mardi 18 mai 2010

L’occupation assassine un vieux palestinien qui a tenté d’exercer son droit de retour

[ 17/05/2010 - 15:35 ]
Gaza - CPI

Un rapport a révélé que le martyr, Fouad Matar, 80 ans, a été assassiné, avec sang froid, le samedi à l’aube 15/5, par les soldats de l’armée de l’occupation, à l’est de Beit Hanoun, lorsqu'il tentait d'exercer son droit pour retourner à son village natal «Yabna», en exprimant une forte nostalgie après qu’il a été expulsé et éloignés de ses proches depuis sa jeunesse, il y a plus de 62 ans.
"Sa femme a raconté après son assassinat qu’il lui avait exprimé son désir de retourner à son village, loin de son refuge d’une distance de 60 Kms, mais elle n’était pas certaine qu’il allait vraiment exécuter cela, en croyant qu’il discutait et exprimait seulement sa forte nostalgie à son village natale, où il avait passé son enfance et sa jeunesse", a révélé le journal «Qods presse», selon l’épouse du martyr qui habite au village de Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza. 
Son village «Yabna» est situé sur une colline, au sud de la ville de «Yafa» à 24 Kms de la ville de Ramla, qui s'étend sur une superficie de 59 554 dunums, et entouré des villages de Nabi Robine, Al Quabiba, Zrounka, Arabe Sakir, Bechit, Sou'doud et Al Haffar.
Le vieux Palestinien qui voulait exercer son droit de retour et qui éprouvait toute cette grande nostalgie avait été éloigné de son village, par la force, le 4/juin/1948, après la destruction de son village et l’expulsion de ses habitants qui atteignait, durant cette époque, 6287 personnes.
Notons que les Palestiniens célèbrent, ces jours-ci, le droit au retour des réfugiés palestiniens, mais l’occupation sioniste tente avec certains pays, dont les Etats-Unis à annuler ce droit sacré du dossier du conflit israélo-palestinien, tout en soulignant que le droit de retour est garanti par la loi internationale et les conventions onusiennes.

Des appels sionistes extrémistes pour augmenter les agressions contre les Palestiniens

[ 17/05/2010 - 18:21 ]
Naplouse – CPI

 Le rabbin sioniste, l'extrémiste Itzhak Chabira, a appelé les colons sionistes qui habitent dans les colonies installées illégalement en Cisjordanie occupée à augmenter leurs agressions et attaques contre les Palestiniens et leurs propriétés, dans le cadre de la politique des colons sionistes pour faire payer le prix de toute évacuation des avant-postes coloniaux hasardeux, en Cisjordanie.
Chabira a dit : "Nous allons effectuer une politique pour que tous les Palestiniens payent le prix de toutes les régions et colonies évacuées".
Ces attaques doivent arriver à al-Qods occupée, al Jalil et le Néguev, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, et là où se trouvent les Palestiniens et non pas en Cisjordanie seulement.
Notons que les colons sionistes ont augmenté, dernièrement, leurs attaques et agressions contre les palestiniens sous la protection de l'armée sioniste et les coordinations sécuritaires avec les milices d'Abbas qui se cachent lors des invasions des forces occupantes et les attaques des colons sionistes, alors qu'elles interdisent aux palestiniens de faire face à ces attaques.

Hamas : Le journal "Charq al-Awsat" vise à défigurer le mouvement

[ 17/05/2010 - 19:36 ]
Damas/Dubaï – CPI

 Le mouvement du Hamas a démenti toutes les prétentions du journal saoudien "Charq al-Awsat" autour de l'implication d'un leader du Hamas et du directeur de son bureau en présentant des informations qui ont aidé à l’assassinat du dirigeant du Hamas, le martyr Mahmoud al-Mabhouh, en qualifiant ces prétentions de mensonges et de fabrications médiatiques qui visent à frapper et défigurer le mouvement du Hamas. 
Dans un communiqué publié, le lundi 17/5, le mouvement a ajouté que les informations publiées par le journal "Charq al-Awsat" ne sont pas vraies. 
Le communiqué a ajouté qu'il est regrettable que ce journal ne respecte pas les normes professionnelles pour servir certains côtés qui veulent réaliser leurs intérêts et paralyser les enquêtes sur le crime d’assassinat du martyr, Mahmoud al-Mabhouh, à travers des informations fabriquées.
De son côté, le directeur de la police de Dubaï, le général Dahi Khalfan Tamim, a démenti les nouvelles qui parlent de son intention de  convoquer un responsable au mouvement du Hamas, ainsi que le directeur de son bureau pour enquêter autour de l'assassinat d'al-Mabhouh, en déclarant que ces informations ne sont que des mensonges et des fabrications médiatiques. 
Dans ses déclarations à l'agence "Qods Presse", Khalfan a déclaré qu'il a su ces informations à travers un message dans son téléphone portable. 
Dans le même contexte, le membre du bureau politique du front populaire pour la libération de la Palestine (le commandement général), Anwar Raja a accusé le Mossad sioniste de publier ses informations en coopération avec l'ancien responsable de la sécurité préventive, Mohamed Dahlan, qui possède de bonnes relations avec les services sionistes. 
Le journal saoudien "Charq al-Awsat" a publié dans son édition, de lundi, d'après des sources sécuritaires arabes bien-informées, en prétendant que les autorités de la police de Dubaï vont convoquer deux responsables du Hamas à cause de leur implication dans la présentation des informations aux agents du Mossad en aidant à l'assassinat du martyr al-Mabhouh.

Un rapport onusien : 137 invasions sionistes en une seule semaine

[ 17/05/2010 - 19:39 ]
Al-Qods occupée – CPI

 Un rapport publié par le bureau de l'ONU pour les coordinations des affaires humaines dans les territoires palestiniens (OCHA) a montré que la période entre le 5 et 11 mai 2010 a témoigné d’une escalade des attaques et agressions des colons sionistes et des forces occupantes contre les Palestiniens dans la ville occupée d'al-Qods et en Cisjordanie. 
Le rapport onusien a affirmé l'augmentation de la tension qui règne au quartier de Selwan, dans la partie Est d'al-Qods, suite à la visite de certains députés de la Knesset sioniste à l'avant-poste colonial "Beit Younatan", au milieu d'une existence massive des forces occupantes, en provoquant des affrontement lors de cette visite entre les Palestiniens et les forces occupantes qui ont lancé des bombes lacrymogènes sur les citoyens de ce quartier, avant d’arrêter plusieurs personnes, selon des rapports. 
"Les forces occupantes ont blessé 24 Palestiniens lors de cette même période, dont 14 citoyens ont été blessés lors de la dernière semaine seulement, alors qu’elles ont effectué 137 invasions dans les villes et villages palestiniens, dans le cadre d’une grande escalade des assauts sionistes", a ajouté le rapport. 
Le rapport a enregistré également que les colons sionistes ont effectué, durant une seule semaine, 5 attaques et agressions contre les palestiniens et leurs propriétés. 
OCHA a souligné dans son rapport que les autorités de l'occupation ont expulsé un Palestinien de la ville de Bir Saba. 
Les forces occupantes ont repris aussi leurs raids aériens contre la Bande de Gaza, durant cette semaine, mais sans aucune victime ne soit enregistrée.

La 62ème commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948) : réalités et indications

[ 17/05/2010 - 22:39 ]
Gaza – CPI

Le Centre de renseignements et de soutien à la décision du ministère de planification, dans la bande de Gaza, a publié un rapport à l’occasion de la 62ème commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948).
Le rapport dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie parle du nombre actuel de Palestiniens. Il est en augmentation constante depuis la Nakba.
En effet, en cette année-là, leur nombre était de 1,4 million de personnes. A la fin de l’année 2009, leur nombre s’est multiplié par huit. Il a été estimé à environ 10,9 millions de personnes dont 5,2 millions vivent sur la terre historique de Palestine, entre la mer et le fleuve. Le nombre de Juifs est de 5,6 millions de personnes.
Un nombre égal
Le rapport pense que le nombre de Palestiniens et le nombre de Juifs pourraient être identiques en 2015 : environ 6,2 millions de personnes.
En 2020, le nombre de Juifs pourrait arriver à 6,8 millions personnes, contre 7,1 millions de Palestiniens, si l’augmentation reste dans la moyenne actuelle.
Le nombre de réfugiés palestiniens constitue 45% de la totalité des Palestiniens vivant dans les territoires palestiniens, à la fin de l’année 2009, dit le rapport.
Le nombre de réfugiés palestiniens vivant dans les camps de l’UNRWA, au milieu de 2009, était de 4,7 millions : 43,4% de la totalité des Palestiniens du monde. 41,7% d’entre eux sont en Jordanie. 99% en Syrie. 9% au Liban. 16% en Cisjordanie. 23,1% dans la bande de Gaza.
Des massacres israéliens contre les Palestiniens
Les Sionistes ont commis de nombreux massacres contre le peuple palestinien, explique le rapport. 18 massacres pendant le mandat britannique. 44 massacres dans la seule année de 1948, où quinze mille Palestiniens ont péri.
Durant la Nakba, les Sionistes ont mis la main sur 774 villes et villages arabes et ont détruit 531 villes et villages palestiniens.
En outre, le rapport a énuméré les décisions des Nations Unies qui confirment le droit au retour et apporte une explication détaillée de la décision 194, avec une analyse des raisons de cette décision.
Le rapport parle également de la décision de l’Assemblée générale des Nation Unies n° 181 partageant la Palestine en deux Etats : un pour les Juifs sur 55% de la Palestine et un autre pour les Arabes.
La ville d'Al-Quds et celle de Bethléem ont été mises sous mandat international, une des premières tentatives pour résoudre le conflit arabo-sioniste sur la terre de la Palestine.
La colonisation sioniste en Palestine
Le rapport parle de la politique de colonisation adoptée par le sionisme international pour mettre la main sur la terre palestinienne et déporter ses habitants d’origine, en avançant le slogan « Terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
Puis le rapport parle du développement des colonies sionistes en Palestine et de leurs habitants, depuis le début du siècle dernier jusqu’à l’an 1948. Il parle aussi de la promesse de Balfour qui était le premier pas occidental vers la création d’un Etat pour les Juifs sur la terre de la Palestine.
Les Britanniques et l’Etat juif
Le rapport donne les raisons ayant poussé la Grande-Bretagne à créer un Etat national pour les Juifs sur la terre de la Palestine. Il y a des raisons religieuses, politiques, stratégiques… Mais il y a surtout l’inquiétude des Britanniques de voir les Juifs d’Europe de l’est débarquer chez eux. Ils les ont alors envoyé vers la Palestine. Ils ont utilisé toutes sortes de duperie pour arriver à leur fin.
La question des réfugiés palestiniens fait face à différents dangers : les projets sionistes, la communauté internationale qui soutient "Israël" sans limite. Elle arrive à ne pas reconnaître la décision internationale n°194 qui donne aux réfugiés leur droit au retour.
La question des réfugiés palestiniens
Actuellement, on travaille, sans faire de bruit, pour vider le droit au retour des réfugiés palestiniens de sa dimension politique, pour qu’on ne parle que de sa dimension sociale.
La Grande-Bretagne porte une totale responsabilité politique, juridique et morale de la Nakba (la catastrophe de 1948). L’Europe et l’Union Européenne portent la responsabilité des réfugiés palestiniens, et doivent les aider à retourner à leur patrie.
Le rapport résume que le peuple palestinien reste jeune : 50% des Palestiniens ont moins de 15 ans.
Enfin, le rapport appelle les Palestiniens à comprendre les changements régionaux et internationaux de façon à servir la cause palestinienne dont la question des réfugiés. Il appelle aussi à activer la culture palestinienne partout à l’intérieur comme à l’extérieur, à mettre fin à l’état de division et à commencer la réconciliation entre les membres de la même maison, la maison palestinienne.

Israël voudrait imposer sa dictature au monde entier

Publié le 17-05-2010
Les dirigeants israéliens viennent de donner l’ordre aux gouvernements européens d’empêcher leurs ressortissants de se porter au secours de la population de Gaza. Un premier bateau, le "Rachel Corrie" est parti d’Irlande pour rejoindre la Turquie et les 9 autres bateaux qui prendront la mer dans les jours qui viennent, pour porter assistance à la population de gaza assiégée. Israël menace de tirer sur ces internationaux humanitaires. A Gaza, la population manifeste contre 62 ans de ce régime sanguinaire.

Les dirigeants israéliens ont convoqué les diplomates turc, grec, irlandais et suédois pour leur, faire savoir qu’ils ne laisseraient pas passer les bateaux qui vont se diriger vers Gaza, malgré le fait que ces derniers ne navigueront à aucun moment dans des eaux israéliennes.
Ils devaient expulser aujourd’hui Izzet Shahin, un bénévole de l’ONG turque "Fondation pour les droits de l’homme et secours humanitaire" (IHH) arrêté en cisjordanie par l’armée israélienne et interrogé par les services secrets israéliens pour avoir organisé les années passées des secours par flotte à la population de la bande de Gaza.
Des centaines de personnes vont pourtant prendre la mer, avec 5000 tonnes de matériel pour la population assiégée. Et que vont faire nos gouvernements collabos ? Laisseront-ils une fois de plus les escadrons israéliens arraisonner ces bateaux de la dignité, cette flotte qui montre que le mot humanité a encore un sens ?
Ziad Medoukh, professeur de Français à l’université Al-Aqsa de Gaza, avec lequel nous avons organisé une conférence téléphonique en direct, samedi dernier à la librairie Résistances, nous transmet l’état d’esprit de la population de Gaza, malgré les souffrances et les privations, dans cet article intitulé : "Nous n’oublierons pas, nous ne partirons pas".
Manifestations le 15 mai à travers tous les territoires palestiniens sous occupation
Photo : Ma’anImages
"62 ans de résistance, 62 ans de patience, 62 ans d’attente et d’espoir dans le triomphe de la justice : rien que la justice, mais toute la justice, et l’application des lois internationales !
62 ans de souffrance permanente pour un peuple isolé, un peuple sacrifié, mais courageux et déterminé : le peuple palestinien qui, depuis 62 ans, subit la politique coloniale destructrice d’un Etat qui a été créé sur le malheur et la souffrance des habitants, sur leurs villes et leurs villages, sur leurs champs, leurs oliviers, leurs orangers... ; sur le patrimoine de la grande Palestine historique, sa culture, sa tradition d’ouverture et de respect des trois religions monothéistes.
62 ans de massacres, 62 ans de déportations, 62 ans d’exils, 62 ans d’épreuves et de malheurs pour toute une population dans les territoires palestiniens et dans les pays de l’exil.
62 ans après le désastre inhumain causé par l’épuration ethnique de l’occupant à la création de l’Etat d’Israël, au milieu du silence complice des pays qui soutenaient et continuent de soutenir cet Etat d’apartheid, les Palestiniens commémorent aujourd’hui cet événement tragique de leur histoire, plus que jamais déterminés à continuer la résistance, par tous les moyens et sous toutes ses formes, pour obtenir leurs droits légitimes, notamment le droit de vivre en liberté.
Oui, la commémoration de la Nakba rappelle l’injustice fondamentale de la spoliation et des massacres qu’a subie et continue de subir le peuple palestinien. Un peuple résistant, courageux et qui veut garder confiance dans l’avenir.
En 2010, l’occupation continue de déporter des milliers de Palestiniens, d’annexer leurs terres, de détruire leurs maisons, de mener des guerres et des massacres contre la population, d’emprisonner arbitrairement des milliers de personnes, dont de 80 femmes et 350 enfants : une Nakba ininterrompue... !
Malgré cela, aujourd’hui, 62 ans après le drame initial qu’ont subi les Palestiniens, notre peuple conscient demeure très attaché à sa terre et aux principes suivants :
- le droit au retour est sacré, et tous les Palestiniens et leurs descendants réfugiés, en Cisjordanie, à Gaza, et dans des pays d’exil, depuis 1948 jusqu’à nos jours, ont le droit imprescriptible et inaliénable de retourner sur leurs villages et villes occupés en 1948, après les massacres commis par l’armée israélienne contre les civils palestiniens ;
- la création d’un Etat palestinien libre et indépendant, géographiquement et économiquement viable, avec Jérusalem comme capitale ;
- la poursuite, pour y parvenir, de la résistance sous toutes ses formes contre l’occupation et la colonisation israéliennes ;
- la libération de tous les prisonniers palestiniens, détenus d’une façon illégale non-conforme aux conventions internationales et dans des conditions inhumaines dans les prisons israéliennes.
Notre peuple est très attaché aux principes de la paix. Il est prêt à vivre en paix avec ses voisins, mais dans les conditions d’une paix réciproque basée sur la justice.
62 ans déjà ! Nous ne partirons pas d’ici malgré la répression et les conditions de vie inhumaines que nous connaissons. Nous resterons ! Toujours très attachés à notre terre et aux principes de la paix !
62 ans après, jour pour jour, nous souhaitons lancer trois messages :
Il faut que la communauté internationale cesse de légitimer la politique de spoliation et d’apartheid de l’Etat d’Israël qui est responsable des massacres de milliers de Palestiniens.
Les Israéliens et le monde entier doivent comprendre que nous n’oublierons jamais l’histoire noire de l’occupation et que nous ne quitterons jamais notre terre malgré ce que l’occupant nous fait subir. Nous ne partirons pas ! Ici est notre terre. Ici sont nos maisons. Ici, notre patrie, la Palestine !
Nous appelons instamment les différentes tendances politiques en Palestine et dans la diaspora de l’exil à s’unir pour renforcer la lutte et la résistance contre l’occupation et la colonisation israéliennes .
Les Palestiniens continuent de résister pour la restauration de leurs droits légitimes. Et, seul le chemin de la justice pourra conduire à la paix ! "
Ziad Medoukh
CAPJPO-EuroPalestine

Rome : manifestations samedi pour le Droit au Retour des Palestiniens

Publié le 17-05-2010
A Rome, pour la 62ème année de la NAKBA, les militants de Forum Palestina exigent l’application du droit au retour pour les réfugiés palestiniens. (voir les photos).


Le week-end a été palestinien à Marseille !

Publié le 17-05-2010 Marseillais et touristes ont profité abondamment des déambulations du Comité Palestine Marseille dans la cité phocéenne au cours de ce week-end prolongé (voir les photo
Vendredi, Drapeaux, keffiehs, banderoles ont décoré les "bus à l’impériale" de la ville tout comme le Fort St Nicolas.
"Salués par de nombreux klaxons de solidarité, et des applaudissements, des militants distribuent des tracts à l’occasion de la commémoration de la Nakba.
A l’arrivée sur la Place de Castellane les premiers chants montent : « Gaza Gaza, Gaza, La Palestine Vivra, La Palestine Vaincra »
Rue de Rome, La Préfecture, l’un des participants gouailleurs interpelle des supporters de l’OM en imitant l’accent local « Ô Marseille, Champion de France, Réveille toi ! » Et encore les slogans qui fusent comme un message pour la représentation locale de l’Etat : « De Marseille à Gaza, résistance » Retour sur le Vieux-Port où les terrasses des cafés n’offrent plus une place de libre : l’arrivée du bus aux couleurs de la Palestine est d’abord un grand étonnement car une telle manifestation aux couleurs de la Palestine n’a jamais eu lieu dans la citée phocéenne. Portés par le Mistral qui s’est levé, « Colonialisme y’en a marre, et le sionisme y’en a marre, et l’injustice y’en a marre…. » suivi de « Palestine Solidarité » s’envolent ! Et à nouveau les klaxons, les signes de la main, les encouragements et applaudissements.
Samedi : rebelotte, mais cette fois avec le Petit Train dit de la Vieille Villedont le trajet passe au pied de la Vieille Charité avec possibilité de visite du quartier du Panier. Un tract en anglais, italien et espagnol est distribué aux touristes étrangers. Pour les francophones, un second plus complet est proposé. Dans les rues étroites du Panier, le petit train bariolé attire le regard de tous ! Devant la Vieille Charité, les participants se regroupent, posent pour des photos et distribuent les tracts qui là encore reçoivent un accueil positif.
Déambulation dans la vieille ville, discussion avec les passants, distribution des deux tracts aux touristes, aux travailleurs ! Moment de joie lorsque la solidarité s’affiche bien haut au cœur de Marseille, au 4ème étage d’un immeuble en rénovation. Puis retour sur le Vieux Port. Le long du marché aux Fleurs les drapeaux flottent dans le vent, les touristes réclament de l’information, les tracts circulent de main en main !
Plusieurs parmi les passagers du train et du bus rejoindront le rassemblement le Samedi après midi sur le Quai de la Fraternité. Des centaines de personnes ont été informées directement, des milliers ont vu les couleurs de la Palestine flotter dans le ciel de la plus vieille ville de France ! Pour le Collectif Palestine Marseille, pour ses jeunes militants comme pour les plus anciens (89 ans) l’objectif est atteint, voire même dépassé : Affirmer la solidarité de la population de Marseille avec le Peuple Palestinien, et les militants israéliens antisionistes qui participent eux aussi à la lutte contre la colonisation, pour la justice et le droit !"
Collectif Palestine Marseille
CAPJPO-EuroPalestine

lundi 17 mai 2010

Argentine: Cérémonies antisionistes à Buenos Aires

17 Mai 2010 09:31
IRIB - A l'appel des fédérations des Argentins d'origine arabe, des cérémonies antisionistes ont eu lieu à Buenos Aires, à l'occasion du 62ème anniversaire de la création du régime factice israélien. Les participants aux cérémonies marquant la Nakbat dans la capitale de l'Argentine ont dénoncé le plan de compromis avec le régime sioniste qu'on appelle aussi le plan de paix arabo- américain. "Accepter l'initiative arabo-américaine pour créer deux Etats en terre de Palestine c'est comme quoi on aurait accepté presque un demi-siècle d'oppression et d'agression des Sionistes", a affirmé l'un des intervenants, lequel a plaidé, en revanche, pour la proposition du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad, "car, il réclame le rapatriement des réfugiés palestiniens et la tenue d'un référendum libre dans le sens de la création d'un Etat sur tous les territoires palestiniens", a-t-il argué. 

Le groupe "les amis de la Palestine" appelle le nouveau Premier ministre britannique à soutenir les droits des Palestiniens

16 Mai 2010 19:09 
IRIB - Des personnalités politiques de renom et des intellectuels britanniques ont exigé du régime sioniste de mettre fin à la violation des droits des Palestiniens et des règles internationales. D'après le reporter d'Al-Alam, des personnalités britanniques ont adressé une lettre au Premier ministre, David Cameron, pour lui demander de soutenir les droits du peuple palestinien et d'appeler Israël à mettre un terme à la violation des règles internationales, dans les territoires occupés. Le chef du groupe "les amis de la Palestine", Martin Linton, a dit au journaliste d'Al-Alam, que le régime israélien viole, quotidiennement, les règles internationales, à Qods et à Gaza, et qu'il poursuit la colonisation, malgré les protestations de la Communauté internationale. "Si nous laissons ce régime faire tout ce qu'il veut, nous serons les complices de ses actes inhumains.", a averti le chef du groupe "les amis de la Palestine". 

Demande aux réfugiés palestiniens

dimanche 16 mai 2010 - 11h:12
Eytan Bronstein - Zochrot 
Réfugiés palestiniens, vous mes sœurs et mes frères, nous sommes le 15 mai, le jour de la Naqba, je vous fais une demande ; une demande du fond du cœur d’un fils d’occupant, occupant lui-même à ceux qui paient le prix de l’occupation.
(JPG) Non, je ne vous demande pas de pardonner l’occupation, ni la destruction, ni les expulsions de la Naqba de 1948. Je ne peux pas attendre le pardon pour ces horreurs, pas dans le sens de ce qu’est un vrai pardon, le sens religieux ou spirituel. Et puisque, en vérité, ce pardon ne viendra pas, la réconciliation israélo-palestinienne ne peut venir que d’un accord politique et culturel, qui nous permettra d’arrêter les tueries et la peur mutuelle (ce qui ne veut pas dire symétrique, parce qu’il n’existe aucune symétrie entre les deux parties). Le pardon au sens religieux est, donc, d’une autre dimension, une dimension irréelle, utopique au dernier degré. C’est peut-être une idée platonicienne ou un principe final qui nous indique la direction que nous devons poursuivre sans l’atteindre jamais.
Aussi ma demande est-elle modeste, et j’espère que vous pourrez y agréer car, sans cela, je ne serai plus capable de continuer à espérer et à croire qu’il est possible de vivre sur cette terre. Et quand je dis « vivre », je veux dire une vraie vie, au sens plein - de cette terre, parler la langue, connaître l’histoire, et pas juste la conquérir, raconter un mythe, y avoir peur, et désirer aller ailleurs, sur une autre terre, dès que l’opportunité se présentera, de fuir à l’étranger (toujours vers l’ouest) dès que possible.
Ma demande est donc que vous persistiez, que vous n’abandonniez pas votre droit au retour. C’est un peu étrange, parce que, qui suis-je pour vous demander d’insister sur vos droits à vous, le droit fondamental d’un peuple chassé de sa terre et de sa maison. Malgré ça, malgré l’absurdité et la maladresse de cette demande, malgré qu’il se puisse qu’elle soit un piège, j’y insiste. S’il vous plaît, que ni vous, ni vos enfants ne renoncent au droit au retour. Pas seulement pour vous, mais aussi pour moi. Comprenez-vous ? Si vous renonciez à ce droit, toute chance d’une vie juste sur cette terre serait perdue et je serais condamné à la vie honteuse d’un occupant éternel, armé de la plante des pieds aux tréfonds de l’âme, et toujours effrayé, comme tous les colonisateurs. Des choses dangereuses pourraient nous arriver à nous Israéliens, je pense, s’il vous arrivait, à vous les réfugiés palestiniens, de renoncer à votre droit au retour. Si ce jour arrive, ce jour où vous renonceriez à votre droit au retour, ceux qui détestent les Juifs pourront fêter leur victoire finale. Quand les Juifs d’Israël seront vus pour toujours comme des conquérants et des porteurs de malheur, ceux qui détestent les Juifs auront la preuve qu’ils avaient eu raison de les accuser d’être des humains fondamentalement malfaisants. Notre humanité dépend de votre droit au retour. Le jour où nous vous avons chassés de votre terre, vous en avez emmené une part dans vos bagages. Ce n’est qu’avec votre retour que nous pourrons la retrouver. On ne peut plus continuer ainsi, avec une humanité appauvrie. Je ne dis pas que toute humanité nous a quittés, mais, vous le savez, ici nous restent avant tout la vulgarité, la prétention, le militarisme et la peur. Oui nous avons beaucoup de belles choses, mais de l’humanité en tant que telle, l’occupant ne peut même pas en rêver. Pourtant, ce rêve pourrait devenir possible, une vie de coopération avec vous sur cette terre partagée, un rêve beau et émouvant.
Dans mon rêve, je me vois vivre en coopération avec mes amis les réfugiés palestiniens, qui sont devenus très nombreux, exponentiellement nombreux, depuis que j’ai commencé à apprendre et à enseigner la Naqba.
Depuis elle, bien des lieux ici sont captifs, réduits à être (uniquement) des terrains d’entraînement pour l’armée, des forêts du Fond National Juif, des parcs nationaux, d’anciennes cités juives, des forteresses croisées, des villes libérées, des villages pittoresques, ou des lieux retournés à l’état sauvage.
Miska, Qula, Bir’im, Saffuriyya, al-Ghabisiyya, ‘Ayn Ghazal, Yaffa, Haïfa, Tabaria, Ijzim, Dair Yassin, Safsaf, Ijlil, Qaqun, ‘Innaba, al-Lajjun, al-Ghubayyat, et d’autre encore - Israël a détruit toute une vie, toute une page de la civilisation en détruisant ces endroits. Pour moi ces endroits ont un vrai visage, que j’ai vu de mes yeux, et beaucoup de réfugiés demandent à avoir le droit d’y revenir.
Quand vous reviendrez, ces villes et ces villages vides seront pleins de gens, ils bruisseront de vie, et cesseront de n’être que les témoins de morts et de tristes mémoires qu’ils sont depuis 62 ans. Remplir ces espaces sera aussi remplir l’espace vide au cœur de mon humanité.
Votre droit au retour est ma chance, et celle de tous les Israéliens, de restaurer notre humanité.
Zochrot ( Elles se souviennent ) est une association israélienne qui s’occupe de conserver, restaurer et faire connaître en Israël la mémoire des villes et villages palestiniens effacés par l’histoire sioniste depuis 1948, afin que le récit historique israélien en soit modifié, condition à une paix dans la justice.
Zochrot - traduit de l’anglais par Jacques Jedwab, UJFP - via : Protection-Palestine
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8716

News : BOYCOTT FRANCE ISRAËL - Israël soucieux

dimanche 16 mai 2010 - 07h:12
Israel Valley
Les militants anti-Israël ne baissent pas les bras. Nous avons sélectionné deux articles qui font le point sur des manifestations qui ont eu lieu en France. La première a eu lieu à Lyon devant le magasin H&M et la deuxième à Lille dans un magasin Carrefour.
PREMIERE PARTIE - Revue de Presse
(http://www.lyoncapitale.fr) : "Samedi 27 mars, à 16h, des militants pro-palestiniens issus de plusieurs associations lyonnaises ont manifesté à l’intérieur du magasin H&M situé au 31 rue de la République. Durant cette action, une centaine de personnes ont protesté contre l’installation d’une boutique de la marque dans un quartier de Jérusalem Est. Brandissant une banderole en forme de mur, des étendards de la paix arc-en-ciel et des drapeaux palestiniens, ils ont appelé au boycott de l’enseigne scandinave. Selon les organisateurs, cette implantation en territoire occupé serait en désaccord avec le code d’éthique de la marque. Cette dernière est membre du « Pacte mondial de l’Onu », groupement de multinationales ayant pour premier principe de promouvoir et respecter les droits de l’homme.
Face à cette marée humaine, les responsables de la boutique ont rapidement choisi d’évacuer les lieux puis de fermer les portes. Les manifestants sont alors restés devant l’entrée pour informer les passants sur leur action tout en empêchant une éventuelle réouverture. Vers 18h20, une dizaine de policiers sont venus effectuer des relevés d’identités sans toutefois procéder à des interpellations. Après des discussions posées entre le lieutenant et certains participants, le cortège s’est progressivement dispersé dans le calme tandis que la boutique demeurait fermée. Cette manifestation pacifique s’inscrivait dans le cadre de la Journée de la Terre - Palestine et de la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) visant à forcer Israël à respecter le droit international ». Joint à 19h20, le responsable de la boutique s’est refusé pour l’instant à tout commentaire".
DEUXIEME PARTIE : Lille est devenue une ville assez spéciale pour ce qui concerne les manifestations anti-Israël. Un article de lavoixdunord.fr : « À bas les occupants qui font couler le sang depuis soixante ans ; Israël boycott ! » Les slogans surprennent, hier après-midi dans le centre de Lille, et bousculent un peu la quiétude des promeneurs-acheteurs. ...
(JPG) Entre trois et cinq cents manifestants parcourent les rues piétonnes, dénonçant « la colonisation et l’occupation de la Palestine par Israël ». Et ils invitent cette fois la population à boycotter les produits « made in Israël ». Mais pour les exclure du cabas, il faut d’abord les repérer. La manifestation débute donc vers 15 h par une visite au Carrefour-Euralille. « On y est entrés à une vingtaine, on a été très bien reçus, explique une jeune femme, drapeau palestinien sur les épaules. On y a trouvé des pamplemousses, de la menthe, de la ciboulette, du coca ou des lingettes pour bébés fabriqués en Israël. On a sifflé ces produits, ils viennent d’un pays qui ne respecte pas le droit international, qui pense qu’il peut faire tout ce qu’il veut. »
Sifflets aussi rue Neuve et rue de Béthune ensuite, lorsque le cortège croise des enseignes d’habillement et même un fast-food jugés trop proches de l’État hébreu. Dans les boutiques visées, on ferme les portes, et la marche reprend pour s’arrêter finalement place de la République. Là, nouvelle cible : Veolia, qui exploitera un tram à Jérusalem, et est candidat pour la reprise du réseau... Transpole.
Bernadette, de l’association France-Palestine Solidarité, dit s’engager plus simplement. « Quand je fais mes courses, je regarde les pancartes, surtout pour les tomates, cerises, avocats, ou les jus de fruits. Certains ont été produits en Israël. Et si je croise des gens devant les étals, je leur dis : “Vous savez d’où ça vient ? Vous avez entendu parler des massacres à Gaza ?” Et là, on me répond : “Ah oui, je n’avais pas fait attention, désormais j’y penserai”. »
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8710

En route pour Athènes

dimanche 16 mai 2010 - 07h:30
Gilad Atzmon
La semaine prochaine, je me rendrai à Istanbul, Athènes et Nicosie. J’y donnerai des concerts et des conférences, en soutien à la flottille Free Gaza. Ces derniers jours, j’ai accordé plusieurs interviews à des journaux grecs. Je vous en communique un ici. A mes yeux, il résume ce que je pense d’Israël, du sionisme, de l’identité juive, de la Palestine, de Gaza et de la mission Free Gaza.
Question journaliste [Q] : Où êtes-vous né et où avez-vous passé les années de votre enfance ?
Gilad Atzmon [GA] : Je suis né en Israël, en 1963. Il m’a fallu bien des années pour prendre conscience du fait qu’en réalité, c’est en Palestine occupée que je suis né.
Q : Vous êtes musicien, compositeur, militant, philosophe - laquelle de ces identités vous va le mieux ?
GA : Je suis musicien de jazz. Idéalement, j’aimerais me percevoir comme une personne se réinventant elle-même, tous les jours. C’est évidemment là un rêve rose, une tâche presque impossible à mener à bien. Mais c’est quelque chose à quoi l’on peut aspirer. J’ai reçu une formation universitaire en philosophie et je pense que la philosophie allemande donne un cadre idoine pour une pensée qui soit à la fois claire, idéologique, éthique et universelle. Je suis aussi auteur, mais je ne me considère pas moi-même comme un militant. Je n’ai jamais compris ce qu’est, au juste, le militantisme. Je pourrais mentionner par la même occasion que je ne m’intéresse pas à la politique, mais bien plutôt à la signification et aux implications de l’activité et de la réflexion politiques.
Q : Pourquoi êtes-vous opposé à votre identité juive et israélienne ?
GA : Mais non, je ne suis pas opposé à l’identité juive, ni même à l’identité israélienne. Je suis opposé, en revanche, à toutes les formes que peut prendre la politique juive, et même d’ailleurs, toute politique identitaire. Pour une raison très simple. L’identité juive étant racialement déterminée, toute manifestation de la politique juive est raciste jusqu’à la moelle, et je suis totalement opposé au racisme. De fait, Israël et le sionisme étaient, originellement, une tentative de sauver les juifs en les soustrayant à leur orientation politiquement raciste et racialement politique. Le sionisme a inventé la nation juive (ou les juifs en tant que nation). Les premiers sionistes ont tenté de présenter les juifs comme un peuple parmi d’autres, et non pas en tant que race distincte. Cette idée semblait séduisante, sur le papier, mais la réalité de l’Etat juif démontre qu’Israël est la forme la plus radicale du chauvinisme juif. Le système judiciaire israélien est totalement discriminatoire envers les non-juifs. La politique israélienne ne diffère en rien des lois raciales des nazis.
Q : Qu’est-ce qui vous a si terriblement blessé, pour que vous déclariez publiquement que vous combattez l’Israélien qui est en vous-même ? Ne pensez-vous pas que c’est là une déclaration extrêmement brutale ? Une affirmation qui traduit de la colère ?
GA : Oui, c’est ça - je suis effectivement en colère. Voir un million et demi de Palestiniens réduit à la famine à Gaza, cela me met en colère. Voir l’armée israélienne balancer des bombes et du phosphore blanc enflammé sur des vieillards, des femmes et des enfants venus se mettre à l’abri dans une base de l’organisation de l’Onu chargée de protéger les réfugiés, cela me met en colère. Voir la manière dont la Terre sainte et saucissonnée par une muraille géante de séparation, cela me met en colère. Voir la Palestine transformée en bunker juif, ça me met en colère. Rencontrer des réfugiés palestiniens qui ne peuvent même pas venir visiter leurs villages, cela me met en colère. La prise de conscience du fait qu’un million et demi d’Irakiens sont morts à cause d’une guerre mondiale sioniste mise en scène par le Ziocon Wolfowitz me rend furieux. Voir les sionistes prôner le massacre de musulmans au nom de l’interventionnisme moral me met hors de moi. Voir la manière dont l’Aipac fait la promotion des guerres et de la violence me fait bouillir le sang.
Q : Les Israéliens ou les juifs n’ont-ils pas droit à disposer d’un foyer national, d’un foyer national en sécurité, je veux dire ?
GA : Si l’on parle dans l’absolu, la réponse est non. Si les juifs avaient eu quelque moment un droit à disposer d’un foyer national, ils ont perdu ce droit il y a fort longtemps. Comme nous le savons, le sionisme a célébré la renaissance nationale juive sur le dos du peuple palestinien.
Permettriez-vous qu’une bande de fanatiques italiens envahisse votre maison, à Athènes, simplement parce qu’ils sont convaincus que votre habitation a fait partie de l’Empire roman ? Ils pourraient affirmer que votre maison appartenait à vos ancêtres romains. Manifestement, ces Italiens ne s’en tireraient pas à si bon compte. C’est pourtant ce que les sionistes ont réussi à faire, tout du moins pendant un certain temps.
Il n’y a pas de place pour un Etat raciste célébrant ses symptômes racistes au détriment d’autrui. Il n’y a pas de place pour Israël parmi les nations.
Q : Quelles concessions devraient-elles être faites pour que les Palestiniens puissent vivre libres et prospérer ?
GA : C’est très simple : Israël doit devenir l’Etat de tous ses citoyens. Actuellement, un juif de Brooklyn a plus de droits, en Palestine, qu’un Palestinien qui, pourtant, y est né.
Q : Pourquoi les Israéliens devraient-ils renoncer à leurs armes ? L’augmentation de leur équipement militaire n’est-elle pas due à leur sentiment d’insécurité, étant donné qu’ils sont cernés par les Arabes ?
GA : Peu importe, désormais, qu’Israël réduise ou non son armement. La défaite d’Israël est inévitable. En 2006, toute l’armée israélienne a été humiliée par une petite organisation paramilitaire, le Hezbollah. En 2009, Israël n’a atteint aucun de ses objectifs militaires, en dépit du déploiement massif d’unités de l’armée israélienne et de la punition collective infligée à de civils en recourant à des mesures militaires extrêmes contre des civils, y compris des armes de destruction massive. Les Israéliens emploient de plus en plus de force, ils s’enfoncent de plus en plus dans des crimes de guerre d’ampleur colossale, la légitimité de l’Etat juif est un sujet d’étude pour historiens. Le sort fatal d’Israël est, comme dans la Bible, écrit sur le mur.
Q : Pensez-vous que les juifs se sentent toujours indésirables, bien que plusieurs décennies se soient écoulées depuis l’Holocauste ?
GA : Il m’est difficile du parler du peuple juif, car je ne connais pas tous les juifs. Toutefois, les hommes politiques juifs mettent en permanence l’accent sur leur crainte de l’antisémitisme. Absolument toutes les formes de la politique juive comportent diverses méthodes pour élever des barrières entre les juifs et les autres ; le sionisme vise à séparer les juifs des goyim, le Bund (mouvement socialiste juif) a aussi pour fonction de séparer les juifs de la classe ouvrière ; la gauche juive n’a d’autre fonction que d’inscrire une tribu d’Elus parmi les pacifistes.
Q : Les Israéliens et les Palestiniens peuvent-ils vivre en paix ?
GA : Non, certainement pas, même pas dans un million d’année. La notion de paix et de réconciliation est totalement étrangère à l’idéologie, à la politique et à l’identité israéliennes. Quand un Israélien dit Shalom, cela ne veut pas dire, en réalité, « la paix », cela veut dire : « la sécurité, pour les juifs ». Cet ethnocentrisme a été dénoncé par le Christ, il y a de cela deux millénaires. Aime ton prochain et tend l’autre joue, ça, c’était la leçon donnée par Jésus. Israël, au contraire, recherche la gratification collective au travers de la revanche. Selon le Jerusalem Post, 94 % des Israéliens juifs ont soutenu les raids aériens de l’armée israélienne contre les civils palestiniens. Rien ne permet de rendre compte de ce fait, si ce n’est en tant que forme extrême de barbarie d’un tribalisme mortel.
Pour pouvoir vivre en paix, ils doivent effectuer un saut de conscience qualitatif, et non pas une simple évolution politique.
Q : En quoi l’opération « Un bateau pour Gaza » peut-elle aider à résoudre le conflit israélo-palestinien ?
GA : Cette opération n’entend pas régler le conflit. Elle a été mise sur pied, avant tout, pour apporter une aide absolument nécessaire à la population de la bande de Gaza. Ensuite, elle sert à élever la conscience des médias et de l’opinion publique au sujet des crimes de guerre monstrueux perpétrés par Israël à l’encontre de l’humanité.
J’ajouterai que les Palestiniens sont au premier front de la guerre contre le mal contemporain. Free Gaza n’est pas simplement une opération humanitaire de plus, c’est, en réalité, un appel émanent de l’humanité toute entière, qui nous rappelle ce qu’est l’humanisme.
Q : Vous avez fondé « The Orient House Ensemble » ; quelle en est la philosophie ?
GA : Initialement, je voulais "palestiniser" des airs juifs. Naïvement, je pensais que si nous jouions des airs israéliens et des airs juifs au sujet du « retour des juifs chez eux » en recourant à des modes musicaux arabes, les juifs et les Israéliens allaient ouvrir leur cœur à la cause palestinienne. De fait, quelques juifs et quelques Israéliens ont suivi. Toutefois, beaucoup de gens, au Royaume-Uni et dans le monde, ont compris ce que nous cherchions à faire. Notre message n’a pas percé, en Israël, mais nous avons trouvé beaucoup d’oreilles attentives dans le monde entier. Cela va faire bientôt dix ans que nous faisons de la musique ensemble. Nous n’avons pas l’intention d’arrêter...
Q : Comment le peuple grec peut-il, à votre avis, faire face à sa nouvelle réalité imminente ?
GA : Je voyage dans le monde entier, et je puis vous rassurer : les Grecs sont au tout premier plan pour ce qui est du soutien à la Palestine. S’opposer à Israël est une priorité morale. Tout ce que nous avons à faire, c’est dire ce que nous pensons et ne pas avoir peur de le dire avec force et fierté.
(JPG)
* Gilad Atzmon est écrivain et musicien de jazz, il vit à Londres. Son dernier CD : In Loving Memory of America.
14 mai 2010 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.gilad.co.uk/writings/on-...
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8712

Nous penserons à l’option d’un seul Etat

16 Mai 2010 21:54 
ISNA - Le négociateur en chef de l’Autorité palestinienne, Saeb Erekat, a déclaré, dans un entretien avec le quotidien jordanien "al-Dustour", que l'option de l’Autorité palestinienne est la solution à deux Etats, dans le cadre des négociations indirectes prévues, pour 4 mois, a rapporté l’Agence ISNA. "Si Israël tentait d’écarter cette option, alors nous suivrions l’option d’un seul Etat.", a-t-il ajouté, avant de souligner que les dirigeants palestiniens, Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne, en tête, ne faisaient pas confiance à Israël pour faire la paix. "La paix n’est pas le problème, c’est Israël qui se sert de la paix, comme d'un instrument, pour réaliser ses objectifs.", a-t-il constaté. 

1 tué et 1 blessé alors que les tanks Israéliens attaquent le nord de la Bande de Gaza

Ecrit par PNN / trad : Monique Poupon
16/05/2010
Gaza - PNN - Un homme Palestinien a été tué et un autre blessé durant des bombardements séparés qui ont visé la ville de Jabalyia dans la partie nord de la Bande de Gaza samedi.
Mohamed Abu Mattar, 76 ans, a été trouvé mort par les paramédicaux Palestiniens dans des terres fermières près de la frontière avec Israël.
Pendant ce temps, Mohamed Abu Warda, 22 ans, a été blessé quand des troupes stationnées à la frontière voisine lui ont tiré dessus. Abu Warda a subi plusieurs blessures modérées, ont rendu compte les docteurs.
Plus tôt dans la journée, des tanks Israéliens stationnés aux frontières du sud de la Bande de Gaza avec Israël ont bombardé samedi les maisons de résidents de la ville de Rafah.
Les résidents ont dit que les tanks utilisaient de lourdes armes d'artillerie et qu'ils ont visé des maisons de gens, causant des dommages à la propriété, aucun blessé n'a été rapporté.
L'armée Israélienne attaque les zones frontalières de Rafah fréquemment et attaquent les maisons de gens et les terres agricoles. Tard vendredi soir, des tanks Israéliens et des bulldozers ont envahi les frontières sud de la zone tampon.
Pendant que les tanks ouvraient le feu sur des maisons de résidents, des bulldozers ont déraciné des oliviers et ont détruit des plantations, ont rendu compte des sources locales.

Les tactiques d'intimidation d'Israël ne nous arrêterons pas

Ecrit par PNN / trad : Monique Poupon
16/05/2010
Londres - PNN - Le MV Rachel Corrie, un cargo de 1 200 tonnes, partie de la flotte de 8 bâteaux Freedom Flotilla (la Flottille de la Liberté), part d'Irlande pour son chemin vers la Mer Méditerranée. Là-bas, des bateaux de Turquie et Grèce la rejoindra, puis partiront pour Gaza.
Cette semaine, des rapports d'Israël ont indiqué que les autorités Israéliennes ne permettront pas à la Freedom Flotilla d'atteindre Gaza avec son cargo de matériel de reconstruction très nécessaire, son équipement médical, et ses fournitures scolaires. Selon les sources de presse Israéliennes, des ordres clairs ont été diffusés pour empêcher les bateaux d'atteindre Gaza, même si cela nécessite la violence militaire.
Le Mouvement Free Gaza, qui a lancé 8 autres missions marines à Gaza, confirme qu'Israël a essayé ces sortes de tactiques de menace et d'intimidation avant pour essayer d'arrêter les missions avant qu'elles ne commencent. "Ils ne nous ont pas découragés avant et ne nous découragerons pas maintenant", a dit l'un des organisateurs.
Bateau pour Gaza - La Suède, un partenaire de la coalition Freedom Flotilla, ensemble avec le Parlementaire Mehmet Kaplan (Parti Vert), ont demandé hier une audience avec le Ministre des Affaires Etrangères de Suède, Carl Bildt, pour discuter des mesures que le gouvernement Suédois et l'Union Européenne prendront pour protéger le voyage humanitaire pacifiste de la Freedom Flotilla.
Plus tôt cette semaine durant une rencontre avec la Campagne Européenne pour Finir le Siège à Gaza, un autre partenaire de la coalition, le Premier Ministre Turc Tayyib Erdogan a exprimé son soutien pour casser le siège oppressif sur la Bande de Gaza, ce qui est au sommet de la liste des priorités Turques.
Les partenaires de la coalition, Bateau pour Gaza Grèce et l'organisation humanitaire Turque IHH, ont accentué le fait que les bateaux, passagers et cargos seront contrôlés à chaque port de départ, rendant clair que nous constituons pas une menace à la sécurité d'Israël.
Les menaces d'Israël d'attaquer les civils non-armés à bords des vaisseaux portant de l'aide de reconstruction sont outrageuses et indicatrices de la nature violente et cruelle des politiques d'Israël envers Gaza. La Freedom Flotilla agit en ligne avec les principes universels des Droits de l'Homme et de justice en définissant un blocage identifié comme illégal par les NU et d'autres organisations humanitaires. Les Palestiniens de Gaza ont un droit aux milliers de fournitures basiques qu'Israël interdit d'entrer, dont le ciment et les livres d'école, aussi bien que l'accès au monde extérieur.
La coalition de la Freedom Flotilla appelle tous les signataires de la Quatrième Convention de Genève à faire pression sur Israël pour adhérer à ses obligations sous la loi humanitaire internationale, pour finir le blocage meurtrier de Gaza, et pour le réfréner d'attaquer son convoi pacifique.

Des ministres israéliens s’en prennent à la communauté arabe

17/05/2010
Les Palestiniens commémorent la Nakba en affichant leur volonté d'unité.
Plusieurs ministres israéliens ont vivement reproché hier aux représentants de la communauté arabe d'Israël de soutenir le « droit au retour » des réfugiés palestiniens. « Les Arabes israéliens constituent notre principal problème, car ils aspirent à un État binational, et c'est très dangereux », a déclaré le chef de la diplomatie, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, avant le début du Conseil des ministres hebdomadaire à Jérusalem. « Tous les dirigeants arabes israéliens ont participé à des manifestations en réclamant le droit au retour », a déploré M. Lieberman en faisant allusion aux Palestiniens qui ont été poussés à l'exil lors de la création d'Israël le 15 mai 1948 et la première guerre israélo-arabe qui a suivi. Le ministre des Finances, Youval Steinitz, du parti Likoud (droite), a de son côté estimé « qu'il faut songer à priver de leur nationalité israélienne ceux qui menacent l'existence de l'État et appellent à la violence contre les forces de sécurité ». Tous deux ont ainsi critiqué les manifestations organisées vendredi et samedi par les Arabes d'Israël pour marquer la « Nakba » (catastrophe), qu'a été pour les Palestiniens l'exode massif des réfugiés.
La communauté des Arabes israéliens, descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'État hébreu en 1948, compte 1,3 million de personnes, soit près de 20 % de la population totale d'Israël. Répondant à l'appel du Mouvement islamique israélien, des milliers d'Arabes israéliens se sont rassemblés vendredi soir à Kafr Kanna (Galilée) pour marquer la « Nakba » en scandant « La Palestine aux Palestiniens », selon des témoins.
Parallèlement, les divers mouvements palestiniens ont affiché samedi leur volonté d'unité à l'occasion de la commémoration de la « Nakba ». À Gaza, près de 4 000 manifestants ont défilé depuis le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) jusqu'à la représentation des Nations unies, à l'appel de l'ensemble des mouvements palestiniens, notamment le Fateh du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas. Les deux mouvements sont à couteaux tirés depuis que les islamistes se sont emparés de Gaza en juin 2007, mais ont voulu afficher leur entente sur le droit au retour des réfugiés palestiniens. « Le droit au retour est sacré », a affirmé Ismaïl Radouane, un dirigeant du Hamas, lors d'une conférence de presse devant les locaux de l'ONU. Les habitants de Cisjordanie occupée ont, pour leur part, observé une minute de silence alors que des sirènes retentissaient à travers le territoire.

Comment Israël a pillé le programme nucléaire militaire américain

publié le dimanche 16 mai 2010
Grant Smith

 
Depuis les années 60 Israël a pillé l’arsenal nucléaire militaire américain sans que les US n’interviennent sérieusement pour y mettre fin.
Des armes nucléaires US incontrôlées en Israël
Israël a envoyé cette semaine (début avril conférence d’Obama ndlt) son ministre responsable des services secrets Dan Meridor au sommet sur la sécurité nucléaire. Cette initiative US pour sécuriser les stocks nucléaires vulnérables contre des acteurs non étatiques est à la fois observée de près et furieusement talonnée. Israël a évité d’exposer son premier ministre Netanyahou à un questionnement pointu et embarrassant sur l’arsenal d’armes nucléaires clandestines du pays.
C’est pour cette raison comme l’a trompété le New York Times qu’Israël a envoyé une délégation de bas niveau. Une enquête menée depuis longtemps portant sur la manière dont de l’uranium utilisé pour l’ armement nucléaire a disparu de Pennsylvanie montre pourquoi l’Amérique est incapable de protéger ses propres matériaux nucléaires et son savoir faire de menaces internes. Le futur de cet uranium pourrait être déterminant dans le succès ou l’échec de l’effort de non prolifération de l’administration Obama.
David Lowenthal était membre de l’organisation clandestine de la Haganah - précurseur des forces armées israéliennes - et a combattu pendant la guerre d’Israël en 48 sous Meir Amit, qui est devenu plus tard le chef des services secrets israéliens. Lowenthal était un ami proche de David Ben Gourion le premier des premier ministres d’Israël. Au milieu des années 40 alors qu’il dirigeait l’Agence Juive Ben Gourion a mis en place un financement clandestin massif d’armes conventionnelles, un réseau de vol et de contrebande [1]aux Etats Unis détournant vers la Palestine des armes de petit calibre, de puissantes mitrailleuses, des machines pour fabriquer des munitions, des avions des bateaux et des tanks destinés au rebus américain après la seconde guerre mondiale.
Sur le front du nucléaire, Lowenthal a financé l’achat de l’usine de la société Apollo Steel en Pensylvannie pour 450 000 $. Le fondateur et président le Dr Zalman M. Shapiro, un inventeur génial et à la tête pendant un certain temps d’une organisation locale de la ZOA (Zionist Organisation of America) a incorporé la NUMEC (Nuclear Materials and Equipment Corporation) dans Apollo en 1956. Lowenthal a capitalisé en 1957 NUMEC via une offre d’actions et l’affaire a démarré - propulsée grâce au savoir crucial de scientifiques de très hauts niveaux.
Le co fondateur de NUMEC, le dr Leonard P. Pepkowitz avait auparavant travaillé sur le projet clandestin de Manhattan en 1944 ayant produit les premières bombes nucléaires de l’Amérique. Pepkowitz a plus tard dirigé le Laboratoire National de chimie analytique de Los Alamos au Nouveau Mexique. NUMEC a régulièrement reçu de grandes quantités d’uranium hautement enrichi et de plutonium des géants de l’industrie Westinghouse et de la Marine US pour transformation en combustible nucléaire pour sous marin et d’autres utilisations spéciales. Shapiro a été méticuleux dans la gestion des finances de la société trouvant des banques acceptant les demandes complexes de NUMEC qui se développait rapidement.
Au début des années 60, l’AEC ( Atomic Energy Commission) a commencé à noter des lacunes suspectes dans la sécurité de NUMEC, des comptes négligemment tenus, et une présence continuelle d’un grand nombre d’Israéliens à l’usine. En 1962 l’AEC a envisagé de suspendre la « fabrication d’armes secrètes » à NUMEC. En 1965 un audit de l’AEC a découvert que NUMEC avait perdu la trace de 110 Kg d’uranium hautement enrichi. En 1966 le FBI a ouvert une enquête - nom de code du projet DIVERT - et a commencé à surveiller la gestion de NUMEC et les visiteurs israéliens. Le 10 Septembre 1968, 4 Israéliens ont visité NUMEC pour discuter d’« engins thermoélectriques avec Shapiro » selon un courrier cherchant à obtenir le consentement officiel de l’AEC pour la visite du directeur de la sécurité de NUMEC. Parmi les visiteurs agrées il y avait Rafi Eitan. Après la visite d’Eitan, 293 Kg d’uranium hautement enrichi ont été inscrits comme manquants.
L’ancien chef du directoire de science et technologie de la CIA, Carl Duckett, a dit que l’agence avait conclu en 1968 que « le matériel de NUMEC avait été détourné par les Israéliens et utilisés pour fabriquer des armes nucléaires ». Un témoin visuel a fourni un témoignage au FBI portant sur une soirée tardive en 1965 quand il a trouvé plusieurs employés de NUMEC chargeant une camionnette avec des matériaux nucléaires. C’était inhabituel d’avoir un transport de matériel de ce type tard le soir. De plus ces employés particuliers (leurs noms ont été censurés des documents de 2654 pages du FBI obtenus grâce au Freedom of Information Act) « n’ont jamais eux-mêmes chargé la camionnette ». Le témoin a dit qu’ »il était sûr que c’était des produits à base d’uranium hautement enrichi à cause de la taille et de la forme du container et de l’étiquetage ». Un garde armé a chassé le témoin ; il a plus tard été menacé afin qu’il ne révèle pas ce qu’il avait vu sur le quai de chargement.
Le FBI, la CIA, le Congres, le GAO et l’AEC ont passé des décennies à enquêter sur les détournements sans résultat. Le FBI a insisté pour que des enquêteurs en criminalité nucléaire puissent déterminer si la radioactivité d’échantillons de terre collectés aux alentours de Dimona en Israël avait une signature évoquant NUMEC. Mais ce n’est que quand l’analyste de la Marine US Jonathan Pollard a été arrêté pour espionnage pour le compte d’Israël en 1985 que l’importance de Rafi Eitan a réellement été comprise. En 1986 des enquêteurs ont découvert qu’Eitan qui est entré à NUMEC en 1968 avait la même date de naissance - 23/11/1926 - que l’agent qui dirigeait Pollard. Selon Anthony Cordesman « Eitan n’avait aucune autre raison d’aller à l’usine Apollo si ce n’est pour les matériaux nucléaires ». Depuis Eitan a été démasqué comme l’un des agents principaux d’espionnage économique pour LAKAM une organisation secrète d’Israël impliquée dans de nombreuses opérations contre des cibles US. Le rôle du Lobby d’Israël qui n’a jamais été exploré en profondeur par les enquêteurs de l’affaire Pollard apparaissait en toile de fond. Un agent de la Business Fondation US-Israël a fourni à Washington DC une cachette où les documents volés par Pollard étaient copiés et secrètement transférés en Israël.
Mais la condamnation de Pollard à la prison à vie qui a suivi est une exception à la règle - les crimes commis pour Israël (même le détournement du nucléaire) ne sont pas punis par l’Amérique. Comme d’habitude l’enquête sur le détournement par NUMEC de l’uranium a disparu dans les années 90. DIVERT a rapidement été transformé en une enquête futile portant sur le fait de savoir si Zalman Shapiro avait une connaissance anticipée ou était impliqué personnellement dans les simagrées et les manières dont les responsables dans les institutions du Département d’Etat au AEC ont saboté toute garantie d’application de la loi pour Israël et le fait qu’il ait des comptes à rendre. A ce jour, tous les cerveaux du détournement d’uranium, les financiers, et les bénéficiaires ont échappé à toute poursuite criminelle alors même que les contribuables US ont financé le nettoyage des déchets nucléaires de l’usine Apollo de feu NUMEC .
Les US sont une vraie passoire pour l’espionnage sur le nucléaire par Israël cela est très bien documenté. En 1988 le GAO ont déterminé que les laboratoires nucléaires du ministère de l’énergie étaient bien trop ouverts aux visiteurs étrangers de « pays tels le Pakistan et Israël identifiés comme sensibles par le DOE car ils constituent un risque sécuritaire et ou de prolifération ». Les leçons du cas Eitan ont été ignorées. Le rapport a trouvé que « sur les 637 visiteurs de pays tels l’Inde, Israël et le Pakistan, le DEO n’a exigé des vérifications sur leurs antécédents que de 77 d’entre eux. » En plus de recueillir un savoir crucial d’autres technologies nucléaires connues pour avoir été détournées des US vers Israël incluent des technologies duelles de détonation, klystrons et klytons.
Cela n’aurait jamais du se passer comme cela. Au début des années 60 alors même qu’ont démarré les problèmes avec NUMEC le président J.F Kennedy a lancé une opération sérieuse de non prolifération et d’application de la loi stricte. Il a demandé que les US inspectent l’usine de fabrication d’armes nucléaires de Dimona en Israël pour empêcher Israël de se doter d’armes nucléaires. Kennedy a simultanément ordonné au Lobby américain pour Israël de se déclarer comme agence travaillant pour un gouvernement étranger pour rendre public leurs activités. Mais Israël et le Lobby aux US ont finalement eu le dessus sur ces deux points. [2]
En faisant pression publiquement sur Israël pour qu’il signe le TNP et en demandant un gel de la colonisation et des négociations de paix, l’administration Obama suit les traces de Kennedy. Mais le Lobby d’Israël a néanmoins ses propres priorités dominantes. Alors que Zalman Shapiro et les élites du Lobby tel le néo conservateur cette peste de Frank Gaffney se rassemblaient lors de soirées de ZOA à la veille de l’invasion de l’Irak par les US, diriger l’armée US d’Irak vers la Syrie et l’Iran était la priorité des priorités. Le Lobby a également travaillé jours et nuits pour maintenir les portes d’entrée et de derrière de l’Amérique ouvertes pour des transferts massifs d’aide et de préférences commerciales, polissant son image en extirpant ses agents aux prises avec l’application de la loi- allant même jusqu’à obtenir des pardons présidentiels pour faire table rase ou exalter d’autres évènements historiques malheureux qui remettaient en question la « relation spéciale » entre les US et Israël. Le journaliste d’investigation Seymour Hersh a fait remarqué que la totalité du comité exécutif d’AIPAC (conférence des présidents) est en faveur de la libération de Jonathan Pollard le justifiant en disant que « ses crimes ne sont pas de la haute trahison contre les US car Israël était alors et reste un allié proche ». Ces politiques dissimulées et imposées font que les prérogatives israéliennes vont directement à l’encontre de la sécurité nationale américaine, de la gouvernance et du respect de la loi - elles le sont souvent par des moyens illégaux. Tandis qu’Israël accroit ses efforts pour son propre « projet de détournement » pour obliger d’autres pays à se confronter à l’Iran signataire du TNP (tout en faisant dérailler toute négociation importante entre Israël et les Palestiniens) le reste du monde fait preuve de réel engagement pour la non prolifération nucléaire en envoyant des hauts diplomates au sommet américain.
Israël a simplement envoyé un espion.
C’est la raison pour laquelle les US doivent exiger plus que la signature par Israël du TNP. C’est seulement en récupérant tous les matériaux nucléaires volés qu’Obama pourra faire en sorte qu’on fasse confiance à l’Amérique quant à son propre engagement pour contrôler des bombes atomiques laissés sans surveillance.
14/04/2010 - www.antiwar.com
[2] Un lien avec l’assassinat de J.F Kennedy peu de temps après ? ndlt
14/04/2010 - publié par antiwar.com
et en français par Planète non violence
Myriam Abraham titre introduction traduction et note

Morin : « Aucune information » sur la présence de Scud au Liban-Sud

17/05/2010
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, qui a effectué une visite au Liban durant le week-end avant de regagner Paris, a affirmé hier qu'il ne disposait d' « aucune information particulière » sur la présence de missiles Scud au Liban-Sud.
Dans une conférence de presse à l'AIB avant son départ, M. Morin a affirmé n'avoir « aucune information particulière permettant d'accréditer l'idée qu'il y ait aujourd'hui des Scud au Liban-Sud »,
« J'ai interrogé mon homologue libanais, qui n'a pas d'informations sur ce sujet. Les membres de la Finul, pas plus. Si Israël a des éléments particuliers d'informations à nous donner, qu'il nous les donne », a poursuivi le ministre.
Hervé Morin, qui s'est par ailleurs rendu sur la base de Deir Kifa - le QG du contingent français au Sud-, s'est félicité du calme relatif régnant dans la région méridionale depuis la fin du conflit ayant opposé l'armée israélienne au Hezbollah en 2006.
« À l'heure actuelle, la situation me semble stable et sereine (...). Je rentre avec l'idée que le gouvernement libanais et l'ensemble des acteurs politiques libanais souhaitent faire en sorte que la stabilité du Liban soit préservée », a déclaré M. Morin, arrivé vendredi à Beyrouth et qui s'est entretenu avec le président de la République, Michel Sleiman, le Premier ministre, Saad Hariri, ainsi qu'avec son homologue, Élias Murr.
Devant la presse, le ministre français a toutefois rappelé que le sud du Liban était « une région par nature instable, compte tenu des enjeux considérables (au Moyen-Orient) qui peuvent (y) avoir des répercussions ».
« Je pense aux discussions israélo-palestiniennes et à la pression internationale sur le programme nucléaire iranien », a-t-il ajouté.
Selon lui, la Finul doit « faire en sorte que les forces armées libanaises prennent leur essor et leur place dans cette région du Liban » et « faire en sorte que cette zone soit (...) dépourvue d'armes ».
Il a indiqué que la France était « prête à livrer des hélicoptères pour permettre de donner aux forces armées libanaises des moyens aéroportés significatifs », ajoutant que des discussions techniques étaient « en cours » sur ce plan.

Les négociations ne servent que les intérêts sionistes

[ 16/05/2010 - 00:13 ]
Cisjordanie – CPI

Les négociations entre des Palestiniens et l’Entité sioniste vont reprendre. Les avis des habitants de la Cisjordanie sont mitigés envers cette reprise. La colère est mélangée à la moquerie. La plupart des gens croient que cette reprise vient à l’encontre de la volonté populaire. Pour beaucoup, ces négociations ne servent que les intérêts sionistes.
Omar Abdou Al-Aal trouve drôle les propos de Saïb Oraïqat, le grand négociateur de l’autorité palestinienne de Ramallah. Celui-ci a dit : « Nous négocions avec les Américains et non avec les Sionistes ». Ce n’est qu’un subterfuge pour ne pas avoir à justifier l’inutilité de ces négociations.
Ces derniers temps, ajoute-t-il, les responsables de l’autorité n’arrêtent pas de se répéter, en disant que leurs négociations ne sont pas menées avec l’occupation israélienne qui continue la colonisation, mais avec l’administration américaine.
« Ils se foutent de nous, continue-t-il. Leurs visages ne peuvent cacher leur embarras lorsqu’ils sont obligés d’en parler devant les médias. »
Par ailleurs, un officier des services de sécurité de l’autorité de Ramallah, continue à répéter que les négociations sont dans les intérêts des Palestiniens, dans le dessein de contrecarrer une nouvelle révolte, une troisième Intifada.
Les hommes de l’autorité considèrent, dit-il, tout acte de résistance contre l’occupation israélienne comme une conspiration contre elle. Et que la négociation est un acte politique exceptionnellement intelligent. Ils profitent de l’ignorance des membres des services de sécurité pour vendre ces idées, croit-il.
De son côté, Salem Afana dit que chaque nouveau gouvernement israélien reprend les négociations à la case départ. Il ne les reprend pas du point où était arrivé le cabinet précédent. Un temps volontairement perdu.
Durant deux décennies, les négociations n’ont rien donné. Peuvent-elles donné quelque chose maintenant, parce qu’elles se font sous un autre titre ?
Maintenant, un état de mécontentement et de dégoût et un état de moquerie et de plaisanterie règnent chez les Palestiniens, même chez les sympathisants de l’autorité. Tout le monde est convaincu d’inutilité de ces négociations qui ne servent que les occupants israéliens, souligne-t-il.
Pour sa part, Khaled Abou Khayzaran est certain que les Israéliens ne veulent que montrer au monde entier qu’ils se sont engagés dans des négociations avec les Palestiniens.
J’ai vécu plusieurs années en Europe, dit-il. Là-bas, s’il y a des négociations, les Européens croiront que la région est calme. L’absence de négociations est pour eux synonyme de tensions et de problèmes.
Il est sûr que l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste vont à ces négociations pour des intérêts partisans. Les deux partis ne voudraient pas voir la résistance éclater à leur visage.
De son côté, Waïl Oda pense qu’il est absurde de parler de négociations indirectes, au moment où une coopération sécuritaire se trouve entre l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste.
Il appelle Mahmoud Abbas à stopper cette coopération, s’il est vraiment sincère dans sa protestation contre la colonisation, au lieu d’aller se cacher derrière les Américains.
Enfin, il remarque qu’on veut à tout prix garder en vie cette maigre autorité de Ramallah, même si ce prix est des captifs, des réfugiés, de la terre, des lieux saints.