A chaque opération, les portes paroles 
et des ministres israéliens avancent que l’armée israélienne est la plus
 morale au monde ? Pour preuve de leurs monstrueux mensonges, voici. 
Voilà un aperçu des récits des soldats pris de remords, ils ont choisi 
de rompre le silence et révéler le comportement de cette armée dont les 
méthodes utilisées pour maintenir le contrôle israélien sur les 
Territoires palestiniens dépassent les limites qu’ils peuvent admettre. 
Pour eux, seule la fin de cette occupation pourra sauver Israël de la 
perte morale vers laquelle le pays se précipite.
Violence et humiliation « non-stop », auprès de l’ensemble de la population, pour lui « passer l’envie de résister ».
Plus d’une centaine de témoignages des soldats israéliens, bruts et 
sans complaisance, sont recueillis par des vétérans de l’armée réunis au
 sein de l’organisation Breaking the Silence,
 puis croisés et vérifiés méticuleusement (grâce à d’autres témoins ou 
dans les archives d’ONG présentes sur place), ils révèlent le quotidien 
des soldats israéliens dans les Territoires occupés. Mais au-delà, ils 
renseignent sur le mode opératoire des forces israéliennes, voire sur la
 logique sous-jacente des opérations militaires du pays.
Voilà un échantillon des récits de soldats Israéliens.
Le public a des clichés dans la tête qui incitent à l’approbation 
aveugle. Par exemple, en hébreu, la politique israélienne dans les 
territoires occupés se résume à quatre termes que l’on ne peut pas 
contester :
“sikkul” (la prévention du terrorisme),
“afradah” (la séparation entre la population israélienne et la population palestinienne),
“mirkam hayyim” (la “fabrication” de l’existence palestinienne)
“akhifat hok” (l’application des lois dans les territoires occupés).
“sikkul” (la prévention du terrorisme),
“afradah” (la séparation entre la population israélienne et la population palestinienne),
“mirkam hayyim” (la “fabrication” de l’existence palestinienne)
“akhifat hok” (l’application des lois dans les territoires occupés).
Il est clairement défini : c’est de montrer la présence permanente de l’armée, de produire le sentiment d’être traqué, contrôlé, bref, il s’agit d’imposer la peur à tous dans la société palestinienne. On opère de façon irrationnelle, imprévisible, créant un sentiment d’insécurité qui casse la routine.
L’occupation systématique ne se justifie
 pas car elle recouvre une série d’interdictions et d’entraves 
inadmissibles. Nous souhaitons en discuter maintenant. Ni au sein de 
l’armée ni au sein de la société civile ou politique on ne veut 
affronter la vérité.
Et cette vérité, c’est que nous avons créé un monstre : l’occupation.
Non, chercher à finir le conflit est une
 chose, finir l’occupation en est une autre. On est tous d’accord pour 
rechercher la paix, mais on oublie l’occupation. Or, il faut commencer 
par cela. Certains témoignages révèlent l’incroyable impunité dont 
bénéficient les colons, véritables adjoints des militaires : ils 
brutalisent leurs voisins palestiniens, entraînent leurs enfants à 
l’agressivité et à la haine des Arabes. C’est le mécanisme d’occupation qui leur a alloué ce pouvoir démesuré. Ils font partie de ce système immoral.
Non, il y a un an, nous avions raconté 
les exactions infligées dans la bande de Gaza, et nous avions été 
attaqués de toutes parts : par l’armée, la société civile et la société 
politique.
Netanyahou nous avait accusés d’avoir “osé briser le silence”. Mais quel silence ? C’est un silence honteux sur un scandale tonitruant ! Ils ont tout fait pour nous discréditer. Ils tombaient mal car nous sommes tous d’anciens officiers qui avons vécu ces événements pénibles.
Netanyahou nous avait accusés d’avoir “osé briser le silence”. Mais quel silence ? C’est un silence honteux sur un scandale tonitruant ! Ils ont tout fait pour nous discréditer. Ils tombaient mal car nous sommes tous d’anciens officiers qui avons vécu ces événements pénibles.
Justement, pas mal de soldats et 
d’officiers qui s’expriment semblent traumatisés par ce qu’ils ont dû 
accomplir. Une souffrance qui perdure. Oui… Enfin, ne nous trompons pas :
 les victimes, ce sont les Palestiniens qui endurent ce contrôle. Je me 
souviendrai toujours de la réponse d’un commandant de l’armée lors d’une
 discussion sur un plateau télé en 2004. Nous avions organisé une expo 
photo avec une vidéo des témoignages. Il m’a dit : “Je suis d’accord 
avec ce que vous montrez, mais c’est comme ça, il faut l’accepter, cela 
s’appelle grandir, devenir adulte.” Je suis resté sans voix.
Il est impossible d’éradiquer une population de 3,5 millions d’habitants. Le problème n’est pas de leur accorder une terre, il est dans l’obsession de vouloir les contrôler.
Il est impossible d’éradiquer une population de 3,5 millions d’habitants. Le problème n’est pas de leur accorder une terre, il est dans l’obsession de vouloir les contrôler.
Pas plus que ça… Mais je sais ce que signifie être un juif religieux :
 ne pas rester silencieux devant ce qui est mal. Et je veux apporter une
 solution, pas un problème.
J’essaye, ou tout du moins je pense essayer. Je pense essayer de comprendre les choses intelligemment, pour traiter les événements scientifiquement, et dire des choses pertinentes, nouvelles, non-lues ou entendues et répétées plusieurs fois sur le sujet. Cette exigence ne fait pas défaut au droit de commenter l’actualité en temps réel, voire de la partager seulement. Mais pour traiter les éléments de la sorte, il faut pouvoir prendre de la hauteur, réfléchir, et raisonner.
En langage militaire on appelle ça :« créer le sentiment de persécution ». La plupart des Israéliens ignorent que c’est notre travail au jour le jour. Instaurer ce sentiment de persécution dans toute une population, pour moi, ça dépasse la limite de ce qui peut être fait en mon nom. Et nous demandons aux autres : voulez-vous soutenir un régime pareil ou pas ?
J’essaye, ou tout du moins je pense essayer. Je pense essayer de comprendre les choses intelligemment, pour traiter les événements scientifiquement, et dire des choses pertinentes, nouvelles, non-lues ou entendues et répétées plusieurs fois sur le sujet. Cette exigence ne fait pas défaut au droit de commenter l’actualité en temps réel, voire de la partager seulement. Mais pour traiter les éléments de la sorte, il faut pouvoir prendre de la hauteur, réfléchir, et raisonner.
En langage militaire on appelle ça :« créer le sentiment de persécution ». La plupart des Israéliens ignorent que c’est notre travail au jour le jour. Instaurer ce sentiment de persécution dans toute une population, pour moi, ça dépasse la limite de ce qui peut être fait en mon nom. Et nous demandons aux autres : voulez-vous soutenir un régime pareil ou pas ?
Je pense en effet qu’en envoyant nos 
militaires pour maintenir une occupation sur le peuple palestinien 
depuis 46 ans, nous avons condamné nos militaires à une réalité où les 
valeurs morales que nous avons à la maison, dans la société, ne 
s’appliquent plus. Je me souviens que quand j’allais dormir, je me 
disais : « Il y a des choses que je ne ferai jamais. Je n’utiliserai 
jamais des Palestiniens comme boucliers humains. » Une semaine plus 
tard, en patrouille, vous voyez un paquet suspect sur le bord de la 
route. Vous prenez le premier Palestinien qui passe et vous lui dites 
d’aller voir. L’idée est très simple : si c’est une bombe, elle 
explosera, sinon, on continuera à avancer. C’était la procédure et je 
l’ai appliquée. Et quand vous retournez dormir vous vous dites : « Mais 
ça, je ne le ferai jamais. » Et la semaine suivante, vous franchissez 
une nouvelle limite. Tout ce qui nous reste, c’est de briser le silence 
et de crier : « Regardez : nous avons été éduqués d’une certaine façon 
et dans les Territoires, nous faisons le contraire. Que se passe-t-il ? »
Le problème quand on dit que l’armée israélienne est la plus morale du monde, c’est qu’il n’y a pas d’occupation morale. Les gens ne le comprennent pas, mais ma critique ne vise pas l’armée, elle vise la mission que les militaires sont envoyés faire par la société israélienne. Je ne me suis pas réveillé un matin, à 18 ans, en décidant d’aller m’amuser comme soldat dans les Territoires occupés. J’ai été envoyé là-bas, par mon gouvernement, par ma société. Ce n’est pas une campagne contre l’armée. C’est une campagne pour expliquer ce que l’occupation signifie.
La génération de mes parents, ils ont 
des histoires à raconter : des batailles contre les Égyptiens, contre 
les Syriens… Moi, les histoires que je peux raconter, c’est très 
différent. Je suis entré de force dans des maisons et les enfants 
faisaient pipi dans leur pantalon de peur… Ce n’est pas la guerre. Ce 
n’est pas un dommage collatéral. C’est un sale travail, un travail 
immoral depuis le début. Et si vous lisez le livre que nous publions, 
vous verrez que l’histoire des soldats israéliens dans les Territoires 
occupés, les stratégies que nous utilisons, ce n’est pas seulement pour 
défendre Israël du terrorisme. Ce n’est qu’une petite partie de notre 
travail. L’essentiel, c’est de maintenir notre contrôle militaire absolu
 sur les Palestiniens. C’est maintenir un statu quo, ce qui ne signifie 
pas geler la situation, c’est une campagne continue. Le titre du livre 
en Hébreu, c’est « L’occupation des Territoires », parce que nous 
voulions dire que l’occupation ne s’est pas produite en juin 1967 quand 
Israël a conquis des Territoires.
L’occupation israélienne est une 
campagne offensive et continue d’enracinement de son contrôle militaire.
 Avec chaque maison que vous construisez dans les Territoires, ils sont 
réoccupés. Chaque fois que vous faites irruption dans une maison 
palestinienne en pleine nuit et provoquez un sentiment de persécution, 
les Territoires sont réoccupés. Chaque point de contrôle volant que vous
 installez pour perturber un village, c’est une nouvelle occupation. Je 
ne suis pas un pacifiste, mais une occupation militaire prolongée sur un
 autre peuple, je n’en veux pas. C’est la destruction de l’armée, la 
destruction de notre société et ça détruit la légitimité de l’État 
d’Israël.
D’autres disent en conclusion que toutes les limites morales ont été franchies ?
Voila pour ce qui a été dit, je vous 
demande d’imaginer le non-dit, et la nature des opérations dites 
secrètes et confidentielles.
J’estime à juste titre que l’Armée Sioniste est la plus pire des toutes les armées, par le fait qu’elle est constamment en face d’une population de civils et quelques combattants très mal armés pour imposer sa suprématie et maintenir une terreur de crimes de guerre. L’armée Nazie ou encore celle de Khmers rouges,face aux actions des soldats Israéliens pourront je suppose, se dire «Nous étions plus Humaines».
J’estime à juste titre que l’Armée Sioniste est la plus pire des toutes les armées, par le fait qu’elle est constamment en face d’une population de civils et quelques combattants très mal armés pour imposer sa suprématie et maintenir une terreur de crimes de guerre. L’armée Nazie ou encore celle de Khmers rouges,face aux actions des soldats Israéliens pourront je suppose, se dire «Nous étions plus Humaines».
Alors, après une telle lecture comment supporter et tolérer quand on 
apprend le décès d’enfants âgés de 4 à 11 ans, tués par une bombe, parce
 qu’ils jouaient sur une plage près des bateaux de pêche ?
Comment garder tout son calme quand on voit l’hystérie et l’acharnement des combats contre une population après un blocus total d’une durée de 7 années, sans que les Instances Internationales puissent réagir à cette punition collective.
Comment rester conscient et éviter la folie, quant on apprend que aveuglés par la haine, les colons sionistes ont enlevé un second adolescent palestinien en l’espace d’une semaine. IL a été lâchement assassiné par des colons qui l’ont kidnappé avant de le transférer dans un lieu inconnu, une semaine après le meurtre sauvage d’un autre jeune palestinien, enlevé puis lynché par les colons en toute impunité. Si les palestiniens faisaient de même, le monde occidental crierait au Barbarisme !
Qui sacrifie la vie d’enfants ?
Comment garder tout son calme quand on voit l’hystérie et l’acharnement des combats contre une population après un blocus total d’une durée de 7 années, sans que les Instances Internationales puissent réagir à cette punition collective.
Comment rester conscient et éviter la folie, quant on apprend que aveuglés par la haine, les colons sionistes ont enlevé un second adolescent palestinien en l’espace d’une semaine. IL a été lâchement assassiné par des colons qui l’ont kidnappé avant de le transférer dans un lieu inconnu, une semaine après le meurtre sauvage d’un autre jeune palestinien, enlevé puis lynché par les colons en toute impunité. Si les palestiniens faisaient de même, le monde occidental crierait au Barbarisme !
Qui sacrifie la vie d’enfants ?
Qui tue qui ?
Qui célèbre la mort ?
Qui est le barbare ?
Comment être sensé et éviter la consternation, sans devenir 
« primaire » et regretter sa culture, quand on entend toutes les heures 
les nombres des morts s’accumuler alors que les moyens de défense des 
uns, sont inexistants face à ceux des autres?
Comment accepter et écouter sans avoir froid au dos, ces déclarations incitant au fascisme et au racisme des différentes personnalités notoirement connues pour leurs haines envers les autres et plus particulièrement la population de Gaza qui est massivement accusée de terroriste et islamiste, alors que dans le gouvernement israélien, sioniste par vocation avec idéologie religieuse juive extrême, depuis Ben Gourion, rien n’a changé dans la réalité profonde de cette abominable doctrine, dont les fondements sont le racisme, le colonialisme et le terrorisme d’Etat. Certains politiques affirment avec conviction qu’il faut tuer toutes les mères palestiniennes, car elles donnent naissance à des “petits serpents”.
Comment accepter et écouter sans avoir froid au dos, ces déclarations incitant au fascisme et au racisme des différentes personnalités notoirement connues pour leurs haines envers les autres et plus particulièrement la population de Gaza qui est massivement accusée de terroriste et islamiste, alors que dans le gouvernement israélien, sioniste par vocation avec idéologie religieuse juive extrême, depuis Ben Gourion, rien n’a changé dans la réalité profonde de cette abominable doctrine, dont les fondements sont le racisme, le colonialisme et le terrorisme d’Etat. Certains politiques affirment avec conviction qu’il faut tuer toutes les mères palestiniennes, car elles donnent naissance à des “petits serpents”.
“Elles doivent mourir, et leurs maisons doivent être détruites de 
telle sorte qu’elles ne puissent plus abriter de terroristes. Elles sont
 toutes des ennemies, et leur sang devrait être sur nos mains. C’est 
aussi valable pour les mères des terroristes morts.”
« La Torah d’Israël nous guide dans tous les aspects de la vie publiques
 et privée et sur la façon de se comporter en temps de guerre ».
Comment savoir ou se trouve le fanatisme et l’inhumain ?
Qui a le droit, et au nom de qui et au nom de quoi, de retirer la vie à un enfant?
À des dizaines d’enfants?
À des jeunes filles, des jeunes hommes, des femmes, parfois enceintes, et enfin à des hommes, innocents?
On prétend faire la guerre au terrorisme et aux terroristes nommés 
injustement ainsi parce qu’une population refuse l’occupation et veut 
résister avec des moyens rudimentaires.
Comment cette armée conventionnelle livre des combats à des résistants 
fantômes, sans que les autorités israéliennes n’aient jamais pu mettre 
en évidence ni les armes récupérées ni les corps des combattants 
éliminés. Peu Importe, on tue tout le monde sans aucune distinction. 
C’est plus radical.
L’aberrance réside dans le fait que 
l’occupé est nommé terroriste et on ne lui reconnaît aucun droit le plus
 élémentaire à savoir son droit à la résistance à l’occupation; par 
contre à l’occupant, il lui est reconnu le droit de légitime défense, 
avec bien entendu l’aval et le consentement des grandes puissances, 
C’est dire en un mot que la Palestine est tout simplement occupée par 
une alliance Anglo-Israélienne – Franco-Israélienne – Israélo-Américaine
 – Euro-Israélienne soit le Monde Occidental avec toute sa civilisation 
et ses principes des droits de l’homme et ses notions de démocratie et 
de donneurs de leçons, sans pour autant ajouter le silence complice et 
approbateur de certains pays Arabes plus occupés à écraser leur peuple. .
La propagande juive sioniste sanctifie la mort des Non Juifs
 – les Palestiniens – comme étant un acte « d’auto défense », soutenue 
en cela par le monde civilisé qui a perdu tout sens éthique et toute 
humanité.
Où sont–elles ces belles conceptions de droit et de justices ?
Où sont ces grands Prix Nobel de la Paix ?
Comment un homme innocent qui vient de 
perdre tout, alors qu’il n’avait déjà que très peu, ne va t-il pas se 
radicaliser pour venger ce que personne n’essaye ou ne peut lui rendre?
S’il le fait, il sera traité de fanatique terroriste aveugle. Mais n’est ce pas là le meilleur moyen d’alimenter le terrorisme?
Je raconte nos misères, nos tourmentes, nos endurances et la vie tumultueuse de mon arabité condamnée à l’inquiétude et au silence.
J’observe, instable mon corps promis à l’humiliation.
Ce soir je peux pleurer !
Je raconte nos misères, nos tourmentes, nos endurances et la vie tumultueuse de mon arabité condamnée à l’inquiétude et au silence.
J’observe, instable mon corps promis à l’humiliation.
Ce soir je peux pleurer !
God bless Ghaza
Kader Tahri