mardi 6 avril 2010

La barrière métallique égyptienne teste les nerfs des habitants de Gaza

publié le mardi 6 avril 2010
Irin

 
L’achèvement imminent par l’Égypte de l’installation d’une barrière en acier souterraine et en surface le long de sa frontière avec la bande de Gaza met les Gazaouis sur les nerfs : comment vont-ils survivre sans l’important commerce qui passe par les tunnels ?
Un trafic de contrebande lucratif transite par les tunnels pour toute une gamme de produits depuis qu’Israël a imposé un embargo économique contre la bande de Gaza après la prise de pouvoir par le Hamas en juin 2007. La Banque mondiale et les économistes palestiniens estiment qu’au moins 80 pour cent des importations totales vers Gaza passent par les tunnels.
« Creuser des tunnels et y travailler est l’un des rares emplois disponibles pour les jeunes Gazaouis », a dit Omar Sha’ban, économiste à Gaza.
« Les personnes qui travaillent dans les tunnels gagneraient 25 dollars par jour, une somme énorme pour l’économie palestinienne actuelle. Mais ils sont exposés aux bombardements quotidiens … par les forces aériennes israéliennes, à l’effondrement des tunnels et aux incendies ».
Ziad al-Zaza, ministre de l’Économie du gouvernement du Hamas, a dit qu’environ 20 000 personnes travaillaient dans les tunnels avant l’opération militaire israélienne à Gaza, début 2009, et qu’ils ne sont maintenant plus que la moitié. L’armée israélienne a dit qu’elle avait endommagé ou détruit 60 à 70 pour cent des tunnels lors de l’offensive.
Abu Antar*, propriétaire et gérant d’un tunnel, âgé de 45 ans, a dit que fermer les tunnels entre Gaza et Rafah, en Égypte, signifierait que lui et les centaines d’autres personnes qui travaillent grâce aux tunnels n’auraient plus de revenus.
« Nous avons réussi à traverser la clôture égyptienne, mais maintenant, ce que nous craignons c’est que les Égyptiens l’électrifient et ajoutent des capteurs sismiques pour détecter notre présence sous terre, ce qui rendrait notre mission impossible. Les tunnels sont notre unique source de revenus », a dit à IRIN ce père de sept enfants.
La barrière en acier posée par l’Égypte fera 10 à 11 kilomètres de long et descendra jusqu’à 18 mètres sous terre, ont dit les autorités égyptiennes. Le quotidien égyptien al-Shorouq a récemment annoncé que « le chantier du mur principal était dans sa quatrième et dernière phase », après quoi des caméras et des détecteurs seront installés.
Cette opération devrait durer quelques semaines et une période d’essai devrait ensuite avoir lieu avant que l’installation ne devienne complètement opérationnelle.
Un travail dangereux
Abu Antar a dit que 50 personnes travaillaient dans son tunnel.
« Chaque jour, nous travaillons dans les tunnels et nous nous demandons si nous allons sortir vivants. La terre s’est effondrée de nombreuses fois… La mort est inévitable dans ce genre de travail. Nous avons peur 24 heures sur 24. Beaucoup de gens sont morts. Chaque mois, il y a de nouvelles victimes des bombardements aériens [israéliens] dans les tunnels », a-t-il dit.
Les accidents sont fréquents dans les tunnels. Selon l’organisation palestinienne de défense des droits humains Al-Mezan, 120 trafiquants travaillant dans les tunnels ont été tués au cours des trois dernières années.
Les personnes travaillant dans les tunnels estiment qu’il existe plus de 1 000 tunnels entre Gaza et la ville de Rafah, du côté égyptien de la frontière. Ils font de 15 à 35 mètres de profondeur et jusqu’à un kilomètre de long.
« Une catastrophe humanitaire »
« [La construction] d’un tunnel coûte environ 200 000 dollars, alors lorsqu’ils seront détruits par les avions israéliens, ou qu’ils seront bloqués par le mur égyptien, la pauvreté et le chômage augmenteront de plus en plus », a-t-il dit. « Bloquer les tunnels entraînera une terrible catastrophe humanitaire. Tous les habitants de la bande de Gaza dépendront alors de l’aide alimentaire des Nations Unies », a dit le ministre du Hamas, M. al-Zaza.
« Nous appelons les gouvernements égyptien et israélien à désinvestir Gaza et à laisser les Palestiniens travailler sur terre et non sous terre et les Gazaouis vivre dans la dignité et la fierté », a dit M. al-Zaza.
Israël a imposé à la bande de Gaza de strictes restrictions à l’importation après la prise de pouvoir par le Hamas en 2007 et en guise de représailles après les tirs de rockets de Gaza sur Israël. L’interdiction d’importer touche tout ce qui pourrait aider le Hamas à fabriquer des armes, notamment le fer, l’acier et la plupart des matériaux de construction. Toutes les exportations sont interdites et les importations sont limitées à quelques biens humanitaires. Les articles tels que les cahiers scolaires, les bureaux, le matériel médical, les appareils ménagers et les abris montables accusent d’importants retards.
Israël a salué les efforts de l’Égypte pour combattre la contrebande. L’Égypte dit que sa sécurité était menacée par le flux croissant de biens illicites et de militants vers son territoire par les tunnels.
Israël accuse le Hamas d’utiliser les tunnels pour importer des armes, une allégation niée par le Hamas.
Lors d’une visite à Gaza, plus tôt ce mois-ci, le coordinateur des secours d’urgence des Nations Unies, John Holmes, a mis en garde contre de gros problèmes si les tunnels étaient bloqués.
« Si ces tunnels sont bloqués, si indésirables qu’ils puissent être, et aussi indésirables que puissent être leurs conséquences sur la société et l’économie de Gaza, la situation sans les tunnels serait complètement insoutenable », a dit M. Holmes. Il a renouvelé ses appels à Israël pour mettre fin au blocus du territoire palestinien.
GAZA, 26 mars 2010 (IRIN) -

Kent Klich remporte un prestigieux prix de photographie pour une photo à Gaza

publié le lundi 5 avril 2010
PCHR

 
Le cliché primé est la photo d’une maison détruite dans la ville de Gaza, conséquence des attaques israéliennes sur Gaza en décembre 2008 et janvier 2009.
Le Centre palestinien des Droits de l’Homme (PCHR) est fier d’annoncer que le photographe suédois, et ami du PCHR, Kent Klich, a récemment remporté le 1er prix du concours de photos de presse « World Press Photo Awards » dans la catégorie « General news singles » .
Le cliché primé est la photo d’une maison détruite dans la ville de Gaza, conséquence des attaques israéliennes sur Gaza en décembre 2008 et janvier 2009.
Klich a travaillé sur son « Gaza Photoalbum » entre le 18 février et le 8 mars 2009, visitant des dizaines de maisons endommagées par les attaques, accompagné par l’équipe du PCHR. Le directeur-adjoint du PCHR, Jaber Wishah a préfacé le livre de Klich publié en Suède par « Journal » (maison d’édition suédoise) et aux Etats-Unis par « Umbrage Editions » . Le livre a été élu « meilleur livre de l’année » par le photographe Martin Parr dans « Photo-Eye Magazine ».
Sur son travail à Gaza, Klich écrit : « Je suis arrivé dans la Bande de Gaza le 18 février de cette année (2009), tout de suite après que les dernières actions guerrières d’Israël eurent cessé et alors que les gens essayaient de recréer une vie quotidienne au milieu des décombres.
Mon objectif était de mettre en lumière l’histoire intérieure, le désastre de la sphère privée, les ruines des maisons de ces familles sur qui le feu était tombé. Le travail s’est fait en partenariat avec les enquêteurs du PCHR.
Plus d’informations sur le travail de Kent Klich sur www.kentklich.com
L’exposition « Gaza Photoalbum » a été présentée à l’ « Umbrage Gallery » à New-York et au « Tensta Konsthall » à Stockholm, et sera exposée à Phom Penh au Cambodge en novembre 2010 .

Mossad, le chic après le choc

publié le lundi 5 avril 2010
Gabrielle Prudhon

 
Le Mossad est à la mode. Des tee-shirts à l’effigie des services secrets israéliens se vendent comme des petits pains. Un étonnant engouement qui a pris son essor après le dernier fiasco des 007 hébreux à Dubaï.
Gail, Kevin et Peter font leurs courses. Lunettes noires, perruques et raquettes de tennis, ils sont suivis à la trace par des caméras de surveillance. Le film s’arrête là avec un slogan choc : « Nous avons des prix qui tuent ». Cette publicité israélienne s’inspire directement de l’assassinat, le 19 janvier, du leader du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, par le Mossad, à Dubaï.
Ce jour-là, le responsable du Hamas est suivi par des agents du Mossad, depuis l’aéroport jusqu’à son hôtel. Dans le hall, deux autres comparses, raquettes de tennis à la main, le filent et repèrent sa chambre. L’instant d’après, un homme réserve celle d’en face. Al-Mabhouh s’absente une heure. Quand il revient, les agents sont dans sa chambre. On connaît la suite. L’opération eut été un franc succès s’il n’y avait eu toutes ces caméras de surveillance qui, de l’aéroport à l’hôtel en passant par les centres commerciaux, ont permis aux autorités de Dubaï de reconstituer dans son intégralité le parcours de ces espions israéliens pas si secrets. Un fiasco.
Maussade
Aujourd’hui, les 007 hébreux – ou du moins leurs doubles – font la promo d’une chaîne de supermarchés. Si la discrétion n’a pas été leur fort à Dubaï, l’exploitation commerciale de leur image par quelques opportunistes s’avère très profitable : l’intello aux affreuses lunettes écaille et la Sue Ellen perruquée font des heureux. Isaac Dvory en sait quelque chose. Le jeune directeur d’Israel-T, qui s’est lancé dans le tee-shirt Mossadmaniaque, se réjouit : « Le jour de la diffusion de la vidéo de l’hôtel, j’ai vendu une centaine de tee-shirts en quelques heures. Avant, j’en écoulais à peine un par jour. » Avec ses slogans imprimés comme « Ne touche pas au Mossad », « Le Mossad te regarde » ou encore « Vacances d’hiver direction Dubaï », Dvory fait recette.
L’action Mossad repart donc résolument à la hausse. Une aubaine après le crack de 1997 : cette année-là, déjà, deux agents s’étaient fait prendre après avoir injecté un poison violent dans l’oreille du numéro 1 du Hamas, Khaled Mishal. Humilié, Israël avait livré l’antidote pour sauver leurs têtes. A cette époque, les tee-shirts étaient restés à la réserve. Cette fois-ci, la cible est morte, les 007 sont au vert, alors place au comique-business. Et le Dubaïgate constitue un fantastique réservoir. Début mars, pour les fêtes déguisées de Pourim, le Mardi gras juif, l’agent du Mossad avait remplacé Superman. Polos et raquettes de tennis ont également envahi le petit écran et les plateaux de l’émission hebdomadaire satirique "Eretz Nehederet".
Folie 007
De là à parler de « délire » commercial comme l’explique la presse anglo-saxonne, il y a un pas. On aperçoit bien quelques étiquettes « J’étais moi aussi à Dubaï » collées sur les vitres des voitures israéliennes, mais les magasins, y compris les plus kitch, ne se sont pas transformés en vitrines du Mossad. Même dans la rue Ben-Yehouda, l’une des plus débridées de Jérusalem.
Isaac Dvory l’avoue : sans les fans du Mossad à Brooklyn, Paris ou Londres, il aurait déjà mis la clé sous la porte. 80 % de ses teeshirts partent à l’étranger : « L’Israélien a davantage les pieds sur terre. Il sait que l’agent de l’ombre est aussi un gratte-papier. Loin de la folie 007 ». Alors, finalement, afficher sa mossadomanie sur un tee-shirt ou une casquette, « c’est archi-plouc. Autant dire qu’on est touriste », conclut William, étudiant à l’université hébraïque de Jérusalem.

Accéder à Jérusalem, ou le chemin de croix des Palestiniens chrétiens

Par Sophie JANEL | 06/04/2010
Devant la Porte neuve de la Vieille Ville de Jérusalem, fermée par 
les autorités israéliennes, les pèlerins se massent.   Photo Sophie 
Janel
Devant la Porte neuve de la Vieille Ville de Jérusalem, fermée par les autorités israéliennes, les pèlerins se massent.   Photo Sophie Janel
Demander et obtenir le permis pour accéder à la Ville sainte, passer les checkpoints à pied, se faire fouiller...
« Avant... il y a plus de 10 ans, précise Jacques dans un sourire gêné, j'allais à Jérusalem deux ou trois fois par semaine. C'était facile. Maintenant, je n'y vais qu'une fois par an, et seulement si j'ai un permis. » Ce grand-père, qui ne souhaite pas révéler son âge, est l'heureux propriétaire d'une petite boutique de souvenirs située en face de la basilique de la Nativité à Bethléem. « Je suis là depuis 1972 », tient-il à préciser dans un français impeccable. Ses lunettes bien vissées sur le nez, il explique que « cette année, (il) ne se rendr(a) pas à Jérusalem pour Pâques ». Jacques n'a pas demandé le permis lui permettant d'accéder à la Ville sainte du 24 mars au 7 avril, afin de permettre aux chrétiens de célébrer Pâques. « C'est long et compliqué. Et une fois qu'on l'a, c'est encore plus fatigant d'aller à Jérusalem. Il faut prendre un taxi, passer le checkpoint à pied, et se faire fouiller et reprendre un taxi, et peut-être même deux... je n'ai plus la force », assure-t-il en triant des cartes postales devant un crucifix en bois d'olivier.
Sur les quelque 50 000 chrétiens présents dans les territoires palestiniens, seuls quelques milliers ont obtenu un laissez-passer. Les autorités israéliennes déclarent en avoir délivré 10 000, alors que Youssef Daher, le secrétaire exécutif du Centre interreligieux de Jérusalem, en coordination avec le Conseil mondial des Églises, assure que « moins de 2 000 Palestiniens en ont obtenu un ». L'Autorité palestinienne estime que 2 000 à 3 000 permis ont été délivrés.
Dans le petit village de Jifna, situé au nord de Ramallah, « sur les 750 habitants chrétiens, 228 ont demandé un permis. Seuls 180 l'ont reçu », assure le père Firaz en charge de soumettre les dossiers aux autorités israéliennes. Afin d'obtenir ce sésame, les candidats doivent posséder une carte magnétique dans laquelle des informations privées sont enregistrées.

Difficile d'accéder à la Vieille Ville
Une fois le permis en poche, rien ne garantit l'accès à la Ville sainte. « L'an dernier, certains de mes paroissiens ont eu leurs permis déchirés aux checkpoints, ils n'ont pas pu aller se recueillir », confie le père Firaz. Jacques, lui, rappelle que le dimanche des Rameaux a été marqué par l'arrestation de Palestiniens, dont l'un des membres du Fateh, Abbas Zaki, qui participaient à une marche pacifiste. « Le checkpoint de Bethléem est resté fermé pendant quelques jours. Personne ne pouvait passer », assure cet homme grisonnant.
Youssef, lui, dénonce « la fermeture de la Porte neuve de la Vieille ville de Jérusalem vendredi et samedi ». Chaque année, pour marquer la veille du dimanche de Pâques, les chrétiens se rendent à la basilique du Saint-Sépulcre, qui abrite la tombe du Christ et le mont du Golgotha, site de la crucifixion, pour la cérémonie du « feu sacré ». Mais, « depuis six ans, selon Youssef, un permis est délivré même aux chrétiens de Jérusalem pour accéder au Saint-Sépulcre. Nous l'avons boycotté pendant deux ans. Et cette année, personne n'a reçu de permis. Cela veut dire qu'on ne pourra pas entrer dans la Vieille Ville », explique-t-il quelques jours avant la célébration.
Samedi, des dizaines de pèlerins patientaient devant la Porte neuve. Alors que le soleil était au zénith, un barrage de la police israélienne y avait été installé : seules les personnes vivant dans la Vieille Ville et les orthodoxes munis de permis pouvaient entrer. De nombreux étrangers sont passés, mais Ramzi, sa femme et ses deux petites filles sont restés dehors. « Nous vivons à Beit Hanina (quartier palestinien de Jérusalem-Est) et on nous demande un permis pour entrer dans la Vieille Ville ? Nous rentrerons, par la force s'il le faut », menace cet employé du Centre culturel français de Ramallah, qui décide de tenter sa chance à la porte de Jaffa. Mais une fois arrivée devant l'entrée, la petite famille découvre que des centaines de personnes attendent que le barrage soit levé. Dominique, une observatrice française de l'EAPPI (Programme d'accompagnement œcuménique en Palestine et Israël), assure que « les règles ont encore changé. Normalement, seules quelques entrées de la ville devaient être fermées. Elles le sont toutes maintenant ». Dans la Vieille Ville, des dizaines de barrages empêchaient, samedi, les pèlerins d'accéder au Muristan, le quartier chrétien de la Vieille Ville de Jérusalem, et au Saint-Sépulcre.
« Nous devons prendre les mesures de sécurité qui s'imposent en cette période de l'année », affirmait, jeudi, un porte-parole de la police israélienne, après avoir expliqué que les autorités s'attendaient à un afflux de pèlerins. Chaque année, des milliers de pèlerins, venus d'Europe et d'Amérique latine notamment, viennent à Jérusalem revivre la Passion du Christ. Cette année, les Pâques catholiques et orthodoxes se célèbrent en même temps que Pessah, la Pâque juive.
« Il n'y avait personne hier. Le Muristan était vide. Nos premiers clients ne sont arrivés qu'à 15h ! Une fois qu'ils ont bien voulu ouvrir les barrières », expliquait, dimanche, Mohammad, un commerçant du quartier chrétien, pendant que son fils Bassem vend des sandales à des touristes orthodoxes venus d'Europe de l'Est.
En ce dimanche de Pâques, l'affluence des visiteurs est importante. Parmi eux, Laila qui se dit « touriste dans (son) propre pays ». Âgée de 22 ans, cette Palestinienne aux ongles manucurés vit à Ramallah. Grâce au permis délivré par les autorités israéliennes pour la fête religieuse, elle est venue faire du shopping avec ses amies. « Pour le dimanche des Rameaux, on est allées au centre commercial. Aujourd'hui, on fait un tour dans la Vieille Ville », avoue-t-elle, avant d'ajouter : « Ça fait longtemps qu'on n'est pas venues ici ! » 

L'occupation blesse 5 manifestants à al-Qods

[ 05/04/2010 - 19:26 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les forces de l'occupation ont blessé, aujourd'hui lundi 5/4, cinq manifestants, dont trois solidaires étrangères, lors d'une marche pacifique pour contester contre la politique de judaïsation et de  confiscation des terres palestiniennes au quartier de Cheikh Jarrah, dans la ville occupée d'al-Qods.
Des sources locales et des témoins oculaires ont dit que des dizaines de colons sionistes ont envahi, aujourd'hui à midi, le quartier de Cheikh Jarrah et ont lancé des pierres sur les Palestiniens et les solidaires étrangers.
Les colons sionistes et les forces occupantes se sont accrochés avec les manifestants, en blessant 5 personnes dont 3 solidaires étrangères et en arrêtant le citoyen Nasser Abdel-Fattah al-Ghaoui.
Les sources ont déclaré que les policiers sionistes sont arrivés au lieu pour protéger les colons sionistes.

Une existence suspecte des soldats et colons sionistes à l'Oued de Kana

[ 05/04/2010 - 18:53 ]
Selfit – CPI

Les habitants palestiniens dans la région de l'Oued de Kana, entre Naplouse et Selfit, ont exprimé leur peur que les forces occupantes effectuent les statistiques des Palestiniens qui habitent dans cette région, ainsi que leurs propriétés, après l'existence suspecte des colons et des soldats sionistes, dernièrement, dans la région.
Le maire de Dir Astia, à Selfit, Nazmi Salmane a dit, le lundi 5/4, dans une déclaration de presse que les autorités de l'occupation ont entamé depuis deux jours des opérations d'arpentages et de statiques dans l'Oued.
Salmane a affirmé que les habitants de la région prévoient que les forces occupantes planifient pour effectuer un nouveau plan colonial, notamment après la constatation des mouvements suspects des colons sionistes dans cette région, durant les dernières semaines.
Les forces occupantes avaient interdit le déplacement des Palestiniens dans la région de l'Oued, avant deux semaines, sous prétexte de permettre aux colons sionistes de faire leurs fêtes.

Erdogan : nous ne resterons pas silencieux en cas d'une nouvelle guerre sioniste contre Gaza

[ 05/04/2010 - 18:10 ]
Istanbul – CPI

Le premier ministre turc, Recep Tayeb Erdogan, a affirmé que le monde qui s'est unifié pour se solidariser avec Le Haïti et le Chili, doit soutenir le peuple palestinien et sa question juste.
Il a souligné que la Turquie ne restera pas silencieuse en cas de lancement d'une nouvelle guerre sioniste contre la Bande de Gaza.
Lors de l'ouverture de la nouvelle chaîne turque (TRT), version arabe, Erdogan a ajouté que cette ouverture représente une journée historique, en souhaitant que cette chaîne sera un moyen de contact avec le monde arabe.
"Les turcs et les arabes sont comme les doigts d'une seule main et possèdent un avenir", a ajouté Erdogan.
Lors d'un grand festival dans le château historique de Dounma Bacha, situé sur le fleuve du Bosphore, Erdogan a dit, le dimanche 4/4, que les turcs et les arabes possèdent une culture, une histoire et des sentiments communs, et que la nouvelle chaîne (TRT) va commencer pour renforcer ce but.
Finalement, il a dit que la Turquie ne laissera pas le monde arabe, malgré qu'elle se dirige vers l'Occident.

Un membre du congrès américain appelle à la levée du blocus contre Gaza

[ 05/04/2010 - 14:04 ]
Gaza – CPI

Le membre du congrès américain, Keith Ellison, qui visite actuellement la Bande de Gaza, a appelé à la levée du blocus sioniste très sévère imposé injustement contre plus d'un million et demi de Palestiniens et qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs.
Il a affirmé que le blocus injuste fait face à une grande opposition internationale.
Keith Ellison a promis, le dimanche 4/4, à l'issue de sa rencontre avec des hommes d'affaires palestiniens dans la ville de Gaza, d'exposer et expliquer les situations humaines très détériorées dans la Bande de Gaza à ses confrères au congrès américain et de travailler afin de mettre fin à ce blocus injuste.
Il a considéré que les situations humaines détériorées, ainsi que les conditions économiques et sociales dans la Bande de Gaza sont devenues plus mauvaises après 4 ans de siège, en attirant l'attention que l'échec de la reconstruction de Gaza et l'interdiction de l'entrée des matières de construction, vont aggraver la tragédie des Gazaouis.
Ellison qui est le premier membre musulman au congrès américain, est arrivé à Gaza, à travers le passage de Rafah, en compagnie d'une délégation diplomatique de l'ambassade américaine au Caire.  

Le Djihad appelle à la capture d'autres soldats sionistes

[ 05/04/2010 - 13:41 ]
Gaza - CPI

Le mouvement du Djihad islamique a appelé à l'augmentation des opérations militaires pour capturer d'autres soldats sionistes, afin de les échanger avec les captifs palestiniens, car l'occupation continue de violer les droits des captifs, en prolongeant illégalement et pendant des années les durées de détention.
"C'est le seul moyen pour pouvoir libérer nos captifs qui soufrent illégalement et pendant des dizaines d'années dans les prisons de l'occupation", a ajouté l'un des dirigeants du Djihad.
Le responsable du Djihad, Khaled Al-Batche a souligné durant un sit-in organisé, le dimanche 4/4, par son mouvement, devant le siège de la Croix-Rouge, à Gaza, avec la participation des dizaines de familles des captifs palestiniens, que tous les moyens sont permis pour libérer nos captifs.
Dans un pas pour soutenir la grève de faim entamée par les captifs dans les prisons sionistes, depuis le début de ce mois en cours, le sit-in a été organisé pour confirmer que les palestiniens ne vont jamais abandonner leurs captifs, et pour appeler les dirigeants palestiniens à l'importance de signer et réaliser la réconciliation palestinienne.

L'occupation libère un gardien de la mosquée sainte d'al-Aqsa

[ 05/04/2010 - 13:48 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les autorités de l'occupation ont libéré, le dimanche soir 4/4, le jeune Palestinien, Tarek Hachlamoun, 25 ans, l'un des gardiens de la mosquée sainte d'al-Aqsa, après avoir passé 22 jours dans la prison sioniste de Maskoubia, au nord de la ville occupée d'al-Qods.
L'avocat de Hachlamoun a dit qu'il a été présenté secrètement, trois fois, au tribunal sioniste après que la justice sioniste a accepté une demande de la police sioniste pour le juger de façon secrète.
Il a déclaré que le tribunal a présenté plusieurs accusations contre Hachlamoun dont son appartenance à un groupe interdit, ainsi que ses relations avec les croyants qui se trouvaient dans la mosquée al-Aqsa et son travail comme gardien dans la mosquée sainte.

40 lois racistes ciblent les Arabes 48

[ 05/04/2010 - 12:41 ]
Panorama – CPI

Le député arabe à la Knesset sioniste, Ahmed Tayebi, a souligné l'existence de plus de 40 lois racistes sionistes qui ciblent les Palestiniens habitant les territoires occupés en 1948.
Il a souligné que le racisme est devenu une politique fondamentale au sein de la société israélienne.
Tayebi qui parlait lors d'un festival organisé dans la ville de Sakhanine, au nord de la Palestine occupée en 1948, à l'occasion de la 34ème commémoration de la journée de la Terre, a ajouté que l'état de l'occupation est devenu le pays le plus raciste en 2010 contre les Palestiniens de 1948.

Des parties de la synagogue"orgueil d'Israël" sous à Al Aqsa

[ 05/04/2010 - 12:31 ]
Gaza - CPI

Le député palestinien, Dr. Ahmed Abou Helbia, le rapporteur des affaires d'Al Qods au conseil législatif palestinien, a condamné fortement le nouveau projet sioniste visant à instaurer une nouvelle synagogue à 200 mètres seulement de la mosquée sainte d'Al Aqsa et intitulée "orgueil d'Israël".
Le leader palestinien a exhorté les peuples arabo-musulmans et les hommes libres au monde à la nécessité de soutenir les lieux saints, et offrir leur appui financier, moral, médiatique, et œuvrer pour diffuser la culture de solidarité avec Al-Qods occupée.
En attirant l'attention aux grands dangers de ce projet sioniste qui menace, de façon sans précédent, la mosquée sainte, en confirmant qu'il a volé une partie occidentale sous les fondations d'Al-Aqsa, en indiquant qu'il va effacer les aspects symboliques de la mosquée orientale et du dôme de rocher.

Les Palestiniens des territoires occupés en 48 accusent les masses médias sionistes de les provoquer

[ 05/04/2010 - 12:24 ]
Arabes 48 – CPI

Le haut comité de suivi des affaires des Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948, ont accusé les masses médias sionistes de provoquer les palestiniens, notamment ceux qui habitent en Palestine occupée en 1948, en qualifiant ces propagandes d'informations injustes et  défigurées.
Le comité a condamné fortement l'escalade continuelle des masses médias sionistes contre les Palestiniens dans les territoires occupés en 1948, en soulignant qu'elles travaillent pour défigurer les Palestiniens.
Des masses médias sionistes ont publié dernièrement deux Palestiniens masqués qui portaient la photo du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah et Emad Moughnieh, le leader militaire du Hezbollah, lors d'une marche pour commémorer la journée de la terre dans la ville de Sakhanine.

Des appels pour la libération de l'ancien captif Naël Al Bargouthi

[ 05/04/2010 - 12:15 ]
Gaza - CPI

Le ministre des affaires des captifs et des libérés, au gouvernement d'entente, a appelé à une intervention arabe et internationale pour libérer l'ancien captif palestinien, Naël Al Bargouthi qui a entamé sa 33ème année dans les geôles de l'occupation israélienne.
Le vice-ministre des captifs, Mohamed Al-Katri a dit, le dimanche 4/4, dans une conférence de presse que le captif Al Bargouthi a passé des dizaines d'années dans les prisons sionistes, chose qui démasque la propagande mensongère de l'occupation qui prétend la démocratie et la protection des droits de l'homme.
"Les factions palestiniennes s'attachent fortement à leurs conditions pour l'exécution de toute opération d'échange des captifs, notamment la libération des anciens détenus, dont Naël Al Bargouthi", a ajouté le leader palestinien.

Une délégation du Hamas à Doha

[ 05/04/2010 - 11:59 ]
Doha - CPI

Une haute délégation du Hamas sous la direction du chef du  bureau politique, Khaled Mechaal, a entamé une visite à la capitale Qatarie, pour une rencontre officielle avec l'émir du Qatar et les hauts dirigeants du pays.
Des sources au Hamas ont déclaré qu'une délégation sous la présidence de Khaled Mechaal est arrivée, hier soir, le dimanche 4/4, à Doha, en regroupant le Dr. Moussa Abou Marzouk, Ezzat Racheq et Mohamed Nasr.
"Les pourparlers vont se pencher sur les derniers évènements de la scène palestinienne, dont les agressions et violations de l'occupation contre les lieux saints, ainsi que le renforcement du blocus arbitraire et injuste qui aggrave la tragédie des Gazaouis et qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs", ont souligné les sources.

Garayebeh affirme que le droit du retour des réfugiés est primordial que tout état prévu

[ 05/04/2010 - 11:38 ]
Amman- CPI

Le membre au bureau exécutif des frères musulmans jordaniens, Dr.Arhel Garayebeh a affirmé que le droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs terres et maisons confisquées par l'occupation israélienne est une nécessité primordiale face à toute création d'un tel état palestinien.
Le responsable jordanien a mis en garde contre toute tentative des pays puissants internationaux pour l'instauration d'un tel état palestinien non souverain et non viable à l'encontre du renoncement au droit du retour des réfugiés palestiniens à leurs terres natales, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Garayebeh a demandé aux dirigeants des factions palestiniennes et tous les responsables du peuple palestinien au monde entier d'être un seul front face à cette stratégie des agendas internationaux visant la liquidation de la légitimité de la question palestinienne, notamment de rayer le droit de retour des réfugies palestiniens.

Le leader des frères musulmans jordaniens a insisté sur le droit au retour des réfugiés, en qualifiant toute faiblesse ou non engagement sérieux pour l'appuyer au niveau national, d'une trahison, d'irresponsabilité et d'une stratégie honteuse face à l'occupation qui viole les règles, chartes et lois humaines et internationales en confisquant, plus que jamais, les droits légitimes du peuple palestinien.
"La nation doit actuellement adopter une stratégie réelle, efficace et sérieuse pour sauver les droits du peuple palestinien, en indiquant à l'importance de créer un vaste conseil national qui se basera sur des fondements institutionnels et administratifs justes pour soutenir le droit au retour des réfugiés, ainsi d'enregistrer ce conseil d'une manière officielle au niveau des Nations Unies.

Amer, mort d’avoir été retenu à un checkpoint de l’armée israélienne en Palestine

Publié le 5-04-2010
Amer Muhammad Damen Elayat, 62 ans, franco-palestinien, du village of Deir Abu Da’if vient de mourir à un checkpoint de l’armée israélienne après avoir dû attendre 4 heures pour se rendre en Jordanie.
Amer est mort d’une crise cardiaque alors que les troupes d’occupation, le retenaient au checkpoint d’ Al Hamra, bien qu’il leur ait indiqué être diabétique et souffrir d’hypertension.
Il est décédé dans l’ambulance qui le transportait à l’hôpital.
En fait, il n’existe pas de statistiques concernant le nombre de Palestiniens qui meurent à des barrages de l’armée israélienne dans les territoires occupés, ou des suites de leur attente aux checkpoints, où encore d’avoir été empêchés de passer et de n’avoir pas eu accès à un traitement médical.
De nombreuses femmes palestiniennes ont également fait des fausses couches lors d’attentes prolongées à ces centaines de barrages israéliens qui pourrissent littéralement la vie de millions de Palestiniens.
Mais ce sont les mêmes qui s’étonnent, au nom de la libre circulation des biens, que l’on boycotte l’Etat d’Israël ou qui osent parler de "discrimination" !
CAPJPO-EuroPalestine

lundi 5 avril 2010

“La cause palestinienne est au cœur des préoccupations de la Nation arabe”

A l’initiative de l’Association Machaâl chahid, en coordination avec El Moudjahid, Son Excellence l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie invité du Centre de presse d’El Moudjahid
En présence de Son Excellence l’ambassadeur  de l’Etat de Palestine en Algérie, et à l’initiative de l’Association Machaâl chahid en coordination avec El Moudjahid, a eu lieu hier  au Centre de presse d’El Moudjahid une rencontre commémorative de la journée de la Terre. C’est une journée que le peuple palestinien commémore tous les ans  en souvenir de la spoliation  de sa patrie, la Palestine, par le sionisme mondial, en 1948.
Une commémoration qui intervient  à la suite du sommet de Syrte
Cette commémoration est intervenue alors que dans le même temps se clôturait le sommet de la Ligue arabe à Syrte (Libye). Le Président de la République a souligné, lors de son intervention à ce sommet, que la conjoncture extrêmement sensible que traverse la Nation arabe, nous interpelle fortement et nous commande de prendre des positions fermes face à l’arrogance d’Israël et à la colonisation. Le Président de la République en a appelé à une position arabe unifiée et une action à entreprendre sur tous les fronts en vue d’endiguer la politique de construction de colonies, de judaïsation et de blocus imposé au peuple palestinien.
Nous sommes reconnaissants  à l’Algérie
L’ambassadeur de l’Etat de Palestine, qui a fortement loué les positions algériennes à l’égard de la cause de son pays, a rappelé la tragédie vécue par celui-ci et l’occupation sioniste qui a été une succession de drames pour le peuple palestinien depuis 1948 et la longue liste de chouhada, produit de la lutte engagée contre l’occupant. La Révolution palestinienne a très vite porté le cachet d’une révolution populaire, fait remarquer le diplomate palestinien. La commémoration de la journée de la Terre est alors, aux yeux de l’orateur, un événement qui permet de maintenir intact le ferment de la lutte et consolider les engagements à venir, est-il noté.
Une terre de fraternité et de tolérance
La Palestine a historiquement été une terre de fraternité et de tolérance que le sionisme a transformé en champ de bataille. La résistance palestinienne a pour objectif ce retour aux sources, note l’ambassadeur de l’Etat de Palestine.
L’édification du mur de la honte par l’administration sioniste est conçue pour briser la résistance palestinienne et casser l’unité de notre nation, une fois restaurée dans ses droits. C’est contre ces  visées criminelles que nous luttons, relève l’ambassadeur. Comme nous luttons contre la profanation de la ville sainte d’El Qods et de ses lieux de culte qui sont un puissant symbole pour le monde arabe et musulman.
Des positions qui vont  dans le sens de l’unité
Le diplomate palestinien a rappelé la tenue du sommet de la Ligue arabe à Syrte, en Libye, pour relever que les positions prises par les Chefs d’Etat et de gouvernement arabes, présents lors de cette  réunion, vont dans le sens de l’unité.
L’orateur souhaite que celle-ci soit encore davantage renforcée. Le problème palestinien, dit-il, ne concerne pas seulement le peuple palestinien, mais l’ensemble du monde arabe et musulman, l’ensemble des pays épris de paix et de liberté.
Le plus important, c’est de se trouver aux côtés du peuple palestinien dans sa lutte contre l’ennemi commun. Les fractures que connaît le monde arabe, relèvent de la responsabilité de tous. Il nous faut lutter pour plus d’unité à tous les niveaux, en appeler à la conscience internationale pour qu’elle prenne ses responsabilités à l’égard de l’attitude de l’administration israélienne habituée toujours à défier le droit international et les décisions qui en ressortent de la part des organisations  internationales.
Une situation conditionnée par le règlement du conflit palestino-israélien
La situation au Proche-Orient est conditionnée par le règlement du conflit palestino-israélien. Nous sommes mobilisés pour le combat qui risque d’être long. Notre référence demeure le combat du peuple algérien et la victoire obtenue sur le colonialisme français, le retour à l’indépendance du pays. 
La longue liste de chouhada de la guerre de Libération nationale en Algérie démontre que la libération d’un pays ne peut se faire sans sacrifices. L’Algérie reste un exemple édifiant. Nous avons de fortes espérances sur l’issue de notre lutte et la conviction
que l’Etat palestinien renaîtra et sa capitale El Qods Charif, restaurée dans son statut de haut lieu de la spiritualité. Nous sommes confiants encore une fois dans l’issue de notre lutte. Les interventions des invités à cette rencontre, celle de Mme Louisa Hanoune, représentante du Parti des Travailleurs, celle de Mme Saïda Benhabylès, coordinatrice du mouvement associatif en faveur de la femme rurale, ont porté sur la solidarité à l’égard de la cause palestinienne qui est notre cause à tous, ne manqueront pas de rappeler les deux intervenantes. Celle-ci exige solidarité et engagement de notre part.
La Ligue arabe n’est pas  à la hauteur des enjeux
Aussi bien la porte-parole du Parti des Travailleurs, que la coordinatrice du mouvement associatif, ont dénoncé l’action de la Ligue arabe à l’égard des problèmes que connaît la Nation arabe et ceux en relation avec la cause palestinienne, action qui n’est pas à la hauteur des enjeux. L’inutilité de cette organisation que constitue la Ligue arabe, est un fait avéré aux yeux des intervenantes.
Propos nuancés, de M. Bouguetaya, parlementaire, qui souligne lui aussi la solidarité et l’engagement d’une cause sacrée comme celle de Palestine et la nécessité de la présence de la Ligue arabe, qui reste une institution représentative des intérêts arabes qu’il faut rénover et renforcer, c’est vrai.
Même tonalité, chez d’autres intervenantes. La commémoration  de la journée de la Terre et celle liée à la dignité a drainé un nombreux public hier au Centre de presse d’El Moudjahid, outre la présence de Son Excellence l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger et sa délégation, il y avait de nombreux représentants d’institutions publiques, des parlementaires, des moudjahidine et des chercheurs ainsi que des représentants de médias.
Condamnation très vive  des crimes israéliens
La Palestine était au cœur de tous les participants. L’évocation de la situation en Palestine occupée a suscité beaucoup d’émotion, un engagement sans failles aux côtés de la résistance palestinienne, et une condamnation particulièrement vive de la colonisation israélienne et des crimes commis par l’armée sioniste et l’administration qui la supporte. L’unité est une arme contre l’ennemi ont souligné les différents intervenants, comme pour rappeler qu’il était urgent pour les frères palestiniens d’unifier leurs propres rangs face au péril sioniste.
Un seul langage, celui de la force
La colonisation ne connaît qu’un seul langage, celui de la force et celui des armes. Que ce qui a été pris par la force soit restitué par l’utilisation des mêmes moyens.
L’Algérie a suivi avec succès cette voie qui l’a mené à l’indépendance et à la liberté. L’ambassadeur de l’Etat de Palestine a souligné en conclusion de la rencontre d’hier, que le peuple palestinien dans son ensemble et dans toutes ses composantes, était animé d’un seul idéal commun à tous, celui du recouvrement de la liberté.
La Palestine partie intégrante  du monde arabe
Nous sommes, a-t-il ajouté, partie intégrante du monde arabe, et la cause  palestinienne est la cause de tous les Arabes, ajoute le diplomate palestinien. Au total aujourd’hui, le monde, on peut le dire pour notre part, doit s’interroger sur le mutisme de la communauté internationale, comme l’a souligné le Président de la République face à ce qui se passe en Palestine en dépit des preuves irréfutables qui existent sur les crimes sionistes en Palestine.
Au sujet de la Ligue arabe, dont il a été beaucoup question lors des interventions de certains participants, le Chef de l’Etat définit à son sujet la position de l’Algérie en notant qu’il y a nécessité de poursuivre la réalisation de cet édifie arabe et de concrétiser sur le terrain ses décisions tout en introduisant une série de réformes à ses structures et organismes à l’instar du Conseil arabe de paix et de sécurité,  du Parlement arabe et la création de la Cour arabe de justice, conclut le Président.
Disons-le, le combat du peuple palestinien est un combat de justes. Il est conforme à l’aspiration universelle en faveur de la liberté, de la paix, du droit des peuples à  disposer d’eux-mêmes. Le drame palestinien doit de façon prioritaire occuper les esprits sur le plan international, car il y va de la paix dans le monde.
T. M. A.
http://www.elmoudjahid.com/accueil/forum/55147.html 

A chaque minute Israël arrache un arbre de la terre palestinienne

04 Avr 2010

Gaza /  L'agressivité israélienne n'épargne rien. Après la terre, l'être humain, homme, femme et enfant, l'histoire, et les lieux saints, c'est l'arbre qui fait le cible de la guerre des autorités israélienne, indique un rapport publié aujourd'hui par l'agence palestinienne d'informations /Safa/, qui a précisé que les forces d'occupation israélienne arrachent à chaque minute un arbre palestinien fruitier dans une tentative de resserrer l'étau sur la population palestinienne et de l'éteindre.
"Durant leur agression contre la bande de Gaza (2008-2009), les forces d'occupation israélienne ont arraché plus de /400/ mille arbres fruitiers plantés sur une superficie dépassant un millier de dounoms dans les différentes régions de la bande", a indiqué l'agence /Safa/, précisant que les forces d'occupation ont arraché du sol maqdésis, de sang froid, un pin de /3000/ ans d'âge, et un eucalyptus datant de plus d'un mille ans à Deir al-Balah à Gaza.
Le rapport qui note également les agressions quotidiennes des colons contre les terres et la culture des Palestiniens", poursuit: "Pourtant, les Palestiniens résistent".
Le sous-secrétaire du ministère palestinien de la Culture, M. Hassan Abu Eitta, a indiqué que le ministère entendait planter sept millions d'arbres fruitiers, en majorité des oliviers et des agrumes, à proximité des terres dévorées par la colonisation ou par le mur israélien de séparation raciale.
De même, les artistes palestiniens ont célébré, il y a quelques jours la journée de la Terre en prenant l'arbre pour thème de leurs œuvres, en signe d'attachement à la terre contre la répression israélienne.
N.S. / Gh.H.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/04/281207.htm

Peux-t-il y avoir des élections libres sous le Fatah ?

Cisjordanie - 04-04-2010
Par Khaled Amayreh 
Le groupe Fatah soutenu par les Etats-Unis a demandé l’organisation d’élections générales en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza le plus vite possible. La demande ne semble toutefois pas refléter un authentique souci de la démocratie, malgré les apparences. Les fonctionnaires et les apologistes du Fatah prétendent que les élections représentent la seule issue à l’impasse politique actuelle de l’arène palestinienne, dont la scission durable entre le Fatah et le mouvement islamique Hamas. Cependant, en l’absence de garanties solides sur la tenue d’élections vraiment libres, le baratin sur des élections par l’organisation Fatah, ou n’importe quel autre groupe palestinien, n’est que l’expression de la tromperie et de l’hypocrisie.
















Abbas fait pression pour de nouvelles élections anticipées : « La communauté internationale n’a pas vraiment apprécié le résultat de nos dernières élections. Donc nous n’avons pas besoin de vos votes, cette fois, frères et sœurs, merci… »

Aujourd’hui, le régime de l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie est plus ou moins un appareil de police étatique. Les droits de l’homme et les libertés civiles sont pratiquement inexistants puisque les agences sécuritaires de l’AP exercent un contrôle absolu sur tous les aspects de la vie. Des gens sont virés de leurs boulots sans cérémonie, au moindre soupçon sur leurs orientations politiques ou idéologiques. Et le système juridique est en état de paralysie chronique à cause des interférences délibérées de l’appareil de sécurité.
Depuis 2007, des centaines d’institutions ont été saisies et les “mauvais” (à orientation islamique) organes de direction ont été limogés et remplacés par des loyalistes du Fatah. Dans de nombreux cas, des enseignants et des fonctionnaires hautement qualifiés ont été limogés, souvent par esprit de vengeance, pour être remplacés par d’autres dont la principale qualification est leur appartenance au Fatah.
Et lorsque les victimes ont fait appel aux tribunaux pour obtenir réparation, on leur a dit que des « raisons de sécurité » justifiaient leur licenciement.
En d’autres termes, il faut chanter toutes les louanges du Fatah et montrer une indéfectible loyauté envers Abbas et sa junte soutenue par les Etats-Unis, ou bien être considéré comme un risque sécuritaire et, par conséquent, être renvoyé de son emploi.
De plus, le nombre de violations des droits humains et juridiques les plus fondamentaux est énorme, au prétexte de la coordination sécuritaire crapuleuse avec Israël. Selon ce régime, tout Palestinien arrêté par Israël est ré-arrêté dès sa relaxe par les agences sécuritaires de l’AP, et vice versa. Même un combattant palestinien de la liberté ou un prisonnier politique emprisonné pendant 10 ou 15 années dans les geôles sionistes est ré-arrêté dès qu’il met le pied dans son village ou sa ville.
Inutile de dire qu’il s’agit de davantage qu’une simple coordination de sécurité avec Israël. Il s’agit purement et simplement d’une trahison puisque ces gens héroïques qui ont passé la fleur de leurs vies dans les geôles sionistes méritent tous nos remerciements et notre gratitude, et non l’arrestation, l’humiliation et l’emprisonnement dans un cachot obscur et humide.
Ces derniers jours et semaines, l’Autorité Palestinienne a permis que des élections estudiantines aient lieu sur plusieurs campus de Cisjordanie. Les élections n’ont cependant rien eu à voir avec de réelles élections. Dans de nombreux cas, avant les élections, des centaines d’étudiants islamiques ont été arrêtés et mis en garde contre toute participation aux élections. Le message était très clair : si vous participez aux élections, vous serez arrêtés deux fois : d’abord par l’AP puis par les Israéliens. Compte tenu de l’atmosphère de police d’Etat, la majeure partie de la population étudiante a soit boycotté les élections, soit déposé un bulletin blanc dans l’urne en signe de protestation contre l’absence évidente de liberté et de justice.
Le même schéma de comportement, l’inquisition anti-Hamas, a prévalu et continue de prévaloir dans toutes les autres institutions de Cisjordanie où des gens sont harcelés et persécutés pour leurs opinions politiques et leur appartenance présumée. On est donc en droit de se demander légitimement comment des élections libres et justes pourraient avoir lieu dans de telles circonstances.
Eh bien, la réponse est claire : il ne peut pas y avoir d’élections dignes de ce nom en Cisjordanie dans les conditions actuelles, quand le gouvernement dirigé par le Fatah considère une partie importante de ces citoyens comme ses ennemis. Comment apprécier autrement les licenciements de masse de gens, dont beaucoup sont obligés de chercher du travail dans les colonies juives pour nourrir leurs familles ?
De plus, de vraies élections nécessitent un environnement sain, exempt de toute intimidation et d’ingérences des agences de sécurité, un préalable totalement absent, en particulier en Cisjordanie.
Autoriser que des élections, locales ou générales, aient lieu dans ce contexte de police d’Etat seraient une grave insulte à l’intelligence du peuple palestinien.
C’est la raison pour laquelle le Hamas et les autres factions palestiniennes qui prônent une réelle démocratie, sont instamment priés de rejeter les exploits du Fatah et les efforts explicites de falsifier la volonté du peuple palestinien en concoctant des élections qui ont peu ou pas de crédibilité, des élections qui donneraient l’impression que la majorité du peuple palestinien a capitulé devant Israël et qu’elle est prête à vendre al-Quds al-Sharif (la Noble Jérusalem) et le droit au retour des réfugiés en échange d’un micro-Etat ridicule sur des parties de Cisjordanie.
Nous savons tous que le Fatah s’et mordu les doigts d’avoir autorisé la tenue d’élections en 2006. Aujourd’hui, le Fatah et l’AP assure leur patron, les Etats-Unis (qui est au garde à vous devant Israël) que le Hamas ne sera pas autorisé à gagner à nouveau.
Ce qui signifie que le Fatah, apparemment avec la bénédiction et le soutien américains et israéliens, utilisera tous les moyens imaginables, y compris les magouilles et le trucage, pour assurer une victoire électorale du Fatah.
Dans ce cas, il serait plus digne et sage que le Hamas et les autres Palestiniens dignes boycottent ces élections déshonorantes puisque y prendre part exacerberait probablement l’atmosphère déjà volatile avec le Fatah et pourrait conduire à une flambée de violence.
Il ne fait aucun doute que le Hamas pourrait se voir soumis à une pression croissante de certains régimes arabes pour qu’il accepte de tenir des élections dans les circonstances actuelles. Eh bien, le Hamas doit résister à ces pressions, provenant en particulier de ces régimes répressifs qui sont hautement disqualifiés pour nous donner des leçons sur les élections et la démocratie.
En dernière analyse, la grande majorité de notre peuple ne trahira pas notre cause durable et sacrée en succombant aux conspirations américano-israéliennes, même si ces conspirations ont un visage palestinien.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13668&type=analyse&lesujet=Politique%20int%E9rieure

Les proches des prisonniers tiennent un sit-in de solidarité

Palestine - 04-04-2010
Par Palestine Info.
Le Comité des prisonniers palestiniens a organisé vendredi un sit-in devant la prison israélienne Talmund en solidarité avec les prisonniers qui ont démarré une série de démarches de protestation contre leurs conditions d’incarcération.
Les proches des prisonniers et les représentants de nombreuses institutions concernées ont pris part au rassemblement où les participants ont présenté des photos des prisonniers et demandé leur libération.
Dans un communiqué diffusé samedi, le comité a dit que des activités similaires seraient organisées pour dénoncer les mesures répressives des autorités pénitentiaires israéliennes contre ces prisonniers.
Le communiqué demande à la communauté internationale et aux groupes pour les droits de l’homme d’envoyer des commissions d’enquête qui rendront visite à ces prisonniers pour se rendre compte de leurs conditions d’incarcération et pour obliger Israël à se conformer au droit international à cet égard.
Entretemps, Nael Al-Barghouthi, le prisonnier palestinien purgeant la plus longue peine, est entré dimanche dans sa 33ème année de captivité dans les geôles de l’occupation, a dit samedi Ra’fat Hamdona, directeur du centre d’études sur les prisonniers.
Barghouthi est emprisonné depuis le 4 avril 1978 alors qu’il avait 20 ans et a été condamné à perpétuité par l’occupation.
Hanan, la sœur de Barghouthi, a dit que Nael avait perdu ses deux parents depuis qu’il est en prison.

Hamas : Fayad doit passer en jugement

Palestine - 04-04-2010
Par Palestine Info 
Salam Fayad, le premier ministre illégitime du gouvernement de l’autorité palestinienne à Ramallah, ne représente pas le peuple palestinien, a déclaré le Hamas samedi.
Le communiqué du Hamas dit que Fayad a constamment affiché sa volonté de liquider la cause palestinienne, et rappelle qu’il a petit à petit éliminé les droits inaliénables du peuple palestinien, avec en tête Jérusalem, les réfugiés et les frontières.
Le mouvement a souligné que le conseil législatif palestinien n’avait pas avalisé le gouvernement de Fayad et qu’il était donc illégal, ajoutant que Fayad, dont les mains sont entachées des souffrances et du sang de milliers de personnes kidnappées et de nombreux martyrs en Cisjordanie, devait passer en justice.
Le Hamas a réaffirmé son engagement pour la libération de toutes les terres palestiniennes et des lieux saints et pour le retour des réfugiés dans les villes et sur les terres d’où ils ont été expulsés de force, ajoutant qu’ils avaient droit à des compensations pour les souffrances endurées pendant des dizaines d’années.
Le mouvement a dit qu’il contrecarrerait toutes les tentatives de toucher aux droits du peuple palestinien et a demandé à toutes les factions palestiniennes de rester unies en face des « conspirations ».

Les troupes de l’occupation répriment violemment des manifestations dans les districts de Ramallah et de Naplouse

Cisjordanie - 04-04-2010
Par Palestine Info

Les forces de l’occupation israélienne ont violemment réprimé samedi une manifestation à Laban, dans le district de Ramallah, qui était organisée pour protester contre l’assassinat d’une jeune femme par un colon israélien.
Les soldats de l’occupation ont blessé un garçon à la jambe et tabassé un autre pendant une confrontation entre les soldats et les écoliers de l’école Abud, qui organisaient la manifestation.
Les soldats ont dispersé les manifestants à coup de balles caoutchouc-acier et grenades lacrymogènes.
Samar Radwan, 21 ans, a été tuée vendredi par un colon qui l’a renversée en voiture sur une route près du village.
Dans le district de Naplouse, à Irak Burin les troupes de l’occupant ont réprimé une marche organisée hier samedi pour protester contre la confiscation des terres du village.
Les sources locales ont dit que de nombreux manifestants, dont des activistes de la solidarité internationale, ont dû être traités pour des difficultés respiratoires après que les troupes aient tiré un barrage de gaz lacrymogènes, ainsi qu’une pluie de balles caoutchouc-acier, pour disperser la foule.
Les soldats de l’occupation ont tué deux enfants dans le village le mois dernier pendant une marche de protestation similaire.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13669&type=temoignage

Aoun: Le comble c’est qu’Israël s’occupe de l’Eglise de la Résurrection!

04/04/2010 
Le général Michel Aoun, chef du Courant Patriotique Libre, a noté  que le comble c'est qu'un « Etat raciste s'occupe de l'Eglise et de Jérusalem et de ses monuments sacrés ».
"L'abus subi par les chrétiens de l'Eglise de la Résurrection et de Jérusalem nous prouve qu'Israël est une fraude. Il ne fait que prétendre la paix et l'attachement aux droits de l'homme", explique-t-il.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=132084&language=fr

« Aucune chance pour une reprise des négociations entre Israël et la Syrie »

04/04/2010 
Selon des sources françaises, citées par le site internet de Haaretz, la France a indiqué que « les chances de paix" dans les négociations entre l'entité israélienne et la Syrie n'existent pas, et ce suite à une visite de deux hauts fonctionnaires du gouvernement français dans la région.
Selon Haaretz, le président français Nicolas Sarkozy a envoyé il y a trois semaines deux hauts fonctionnaires pour visiter l’entité sioniste  et la Syrie, dans le but  de mener des négociations avec les dirigeants syriens et israéliens, et examiner la possibilité pour la France de jouer un rôle dans ces négociations, et combler l'écart dans les points de vue entre les parties !
Or les fonctionnaires ont rendu un rapport au président français estimant que les négociations entre les deux  parties à ce stade n'ont pas de chances.
Toujours selon le site, le rapport  a ajouté que les pourparlers avec la partie israélienne ainsi que la partie syrienne ont montré que les deux parties ne sont pas prêtes pour des négociations : l'entité sioniste n'est  toujours pas prête pour un retrait total du plateau du Golan et refuse de se retirer des frontières de Juin 1967, quand à  la Syrie, elle  a exprimé son refus de couper les liens avec l'Iran et le Hezbollah.
Haaretz  précise que le conseiller du président Sarkozy pour le Moyen-Orient, Nicolas Jala, ainsi que le chef du département du Moyen-Orient du ministère des Affaires étrangères  Patrice Paoli, étaient en "Israël"  lors de la visite du vice- président américain Joe Biden, où ils ont rencontré un membre du gouvernement israélien, Dan Mardor et Uzi Arad, chef de la sécurité nationale israélienne, sans compter des responsables israéliens qui ont fait partie de l’équipe de négociations indirectes syro-israélienne conduites par la médiation  turque, à l’époque du premier ministre israélien Olmert !
A la sortie de leurs réunions, ils ont conclu que ces négociations indirectes étaient une perte de temps, et que l'entité sioniste ne se retirera pas totalement des hauteurs du Golan, ce qui signifie que les chances pour la France de jouer à l'heure actuelle un rôle dans les négociations et la convergence de vues entre les deux parties n'existent pas.
Haaretz souligne que les Français n’accusent pas seulement l'entité israélienne d’être responsable de cet échec mais tout autant la Syrie qui refuse de renoncer à ses alliances avec l'Iran et le Hezbollah, « ce qui n'est pas en soi favorable pour créer un climat de confiance entre les deux parties », selon le journal.

Israël ne peut pas déclencher une guerre contre le Liban car c'est un pays fort!

04/04/2010  
A la sortie de sa réunion avec le patriarche Nasrallah Sfeir, le président libanais Michel Souleiman a déclaré devant les journalistes qu’ '"Israël" ne peut pas déclencher une   guerre contre le Liban, car il sait pertinemment qu’il fera face à un Liban fort, ajoutant que les menaces israéliennes sont routinières car c’est la façon pour  "Israël" de fuir les pressions internes et le processus de paix.
Le Président Souleiman a prévu  la continuité de la stabilité actuelle en 2010, ajoutant que "l'année 2009 a connu une croissance économique de pourcentage très élevé !
Par ailleurs le président libanais a  promis de s'atteler à la reforme et en particulier aux dossiers des nominations administratives et de la décentralisation administrative, juste après les élections.
D'autre part, Souleimane a déclaré que la rencontre avec le patriarche, comme à l'accoutumée, est positive.
Enfin, le président présente ses vœux à tous les Libanais et aux chrétiens en particulier à l'occasion de la fête de Pâques, et promet d'oeuvrer pour la stabilité, la sécurité et le développement politique et économique.

Netanyahu prépare une diversion brutale

dimanche 4 avril 2010 - 14h:23
Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran
Netanyahu n’a aucunement l’intention de changer de politique à l’égard des Palestiniens, même si son entêtement fait qu’Israël est confronté à l’isolement international et que sa relation stratégique avec les Etats-Unis est soumise à des turbulences.
Sa stratégie pour briser cet isolement et « réchauffer » les rapports de l’Etat hébreu avec son principal allié va être, sans céder aux exigences qui lui ont été posées, de provoquer une brutale diversion en vue de faire taire celles-ci. Diversion qui prendra la forme d’une nouvelle agression israélienne soit contre la bande de Ghaza, soit contre le Liban.
Depuis quelques semaines, le Premier ministre israélien et son équipe s’emploient à susciter le prétexte qui donnera corps à leur opération de diversion. Du côté de Ghaza, c’est tout trouvé avec les tirs de roquettes tirés de là sur le territoire israélien, même si le Hamas s’emploie à essayer de neutraliser les groupuscules qui en sont les auteurs. La propagande israélienne dramatise à outrance ces actes incontrôlés de violence et les met au compte de ce même Hamas, qui est présenté comme la menace mettant en péril la sécurité de l’Etat hébreu.
Côté Liban, l’aviation israélienne effectue des violations quasi quotidiennes de l’espace aérien libanais, avec le but que ces opérations pousseront le Hezbollah à offrir à Benyamin Netanyahu le « casus belli » qu’il recherche pour ordonner à l’armée israélienne de passer à l’offensive en territoire libanais.
C’est à lancer une nouvelle agression que se prépare l’Etat sioniste sous la direction de Netanyahu. Pour ce dernier, l’embrasement présente un double avantage. Celui interne de ressouder la coalition qu’il dirige et l’opinion publique israélienne autour de son cabinet. Extérieur aussi, qui est que l’état de guerre va raviver la fiction de l’Etat hébreu engagé malgré lui dans un combat vital pour sa survie et provoquer ainsi la fin de l’isolement international dans lequel il se trouve.
Pendant que Tel-Aviv poursuit froidement sa politique de provocation et de tension, du côté de l’Autorité palestinienne, l’on se berce d’illusions en pensant que parce qu’Israël est en délicatesse avec les Etats-Unis, les principales puissances occidentales et la communauté internationale d’une manière générale, cet Etat va consentir aux exigences que l’Autorité palestinienne a mises pour son retour à la table des négociations. Si la stratégie que poursuit Netanyahu se réalise, s’en sera fini pour longtemps de tout dialogue israélo-palestinien. Une nouvelle agression israélienne contre la bande de Ghaza ou le Liban ne laissera immanquablement la voix qu’aux extrêmes, tant en Israël qu’en Palestine et dans toute la région.
Les évènements qui s’enchaînent ces derniers jours mènent inéluctablement à la confrontation et donc à cette issue qui sera fatale pour le peu de chances qui restent à la reprise du processus de négociations pour la paix.
4 avril 2010 - Le Quotidien d’Oran

Rencontre semi-officielle entre le Hamas et l’administration Obama à Doha

dimanche 4 avril 2010 - 09h:11
Clayton Swisher - Al Jazeera
Le 23 Février, le nom d’un membre des services de relations extérieures des Etats-Unis, Rachel Schneller, est apparu dans un programme à côté de celui d’Osama Hamdan, porte-parole du mouvement Hamas, ici à Doha, à l’occasion d’un forum auquel j’ai assisté et qui était organisé par le Centre Al Jazeera pour les études stratégiques.
(JPG)
Schneller est à l’extrême-droite sur la photo, et Hamdan sur la gauche - Photo Mohamed Nanabhay
Selon le Journal de Wall Street daté d’aujourd’hui, Rachel Schneller s’est ensuite assise aux côtés de Hamdan pour prendre avec convivialité une tasse de thé, lors d’une rencontre qui avait reçue la bénédiction de ses supérieurs au département d’État des États-Unis.
Cela est vraiment une information.
Voici ce que j’ai envoyé cette nuit depuis Dubaï (je devais quitter Doha cet après-midi pour mon travail).
Mais d’abord, une explication rapide sur la raison pour laquelle j’ai demandé à nos éditeurs sur le site Web de ne pas publier cela la nuit même.
Un bon ami, qui dispose de beaucoup de contacts et m’a été très utile dans le passé, était aussi à Doha pour participer au forum avec Rachel. Quand je l’ai appelé pour vérifier quelque une information, il fait instamment demandé par téléphone de ne pas faire mention de l’histoire, même si ce forum avec Schneller et Hamdan était retransmis en direct sur le réseau câblé Al Jazeera en version arabe. Je l’ai fait pour préserver à la fois mon amitié et ce contact, et aussi pour éviter de contrarier les bons offices et l’hospitalité du Centre Al Jazeera. C’est juste la façon dont vont parfois les choses.
Voici ce que j’avais initialement présenté, et que j’avais prudemment intitulé avec un point d’interrogation. [...]

Un diplomate américain assis aux côtés du Hamas ?
Je ne pouvais pas en croire mes yeux ce matin à la conférence sur l’Islam politique, au Centre Al Jazeera pour les Etudes Stratégiques. Parcourant le programme, j’ai remarqué une liste de noms qui comprenait le membre du bureau politique du Hamas et porte-parole Osama Hamdan, aux côtés de mon ami et collègue blogueur Steve Clemons.
Mais ce qui a accroché surtout mon regard était la présence de Rachel Schneller, du Council on Foreign Relations.
J’ai dû partir et je n’ai pas pu suivre le débat, mais j’ai entendu dire par des que c’était assez impressionnant.
Rachel est en détachement du « Council on Foreign Relations » [CFR] mais elle maintient son affiliation au gouvernement américain durant sa mise à disposition dans une ONG dépendante du service des relations étrangères. Des diplomates américains sont souvent affectés à ces postes extérieurs, comme le sont les observateurs de la Force multinationale (MFO) dans le Sinaï, dans des universités, ou pour des missions d’une année dans d’autres institutions comme les Nations Unies.
Bien que ces services extérieur requièrent parfois techniquement de « démissionner », ces fonctions sont généralement considérés comme une opportunité de carrière, avec l’accord par toutes les parties que votre bureau vous attend à votre retour.
Je ne peux imaginer qu’elle aurait assisté à cette conférence sans avoir tout cela en tête.
Quant à Hamdan, il n’était pas un invité surprise.
Voir un diplomate américain quasi en activité partager une plate-forme aussi publique avec un responsable du Hamas est frappant.
Je peux seulement imaginer le bruit [buzz] que cela fera à son retour au CFR. L’extrémiste de l’ex-administration Bush et collègue au CFR, Elliot Abrams aura besoin de rester assis quand il apprendra la nouvelle. « Toi aussi, Brutus ? »
La mission d’Abrams de 2000 à 2008 avait été de tout faire pour voir décimé le mouvement Hamas avec l’embargo - le voir même renversé. Mais le Hamas a survécu, bénéficiant de le même crédibilité et légitimité que de nombreux groupes islamistes dans la région.
Rachel doit peut-être s’inquiéter de la stigmatisation. Un groupe pour une thérapie collective est à portée de main... Steve Clemons et Robert Malley étaient en même temps à Doha pour participer au forum de 3 jours de la chaîne Al-Jazeera. Clemons a réalisé une fantastique interview du responsable du Hamas, Khaled Mishaal, récemment, et il ne semble pas en souffrir car son accès à l’establishment politique de Washington reste légendaire.
Robert Malley, qui a également pris la parole lors du forum d’Al-Jazeera, pourrait avoir quelques idées sur la manière d’atténuer les risques pour sa « réputation », bien qu’ils ne seront pas aussi graves qu’ils auraient pu l’être. Malley a été un collaborateur très en cour de l’ex-président Bill Clinton quand il conseillait celui-ci sur la question israélo-arabe à la Maison Blanche. Dommage que « Rob » ait été balancé par la portière alors qu’il était conseiller de campagne d’Obama pour la politique étrangère, à cause de sa volonté de rencontrer le Hamas en tant que premier directeur de l’ONG International Crisis Group. Malley est toujours un acteur de la politique israélo-arabe à Washington, et beaucoup pensent que ses contacts se justifieront dans l’avenir.
Beaucoup à Washington et à Tel-Aviv ont préconisé de rencontrer le Hamas, y compris Colin Powell, l’ancien chef du Mossad Efram Halevy, et puis bien sûr l’ancien président américain Jimmy Carter.
Je suis curieux de voir si à un plus haut niveau, des contacts moins ambigus suivront cette importante étape préliminaire.
Bravo au Centre d’Etudes Stratégiques d’Al Jazeera pour ce qui s’est produit. Et tout cela est arrivé sous le soleil de Doha.
2 avril 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://blogs.aljazeera.net/middle-e...
Traduction : Naguib
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8466

Khaled Mash’al : « une guerre avec l’ennemi sioniste est possible »

dimanche 4 avril 2010 - 06h:34
Ma’an News
Le responsable du bureau politique du mouvement du Hamas, Khaled Mashaal, a déclaré samedi que toutes les options restaientt ouvertes contre Israël, y compris la guerre, selon les médias israéliens.
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Khaled Mash’al, responsable du bureau politique du mouvement de la résistance islamique Hamas
« Nous allons tout mettre en oeuvre, y compris la confrontation avec l’ennemi, pour reprendre les droits qui nous ont été volés », a-t-il dit aux journalistes, selon la chaîne israélienne Canal 10.
Ses commentaires ont été faits lors d’une réunion avec de hauts responsables d’organisations palestiniennes à son domicile à Damas, en Syrie.
Le dirigeant en exil du Hamas a ajouté : « les possibilités existent pour une guerre dans toute la région », toujours selon le quotidien israélien Yedioth Aharonot.
« Un conflit avec l’ennemi sioniste est possible dans n’importe quel scénario ... Nous allons reprendre nos droits grâce à une position ferme face à l’agression, par la résistance. »
Dans le même temps, à Gaza, plusieurs organisations se sont réunies pour discuter de l’escalade militaire israélienne contre le territoire assiégé, les organisateurs de la réunion affirmant la nécessité d’une position unitaire pour résister à cette escalade.
Les organisateurs de cette réunion dans la ville de Gaza ont également déclaré que les activités populaires pour dénoncer la politique israélienne, en particulier à Jérusalem-Est, seront développées.
Selon un haut responsable du Djihad islamique, les tirs de projectiles artisanaux [vers les colonies israéliennes] n’ont pas été discutés lors de la réunion.
Les organisations palestiniennes se réunissent à Gaza pour discuter de la menace sioniste
Plusieurs organisations palestiniennes ont tenu une réunion dans la ville de Gaza, samedi, pour discuter des derniers développements dans les Territoires Palestiniens Occupés, et de l’escalade militaire israélienne contre le territoire sous blocus.
Des sources ont indiqué à Ma’an que les organisations présentes comprenaient le Hamas, le Jihad islamique, le Front Populaire de Libération de la Palestine [FPLP] et le Front Démocratique de Libération de la Palestine [FDLP].
La semaine passée a vu les plus durs affrontements dans la bande de Gaza entre la résistance palestinienne et l’armée israélienne d’occupation depuis la fin de l’opération « Cast lead » qui a eu lieu il y a 15 mois, avec la mort de deux soldats des troupes israéliennes d’occupation et de deux combattants de la résistance palestinienne.
Une incursion de tanks a suivi les combats, les forces israéliennes d’occupation détruisant une maison le long de la frontière sud entre Gaza et Israël. Selon des médecins, 13 Palestiniens ont été blessés lorsque les chars et les bulldozers sont entrés dans Khuza’a, les blessures étant de critiques à modérées.
Un des responsables du Jihad islamique, Khaled Al-Batsh, a déclaré à Ma’an que la question des fusées lancées depuis Gaza n’était pas à l’ordre du jour de la réunion, mais que les organisations « prendraient en compte les intérêts des Palestiniens dans la limite des principes de la résistance ».
Les organisations ont discuté de la menace israélienne contre la résistance et de la menace d’une attaque sur Gaza. « Nous avons parlé de la nécessité de renforcer notre coordination pour affronter les menaces israéliennes, ainsi que de la réconciliation palestinienne et de la nécessité que l’Egypte reprenne son rôle de médiateur, » a ajouté Al-Batsh.
Le responsable du Djihad islamique aaussi déclaré que d’autres réunions seront organisées pour tenter de résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les Palestiniens et « qu’il a été convenu de mener conjointement des initiatives populaires pour protester contre la judaïsation de Jérusalem sous occupation, et pour préparer la réconciliation nationale. »
Saleh Nasser, membre du comité central du FDLP, a déclaré que la réunion a porté sur l’unité interne et « a affirmé la nécessité de développer les efforts palestiniens et le dialogue pour garantir le succès du document égyptien [proposé pour la réconciliation palestinienne], visant à mettre fin à la division et à restaurer l’unité sur des bases démocratiques. »
« La réunion a réaffirmé le droit des Palestiniens à la résistance sous toutes ses formes face à la poursuite des crimes et agressions d’Israël, et de la nécessité de développer la coordination entre les organisations de la résistance palestinienne. Nous réitérons notre position de continuer à oeuvrer pour la construction d’une résistance unifiée sous une direction politique », a-t-il ajouté.
Nasser a déclaré qu’un front unifié était nécessaire pour résister aux agressions, aux activités de colonisation, au blocus et aux initiatives israéliennes pour « judaïser Jérusalem. ».
Khaled Mash’al parle de la résistance en Palestine, Irak et Liban,
et de la politique de l’administration Obama (sous-titrage en anglais)
4 avril 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter ces article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8465