Le parlement français vote aujourd’hui la reconnaissance de la Palestine. Cette décision reflète les tendances politiques en France qui font pression sur le gouvernement pour reconnaître l'Etat palestinien.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré vendredi dernier devant l'Assemblée nationale que son pays allait reconnaître l’Etat palestinien, soulignant la nécessité de tenter une « dernière chance » dans les négociations pour pouvoir aboutir à un règlement définitif du conflit en deux ans.
Les députés socialistes ont présenté une proposition visant à reconnaître l'Etat de Palestine à l'Assemblée française et les députés de gauche ont approuvé cette proposition qui devrait être acceptée malgré les objections de certains législateurs.
De son côté, l'ambassadeur palestinien aux Nations Unies Riyad Mansour a déclaré dans un communiqué de presse que le projet de résolution qui sera présenté au Conseil de sécurité va fixer une date limite aux négociations sur un accord de paix final, avec la possibilité de déterminer une deuxième date limite pour l'établissement d'un Etat palestinien.
Le nouveau projet va traiter l'affaire en deux étapes, la première comprend une date limite pour terminer les négociations (ces négociations impliquent toutes les parties concernées, y compris les cinq grands pays, la Ligue arabe et les Nations Unies) et la deuxième partie comprend la recherche d'un accord sur la date finale pour mettre fin à l'occupation par des négociations multilatérales.
L’initiative de Paris sera discutée aujourd'hui à Bruxelles, en collaboration avec les discussions menées par le secrétaire d'Etat américain John Kerry avec les ministres Européens, lors d'une réunion tenue par l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN).