Les mangues, pamplemousses, grenades et autres 
fruits exportés par Israel ne trouvent pas acheteurs depuis plusieurs 
semaines en Europe, selon les grossistes qui fournissent les grandes 
chaînes de supermarchés.
« Ces grandes surfaces n’ont pas fait de communication officielle sur
 le sujet pour le moment, mais le message a été transmis par téléphone 
aux grossistes qui les approvisionnent en Scandinavie, en 
Grande-Bretagne, en france, en belgique et en Irlande », rapportent les 
spécialistes.
Les exportateurs israéliens se plaignent d’« un puissant lobby 
musulman dans ces pays », et bon nombre de grandes surfaces craindraient
 une réaction de colère ou un mouvement de boycott.
Amir Porat, directeur marketing de Edom Fruits, qui exporte 
principalement des mangues et des grenades se plaint : « les 
importateurs me disent qu’ils qu’ils ne peuvent pas vendre de produits 
israéliens. L’un d’entre eux m’a dit qu’il a été bloqué par plusieurs 
grandes surfaces tant au Danemark, qu’en Suède et en Belgique. Et la 
semaine dernière, il m’a dit que les mangues qui avaient été emballées 
aux Pays-Bas comme d’habitude, puis expédiées par bateau en Irlande, ont
 été renvoyées parce qu’il n’était pas question d’accepter des produits 
israéliens. »
"L’ambiance sur le marché est inconfortable en ce moment. Nous avons 
déjà traversé pas mal de guerres et de périodes tendues. mais c’est 
année, je sens une gêne chez les consommateurs qui sont sous pression. 
J’ai même entendu parler de tonnes de mangues qui sont restées parquées 
dans le sud de la France sans être vendues. Les grandes chaînes de 
supermarché ne parlent pas officiellement de boycott mais tout le monde a
 peur de vendre des fruits israéliens.
Nous espèrons seulement que les choses ne vont pas empirer".
Ben Cohen, un exportateur de grenades explique : "Les exportateurs de
 grenades ont reçu des emails d’acheteurs en Grande-Bretagne et d’autres
 pays, nous demandant de garantir que ces fruits ne venaient en aucun 
cas des territoires occupés.
Mais au cours de conversations informelles, ils nous ont déclaré 
qu’actuellement il n’y avait pas d’espace pour des fruits israéliens, 
parce que les grandes surfaces ne sont pas intéressées. Ils préfèrent 
acheter les grenades à la turquie et à l’Egypte. Mais en fait, ils 
parlaient des produits israéliens en général.
Ceci nous amené à annuler tous nos projets concernant la grande-Bretagne, la Belgique et la Scandinavie".
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : http://www.themarker.com/news/macro...http://www.europalestine.com