IRIB - D’après les documents confidentiels, révélés par Wikileaks, la
 doctrine israélienne dite Dahya, consiste à prendre pour cible 
l’ensemble d’une zone urbaine au lieu de l’occupation progressive des 
positions militaires de l’adversaire. 
	  
Le régime sioniste a entamé son 
offensive militaire contre la bande de Gaza il y a près d’un mois sous 
prétexte de représailles à l’enlèvement et le meurtre de trois 
adolescents israéliens en Cisjordanie. Jusqu’à présent plus de 1800 
citoyens palestiniens ont été massacré par l’armée du régime sioniste. 
La plupart des victimes sont des femmes et des enfants. A ce bilan, il 
faut ajouter aussi celui des enfants qui ont perdu leurs parents ou leur
 maison, ainsi que les nouveau-nés condamné à supporter pendant les 
premières années de leur vie les conséquences de l’attaques actuelles 
des Israéliens contre la bande de Gaza. Cela nous permettra peut-être de
 mieux comprendre les véritables dimensions de la tragédie de la guerre 
de Gaza.
Les autorités du régime sioniste essaient toujours de justifier leurs
 attaques sans merci contre les habitants civils de Gaza par des 
arguments portant sur la légitime défense face aux tirs de missiles par 
les combattants de la Résistance. En outre, ils disent que si le taux 
des pertes en vie humaine parmi les habitants civils de Gaza est si 
élevé, c’est plutôt la faut du Hamas qui, selon eux, se sert des civils 
comme bouclier humain. Mais est-ce suffisant pour justifier les attaques
 de l’armée sionistes contre les zones d’habitations et les milieux 
urbains ? Malgré toutes les propagandes des israéliens, l’opinion 
publique mondiale commence peu à peu la réalité des atrocités commises 
par les sionistes contre la population civile. Est-ce réellement 
possible que le Hamas se serve de l’abri des journalistes et des 
reporteurs en tant que site de tir de missiles ? Est-ce que réellement 
le Hamas a utilisé les mosquées, les écoles ou les hôpitaux comme 
bouclier humain ? Et si c’est vrai, comment peut-on justifier les 
attaques de l’armée sioniste contre ces lieu, alors que les militaires 
israéliens savaient il y avait des civils ?
Pour mieux comprendre le comportement des militaires sionistes à 
l’égard des civils de Gaza, il faut peut-être essayer de connaître aussi
 la signification réelle de la doctrine de Dahya qui semble justifier 
pour Tel-Aviv la mort des habitants civils de la bande de Gaza. Cette 
doctrine a été proposée pour la première fois par l’armée du régime 
sioniste en 2006, pendant la guerre de 33 jours contre le Hezbollah. Le 
nom de cette doctrine est tiré du nom de la ville libanaise Dahya. Cette
 doctrine consiste à prendre pour cible l’ensemble d’une zone urbaine au
 lieu de l’occupation progressive des positions militaires de 
l’adversaire. L’objectif de cette stratégie militaire est de réduire au 
minimum les dégâts et les pertes des forces assaillantes, de punir 
l’ensemble de la population de la ville où se trouvent les forces 
militaires adversaires. Dans l’application de cette stratégie, il n’y a 
plus aucune différence entre les cibles militaires et les cibles 
civiles. La force assaillante qui se sert de cette stratégie prend pour 
cible les civils et les infrastructures civiles. L’objectif est 
d’infliger le maximum de dégâts possible à l’adversaire. L’armée du 
régime sioniste a utilisé cette méthode en 2006 pour attaquer la ville 
libanaise de Dahya.  
Deux ans plus tard, l’armée israélienne a suivi la doctrine de Dahya 
lors de son offensive contre la bande de Gaza en 2008. Aujourd’hui, 
l’armée israélienne est en train de réaliser la même stratégie à Gaza. 
La violence contre les populations civiles constitue un crime de guerre 
selon les normes et les lois internationales, mais pour le régime 
israélien et son armée, il ne s’agit que d’une tactique parmi les 
autres.