Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déploré amèrement
hier la mollesse des réactions internationales envers l'Iran après avoir
inspecté un arsenal à destination de Gaza expédié par Téhéran, selon
Israël. M. Netanyahu s'en est pris en particulier à l'UE et à sa
ministre des Affaires étrangères Catherine Ashton, lors d'une visite
organisée dans le port d'Eilat, où ont été présentées les armes saisies
dans la soute du cargo Klos-C, arraisonné la semaine dernière en mer
Rouge, dont 40 roquettes M-302 d'une portée allant de 60 à 160 km.
« Cette prise illustre une nouvelle fois l'ère d'hypocrisie dans laquelle nous vivons. Je n'ai entendu tout au plus que des condamnations isolées et molles envers l'Iran de la part de la communauté internationale », a regretté M. Netanyahu. « J'ai vu des sourires, des mains serrées entre des représentants occidentaux et des dirigeants iraniens à Téhéran, au moment même où nous étions en train de décharger les conteneurs » d'armes, a noté le Premier ministre israélien, faisant allusion à la visite de Mme Ashton dimanche à Téhéran. Selon M. Netanyahu, les roquettes acheminées par le bateau auraient pu toucher « Tel-Aviv, Jérusalem et même la périphérie de Haïfa », dans le nord d'Israël.
« Cette prise illustre une nouvelle fois l'ère d'hypocrisie dans laquelle nous vivons. Je n'ai entendu tout au plus que des condamnations isolées et molles envers l'Iran de la part de la communauté internationale », a regretté M. Netanyahu. « J'ai vu des sourires, des mains serrées entre des représentants occidentaux et des dirigeants iraniens à Téhéran, au moment même où nous étions en train de décharger les conteneurs » d'armes, a noté le Premier ministre israélien, faisant allusion à la visite de Mme Ashton dimanche à Téhéran. Selon M. Netanyahu, les roquettes acheminées par le bateau auraient pu toucher « Tel-Aviv, Jérusalem et même la périphérie de Haïfa », dans le nord d'Israël.
M. Netanyahu et son ministre de la Défense, Moshé Yaalon, ont passé
en revue les roquettes, les obus de mortiers et les munitions exposés
sur le quai. Des tableaux avaient été installés où figuraient le détail
des armes confisquées ainsi que des certificats présentés comme
« falsifiés » – les conteneurs étaient censés abriter des sacs de ciment
– et visant à démontrer que toute l'opération avait été montée en Iran.
L'armée et le ministère de la Défense avaient soigneusement organisé la
présentation de l'arsenal de guerre en espérant déclencher des
critiques internationales contre l'Iran, son soutien « à des
organisations terroristes internationales » et son programme nucléaire.
Selon les commentateurs, M. Netanyahu escomptait que l'interception du Klos-C lui donnerait de nouveaux arguments pour presser la communauté internationale de maintenir les sanctions économiques contre Téhéran. Au grand dam d'Israël, une partie des sanctions a été levée en échange d'un gel de certaines activités nucléaires par Téhéran.
Selon les commentateurs, M. Netanyahu escomptait que l'interception du Klos-C lui donnerait de nouveaux arguments pour presser la communauté internationale de maintenir les sanctions économiques contre Téhéran. Au grand dam d'Israël, une partie des sanctions a été levée en échange d'un gel de certaines activités nucléaires par Téhéran.
Ne cachant pas un certain dépit, M. Netanyahu a reproché à la
communauté internationale de conduire une politique de deux poids, deux
mesures à l'encontre d'Israël. Selon lui, les réactions internationales
après la découverte des armes du Klos-C n'ont pas été à la hauteur des
critiques qui accueillent chaque annonce de constructions dans les
colonies juives de Cisjordanie et à Jérusalem-Est. « Dès que l'on
construit un balcon dans un quartier de Jérusalem, nous entendons un
chœur de critiques acerbes contre Israël. Cette hypocrisie est
intolérable moralement et dangereuse », a estimé M. Netanyahu. « Avant
qu'il ne soit trop tard, le monde doit se réveiller et empêcher l'Iran
de développer ses capacités à se doter de l'arme nucléaire », a-t-il
plaidé encore une fois.