La perte du contrat de La Plata           s’inscrit dans la 
suite d’un boycott du même type de la part           de l’entreprise    
       hollandaise Vitens
Des entreprises de construction           européennes et des fonds de pension abandonnent Israël
Des associations d’étudiants et           de jeunes ont de plus en plus de poids dans BDS
Les branches norvégiennes de           YWCA           et de YMCA adoptent BDS
Dans la vague récente de succès du mouvement croissant de Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS), les autorités de Buenos Aires ont suspendu une offre de 170 millions de dollars pour une usine de traitement de l’eau, faite par la compagnie nationale des eaux d’Israël, Mekorot. La décision a été prise à la suite d’une campagne de syndicats et de groupes de droits humains argentins qui ont établi un lien entre le rôle de Mekorot dans le vol des ressources en eau palestiniennes par Israël et le fait que de toute évidence le projet ne correspondait pas aux normes et aux besoins argentins.
L’argument         de la campagne était que         Mekorot essayait 
d’exporter dans le pays une politique de l’eau         discriminatoire  
       telle qu’elle l’applique contre le peuple palestinien.
Cette         victoire contredit amplement les         déclarations 
israéliennes selon lesquelles les pays du Sud,         enthousiasmés par
         la technologie israélienne, sont incontestablement des marchés 
        en expansion,         comme l’a exprimé Netanyahou dans son 
discours à l’AIPAC.
Mekorot         s’approprie illégalement l’eau         palestinienne 
et la détourne vers les colonies israéliennes         illégales et les  
       villes d’Israël. L’entreprise impose de graves obstacles à       
  l’accès des         Palestiniens à leur eau. Amnesty International a 
accusé Israël         de priver les         Palestiniens de leur accès à
 l’eau en tant que « moyen         d’expulsion ».         Un rapport de 
parlementaires français (janvier 2012) a accusé         Israël d’imposer
         un système d’apartheid de l’eau dans les territoires         
palestiniens occupés.
Le         gouvernement de la province de Buenos         Aires avait 
approuvé un projet d’usine d’eau potable porté par         un consortium
         conduit par Mekorot, à la suite d’une visite en Israël du      
   gouverneur Daniel         Scioli en 2011, mais des protestations et 
du lobbying ont         persuadé les         autorités locales de 
suspendre le projet.
Une         annonce de haut niveau a été faite         en décembre 
dernier par la grande entreprise hollandaise de         service de l’eau
         qui a suspendu un accord avec Mekorot au motif que cette       
  relation s’établissait         en violation de « l’engagement à 
respecter le droit         international ».
« Nos         recherches nous ont permis de         conclure que 
Mekorot est venu en Argentine dans l’intention de         répéter ce    
     qu’elle fait en Palestine. L’eau est un droit pour tous et         
aucune entreprise ne         devrait pouvoir fournir de l’eau sur la 
base d’une         discrimination » a dit         Adolfo, un ingénieur 
représentant le syndicat          CTA/ATE Hidrảulica qui a fait campagne
 contre l’usine de         Mekorot.
« Nous         nous sommes battus en         solidarité avec la lutte
 des Palestiniens pour la justice, la         libération et le         
retour et nous avons gagné une bataille non seulement contre les        
 crimes         israéliens contre le peuple palestinien mais aussi pour 
le droit         à l’eau ici en         Argentine » a dit Tilda Rabi, 
présidente de la Fédération des         organisations 
palestino-argentines.
Les         militants constatent que la décision         a été prise 
en décembre 2013 mais qu’ils n’ont pu la vérifier         que le 7 mars 
        2014.
Plus         d’info : http://www.bdsmovement.net/2014/170m-argentina-loss-for-mekorot-11875#sthash.by4YCaKH.dpufhttp://www.bdsfrance.org