe et dans le bruit d'acclamation, s'éteignent dans le silence après quelques rounds. Ce dernier exploit s'est figé après trois petits tours, grâce à l'acharnement des autorités israéliennes à continuer la colonisation des territoires palestiniens. Pour le cabinet Netanyahu la colonisation n'est nullement une entrave aux négociations, tandis qu'aux yeux des Palestiniens c'est justement là que réside le point d'orgue de l'échec des pourparlers, puisque la colonisation vise les fondements mêmes des négociations. Les Palestiniens la colonisation est synonyme en premier lieu, à la confiscation de leurs terres et des maisons et en second lieu à l'impossibilité de bâtir leur Etat indépendant, entravant à jamais le retour des réfugiés à leur pays ancestral. Ce qui explique la hâte de Netanyahu à mener, à l'ombre des négociations de paix, dans un tempo endiablé la colonisation des territoires palestiniens; une véritable course à la montre…
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Deux prisonniers Palestiniens entrent dans leur 22ème an dans les prisons israéliennes

[ 20/10/2010 - 11:59 ]
Gaza - CPI
Le Comité national suprême pour soutenir les prisonniers, Magdy Attia Suleyman Ajuli, 49 ans, de Toulkarem, et Mahmoud Said Ahmed Jaradat, 47 ans, de Jénine, a souligné qu’ils entrent dans leur 22ème année, dans les prisons de l'occupation d’une manière continuelle, où ils étaient détenus depuis le 17/10 / 1989, et purgent une peine à perpétuité.
Le directeur du Comité de l'information, Riad Ashkar a déclaré dans un communiqué publié mardi 19/10, que le prisonnier "Al ajuli" est marié, a deux filles, l’une d’elles était née après quelques mois de son arrestation de sa maison, où sa femme a été enceinte durant son enlèvement par les forces israéliennes de l’occupation, puis sa fille s’est mariée et a donné naissance à ses petits-enfants, mais il est toujours en prison, ainsi sa mère est décédée en dépit de son désir de lui embrassé avant qu’elle quitte la vie, mais la mort était plus rapide.
 Al Ajuli est considéré comme  l'un des doyens (anciens) des prisonniers et des dirigeants du mouvement en captivité dans les geôles de l'occupation, et appartient au "Hamas".
La famille des deux détenues a fait appel  à l’importance d’inclure leurs fils dans l’opération d’échange prévue des prisonniers à l’encontre du soldat Gilad Chalit, surtout qu’ils ont souffert de plusieurs années dans les prisons sionistes et condamnés à la perpétuité. De sa part, l’épouse d’Al Ajuli a exhorté les institutions des droits de l’homme, arabes et internationales à mettre la pression sur l’autorités israélienne pour la permettre de rendre visite à son marie, après avoir été interdite de lui visité depuis des années sous des prétextes sécuritaires vaines.

Al-Assad: "Israël" n'a aucun intérêt, ni capacité à réaliser la paix

[ 20/10/2010 - 12:19 ]
Damas – CPI
Bachar al-Assad, président de la Syrie, a affirmé que l'occupation sioniste ne veut pas et ne pourrait pas réaliser la paix, soulignant que la paix juste et globale est celle qui assure la sécurité et la stabilité dans la région.
Al-Assad a mis en garde, le mardi 19/10, des résultats dangereux de la loi raciste sioniste qui se nomme "la Loi de la Citoyenneté" approuvée par le gouvernement sioniste et stipule de modifier l'actuelle loi pour contenir le" serment d'allégeance" à l'entité occupante sioniste.
A l'issue de sa rencontre avec une délégation de l'organisation des "Sages", le président Al-Assad a félicité les efforts prodigués par l'organisation pour faire connaître la réalité de ce qui se passe en Palestine occupée, appelant à des efforts concertés pour forcer la communauté internationale d'assumer ses responsables à mettre fin aux violations sionistes continuelles et à la tragédie quotidienne du peuple palestinien.
Il a affirmé également la nécessité de la réalisation de la réconciliation palestinienne et l'importance d'accentuer les efforts pour aider le peuple palestinien à la réaliser.
La délégation de l'organisation des "Sages" qui a visité la Bande de Gaza avant son arrivée à Damas, a expliqué à al-Assad ce qu'elle a vu des situations catastrophiques du peuple palestinien à cause du sévère embargo sioniste inhumaine y imposé depuis plus de 4 successifs.
Notons que l'Organisation des "Sages" est une Association indépendante qui travaille pour mettre fin aux conflits dans le monde entier et se compose des célèbres personnalités politiques dont l'ancienne présidente de l'Irlande et l'ancienne haut-Commissaire des nations unies aux droits de l'homme, Marry Robinson, l'ancien président américain, Jimmy Carter, l'activiste indienne aux droits des femmes et la fondatrice de la Self-Employed Women's Association (SEWA), Ela Bhatt, et l'ancien ministre égyptien des affaires étrangères, et l'ancien émissaire de l'ONU, Lakhdar Brahimi.

Les raisons du report de la rencontre de réconciliation à Damas

[ 20/10/2010 - 12:16 ]
Centre Palestinien d’Information
Une réunion de réconciliation nationale entre les mouvements du Hamas et du Fatah prévue dans la capitale syrienne, Damas, aujourd’hui mercredi 20 octobre, a été reportée. Les milieux politiques et médiatiques ont soulevé de nombreuses questions quant aux véritables raisons qui ont conduit au report de la rencontre, surtout après le tapage médiatique qui a suivi la première réunion qui s’est également tenue à Damas.
Il convient de souligner à cet égard, la réponse du responsable des relations étrangères du Hamas, Oussama Hamdan, aux médias qui l’ont interrogé hier sur les raisons pour lesquelles le Fatah a annulé sa présence à Damas. Il leur a répondu « Demandez au Fatah », mais le mouvement n’a pas fait de commentaire à ce sujet jusqu’à présent.
Alors que le Hamas impute l’ajournement de la réunion à l’annulation du Fatah, des sources médiatiques ont affirmé ces derniers jours que cela est du au différent qui a éclaté entre les délégations syrienne et palestinienne lors du sommet arabe à Syrte, et les paroles qu’aurait entendu le président sortant de l’autorité, Mahmoud Abas, de son homologue syrien Bashar al-Assad, dans le cadre de la dernière position concernant la priorité de la réconciliation sur les négociations avec l’occupation. Cela a été confirmé la semaine dernière par Azzam al-Ahmad aux journaux jordaniens.
Toutefois, des sources palestiniennes très bien informées ont révélé au CPI des informations importantes qui décrivent les véritables raisons de l’ajournement de la rencontre. Il est clair que le mouvement du Fatah a pris comme prétexte le lieu de la réunion (Damas) pour annuler sa présence, sachant que les deux parties avaient convenu du lieu lors de leur première rencontre, la date fut déterminée ultérieurement.
Ces sources palestiniennes ont affirmé que le contexte de la position du Fatah est lié à l’entrée sioniste directe dans la réconciliation, car elles ont appris que le gouvernement de l’occupation s’est opposé au fait que le directeur des renseignements, Abbas Majed Faraj, se rend à Damas pour convenir de la formation du haut comité sécuritaire, sans oublier la réforme des services de sécurité comme cela était prévu entre les deux parties.
Les sources ont précisé que l’entité sioniste qui s’oppose à la signature de la réconciliation nationale, conteste également au Fatah de former tout comité sécuritaire dans un cadre national et unanimement convenu. Elle a demandé que sa formation se réalise dans le cadre défini par l’ancien coordinateur américain de la sécurité de l’autorité d’Abbas, le général Keith Dayton, avant qu’il ne quitte les territoires palestiniens.
Il devait, selon ces mêmes sources, insister auprès du Fatah pour que la réunion de réconciliation n’ait pas lieu à Damas. Il a tenté la fuite de l’échéance de la réconciliation en recherchant un moyen d’en sortir, et a donc recouru dans les coulisses à la discussion sur la problématique de l’endroit comme étant un obstacle pour la tenue de la rencontre.

Le tribunal sioniste discute la possibilité de démolir le cimetière de Maman Allah

[ 20/10/2010 - 16:30 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le tribunal sioniste de "Soulh" dans la ville occupée d'al-Qodsn tiendra, aujourd'hui mercredi 20/10, une séance pour discuter la demande du gouvernement sioniste et ses branches exécutives représentantées par sa municipalité à al-Qods occupée et ce qui se nomme "le département des territoires d'Israël", pour démolir plus de 220 tombes dans la cimetière islamique de Maman Allah dans la ville sacrée.
Les gardiens des legs pieux du cimetière, al-Hadj Sami Rezq Abou Moukh et al-Hadj Moustafa Abou Zouhria, l'avocat de l'Association d'al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines, Mohamed Soulateimane Aghbareih et un grand nombre des citoyens Maqdissins se sont présentés à la séance en coïncidence avec une marche qui s'est organisée devant le siège du tribunal.
La municipalité de l'occupation à la-Qods avait démoli avant deux mois plus de 300 tombeaux dans le cimetière de Maman Allah suite à un couvert et une décision du tribunal sioniste de Soulh.
Après ce crime, l'Association d'al-Aqsa et les gardiens des legs pieux du cimetière ont réformé plus de 1 000 tombes, en coût de 400 000 Shekels, après que la majorité de ces tombes se sont exposées aux agressions et violations sionistes continuelles.
Malgré qu'on a obtenu une décision provisoire qui interdit la poursuit de la démolition des tombes, mais la municipalité de l'occupation à la-Qods et "le département des terres d'Israël" ont demandé le tribunal à les permettre de détruire 220 tombes sous prétexte qu'elles sont illusoires.
De son côté, l'Association d'al-Aqsa et les gardiens des legs pieux du cimetière ont dit que tous les tombes de maman Allah sont islamiques et construites durant l'histoire islamique jusqu'à la Nakb (catastrophe) palestinienne en 1948 et que les faits du gouvernement sionistes représentent un crime contre les morts, les moeurs, la civilisation et l'histoire et une violation sauvage à la sainteté du cimetière ainsi qu'aux sentiments de plus d'un milliard de musulmans dans le monde entier et que la demande présentée au tribunal est un horrible crime solennel.

Un homme âgé blessé par les tirs de l'occupation à l'est de Rafah

[ 20/10/2010 - 16:33 ]
Gaza – CPI
Un citoyen palestinien âgé de 65 ans a été blessé moyennement, ce matin mercredi 20/10, par les tirs des forces occupantes sionistes postées aux alentours du passage de Sofa à l'Est de la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza.
Adham Abou Salima, porte-parole des services médicaux militaires, a rapporté au centre palestinien d'information que le citoyen a été blessé par une balle réelle au cou, lors de son existence près du passage de Sofa, situé entre la ville de Khan Younès et de Rafah.
Abou Salima a déclaré que le blessé a été transporté directement à l'hôpital européen dans la ville, et que son état sanitaire est moyen.
Des blindés militaires sionistes avaient envahi, hier soir, soudainement, les terres agricoles des citoyens palestiniens dans le village d'al Karara à l'Est de la Khan Younès.

Al-Hendi appelle à une vision stratégique avec le Hamas

[ 20/10/2010 - 16:41 ]
Gaza – CPI
Le leader du mouvement du Djihad islamique en Palestine, Dr. Mohamed al-Hendi, a appelé à un dialogue stratégique entre le Hamas et le Djhiad pour construire une stratégie et une vision pour affronter les grands risques et défis de la prochaine étape.
Le membre du bureau politique du Djihad a dit que la Bande de Gaza attend sans doute une escalade sioniste, parce que les tournées du conflit sont continuelles et celui qui se prépare mieux,, gagnera plus, prévoyant que la nouvelle escalade sioniste sera des assassinats contre les dirigeants palestiniens.
Dans une interview télévisée avec la chaîne satellite "Al-Qods" et diffusée le mardi 19/10, al-Hendi a ajouté que l'entité sioniste veut soumettre Gaza complètement, car elle n'a pas pu la soumettre durant ses dernières guerres, en effet, il y aura une tournée prochaine du conflit.
"La résistance à Gaza n'est pas cessée ou interdite, mais la coordination sécuritaire en Cisjordanie empêche tout fait résistant, en conséquence, le résistant en Cisjordanie n'a aucun choix que la prison ou la mort", a-t-il poursuivi.
A propos des négociations et les nouvelles qui parlent d'une crise au gel de la colonisation, Dr. Al-Hendi a vu que tous les choix présentés par le président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sont liés aux exigences et agendas américains, alors que sa menace de présenter sa démission n'est q'une fuite personnelle. Abbas doit chercher avec les factions un programme de consensus national.

Hamas discute avec la délégation des «sages» le compromis, la réconciliation et le blocus sioniste

[ 20/10/2010 - 09:24 ]
Damas-CPI
« Plusieurs points très importants, le compromis du processus de paix, la réconciliation palestinienne et l’embargo sioniste, ont été débattus avec la délégation du groupe des  « Sages », à Damas, mardi soir, le 19/10 », a révélé une source bien informée soulignant que les discussions était profondes et avantageuses.
 La direction du Hamas, sous la présidence du chef de son bureau politique M.Khaled Mechaal s’est réuni hier, avec la délégation du groupe des « Sages » (The Elders), dirigée l'ancien Président de la République d'Irlande Mary Robinson et les membres de l'ancien président américain Jimmy Carter, insistant sur la levée immédiate du blocus et les moyens équitables pour faire considérer le Hamas comme une partie essentielle et pesante dans la scène palestinienne et à faciliter la tâche devant la réconciliation palestinienne, tout en indiquant aux difficultés de la procédure des négociations avec l’entité sioniste.
Lors de la réunion le responsable des affaires étrangères au Hamas, Oussama Hamdan a déclaré aux médias que le Hamas s’est félicité des efforts déployés de la délégation des « Sages », soulignant que la visite était « avantageuse », ajoutant qu’ils ont débattu les dossiers de la réconciliation, le processus de paix, le blocus sioniste injuste imposé sur la bande de Gaza.
Le Hamas a renouvelé son appel à la nécessité de soulever l’intervention étrangère à propos du dossier de la réconciliation, confirmant qu’elle est lancée en dépit du report de son organisation aujourd’hui, affirmant des contacts entre les deux mouvements (Hamas et Fatah) pour autre date fixe.
« Les arabes ont donné beaucoup de concessions  à l’occupation, le problème est l’obstination israélienne. Il faut actuellement la pression sur l’occupation pour l’obliger à approuver les droits légaux palestiniens et arabes et de cesser la politique de deux poids deux mesures », a affirmé Hamdan en dévoilant certaines discussions avec la délégation des « Sages ».
 En ce qui concerne l’embargo sioniste imposé contre plus d’un million et demi des habitants de la bande de Gaza, Hamdan a souligné que le Hamas a insisté à la levée du blocus et a salué les déclaration de la délégation des « Sages » publiées au cours de leur visite au secteur assiégé, attirant l’attention de la délégation au dossier des députés Maqdissins menacés par de l’expulsion sioniste et qui poursuivent leur sit-in au siège de la Croix-Rouge à Al Qods occupée, il y a plus de 113 jours.
Hamdan a conclu désignant la visite comme "une mesure qui exprime la compréhension réelle des dirigeants politiciens et les élites internationales du rôle et la position da la résistance nationale palestinienne, notamment le Hamas.

Des colons sionistes brûlent plus de 2500 oliviers à Bourine

[ 20/10/2010 - 17:09 ]
Naplouse – CPI
Des colons sionistes de "Brkhah" ont attaqué, ce midi, le mercredi 20/10, les fermiers palestiniens dans le village de Bourine, blessant moyennent un citoyen palestinien et brûlant et cassant un grand nombre d'oliviers alors que les forces occupantes ont arrêté un Palestinien qui a fait face aux colons sionistes.
Des sources locales ont dit que des dizaines de colons sionistes ont envahi collectivement les fermes d'olives aux alentours de Bourine et ont agressé un agriculteur palestinien qui s'appelle Mounair Kadous et qui a été transporté à l'hôpital de Refidia à Naplouse, volant des grandes quantités d'olives.
Des citoyens palestiniens ont affirmé que les soldats sionistes surveillaient la zone et ont arrêté l'un des proches de Qadous lors de sa tentative de faire face aux colons sionistes, sans prendre aucune mesure contre les colons sionistes qui poursuivent leurs agressions continuelles de façon quotidienne contre les palestiniens dans la région.
Le fermier Khaled Qadous a affirmé au correspondant du CPI que les colons sionistes ont brûlé depuis le jeudi dernier plus de 2500 oliviers dans le village de Bourine, causant une catastrophe.
Il a ajouté que les soldats délibèrent dans tous ces cas d'éteindre les feux par les pompiers palestiniens pour l'endommagement d'un grand nombre d'oliviers sous prétexte de l'attente pour la coordination avec l'armée sioniste qui fait exprès à reporter sa réponse.
Il a souligné que les agressions des colons sionistes sont toujours perpétuelles sous le couvert de l'armée sioniste et que le plan des colons sionistes dans la région sera exécuté prochainement.

L'occupation interdit décisivement le travail dans un projet agricole à "Deir Istiya"

[ 20/10/2010 - 18:05 ]
Naplouse – CPI
Les forces de l'occupation sioniste accompagnées par l'officier de la direction civile et un groupe de colons sionistes ont envahi, ce mercredi 20/10, un projet d'amendement des terres dans le village de "Deir Istiya" dans la ville de Selfit et ont arrêté les propriétaires de ces terres et les ouvriers.
Les forces occupantes ont confisqué un bulldozer qui travaillait dans le lieu et ont enlevé son conducteur, le propriétaire des terres et son fils, en les emmenant à la colonie sioniste "Revava" installée illégalement sur les terres de "Deir Istiya" assiégé par les colonies sionistes de tout côté.
L'officier de la force sioniste a prétendu que ces terres dans lesquelles les palestiniens effectuent un projet fournit par l'Association de l'aide agriculture palestinienne, limitrophe à la colonie sioniste et situé dans la région (C), en effet est une région fermée dans laquelle le travail est interdit pour des raisons sécuritaires.
L'association de l'aide agriculture palestinienne a condamné ce crime sioniste, en affirmant qu'il représente une violation aux droits de l'homme palestiniens assurés par tous les conventions internationales et une partie d'une guerre globale contre les Palestiniens dans le but de les obliger à quitter leurs terres et de céder au fait accompli consacré par les occupants.
Elle a appelé à la formation des comités populaires et de protection pour affronter la colonisation sioniste qui ronge les terres palestiniennes, appelant aussi l'autorité à soutenir les fermiers palestiniens pour mettre fin aux agressions des colons sionistes, ainsi de travailler sérieusement pour démasquer les crimes et les violations perpétrés par l'occupation et ses colons.

Appel à l'OLP à limoger Abbas à cause de ses dernières déclarations

[ 20/10/2010 - 18:49 ]
Stockholm – CPI
Le centre palestinien d'al-Adalah (Justice) qui a siège en Suède a appelé le comité exécutif de l'OLP à licencier son président, Mahmoud Abbas, de ses postes et responsabilités suite à ses déclarations dans lesquelles il a annoncé être prêt à renoncer aux droits et principes historiques du peuple palestinien et d'annoncer la fin du conflit avec l'entité sioniste en échange de la création de l'état palestinien sur les territoires palestiniens occupés en 1967.
Dans un communiqué de presse publié le mercredi 20/10, le centre a considéré que les déclarations du président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) représentent une violation à toutes les lignes rouges et s'opposent à tous les principes nationaux palestiniens et aux  droits du peuple palestinien ainsi qu'au consensus national.
Elles offrent des concessions dangereuses en faveur de l'occupation sioniste.
Il a souligné que le mandat d'Abbas est terminé, en effet, il n'a pas le droit de représenter le peuple palestinien.
Le communiqué a également considéré que la position d'Abbas représente un échec politique qui menace de l'incapacité du négociateur palestinien de s'attacher aux droits de son peuple et de les reprendre, appelant toutes les forces et les sociétés palestiniennes à prendre une forte position contre toutes les négociations avec l'ennemi sioniste.
Al-Adalah a vu que les déclarations d'Abbas ont exprimé l'échec politique dont souffre l'OLP qui est devenu non confident sur les intérêts et les principes du peuple palestinien et n'exprime pas ses ambitions et espoirs, appelant à réformer  les cadres et les sociétés de l'OLP sur des bases nationales.

Le racisme des juifs à Safed qui interdit aux Palestiniens d’accéder à une vie normale

[ 21/10/2010 - 08:59 ]
Nassera - CPI
Un groupe de rabbins sionistes de la ville de Safed, au nord de la Palestine occupée en 48, ont annoncé une « fatwa » qui interdit de vendre ou de louer des maisons de la ville pour les Arabes (non juifs), menaçant les contrevenants d’être privés selon le judaïsme.
Selon l'avis que tout juif «devrait boycotter tous les citoyens qui louent une maison résidentielle ou lieu commercial aux Palestiniens», comme il a été indiqué dans la décision que «la façon de vie des Arabes, est tout à fait différente de celle des Juifs, disant : et qu'ils nous haïssent et nous attaquer", selon leurs propos.
Les rabbins ont dit dans leur fatwa: "Nous ne voulons pas que les Palestiniens trouvent refuge chez nous, laissez-nous préserver la ville de Safed, la ville sainte dont on doit les y nettoyer", a prévenu les rabbins qui contrevient au présent édit religieux, en plus des conséquences de la vente ou la location des Arabes.
Des sources palestiniennes dans les territoires occupés en 48, ont souligné que cette opinion raciste est venue à la suite de l’acceptation accrue des Palestiniens de vivre dans l'ancienne ville de Safed, en particulier après l'ouverture d'un certain nombre d'institutions d'enseignement supérieur et l'intention du gouvernement d’ouvrir la Faculté de médecine dans la ville.
Notons que les étudiants palestiniens de la Faculté de Safed, avaient déjà eu plusieurs tentatives de les attaquer, et leurs maisons, où les racistes Juifs ont sévèrement endommagé les dortoirs des étudiants arabes.

L'occupation utilise les détenus arabes comme des otages

[ 21/10/2010 - 09:15 ]
Gaza – CPI
Le ministère des affaires des détenus et des libérés à Gaza a appelé les gouvernements arabes à travailler sérieusement pour libérer touts les détenus arabes dans les prisons de l'occupation et ne pas les abandonner, ainsi à activer leur question sur tous les niveaux.
Dans un communiqué publié, le mercredi soir 20/10, le ministère a déclaré à l'occasion de la journée du captif jordanien, que l'occupation emprisonne 28 détenus jordaniens.
"L'occupation utilise les détenus arabes comme des otages politiques et prétend que certains pays arabes n'accueillaient pas leurs citoyens pour justifier la continuation de leur arrestation, surtout qu'ils souffrent en détention pour une longue période après la fin de leur peine, comme le prisonnier saoudien, Abdul-Rahman, Al-Ateiwi, arrêté depuis plus de 5 ans et demi", a affirmé le ministère dans son communiqué.
Le ministère a souligné que l'occupation emprisonne des dizaines de détenus arabes de différentes nationalités dont 28 jordaniens, selon les confirmations de Maissara Malas, coordinateur du comité national des détenus jordaniens dans les prisons sionistes, 11 détenus syriens du Golan parmi eux 5 innocents condamnés.
Parmi les captifs arabes dans les prisons sionistes 7 détenus égyptiens, un seul saoudien et de nombreux citoyens soudaniens qui ont été arrêtés lors des tentatives de dépasser les frontières avec l'occupation pour chercher un tel travail.

Gaza : Deux citoyens blessés par les tirs des forces occupantes israéliennes

[ 21/10/2010 - 09:39 ]
Gaza - CPI
 « Juste avant quelques minutes, aujourd’hui, jeudi 21/10, deux citoyens  dans la nord de la bande de Gaza ont été blessés, après avoir été abattus par les forces occupantes israéliennes au cours de leurs travaux dans la collection de l'agrégat », a révélé une source bien informée.
Pour sa part, Adham Abou Salmia, Coordonnateur des médias pour les services médicaux que deux citoyens, l’un âgé de 32 ans, a été blessé au pied gauche dans une zone située au nord de Beit Lahia, décrivant son état comme «mineur», alors que le deuxième, âgé de 24 ans, a été touché à son pied droit dans le voisinage du passage de Beit Hanoun et on été transportés à l'hôpital Kamal Adwan.
Il est à noter que les dirigeants de l’occupation israélienne ont menacé dernièrement d’escalader leur agressions contre les habitants de Gaza.

Le convoi " Voie de l'Espoir" arrive en Tunisie dans son chemin vers Gaza

[ 21/10/2010 - 10:20 ]
Tunis – CPI
Le convoi britannique "Voie de l'Espoir" est arrivé la nuit de mardi à mercredi en Tunisie dans son chemin vers Gaza pour apporter des aides humanitaires, et tenter de briser le sévère blocus sioniste imposé contre le secteur assiégé depuis plus de 5 ans consécutifs.
L'agence tunisienne officielle de presse "TAP" a déclaré que le convoi est arrivé sur la zone frontalière tuniso-algérienne de Bouchebka, où il a été accueilli par le préfet de la ville tunisienne de Kasserine.
Le convoi se compose de 29 camions et 69 militants britanniques.
L'un des membres du convoi, Mohamed al-Hadad , a affirmé que la douane tunisienne a facilité les mesures de leur passage.
Notons que le départ du convoi "Voie de l'Espoir " a été lancé, le 10 octobre 2010 de la capitale britannique, Londres. Le convoi est passé par la France, l'Espagne, le Maroc et  l'Algérie avant d'arriver en Tunisie, dans son chemin vers la Libye et l'Égypte. Il transporte des aides humanitaires dont des produits alimentaires, du matériel médical et des fournitures scolaires aux habitants de la Bande de Gaza.

L'occupation déploie ses forces à Selwan et arrête 5 adolescents palestiniens

[ 21/10/2010 - 10:35 ]
Al-Qods occupée – CPI
La police sioniste et les milices nommées "gardes-frontières" ont déployé intensivement leurs forces dans différents quartiers du village de Selwan au sud de la ville occupée d'al-Qods.
Des sources locales ont affirmé que les unités d'infiltration (soldats sionistes qui portent des vêtements arabes) ont arrêté, hier soir, le mercredi 20/10, cinq adolescents palestiniens dans le village de Selwan, en les emmenant vers une direction inconnue.
Les sources ont ajouté que les 5 adolescents palestiniens ont été arrêtés lorsqu'ils marchaient dans la rue près de la tente du Sit-in dans le quartier de Bustan à Selwan.
Les sources ont ajouté que les soldats sionistes portaient des vêtements d'ouvriers, de citoyens et de femmes.

L’Egypte poursuit la construction de l’étape la plus dangereuse du mur d’acier

[ 21/10/2010 - 12:03 ]
Gaza - CPI
Une énorme grue égyptienne poursuit d’implanter des plaques géantes d'acier dans le sol, près de la porte de Salaheddin, sur la frontière entre la Bande de Gaza et l'Égypte, bien que les Palestiniens ont réussi à percer ces panneaux qui visent à fermer les tunnels souterrains.
La construction du mur d’acier financé par les Etats  Unis se rapproche de sa fin, après l’introduction des plaques d'acier d'une épaisseur de cinq centimètres, et d’une profondeur de 20 mètres dans le sol, sur une distance de 11 kilomètres, en séparant totalement entre la ville de Rafah égyptienne et l’autre palestinienne.
Le maire de Rafah, Aïssa al-Nashar, a affirmé que les autorités égyptiennes travaillent jour et nuit dans les environs de Salaheddin (dans une surface de 2 kilomètres) pour implanter des plaques d'acier dans le sol, en soulignant que les travaux ont repris au début de ce mois, et que cette distance était la seule partie qui restait avant la reprise des travaux d’implantation du mur d’acier».
Al-Nashar a ajouté dans sa déclaration à Qods Presse : "Au début des travaux, l'Egypte a déterminé la construction du mur d'acier sur cette frontière en trois étapes, et qu’elle est arrivée maintenant à la dernière phase, en croyant que les travaux vont s’achever durant cette année, au plus tard".
Le maire a exprimé sa crainte de l'étape après-mur, en disant : "s’ils exécuteront le projet de pompage des eaux de la Méditerranée dans le sous-sol de la frontière; cela aura des effets désastreux et dangereux, non seulement sur les tunnels, mais aussi sur l'air, l'eau et la vie totale dans la Bande de Gaza
Le souci des Palestiniens durant l’étape finale de ce projet, est l’injection des eaux de la mer dans le sous-sol par les autorités égyptiennes à travers des tuyaux énormes en plastique, où ces eaux arrivent aux profondeurs et causent des effondrements dans le sous-sol et la destruction à des centaines de tunnels, selon les estimations des experts.
Ces tuyaux ont été implantés en parallèle du mur d'acier de façon qu’ils vont empêcher l'infiltration des eaux salée vers le côté égyptien, et vont inonder le côté palestinien, selon un responsable de la sécurité palestinienne et un nombre de propriétaires des tunnels.
"Le danger n'est pas dans la construction du mur, mais dans les autres étapes qui vont suivre", a dit à Qods Presse ce responsable palestinien qui a préféré garder l'anonymat, en ajoutant :"L’injection des eaux de la Méditerranée est la plus dangereuse, car elle entraînera à la destruction de la plupart des tunnels", en s’attendant que les autorités égyptiennes vont commencer l’exécution de ces travaux dangereux durant les premiers mois de l'année prochaine.

«Viva Palestina 5 » arrive aujourd'hui au port d’al-Arish dans son trajet vers Gaza

[ 21/10/2010 - 11:43 ]
Al-Arish – CPI
Un premier groupe de militants du convoi « Viva Palestina 5 » est arrivé à l’aéroport d’al-Arish la nuit dernière.
Selon le site internet Jazeera.net, le premier groupe, composé de 155 militants, a été  rejoint par un second groupe. Les militants ont passé la nuit dans un hôtel à al-Arish, en attendant l’arrivée du bateau d’aides humanitaires qui doit accoster au port d’al-Arish ce matin.
Le directeur du port d’al-Arish, Jamal Abdel-Maqsoud, selon le même site, a affirmé être prêt à accueillir le navire et à le décharger à son arrivée. Ils procèderont ensuite au transit des aides, selon leur nature, par les points de passage principaux vers Gaza. Il a été décidé de faire entrer l’aide médicale par le passage de Rafah, les produits alimentaires par le port d’Awja, et les voitures par le port de Karam Abou Salim.
Le porte-parole du convoi, Zahir al-Birawi, a exprimé sa joie face à la décision de l’Egypte d’autoriser les militants à rejoindre le convoi par avion, en arrivant à l’aéroport d’al-Arish.
L’impact de la décision égyptienne sur les membres du convoi a été très positif, et ils en ont été informés par l’ambassadeur de l’Egypte à Damas, Shawqi Ismail.
Le départ du convoi « Viva Palestina 5 » du port syrien de Lattaquié en direction de Gaza avait été retardé en raison des conditions climatiques non favorables.
Des sources privées ont révélé au CPI l’intervention au Caire du Qatar et de la Syrie à la dernière minute, qui a contribué à faciliter l’entrée du convoi et de ses militants à al-Arish.
« Viva Palestina 5 » était partie de la capitale britannique de Londres le 12 septembre dernier, et est arrivée dans les territoires syriens le 2 octobre, en passant par le poste Bab al-Hawa frontalier avec la Turquie. Le convoi est composé de 43 camions, 85 militants, et transporte pour Gaza des aides humanitaires fournies par les européens, les turques, l'Algérie, la Jordanie, et les pays du Golfe.

Le Caire : Une délégation Malaisienne bloquée en attendant la permission égyptienne d'entrer à Gaza

[ 21/10/2010 - 12:02 ]
Gaza- CPI
« Une haute délégation malaisienne est totalement bloquée au Caire , depuis deux jours, en attente de l’autorisation des autorités égyptiennes, pour une visite à la bande de Gaza à travers le passage frontalier de Rafah », a révélé aujourd’hui, jeudi 21/10, une source bien informée.
Des sources dans la bande de Gaza ont souligné que la délégation, composée de cinq membres, dirigée par Chang Matthews, conseiller politique de l'ancien Premier ministre malaisien Mahathir Mohamed n’ a pas reçu l'autorisation de pénétrer dans le secteur assiégé pour  participer à une conférence internationale sur les prisonniers qui se tiendra samedi.
La délégation est arrivée à l'aéroport du Caire, hier à l'aube, et a été autorisée à quitter l'aéroport dans l'après-midi après des contacts entre les ambassades, et réside actuellement dans un hôtel au Caire, en attendant la permission d'entrer à Gaza.
Il est à noter qu’une source bien informée a révélé que l'ancien Premier ministre Mohamed était censé assister lui-même à la conférence, qui se tiendra à Gaza mais que la maladie dont il souffre l’en a empêché.

Une initiative de l'Afrique du Sud pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes

[ 21/10/2010 - 12:16 ]
Ramallah – CPI
L'Afrique du Sud a proposé une initiative pour mettre fin aux désaccords palestiniens, et réaliser la réconciliation, en exploitant l'expérience africaine dans ce domaine.
L'ancien président de la « Commission de vérité et de réconciliation » en Afrique du Sud, Alexander Boraine, a annoncé le lancement d'une série de contacts avec le Hamas et le Fatah pour faire connaître l'expérience de l'Afrique du Sud dans la résolution des conflits internes.
Dans une conférence de presse qui a eu lieu, le mercredi soir  20/10, dans la ville de Ramallah, Boraine a déclaré qu'il a rencontré durant les derniers jours un groupe de leaders palestiniens du Hamas, du Fatah et des indépendants, dans le but de les convaincre de se rendre en Afrique du Sud pour entendre l’expérience des gens qui ont souffert de la persécution et de l'assassinat, et qui ont dépassé tout cela en étant convaincus de la nécessité du consensus.
Il a condamné fortement la décision sioniste qui lui interdit avec le représentant de l'Afrique du Sud à Ramallah, L.S.T. Pekan, de se rendre à la Bande de Gaza dans le but de rencontrer des leaders du Hamas afin de leur expliquer l'initiative sud-africaine.
Il a exprimé son regret au Hamas de son impossibilité d’arriver à la Bande de Gaza, mais il a parlé des rencontres tenues à cet égard à Ramallah avec des leaders du Hamas, en refusant d'énoncer leurs noms.
Boraine, qui a déployé des efforts de réconciliation avec succès dans plus de 6 pays dont l'Irlande, a affirmé avoir reçu des réactions positives du Hamas et du Fatah à propos de son initiative pour réaliser la réconciliation palestinienne.
Il a souligné qu’une série d’obstacles et de problèmes continuent d’entraver la réconciliation palestinienne, notamment le dossier de la sécurité, des élections et des négociations avec l'entité sioniste.
Dans le même contexte, Boraine a insisté sur le fait que les efforts de l'Afrique du Sud pour réaliser la réconciliation palestinienne ne s'opposeront en aucun cas avec la médiation égyptienne, mais sera l'un des facteurs de sa réussite.

L'occupation rase des dizaines d'hectares de terres agricoles à l'est d'al-Khalil

[ 21/10/2010 - 12:40 ]
Al Khalil – CPI
Les bulldozers de l'occupation israélienne ont commencé, ce matin jeudi 21/10, à raser de grandes superficies de terres agricoles palestiniennes dans la région de Bouk'a à l'Est de la ville d'al Khalil.
Des sources locales ont affirmé que les bulldozers sionistes ont rasé des dizaines d'hectares de terres plantées de raisins, d'amandes et de légumes.
Notons que la zone de Bouk'a et ses résidents s'exposent aux agressions répétées des soldats et des colons sionistes qui endommagent leurs maisons privées et leurs terres agricoles.
D'autre part, les forces occupantes ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le village de Beit Amr au nord d'al Khalil, et ont effectué des opérations de fouille dans plusieurs maisons où elles ont enlevé deux citoyens palestiniens en les emmenant vers une direction inconnue.
Une autre force sioniste a donné l'assaut dans le village de Halhoul au nord d'al Khalil en lançant une campagne de recherche dans les maisons résidentielles palestiniennes sans qu'aucune personne ne soit arrêtée.