Il aura fallu toute leur opiniâtreté et 
détermination pour qu’ils obtiennent de la tour d’ivoire européenne, le 
Parlement, un débat sur la situation de détresse de la Palestine, les 34
 députés, issus de 12 Etats membres et représentant 17 partis 
politiques, qui composent le groupe de la Gauche unitaire 
européenne/gauche verte nordique (GUE/NGL) n’ont pas fléchi devant 
l’apathie générale, les blocages et autres fins de non recevoir qui 
paralysent également l’UE dès que Gaza se rappelle tragiquement à sa 
mémoire.
Faisant bloc derrière la population massacrée de 
l’enclave palestinienne en condamant "la punition collective" et en 
appelant à "mettre fin à l'Occupation", les valeureux parlementaires 
qui, depuis 2009, comptent dans leurs rangs de nouveaux élus en 
provenance de France, d’Irlande et de Lettonie, ont manifesté debout 
leur soutien indéfectible au camp du plus faible, quand, face à eux, il 
est de bon ton de rester vissé à son siège et de fermer les yeux sur le 
carnage commis par le camp du plus fort.