Le nouveau Commissaire général de l’UNRWA, Pierre Krähenbühl, à Gaza. Photo : Shareef Sarhan/UNRWA
Lors de sa première mission à Gaza, le nouveau Commissaire général
 de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les 
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA),
 Pierre Krähenbühl, a souligné la nécessité de lever le blocus 
israélien et de mettre fin à la « punition collective illégale » de la 
population de cette région de la Palestine.
« Rien ne peut vous préparer à voir la réalité à Gaza, ni rapports 
humanitaires, ni articles de presse, ni enquêtes des droits de 
l’homme. Rien n’arrive à expliquer ce que vit la population, le 
sentiment d’isolation et l’ampleur de la souffrance », a expliqué 
M. Krähenbühl dans un communiqué de presse, en affirmant qu’il 
s’engage à travailler pour mettre fin au blocus en place depuis 2007.
Lors d’une visite d’une clinique à Khan Younis, dans le sud de Gaza, le Commissaire général de l’UNRWA
 a indiqué que l’objectif de sa mission était d’exprimer sa solidarité 
et son soutien au réfugiés palestiniens et de trouver le meilleur 
moyen d’améliorer les services de l’agence onusienne.
« La première chose que l’on remarque en allant à Gaza est la 
clôture, qui est un rappel du blocus. Comme l’a rappelé récemment mon 
prédécesseur, ce blocus a duré au moins aussi longtemps que les pires
 sièges de villes de l’histoire, comme celui de Leningrad pendant la 
seconde guerre mondiale. Le blocus est une punition collective 
illégale et je me joins au dirigeants du monde en appelant à sa fin », 
a indiqué M. Krähenbühl.
Le chef de l’UNRWA a souligné que les 
conditions humanitaires à Gaza continuent de se détériorer. 
Actuellement l’agence onusienne apporte une aide humanitaire à près 
de 800.000 personnes dans la région, comparé à juste 80.000 en 2000.