CPI
Il est bizarre que le gouvernement du
coup d’état en Egypte facilite l’entrée des leaders du mouvement du
Hamas à Gaza, mouvement considéré terroriste et interdit en Egypte. Ce
qui est d’autant plus louche, c’est l’évolution de comportement du Fatah
qui semble être un changement radical : secrètement celui-ci reste dans
le carré de la consommation afin de favoriser ses positions dans les
négociations face à l’occupant et aux américains. Il est possible qu’il y
ait plusieurs points de vues pour étudier la prochaine étape qui
contient des données qui peuvent être paradoxales.
Le
gouvernement du coup d’état de Sissi en Egypte participe au blocus du
Hamas et de la bande de Gaza, alors que les débats sur la réconciliation
et la signature se tiendront à Gaza, les festivités auront lieu au
Caire, alors que le Hamas y est interdit. Un autre paradoxe dans le
comportement du mouvement Fatah qui pense qu’après le coup d’état, le
Hamas est plus apte à adopter son idéologie de soumission et d’adopter
sa souveraineté qui a pris fin depuis des années en Cisjordanie et à
Gaza. Le dernier paradoxe est l’accélération des actions avant la fin de
l’ultimatum des négociations comme si ce n’étaient pas les Américains
qui décidaient de l’avenir de la réconciliation vu que le Fatah est
relié économiquement aux Américains.
A
partir de là, nous pouvons nous réveiller sur des évolutions dont
personne ne sait lequel des scénarios sera retenu, surtout qu’aucun des
membres du jeu, de L’Egypte jusqu’au Hamas en passant par l’occupation
et le Fatah, n’est dans un environnement stable. Le changement de
position et d’activité est maitre depuis le coup d’état égyptien en
juillet de l’année dernière.
Parmi les
scénarios possibles, il pourrait y avoir une pression de la part de
Sissi sur le mouvement Fatah pour qu’il y ait une évolution au niveau
régional pour que la réconciliation palestinienne ait lieu sous sa
tutelle pour qu’il puisse se présenter avec une belle image patriote et
afin de cacher quelques-uns de ses crimes contre Gaza et le peuple
égyptien avant les élections. Cela se fera sur le compte du mouvement
Fatah dont le plafond de ses positions a augmenté depuis le coup d’état
et cherche maintenant la bénédiction de Sissi et pour se frayer une
place dans la région, puisque l’idéologie des leaders de ce mouvement se
base sur la course dernière les puissances régionales, même si cela se
fait sur le dos des peuples comme c’est le cas lorsqu’ils ont amélioré
leur relations avec Bachar le boucher.
Dans
ce scenario, Sissi marque un point au niveau régional et international,
voire même au niveau du publique égyptien, non pas parce qu’il tient à
la réconciliation et à l’amour entre les Palestiniens, mais parce que
son idéologie se base sur la progressivité des étapes comme il l’a fait
avec le président élu Mohamed Morsi. C’est-à-dire qu’il va entrainer le
Fatah à signer la réconciliation, et de là, Sissi les trainera vers les
élections législatives et présidentielle pour en finir avec le Hamas
même s’il sourit malicieusement à ses leaders, pendant quelques
instants, afin de concrétiser son exploit, puis il renversera l’autorité
d’Abbas pour d’autres élections voulues par tout le monde et y
incrustera l’élément caché actuellement : Mahmoud Dahlan, selon des
critères établis par celui qui participe au blocus de Gaza et dont
l’autorité de la Cisjordanie fait tout pour lui plaire.
L’autre
scénario est la tentative du mouvement Fatah, sans tenir compte dans
les évolutions régionales, d’envoyer une lettre imaginaire aux
Américains [leur montrant] qu’ils sont dorénavant proche du Hamas, afin
d’améliorer leur situation après les dernière claques qu’a reçu son
équipe négociatrice et de ses politiciens. En plus de sa tentative
d’évoluer dans l’étape suivante des dossiers qu’il utilise lorsqu’il
finit de se servir des négociations afin de se recharger et de se
remettre au travail [des négociations]
Le
troisième scénario est le plan du mouvement de Fatah d’organiser des
élections pour renverser le Hamas dans le cas où la réconciliation
n’aurait pas lieu, et en même temps renverser un courant qui cherche la
scission au sein du mouvement à travers les urnes qui séparent selon un
ordre régional ou international pour ouvrir la voie à une personne
capable de signer un accord dans le cadre d’une légitimité élue, même si
elle aura lieu en Cisjordanie uniquement.
Le
quatrième scénario est la volonté du mouvement du Fatah de retourner
dans les bras de la rue palestinienne et sa volonté de démocratie dont
elle s’en a éloigné depuis 2006 avec intégrité et le fait d’avoir montré
son regret d’avoir renier la volonté du peuple, après qu’il ait perdu
politiquement et financièrement dans la gestion de ses affaires loin du
parlement du gouvernement et des institutions élues. Ce scénario n’est
pas exposé dans l’esprit des gens, avant qu’il ne soit réellement
appliqué vu le mauvais climat de confiance qui règne entre les
populations et le mouvement qui les a amenés plusieurs fois vers l’eau
et ils sont retournés assoiffés.