| [ 13/04/2011 - 14:47 ] | 
Gaza - CPI Une grève générale a paralysé, le  mercredi 13/4, tous les établissements et les institutions de l'agence  onusienne "UNRWA" de secours et de travaux pour les réfugiés  palestiniens, dans la bande de Gaza, pour protester contre le  licenciement de certains employés de «l'UNRWA» et  l'inacceptation aux  revendications des travailleurs.  La grève a paralysé la vie quotidienne dans  tous les secteurs, notammnt dans les écoles qui enseignent environ un  demi-million d'élèves, ainsi que des cliniques qui offrent des services  médicaux à près d'un million de Palestiniens, et après plusieurs grèves  partielles effectuées dans les derniers jours.  Au cours d'une conférence de presse tenue,  le mercredi 13/4, devant le siège de l'Agence des Nations Unies "UNRWA",  le président de l'union des employés dans l'agence, Suhail al-Hindi a  appelé , l'administration de l'Organisation internationale à retourner à  ses décisions concernant le licenciement arbitraire d'un certain nombre  d'enseignants, en dépit d'une décision de la justice palestinienne qui  les a acquittés des accusations, ainsi le manque du respect de l'UNRWA"  pour cette résolution.  Al-Hindi a menacé d'intensifier les actions  contre l'administration de l'agence, si elle ne retourne pas à  ses  décisons arbitraires et ne répond pas en faveur des exigeances de ses  employés.  Il a également prévenu la direction de  l'"UNRWA" d'enseigner de «l'Holocauste», dans les programmes scolaires  et la nécessité de préserver l'enseignement de la cause palestinienne,  et respecter les programmes d'études palestiniennes et leur stratégie  générale.  | 
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jeudi 14 avril 2011
Gaza: une grève générale dans l'"UNRWA" paralyse l'ensemble de ses installations
Taher al-Nounou : Israël n'a pas atteint ses objectifs en attaquant Gaza
| [ 13/04/2011 - 17:26 ] | 
Le Caire – CPI « La dernière agression sioniste contre             la Bande de Gaza visait à saper les efforts du gouvernement  palestinien et du mouvement du Hamas pour réaliser la réconciliation, et  mesurer la réaction arabe et égyptienne concernant ce qui se passe dans  la région », a confirmé Taher al-Nounou, porte-parole officiel du  gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de  Gaza.    Dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, Al-Nounou a ajouté : « Outre  les objectifs de l'escalade sioniste cités, il y avait un désir chez  l'entité sioniste d’isoler la Bande de Gaza avec la préoccupation de la  région par les soulèvements arabes populaires successifs, pour imposer  de nouvelles équations militaires sur le peuple palestinien, changer les  anciennes équations en termes d'équilibre des pouvoirs, et créer un  état d'instabilité dans le secteur ». Il affirme également que l'escalade finale « fait partie de la nature sioniste dans les massacres et l'effusion du sang ». Al-Nounou a souligné que le résultat  final des opérations de l'escalade sioniste est un échec de l'occupation  dans la réalisation de ses objectifs, alors qu'elle a ont renforcé  l'unité du peuple palestinien dans le ralliement autour de l'option de  la résistance, et elle a attiré l'attention des peuples arabes sur les  plans sionistes. Il ajoute que « la levée du drapeau palestinien au  centre de la Place Tahrir et devant l'ambassade sioniste au Caire était  la principale raison de l'arrêt des agressions sionistes contre le  secteur après que l’administration sioniste ait compris que l'Egypte  refuse toute agression sioniste contre Gaza ».  Il a souligné le rôle du ministère égyptien  des Affaires étrangères mené par le ministre Dr. Nabil al-Arabi dans la  dissuasion de l'occupation, en plus du rôle de la Ligue arabe et la  décision qu’elle a prise de demander au Conseil international de  sécurité d'imposer une zone de restriction sur la Bande de Gaza,  soulignant que c'est « une attitude positive qui émane pour la première fois de la Ligue arabe ». A propos de la réconciliation palestinienne, al-Nounou a confirmé que l'initiative du premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, est toujours d’actualité, à savoir la rencontre avec Mahmoud Abbas n’importe où. Il a déclaré que le gouvernement palestinien dans la Bande de Gaza « n'est  pas contre la visite d'Abbas à Gaza, mais cette visite doit être  organisée dans des réunions destinées à sa préparation afin qu'elle soit  un succès ». Tout en réaffirmant que le gouvernement a appelé à un dialogue avec le mouvement du Fatah avant la visite d'Abbas à Gaza. Le porte-parole du gouvernement palestinien a démontré que le dialogue de la réconciliation « reprendra là où il s'est arrêté »,  soulignant que le dossier de l'OLP et celui du programme politique du  gouvernement sont les plus importantes questions qui doivent être  résolues durant le dialogue. Al-Nounou a finalement insisté sur le fait que le gouvernement de Haniyeh  essaye d'activer la réconciliation palestinienne et de mettre fin à la  division, et que les chances du succès de la réconciliation sont  actuellement plus fortes que jamais, en disant : « Mahmoud Abbas n’a  d’autre choix que celui de la réconciliation et de s’aligner sur la  volonté du peuple palestinien pour mettre fin à la division, et nous  espérons que ce sera son choix ».  | 
L'occupation isole le détenu Derar Abou Sissi et Murad Abou Rekab
| [ 13/04/2011 - 22:31 ] | 
Gaza – CPI Le département d'information au ministère  palestinien des affaires des détenus et libérés à Gaza a déclaré que  l'administration pénitentiaire a transféré  le détenu, l'ingénieur Derar  Abou Sissi de Gaza, et Murad Abou Rekab qui habite dans la ville de Ramallah et condamné à 27 ans de prison, à l'isolement individuel. Dans un communiqué publié le mercredi 13/4,  le ministère a déclaré que l'administration pénitentiaire dans la  prison d'Eshel a informé le détenu Abou Sissi de sa décision de  le transférer à l'isolement, tandis que celle de Nafha a isolé le  prisonnier Abou Rekab, sans donner de raisons pour son isolement. Le Mossad sioniste avait enlevé Abou Sissi,  le 19 février 2011, de l'Ukraine lors de sa visite avec son épouse et  un de ses enfants. Il souffre encore dans les geôles sionistes, où le  parquet militaire sioniste a présenté une liste d'accusation contre lui,  il y a quelques jours, en l'inculpant d'avoir aidé le Hamas dans le développement d'armes et qu'il possède des informations sur le soldat sioniste; Gilad Shalit, capturé par la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza, ce qui a été nié complètement par Abou Sissi. L'occupation emprisonne presque 6 000  palestiniens sous des conditions catastrophiques, y compris des dizaines  qui souffrent extrêmement dans des cellules depuis des dizaines  d'années.  | 
Le gouvernement de Haniyeh cherche à mettre fin au problème des Palestiniens bloqués en Libye
| [ 13/04/2011 - 22:39 ] | 
Gaza – CPI Le ministère palestinien des affaires étrangères  et de la planification a confirmé que le gouvernement dirigé par Ismaïl  Haniyeh dans      la Bande  de Gaza cherche en coopération avec tous les côtés pour mettre fin à la  souffrance des Palestiniens bloqués au passage de Saloum sur les  frontières égypto-libyennes. Dans un communiqué publié le mercredi 13/4,  le ministre a totalement nié les mensonges et prétentions publiées par  certains employés de l'ambassade palestinienne au Caire disant que le  gouvernement entrave l'arrivée des Palestiniens bloqués en Libye à la  bande de Gaza. Il a insisté sur la position ferme du gouvernement à recevoir les Palestiniens dans la Bande  de Gaza et confirmant son soutien aux bloqués en Libye, appelant toutes  les institutions et organisation à participer d'une manière plus  active pour assurer la résolution de leur problème, le plus tôt  possible.  | 
L'occupation condamne un détenu d'al-Qassam de Ramallah à 17 ans de prison ferme
| [ 13/04/2011 - 22:22 ] | 
Ramallah – CPI  Le tribunal militaire sioniste dans la prison d'Ofer près de Ramallah a condamné un détenu d'al-Qassam à 17 ans de prison ferme, sous prétexte qu'il appartient au mouvement du Hamas et participe aux opérations de la résistance palestinienne. Des sources locales ont déclaré que le  tribunal sioniste a condamné le prisonnier d'al-Qassam, Ahmed Ayoub  Saifi, l'un des habitants de la ville de Ramallah et qui a été arrêté en août 2010, en l'accusant d'appartenir aux brigades d'al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas et d'avoir participaté dans l'exécution d'une opération des tirs près du village de Sanjil à la province de Ramallah, conduisant à la blessure d'un certain nombre de colons sionistes, y compris trois états graves, l'an dernier. Le tribunal sioniste d'Ofer avait condamné  le prisonnier d'al-Qassam, l'ingénieur Salama Mohamed Abdel-Rahman  Katawi du village de Berzeit, à Ramallah, à 15 ans de prison, le février dernier.  | 
L'OLP fait allusion à accepter la reprise des négociations
| [ 13/04/2011 - 22:49 ] | 
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|             Ramallah – CPI Le comité exécutif de l'OLP a fait  allusion, le mercredi 13/4, à son acceptation à la reprise des  négociations prétendues de paix avec l'ennemi sioniste sur la base de la  déclaration des pays européens: la France, la Grande Bretagne et l'Allemagne, le mois dernier. Le comité exécutif de l'OLP a appelé le  Quartet international à adopter ce qui est venu dans le communiqué de  ces trois pays et à faire son devoir et assumer ses responsabilité  envers le processus de paix, l'appelant à s'engager plus vite pour  établir des bases claires à ce processus. Dans un communiqué prononcé par son  secrétaire général, Yasser Abdou Rabou, le comité a ajouté que  l'adoption de ces principes ouvrira le chemin devant un nouveau  départ réel pour le processus de paix et pour le faire sortir de l'impasse causé par Israël. Il est à noter que le Quartet international  avait annulé une réunion qui était prévue le vendredi à Berlin pour  discuter des idées présentées par les trois pays européens comme un  cadre pour le processus de paix. Des diplomates à l'Onu ont déclaré, mardi,  que Washington refuse la réunion du Quartet international (les  Etats-Unis, l'Union Européenne, la Russie et l'Onu) le vendredi à Berlin.  | 
Le ministre de la santé exige une protection aux fournisseurs de services humanitaires
| [ 13/04/2011 - 22:58 ] | 
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|             Gaza – CPI Le ministre palestinien de la santé,  Dr. Bassem Naïm, a appelé la communauté internationale à prendre des  mesures rapides pour protéger les fournisseurs de services humanitaires,  y compris les secouristes et les urgentistes, également de stopper les  violations sionistes perpétuelles contre eux. Cela est venu lors d'un atelier du travail  organisé par le ministère en coopération avec le CICR, le mercredi 13/4  et intitulé: "La coopération commune entre les fournisseurs des services  d'urgences et de secours dans la Bande de Gaza", en présence de tous les employés à ce domaine. Naïm a insisté sur l'importance que la  communauté internationale joue son rôle à l'intervention immédiate pour  mettre fin à la souffrance qui persiste depuis de plus de 62 ans et a  été documentée de manière sans précédente dans l'histoire. Il a souligné aux violations très   flagrante commises par l'occupation sioniste contre le peuple  palestinien qui affectent tout, même les secouristes et les urgentistes.   Le ministre palestinien de la santé a  fortement condamné la négligence de la communauté internationale aux  revendications légales du peuple palestinien afin d'arrêter les  massacres sionistes contre les Palestiniens innocents.  | 
"UFREE" condamne la prolongation de l'isolement du prisonnier aveugle Obada Saed Bilal
| [ 14/04/2011 - 01:00 ] | 
Oslo – CPI  Le Réseau européen pour la défense des droits  des détenus palestiniens, "UFREE", a fermement condamné la décision du  tribunal sioniste de la prolongation de l'isolement du prisonnier  aveugle, Obada Saed Bilal, de la ville de Naplouse en Cisjordanie  occupée pour 6 mois, et appelle à mettre fin à sa souffrance humaine. Dans un communiqué dont le CPI a obtenu une  copie mardi soir 12/4 , UFREE a déclaré que l'utilisation par  l'occupation de la politique d'isolement contre les détenus palestiniens  est une violation flagrante des règles du droit humanitaire  international, des principes moraux et des valeurs humaines.  Le communiqué a appelé les institutions  civiles et internationales à intervenir pour arrêter la décision  d'isolement contre le prisonnier aveugle, et à travailler pour le  libérer en raison de sa situation humanitaire difficile et de sa santé. Le Réseau a appelé le Secrétaire général de la Ligue arabe et celui de l'Organisation de la Conférence Islamique,  à intervenir immédiatement pour sauver les détenus qui subissent des  tortures dans les prisons sionistes, en particulier à la lumière  de l'intensification du rythme des violations sionistes contre eux,  principalement avec la politique d'isolement. Le communiqué a également appelé à  travailler sérieusement pour améliorer les conditions de détention  des prisonniers et à leur donner leurs droits, ainsi que l'arrêt  complet des traitements durs et inhumains qu'ils subissent dans les  prisons sionistes afin de saper leur moral.  | 
Orta et le cauchemar de la colonie d’Itmar
| [ 13/04/2011 - 23:53 ] | 
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|             Naplouse – CPI Les habitants du village d’Orta  profitaient d’une vie tranquille, paisible, calme. Cependant, des gens  sont venus de loin pour occuper leurs terrains, par la force s’il le  fallait. Il ne leur a pas suffi de prendre leur terrains, mais en plus  de cela, ils tuent, déracinent leurs arbres, brûlent leurs plantes,  confisquent encore plus de terres. C’est ainsi que ces occupants ont  installé leur colonie d’Itmar. Une naissance bâtarde sur les terrains  des autres.      Le village d’Orta    Il se trouve sur plusieurs colonies, huit  kilomètres au sud-est de la ville de Naplouse. Ses habitants sont au  nombre de cinq mille. Il possède quatre écoles, trois centres médicaux,  trois maternelles. Le village possède plusieurs lieux saints et  historiques tels qu’Al-Aziz, Al-Mofaddal, Al-Azizat, Al-Savoune  Chaikhan. Sous prétexte de prières, les occupants envahissent assez  souvent le village. Deux camps militaires de l’armée  israélienne entourent le village d’Orta, sur ses terrains. Ils se sont  installés dès l’occupation de la Cisjordanie en 1967. Sur l’entrée  principale se trouve le camp Al-Howara. Les deux camps constituent un  vrai danger pour le village.      La colonie d’Itmar    C’est en 1984 que la première pierre de la  colonie d’Itmar a été mise par les étudiants de l’institut sioniste Maïr  de la ville d'Al-Quds. Au début, elle a pris le nom de Tel Haïm, pour  dire que la vie juive reprenait dans la zone, considérée comme un  symbole religieux. La colonie s’est doucement étendue pour finalement  s’élargir énormément. C’est alors qu’elle a changé du nom pour prendre  celui d’Itmar. Les habitants de cette colonie pratiquent  l’agriculture. Par contre, les colons attaquent systématiquement les  fermes des Palestiniens du village d’Orta. La colonie d’Itma est liée au camp de  l’armée israélienne avec une route spéciale qui la relie aussi, par le  nord, à la colonie d’Alan Moria. La zone est devenue un bloc de colonies  qui resteront, en cas d’une signature d’un accord de paix sous le  contrôle de l’occupation israélienne.      Souffrances continues    La colonie d’Itmar est devenue un vrai  cauchemar pour les habitants du village d’Orta et pour tous les villages  des alentours. De plus, elle coupe les liens politiques et  géographiques entre Naplouse et Al-Agwar. Les villages palestiniens  souffrent de ces dizaines de colons extrémistes. Ils viennent  à des heures tardives, protégés par l’armée israélienne, investissent  le village d’Orta, dévastant tout sur leur passage, interdisant tout  mouvement.      Des prétextes légers    Le village d’Orta a toujours été visé par  l’armée et les colons sionistes ; samedi 12 mars 2011, une personne  inconnue est entrée dans la colonie d’Itmar et a tué cinq colons avec un  couteau. Non seulement les factions palestiniennes  n’ont pas revendiqué l’opération, mais elles ont de plus posé des  interrogations sur la nature de cet incident et sur ses détails qui  restent toujours confus. Pourtant, les occupants israéliennes ont tout  de suite déclaré que c’était un habitant du village d’Orta qui l’avait  perpétré, en n’avançant aucune preuve. Puis la presse a souligné que l’acte est un  acte criminel pratiqué par un ouvrier asiatique, à cause d’un conflit  financier avec un colon. Il l’a tué, lui et sa famille, pour se venger.      Cinq cents personnes arrêtées !    L’armée israélienne a pris cette opération  comme prétexte pour attaquer le village d’Orta, à sept reprises au  moins. Elle arrêté plus de cinq cents villageois, dont des femmes et des  enfants, prétextant vouloir effectuer des investigations. La population  a eu le droit à toutes sortes d’agression, de dévastation,  d’humiliation, aussi bien de la part de l’armée israélienne que des  colons. La série d’agressions sionistes contre le  village n’a pas l’air de vouloir s’arrêter, la seule raison étant que  les Palestiniens refusent de laisser tomber leurs terres et leurs  principes. Et le cas du village d’Orta n’est pas le  seul. Des dizaines de villages cisjordaniens souffrent de l’occupation  israélienne, de son armée, de ses colons. Tout est bon pour pousser les  Palestiniens vers l’exil. Mais ils se rendent compte que tous ces  agissements ne font que renforcer l’attachement du peuple palestinien à  sa terre et à ses droits.  | 
Al Qods:L'occupation approuve la construction de 900 logements au sud de la colonie de"Gilo"
| [ 14/04/2011 - 09:39 ] | 
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|             Al Qods occupée - CPI Le soi-disant " Comité de district pour  la planification et la construction sioniste" a approuvé un nouveau  plan colonialiste qui porte le N°13 157 pour construire 900 unités  coloniales face au village palestinien de Walaja, dans le Sud de la colonie de Gilo ", près de la ville de Jérusalem (al-Qods occupée).  Les unités de logements colonialistes  seront établis sur une superficie de 228 dunums, à travers les immeubles  d'habitation de 4, 6 et 8 étages sur la nature de la région. Il s'agit,  en plus de l'infrastructure des rues et des installations publiques.  Le Comité de District avait publié la  Déclaration sur la ratification du projet et l'a présenté à l'objection,  mercredi derneir, après seulement un jour sur l'authentification du  comité local sur le projet de construction de 942 logements au sud de  "Gilo". Conformément au projet qui porte le N° 13 261et baptisé "Projet  de pentes Est-Sud."  Les diagrammes mentionnés sont  complémentaires l'uns à l'autre, qui vont tous assurer l'expansion de la  colonie de "Gilo" du côté sud, à environ 1900 unités colonialistes.  | 
L'occupation vise les Palestiniens au sud et à l'est de la Bande de Gaza
| [ 14/04/2011 - 10:39 ] | 
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|             Gaza – CPI Les maisons, les terres agricoles et les barques des citoyens palestiniens dans la Bande  de Gaza se sont exposées, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 14/4, aux tirs  des forces de l'occupation sioniste sur mer et sur terre. Des sources palestiniennes ont déclaré que les forces occupantes postées sur les frontières nord-est de la Bande  de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948, ont ouvert  le feu de leurs armes lourdes et d'un obus d'artillerie vers les  domiciles et les terres agricoles des citoyens palestiniens, alors  qu'elles ont effectué une incursion limitée dans le nord du secteur. Les sources ont ajouté que les vedettes  militaires sionistes ont pris pour cible les barques des pêcheurs  palestiniens près des plages de la ville de Khan Younès et Rafah (Sud de  la Bande de Gaza) en les forçant à quitter la mer. Selon des témoins oculaires, l'artillerie  sioniste a tiré un obus sur les terres agricoles à l'est de la ville de  Gaza, sans faire de victimes. Il est à noter que cette escalade est la  plus importante par les forces sionistes depuis la parole d'une trêve  réciproque et simultanée avec la résistance palestinienne à Gaza, le 10  avril, après la grande agression menée par l'occupation contre le  secteur du 7 au 9 avril, au cours de laquelle les forces occupantes ont  tué 18 palestiniens et blessé 70 autres, dont des femmes et des enfants.  | 
L’université Carleton d’Ottawa se rapproche du désinvestissement
jeudi 14 avril 2011 - 06h:54
    
 Et pourtant, ces tentatives de l’administration de l’université pour  museler la longue liste de ceux qui participent à la campagne de  désinvestissement - et qui comprend plus de 2000 signataires de lettres  et de pétitions, tant d’étudiants des 1er et 2è cycle que du 3e cycle,  des associations et plus de 25 clubs d’étudiants, des syndicats de  salariés universitaires et des centres de services universitaires - ces  tentatives se sont retournées contre leurs auteurs. Alors que nous  étions à l’une des semaines universitaires les plus chargées de l’année,  plus de 400 partisans du désinvestissement se sont rassemblés devant  chaque entrée de l’immeuble pour protester contre le processus  illégitime de prise de décision, et faire entendre un message commun :  « Conseil des gouverneurs, nous ne vous lâcherons pas, nous ne vous lâcherons pas tant que vous n’aurez pas cédé ! ».                             
Les étudiants contre l’apartheid israélien
          Avec le rassemblement devant le Conseil des gouverneurs,  l’université Carleton à Ottawa se rapproche du désinvestissement des  sociétés qui violent le droit international en Palestine.         
 Les membres du Conseil des gouverneurs de l’université Carleton doivent annuler leur réunion, le 29 mars 2011
Le 29 mars 2011,  étudiants, professeurs, employés, associés et anciens associés de la  communauté de l’université ont fait une avancée importante vers le  désinvestissement de l’université Carleton à Ottawa, la capitale du  Canada.
Dans un premier temps, l’organisation des Étudiants  contre l’apartheid israélien (la SAIA) a lancé, en janvier 2010 sur le  campus, une campagne pour le désinvestissement des fonds de pension. La  campagne, dirigée par des étudiants, se fonde sur l’appel de juillet  2005 de la société civile palestinienne pour « imposer  des initiatives d’envergure de boycotts et désinvestissements contre  Israël...  jusqu’à ce que cet État se conforme pleinement aux préceptes  du droit international. »
Après plus d’un an de tentatives infructueuses pour  rencontrer la Commission des fonds de pension de Carleton, la SAIA a  déposé une demande officielle pour présenter notre motion au Conseil des  gouverneurs de l’université - la plus haute instance décisionnelle de  l’université ; motion qui demande notre désinvestissement de quatre  sociétés qui se font les complices des violations du droit international  en Palestine :  BAE Systems, Northrop Grumman, Motorola et Tesco Supermarkets. Ces  sociétés fabriquent de l’armement et des composants d’armement qui sont  utilisés par l’armée israélienne contre les Palestiniens, et aident  également à l’expansion des colonies illégales en Cisjordanie (sur le  fond, voir : Carleton).  La motion de la SAIA appelle aussi l’université Carleton à s’engager  dans une politique contraignante d’investissements socialement  responsables, en totale concertation avec la communauté de Carleton.
Pour essayer de réduire au silence les étudiants qui ont  lancé la motion, le Conseil des gouverneurs a interdit à la SAIA de  présenter sa motion lors de sa réunion. Il a fait savoir aux étudiants  que la réunion apparemment publique allait être fermée à toute personne  extérieure, sauf à une petite liste de cinq noms représentant les « deux  opinions » qui sera autorisée par les gouverneurs, ajoutant que l’étage  de l’immeuble où la réunion doit se tenir sera fermé par des agents de  la sécurité postés à toutes les entrées.
Dans une démonstration enthousiaste de solidarité, les  étudiants et leurs amis se sont engagés pour une diversité de  manifestations créatives, allant du sit-in jusqu’à danser la salsa et la  dabké pour le désinvestissement ; ils ont bloqué avec succès plusieurs  membres du Conseil à l’entrée de leur réunion. Finalement, les  manifestants sont devenus bien trop mobilisés et bien trop énergiques  pour que le Conseil continue de les ignorer. Ils ont annoncé à la foule  des manifestants qu’ils annulaient leur réunion. Les membres du Conseil  des gouverneurs qui avaient carrément marché sur les pieds des étudiants  pour monter à l’étage de la réunion sont alors ressortis de l’immeuble  dans une « marche de la honte » organisée par la masse des manifestants  ravis.
Les partisans du désinvestissement ont ensuite tenu une  assemblée générale de circonstance, présidée par des étudiants, dans le  hall même de l’immeuble et ce, pour voter : pour se départir de  l’occupation militaire israélienne ; pour ouvrir un Centre pour les  victimes d’agression sexuelle sur le campus ; pour supprimer les frais  pédagogiques ; et pour installer un nouveau Conseil des gouverneurs,  représentatif et démocratiquement élu. Alors que cette assemblée  générale n’était en fait qu’un exercice symbolique et que le  désinvestissement véritable était encore à venir à Carleton, nous avons  été convaincus que l’administration de l’université allait finir par  céder à la pression des étudiants quand nous avons décidé d’insuffler  pour l’année prochaine une plus grande dynamique encore à la campagne.
Le soutien et le dévouement sans précédent de nos amis à  ce rassemblement n’ont pas simplement illustré le rejet unanime de la  communauté universitaire de cette pratique d’investir l’argent de la  scolarité des étudiants dans le financement d’une guerre et d’une  occupation illégales, mais ils ont montré encore que la campagne de  désinvestissement de la SAIA est devenue maintenant un mouvement à  l’échelle du campus. Nos alliés ont fait de cette campagne leur  campagne ; par exemple, Inés Barreda-Castañón, membre de l’organisation  humanitaire des étudiants d’Amérique latine (HOLAS), a déclaré lors du  rassemblement : « L’argent pour notre scolarité s’en va  financer la guerre, financer la capitalisation et financer l’assassinat.  Tout ça va au-delà de la SAIA et de la Palestine. HOLAS restera toujours là... c’est une question humanitaire, nous serons là. »
Faire cesser les investissements immoraux de Carleton  s’intègre aussi dans un combat plus large contre les tentatives répétées  de l’université pour faire taire le corps étudiant et pour faire  appliquer des processus décisionnels non démocratiques. Il n’est pas  surprenant que c’est à cette réunion, celle-là même à laquelle le public  été empêché d’assister, que le Conseil des gouverneurs a annoncé une  augmentation des frais de scolarité des étudiants. Le porte-parole de la  SAIA, Reem Buhaisi, l’a dit au rassemblement : « Il  s’agit de reconquérir notre espace, il s’agit de nos frais de scolarité,  il s’agit de nous faire respecter et entendre par ceux qui disent  promouvoir ce que nous demandons ».
Les actions de la SAIA pour dénoncer les manques  incroyables de Carleton aux principes d’éthique et de responsabilisation  ont publiquement fait honte à l’administration de l’université, qui  n’aimerait rien tant que de voir la question du désinvestissement aller  au diable. Mais, alors que la foule se dispersait après le  rassemblement, la SAIA et nos amis ont été particulièrement clairs, le  mouvement de désinvestissement des sociétés qui violent le droit  international en Palestine occupée, ne fera que grandir, et jusqu’à ce que nos exigences soient satisfaites :
« Nous reviendrons ! ».
                10 avril 2011 - Les étudiants contre l’apartheid israélien - Université Carleton
Carleton - Traduction : JPP
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Carleton - Traduction : JPP
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Prisonnières palestiniennes enchaînées lors de l’accouchement
jeudi 14 avril 2011 - 06h:51
                    
                                                                       
Traduction de l’anglais : Christine Rossetti
Jaffer Mehru - E.I
          Vienne (IPS) : Les prisonnières palestiniennes enfermées en  Israël sont souvent privées de représentation juridique et de soins  médicaux. De plus, elles sont emprisonnées dans des conditions  inhumaines obligées de partager leurs cellules avec des rats.         
Cette  ex-prisonnière ne peut évoquer sans émotion les humiliations subies de  la part des soldats israéliens lors de son enlèvement en Cisjordanie -  Photo : AFP
Selon Fabrizia Falcione, responsable des droits des  femmes pour le Fonds de Développement des Nations Unies pour la Femme  (UNIFEM), faisant dès lors partie de l’ONU Femmes, il est crucial de  dévoiler le visage humain derrière la violation du droit international  et du droit international humanitaire ceci dans le but d’améliorer le  sort des prisonniers politiques palestiniens, y compris celui des femmes  et des enfants.
Depuis 1967, plus de 700 000 Palestiniens, dont environ  10 000 femmes, ont été arrêtés ou détenus dans des prisons et des  centres de détention israéliens. Aujourd’hui, 37 détenues  palestiniennes, sur un total de 7500 prisonniers,  sont toujours  enfermées dans des prisons israéliennes. La raison est essentiellement  politique - la plupart des prisonnières sont des membres du Conseil  législatif palestinien.
Le travail de Madame Falcione consiste notamment à  fournir une aide et une représentation juridique aux femmes détenues, un  soutien psychosocial aux membres des familles de prisonniers et à la  préparation à la libération et la réinsertion des prisonnières. Cette  semaine, Madame Falcione a participé à la première réunion  internationale conduite par l’Organisation des Nations Unies sur la  question des prisonniers politiques palestiniens dans les geôles  israéliennes. Au cours des deux jours de réunion, elle a pris le temps  de parler à IPS sur l’urgence absolue d’adresser spécifiquement les  droits des prisonnières.
Inter Press Service :  Aujourd’hui, quelles sont les préoccupations les plus urgentes  concernant les prisonnières palestiniennes dans les prisons  israéliennes ?
Fabrizia Falcione : La  situation des femmes et des mineurs dans les centres de détention  israéliens est grave. En terme de chiffres, les prisonnières et détenues  politiques palestiniennes dans les prisons israéliennes ont presque  disparu comparées aux centaines de milliers de prisonniers politiques  palestiniens. Mais le sort des femmes en prison est pire que celui des  hommes.
La situation, les conditions et les violations subies  par les femmes dans les prisons en Israël doivent être adressées d’un  point de vue féminin. A l’heure actuelle, le nombre de femmes détenues  est considérablement plus faible que par le passé, mais les femmes et  les filles continuent d’être arrêtées, leurs spécifiques besoins  continuent d’être négligés et leurs droits bafoués.
IPS : Vous mentionnez des problèmes physiques et psychologiques des femmes incarcérées. Que voulez-vous dire ?
FF : Il y a un manque de services médicaux spécifiques pour la prévention et le traitement de maladies dites féminines.
En ce moment, les femmes détenues sont principalement  emprisonnées dans deux établissements israéliens, à Hasharon et à Damon -  les deux étant situés en dehors de la Cisjordanie Occupée et la Bande  de Gaza, ceci en violation de l’Article 76 de la Quatrième Convention de  Genève.
Des anciennes prisonnières dans ces deux prisons, ainsi  que les membres des familles de prisonnières encore en prison, ont  déclaré que les cellules sont infestées de cafards et de rats. Une  ancienne prisonnière, libérée il y a quelques mois, a déclaré “Peu  importe la façon dont je vous décris la cellule, je ne peux pas. C’est  une tombe souterraine”. Il y avait tellement d’insectes, les matelas et  les couvertures étaient humides et sentaient horriblement mauvais. Les  égouts débordaient. Je pouvais à peine faire mes ablutions”.
A part les soins de santé généraux, il n’y a pas de  soutien gynécologique. Les femmes ont besoin de soins médicaux  réguliers, qui est leur droit pendant leur emprisonnement comme le  prévoit le CEDAW (Le Comité pour l’élimination de la discrimination à  l’égard  des femmes). La majorité des prisonnières politiques dans les prisons  israéliennes souffrent de différents problèmes de santé.
IPS : Est-il exact que les femmes enceintes sont enchaînées lors de l’accouchement ?
FF : Oui, c’est exact. Il y  a un manque total de soins médicaux, particulièrement lors de  l’accouchement. Les femmes se plaignent que leurs enfants leur soient  retirés après deux ans. Dans les prisons israéliennes les droits des  prisonnières palestiniennes sont reconnus mais ne sont pas appliqués.
IPS : Et en ce qui concerne les problèmes psychologiques ?
FF : Les femmes portent le  poids de l’atteinte portée à leurs droits culturels et religieux. Une  ancienne prisonnière a déclaré : “Ils ont pris mon jilbab  (longue robe) et m’ont donné un uniforme brun à manches courtes. J’ai  demandé une chemise à manches longues pour porter sous l’uniforme, mais  ils ont refusé. Je me suis déplacée en uniforme à manches courtes entre  les cellules parmis des gardiens... Mais ce qui m’a le plus blessée ont  été leurs insultes.
La vie privée de la femme est violée. Les gardiens  effectuent des fouilles de chambres sans aucune considération pour les  normes religieuses. Quatre fois par jour,  les prisonnières sont  comptées, y compris très tôt le matin. La punition est immédiate si les  prisonnières sont endormies ou ne répondent pas à l’appel.
L’aspect le plus troublant est le déni des droits de  visite des familles. En théorie, deux visites par mois  sont autorisées,  mais sont fortement limitées du fait que les prisons sont en dehors des  Territoires Palestiniens Occupés.
Une visite aller-retour à la prison prend dix heures de  voyage - non seulement en raison de la distance géographique mais aussi  parce que les déplacements des Palestiniens en Israël sont contrôlés. Si  les familles parviennent à faire le voyage, elles sont autorisées à une  visite de 30 minutes - parlant à travers un épais diviseur en verre qui  empêche tout contact physique, même entre une mère et son enfant. Cela  affecte le bien-être non seulement de la mère mais aussi celui des  enfants. La rupture des relations familiales et sociales a un effet  sévère sur l’état psychologique des femmes.
IPS : De quoi ces femmes sont-elles exactement accusées ?
FF : Elles sont nombreuses  à être emprisonnées sans procès pour appartenance à des organisations  interdites par Israël, sous le prétexte de protéger la sécurité  nationale de l’Etat. Les prisonnières politiques palestiniennes sont enfermées dans la  section des femmes avec les condamnés de droit commun dans la prison de  Neve Terza, en violation flagrante de la règle 85 des Nations Unies pour  le traitement des prisonniers qui stipule que : “Les prévenus doivent  être séparés des détenus condamnés”.
Les prisonnières palestiniennes sont constamment  menacées verbalement et physiquement par les prisonnières israéliennes.  En outre, les prisonnières palestiniennes ne peuvent pas utiliser les  stylos et les livres dont disposent les établissements pénitenciers,  elles n’ont également aucun temps pour des loisirs.
11 mars 2011 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à : 
http://electronicintifada.net/v2/ar...Traduction de l’anglais : Christine Rossetti
Les Palestiniens seuls face à l’occupant israélien
14-04-2011-Par Lyes Menacer
Les Palestiniens sont visés, depuis quelques semaines, par une nouvelle  et intense vague d’arrestations de la part des forces de sécurité  israéliennes, ont dénoncé les médias palestiniens. Des sources  palestiniennes affirment en fait que les autorités d’occupation ont  arrêté pas moins de 500 personnes, dont 200 femmes, en l’espace d’un  mois seulement, dans le village d’Orta, au sud-est de Naplouse où ils  ont également imposé un couvre-feu depuis trois jours. «Les soldats  sionistes poursuivent des campagnes d’inspection dans les maisons  palestiniennes et répètent ces opérations plusieurs fois, ravageant  délibérément les meubles et contenus», a dénoncé le conseil villageois  d’Orta, repris par le Centre palestinien de l’information (CPI). Pis,  les forces d’occupation ont enlevé 71 jeunes Palestiniens et détiennent  toujours une famille de huit membres, dont six enfants âgés de moins de  18 ans. La traque des Palestiniens ne s’arrête pas au seul village  d’Orta. Ceux d’Awarta en Cisjordanie, des villages de Jaffa et  débutants, au sud de Naplouse, et quatre autres, à Husan et Arroub, au  sud du district de Bethléem en Cisjordanie, sont aussi victimes d’une  féroce chasse à l’homme de la part des forces de sécurité de Tel-Aviv,  ont indiqué des sources locales, citées par le CPI. Plusieurs civils  palestiniens ont été arrêtés et emmenés vers des destinations inconnues,  a rapporté une radio israélienne. Hier, à l’aube, au moins quatorze  Palestiniens, dont des enfants, natifs de plusieurs localités et  villages de la Cisjordanie et d’El Qods occupées ont été arrêtés par les  troupes de l’armée d’occupation, selon toujours la radio hébreu. Au  moins douze enfants palestiniens dans la zone d’Abou Dis, au sud de la  ville occupée d’El Qods, ont été victimes d’enlèvement de la part des  forces israéliennes qui ne semblent pas près de laisser vivre  tranquillement les Palestiniens. Parallèlement à ces arrestations  arbitraires et aux enlèvements d’enfants, les autorités de Tel-Aviv  poursuivent leur politique de colonisation. Des médias israéliens ont  indiqué hier que le controversé Premier ministre Benyamin Netanyahou a  instruit le ministre de la Défense Ehud Barak pour qu’il fournisse les  autorisations nécessaires à la construction de nouveaux établissements  et logements dans la colonie d’Itimar, nord de la Cisjordanie occupée.  L’assassinat, non encore élucidé, de cinq colons israéliens à Itimar, a  servi de prétexte pour cette nouvelle campagne d’intimidation et de  relance de certains projets de colonisation, les Palestiniens sont  accusés à tort d’être derrière ce crime. L’armée israélienne sévit aussi  dans la bande de Ghaza où elle a tué ces deux dernières semaines au  moins une vingtaine de Palestiniens avec des tirs d’obus pour,  soi-disant, répondre aux tirs de roquette du Hamas sur des villages israéliens. 
Le gouvernement israélien réfléchit à laisser la Flottille atteindre Gaza
 Israel - 13 avril 2011
Par Jerusalem Post
Article du 12 avril 2011
 Le gouvernement envisage d’autoriser les flottilles voulant aller à Gaza  à accoster dans la Bande à condition qu’elles subissent une fouille  méticuleuse par une autorité internationale, a rapporté mardi la Chaine  d’information 2.
 Selon le reportage télévisé, le premier ministre Benjamin Netanyahu examine l’idée de laisser les bateaux accoster à Gaza si Israël et un autre parti international, comme la Grèce, contrôle tous les navires en cas d’armes illégales ou de matériel interdit.
Source : Jerusalem Post 
Traduction : MR pour ISM
Wikileaks: Israël espionne l’Iran à partir de l’Azerbaïdjan
13-04-2011
Selon les documents publiés par le site Wikileaks « Israël utilise le  territoire azerbaïdjanais  pour espionner l'Iran»  a rapporté le  quotidien israélien Haaretz.
En effet selon un câble diplomatique   de l'ambassade américaine à Azerbaïdjan datant du mois de Janvier 2009,  des entretiens  ont eu lieu entre les diplomates de l'ambassade  américaine et leurs homologues israéliens à Bakou en ce sens. 
Il  apparait qu’Israël et l'Azerbaïdjan ont signé des contrats d'armement  estimés à des centaines de millions de dollars sachant que  l'objectif  principal d'Israël est de maintenir son alliance avec l'Azerbaïdjan, qui  a une longue frontière avec l'Iran, selon le câble diplomatique. 
Mais  encore,  Israël et l'Azerbaïdjan ont signé un accord commun pour  fabriquer des drones militaires  sur la base que  l'industrie militaire  israélienne détienne  51% des actions. 
Ainsi, l'Azerbaïdjan a  signé des contrats d'armement avec plusieurs sociétés de sécurité  israéliennes notamment  Soltam  qui fabrique des roquettes et des  lance-roquettes, ou encore Tadiran, spécialisée dans les moyens de  communication militaires. 
Toujours selon le même câble  diplomatique « le but d'Israël est de garder l'Azerbaïdjan son allié  contre l'Iran et d’en faire sa main-forte  pour  récolter des  renseignements mais pour s'en servir comme  un marché pour  ses produits  militaires ». 
Et de préciser que « les ventes d'armes permettront à l'Azerbaïdjan de maintenir ses capacités militaires à la lumière d’une possible guerre entre lui et l'Arménie ».
Et de préciser que « les ventes d'armes permettront à l'Azerbaïdjan de maintenir ses capacités militaires à la lumière d’une possible guerre entre lui et l'Arménie ».
L'ambassade  américaine à Bakou  a souligné dans le câble que l’Azerbaïdjan s’était  tourné vers Israël après que  la Russie,  les pays européens et les  États-Unis aient refusé de l’aider. 
Le  câble a souligné que les relations entre Israël et l'Azerbaïdjan sont  basées sur une vision stratégique  commune que  l'Iran est une menace. 
Et  d’ajouter  que pendant la guerre de Gaza, les autorités  azerbaïdjanaises ont interdit les manifestations devant  l'ambassade  israélienne, mais les a permises devant l'ambassade iranienne à Bakou. 
Enfin,  selon  Haaretz et à la lumière de  la coopération entre les deux pays,  le Hezbollah a tenté une attaque contre l'ambassade d'Israël à Bakou, en  représailles à l'assassinat du haut commandant de la Résistance  islamique  Imad Moughnieh.
Les Palestiniens demandent aux Etats-Unis une "position claire"
13-04-2011
Le président palestinien a pressé mercredi les Etats-Unis de prendre une  "position claire" sur la création d'un Etat palestinien, après que  l'administration américaine a jugé le statu quo "intenable" et demandé  le report d'une réunion du Quartette.   
"Nous demandons une position américaine claire sur l'Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale et une position ferme sur la colonisation israélienne", a indiqué dans un communiqué le porte-parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina.
Cet appel intervient après une déclaration mardi soir de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui a estimé "le statu quo entre les Palestiniens et les Israéliens pas plus tenable que les systèmes politiques qui se sont écroulés ces derniers mois". Elle a également annoncé une prochaine définition de la politique américaine dans la région par le président Barack Obama.
"Cette annonce montre que l'administration américaine a commencé à prendre conscience de la gravité de la situation au Moyen-Orient", selon M. Abou Roudeina, qui a ajouté que "la cause principale en est l'absence de solution juste à la cause palestinienne sur la base des résolutions du droit international".
"Il est temps pour l'administration américaine de bouger avant septembre et que la région ne prenne un tournant dont les conséquences seront graves pour tous", a-t-il poursuivi, en référence à la date à laquelle les Palestiniens comptent demander la reconnaissance de leur Etat par l'ONU, faute de tout progrès vers un accord avec Israël.
Une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) prévue vendredi, lors de laquelle la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne comptaient proposer des références pour les négociations israélo-palestiniennes, a été reportée à la demande des Etats-Unis, selon des diplomates aux Nations unies.
"Nous demandons une position américaine claire sur l'Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale et une position ferme sur la colonisation israélienne", a indiqué dans un communiqué le porte-parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina.
Cet appel intervient après une déclaration mardi soir de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui a estimé "le statu quo entre les Palestiniens et les Israéliens pas plus tenable que les systèmes politiques qui se sont écroulés ces derniers mois". Elle a également annoncé une prochaine définition de la politique américaine dans la région par le président Barack Obama.
"Cette annonce montre que l'administration américaine a commencé à prendre conscience de la gravité de la situation au Moyen-Orient", selon M. Abou Roudeina, qui a ajouté que "la cause principale en est l'absence de solution juste à la cause palestinienne sur la base des résolutions du droit international".
"Il est temps pour l'administration américaine de bouger avant septembre et que la région ne prenne un tournant dont les conséquences seront graves pour tous", a-t-il poursuivi, en référence à la date à laquelle les Palestiniens comptent demander la reconnaissance de leur Etat par l'ONU, faute de tout progrès vers un accord avec Israël.
Une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) prévue vendredi, lors de laquelle la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne comptaient proposer des références pour les négociations israélo-palestiniennes, a été reportée à la demande des Etats-Unis, selon des diplomates aux Nations unies.
Projet de flottille pour Gaza: "Israël" exprime ses préoccupations à Ankara
13-04-2011
L'ambassadeur d' "Israël" à Ankara Gaby Lévy a exprimé les  "préoccupations" de son pays à des responsables turcs à propos d'un  projet de flottille pro-palestinienne, qui va tenter de forcer le blocus  maritime contre Gaza, dans les prochains mois, a indiqué mercredi le  porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. 
Selon  Yigal Palmor, une telle initiative relève d'une soi-disant "provocation  à la violence" et ce "même message a été transmis à d'autres pays en  Europe afin d'éviter le départ d'une telle flottille". 
Une flottille internationale regroupant des participants de 50 pays, dont la Turquie, doit acheminer d'ici fin juin un convoi d'aide humanitaire à Gaza, ont annoncé ses organisateurs lundi à Athènes.
Une flottille internationale regroupant des participants de 50 pays, dont la Turquie, doit acheminer d'ici fin juin un convoi d'aide humanitaire à Gaza, ont annoncé ses organisateurs lundi à Athènes.
Le Premier  ministre israélien Benjamin Netanyahu avait pressé lundi l'Union  européenne d'empêcher l'envoi d'une nouvelle flottille, qualifiant un  tel projet de "provocation délibérée, visant à mettre le feu aux  poudres".  
Netanyahu avait déjà demandé le 1er avril au  secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de stopper la prochaine  flottille humanitaire, qui envisage de briser le blocus maritime  israélien. 
Une commission de coordination de l'opération  internationale, "Freedom Flottilla II" s'est réunie le week-end dernier à  Athènes. Les organisateurs se 
sont bornés à dire que le convoi appareillerait "d'un pays en Méditerranée".
sont bornés à dire que le convoi appareillerait "d'un pays en Méditerranée".
Selon  ses organisateurs, cette nouvelle flottille entend marquer le 1er  anniversaire de l'assaut de la marine israélienne contre le ferry turc  Mavi 
Marmara, qui avait fait 9 morts parmi les passagers turcs dans les eaux internationales, au large de Gaza. 
L'opération  israélienne avait suscité de vigoureuses condamnations à travers le  monde et provoqué une crise dans les relations entre “Israël” et la  Turquie.
L'UE s'ouvre aux produits palestiniens
20:21 13/04/2011
BRUXELLES, 13 avril - RIA Novosti
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le premier  ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, ont signé mercredi à  Bruxelles un accord autorisant l'accès direct des produits palestiniens  au marché européen, rapporte le service de presse de la Commission  européenne. 
Il s'agit de l'importation hors taxes de produits agricoles et de la pêche en provenance de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza pour les dix années à venir. Cet accord pourra être prorogé.
Auparavant, Israël jouait le rôle d'intermédiaire dans le commerce entre les Palestiniens et l'UE.
En 2009, les échanges commerciaux entre l'Autorité palestinienne et l'Europe ont atteint 56,6 millions d'euros.
Il s'agit de l'importation hors taxes de produits agricoles et de la pêche en provenance de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza pour les dix années à venir. Cet accord pourra être prorogé.
Auparavant, Israël jouait le rôle d'intermédiaire dans le commerce entre les Palestiniens et l'UE.
En 2009, les échanges commerciaux entre l'Autorité palestinienne et l'Europe ont atteint 56,6 millions d'euros.
Etat palestinien: la proclamation unilatérale serait une erreur (Israël)
20:56 13/04/2011
MOSCOU, 13 avril - RIA Novosti
La proclamation unilatérale d'un Etat indépendant serait une erreur  impardonnable de la part des Palestiniens, a déclaré mercredi à RIA  Novosti l'ambassadrice d'Israël à Moscou, Dorit Golender.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré fin mars qu'il comptait sur la proclamation d'un Etat palestinien indépendant et sa reconnaissance dès le mois de septembre 2011.
"Les démarches visant à proclamer un Etat indépendant sont le fait de dirigeants palestiniens parfaitement irresponsables", a estimé la diplomate à l'issue d'une rencontre consacrée au 20e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et Israël.
Et d'ajouter qu'une telle attitude ne conduisait pas à la paix.
Selon Mme Golender, il est temps de réfléchir sérieusement aux moyens d'établir une paix effective entre Palestiniens et Israéliens car les deux peuples la méritent depuis longtemps.
Les négociations étant le seul moyen de régler le conflit palestino-israélien, l'Etat hébreu est prêt à reprendre immédiatement le dialogue sans préalable et invite l'Autorité palestinienne à suivre son exemple, a-t-elle dit.
Début septembre 2010, les Etats-Unis ont réussi à relancer les négociations directes palestino-israéliennes. Le processus a cependant été interrompu par le refus d'Israël de prolonger le gel de la construction de colonies dans les territoires palestiniens qui avait expiré le 26 septembre.
Les Palestiniens ont quitté la table des négociations, en exigeant un nouveau moratoire qui s'étende à tous les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est qu'ils considèrent comme capitale de leur futur Etat.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré fin mars qu'il comptait sur la proclamation d'un Etat palestinien indépendant et sa reconnaissance dès le mois de septembre 2011.
"Les démarches visant à proclamer un Etat indépendant sont le fait de dirigeants palestiniens parfaitement irresponsables", a estimé la diplomate à l'issue d'une rencontre consacrée au 20e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et Israël.
Et d'ajouter qu'une telle attitude ne conduisait pas à la paix.
Selon Mme Golender, il est temps de réfléchir sérieusement aux moyens d'établir une paix effective entre Palestiniens et Israéliens car les deux peuples la méritent depuis longtemps.
Les négociations étant le seul moyen de régler le conflit palestino-israélien, l'Etat hébreu est prêt à reprendre immédiatement le dialogue sans préalable et invite l'Autorité palestinienne à suivre son exemple, a-t-elle dit.
Début septembre 2010, les Etats-Unis ont réussi à relancer les négociations directes palestino-israéliennes. Le processus a cependant été interrompu par le refus d'Israël de prolonger le gel de la construction de colonies dans les territoires palestiniens qui avait expiré le 26 septembre.
Les Palestiniens ont quitté la table des négociations, en exigeant un nouveau moratoire qui s'étende à tous les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est qu'ils considèrent comme capitale de leur futur Etat.
Les USA promettent de "mieux se concentrer" sur la paix au Proche-Orient
13/04/2011 | 22h15
Les Etats-Unis vont "mieux se concentrer" sur leurs efforts de paix au  Proche-Orient, a promis mercredi Mark Toner, le porte-parole de la  diplomatie américaine.
"Je ne pense pas qu'il y ait eu un relâchement dans notre approche de la paix au Proche-Orient, mais il est vrai que beaucoup d'autres dossiers ont émergé ces derniers mois", a reconnu M. Toner devant la presse, en allusion aux révoltes arabes.
"Je ne pense pas qu'il y ait eu un relâchement dans notre approche de la paix au Proche-Orient, mais il est vrai que beaucoup d'autres dossiers ont émergé ces derniers mois", a reconnu M. Toner devant la presse, en allusion aux révoltes arabes.
"Je pense que vous allez voir une meilleure concentration sur le  processus de paix au Proche-Orient dans les semaines à venir", a-t-il  poursuivi.
Les processus politiques de la région sont "interconnectés", a-t-il encore estimé, "et nous devons tirer parti de cette opportunité pour rechercher la paix au Proche-Orient".
La dernière tentative américaine de relancer le dialogue israélo-palestinien en vue d'une solution à deux Etats est enlisée depuis septembre dernier, et le refus d'Israël de reconduire un gel de la colonisation dans les territoires occupés.
La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a annoncé mardi une prochaine définition de la politique américaine dans la région par le président Barack Obama.
M. Toner a toutefois laissé entendre que, s'agissant du processus de paix, il s'agirait plus de "redoubler d'efforts", selon ses termes, en vue de ramener les parties aux négociations, que de prendre une nouvelle initiative à proprement parler.
La France a regretté mercredi le report d'une réunion prévue vendredi à Berlin du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Onu et Union européenne). Selon des diplomates à l'ONU, les Européens comptaient y proposer un cadre pour une solution au conflit.
Mais à Washington, le porte-parole a souligné que la réunion n'avait jamais été annoncée. "Nous sommes ouverts à une réunion du Quartette quand cela en vaut la peine", a-t-il sèchement ajouté.
Les processus politiques de la région sont "interconnectés", a-t-il encore estimé, "et nous devons tirer parti de cette opportunité pour rechercher la paix au Proche-Orient".
La dernière tentative américaine de relancer le dialogue israélo-palestinien en vue d'une solution à deux Etats est enlisée depuis septembre dernier, et le refus d'Israël de reconduire un gel de la colonisation dans les territoires occupés.
La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a annoncé mardi une prochaine définition de la politique américaine dans la région par le président Barack Obama.
M. Toner a toutefois laissé entendre que, s'agissant du processus de paix, il s'agirait plus de "redoubler d'efforts", selon ses termes, en vue de ramener les parties aux négociations, que de prendre une nouvelle initiative à proprement parler.
La France a regretté mercredi le report d'une réunion prévue vendredi à Berlin du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Onu et Union européenne). Selon des diplomates à l'ONU, les Européens comptaient y proposer un cadre pour une solution au conflit.
Mais à Washington, le porte-parole a souligné que la réunion n'avait jamais été annoncée. "Nous sommes ouverts à une réunion du Quartette quand cela en vaut la peine", a-t-il sèchement ajouté.
La justice envisage des poursuites contre Avigdor Lieberman
14/04/2011
Le procureur général de l'État d'Israël a annoncé hier qu'il envisageait  de poursuivre le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman,  chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, pour blanchiment d'argent.  Avant qu'une décision définitive ne soit prise concernant une  inculpation, Avigdor Lieberman aura la possibilité de s'expliquer devant  le procureur général, Yehouda Weinstein, qui a les fonctions de  conseiller juridique du gouvernement. La police avait recommandé en août  2009 l'inculpation d'Avigdor Lieberman pour corruption, blanchiment  d'argent et obstruction à la justice dans le cadre d'une enquête sur le  versement occulte de 2,5 millions de dollars via des sociétés écrans et  comptes bancaires pour financer ses campagnes électorales.  
Nouvelle flottille internationale d’aide pour Gaza
14/04/2011
Une flottille internationale doit acheminer « vers la fin juin » de  l'aide humanitaire à Gaza, malgré l'échec d'une première tentative en  2010 après un raid israélien, qui avait coûté la vie à neuf Turcs, a  affirmé hier l'organisation caritative islamiste turque IHH,  co-organisatrice du projet. Initialement, le convoi devait partir fin  mai, date anniversaire de la première expédition. L'IHH veut éviter que  la mission ne soit compromise par des polémiques liées à la période  électorale en Turquie. De source diplomatique, on précise que  l'ambassadeur d'Israël à Ankara, Gabby Levy, s'est entretenu avec un  haut responsable du ministère turc des Affaires étrangères et a demandé  que la Turquie intervienne pour prévenir une répétition du scénario  précédent.  
Les Palestiniens estiment avoir reçu le certificat de naissance de leur État
14/04/2011
Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, a estimé  hier avoir obtenu le « certificat de naissance » d'un État palestinien,  après la validation par un groupe de donateurs de rapports de l'ONU, du  FMI et de la Banque mondiale. Cette rencontre à Bruxelles du Comité de  coordination de l'aide internationale à la Palestine  « marque une étape-clé », a encore estimé M. Fayyad. Le comité présidé  par le chef de la diplomatie norvégienne, Jonas Gahr Store, et incluant  notamment l'Union européenne, la Russie, les États-Unis et Israël, a en  effet « salué » les rapports publiés récemment par les instances  internationales. Ces rapports ont jugé que l'Autorité palestinienne du  président Mahmoud Abbas était à présent largement en mesure de gouverner un futur État de Palestine.
En outre, dans un plan de développement national 2011-2013 publié à l'occasion de la réunion à Bruxelles, l'Autorité palestinienne évalue à près de 5 milliards de dollars ses besoins en aide pour les trois ans à venir.
En outre, dans un plan de développement national 2011-2013 publié à l'occasion de la réunion à Bruxelles, l'Autorité palestinienne évalue à près de 5 milliards de dollars ses besoins en aide pour les trois ans à venir.
 Par ailleurs, les États-Unis vont « mieux se concentrer » sur leurs  efforts de paix au Proche-Orient, a promis hier Mark Toner, le  porte-parole de la diplomatie américaine. « Je ne pense pas qu'il y ait  eu un relâchement dans notre approche de la paix au Proche-Orient, mais  il est vrai que beaucoup d'autres dossiers ont émergé ces derniers  mois », a reconnu M. Toner, en allusion aux révoltes arabes.
(Source : AFP)
(Source : AFP)
Mise en garde sur l’éventualité d'une catastrophe humanitaire, dans la bande de Gaza
13 Avril 2011 14:16 
IRIB - Le président du Comité de  coordination d’entrée des marchandises à Gaza a averti que si Israël  n’ouvrait pas le passage de Karam Abou Salem, il était fort probable  qu’une catastrophe humanitaire se produise, dans la bande de Gaza.                          "Au cas où Israël maintient fermé le passage de Karam Abou Saleh qui est  la seule voie permettant de faire entrer des marchandises à Gaza, cette  région va connaître une catastrophe humanitaire", a affirmé Raëd  Fattouh, le Chef du Comité de coordination d’entrée des marchandises,  dans la bande de Gaza. "Les prémices de cette catastrophe sont, déjà,  perceptibles, dans la pénurie de gaz naturel, de pâture et de  nourriture", a-t-il affirmé, en ajoutant que la fermeture prolongée du  passage de Karam Abou Salem pourrait aboutir à une pénurie de  différentes denrées alimentaires, comme la farine, le sucre, l’huile,  les produits laitiers, la viande congelée et les féculents, dans la  bande de Gaza.  
Les attaques israéliennes se poursuivent contre les Palestiniens
13 Avril 2011 22:32 
Qods - Lors des affrontements avec les  habitants palestiniens de Salwan, près de la noble Qods, en Cisjordanie,  les militaires du régime sioniste ont blessé nombre d'entre eux.                          Selon l'Agence Qods, les militaires israéliens ont utilisé des gaz  lacrymogènes, des grenades sonores et des balles en caoutchouc, lors de  leur attaque, blessant, ainsi, des dizaines de Palestiniens. De même,  les attaques du régime sioniste contre la bande de Gaza se poursuivent,  toujours, et, selon le rapport de l'Organisation de la Conférence  slamique, l'OCI, depuis la fin de la guerre de 22 jours, en janvier  2009, mars a été le mois le plus sanglant, pour Gaza. Dans ces attaques,  au moins, 20 Palestiniens ont trouvé le martyre et des dizaines  d'autres ont été blessés, dans les zones résidentielles, tandis que de  lourds dégâts étaient infligés aux Palestiniens. Malgré le cessez-le-feu  instauré, il y a deux ans, entre le régime sioniste et les groupes  palestiniens, les attaques du régime usurpateur se poursuivent toujours  contre Gaza.  
Attention ! Vin israélien = les raisins de l’Occupation !
mercredi 13 avril 2011
"Tous les  établissements vinicoles israéliens importants utilisent dans leurs vins  des raisins en provenance des territoires occupés", conclut  l’association israélienne "Who Profits" dans un rapport explosif sur la  production vinicole israélienne et ses combines pour camoufler cela et  s’emparer du maximum de terres palestiniennes.
Les fruits interdits – l’industrie israélienne du vin  et l’Occupation
Un nouveau rapport de l’association israélienne « Who Profits » (" qui profite") fait la carte de l’industrie israélienne vinicole impliquée dans l’occupation de la Cisjordanie et des Hauteurs syriennes du Golan, décrivant certaines combines utilisées pour masquer cette implication. C’est pourquoi, ce rapport fait un tour d’horizon de l’industrie vinicole israélienne et fait la carte des vignobles et des établissements vinicoles implantés dans les territoires occupés, avec les connections entre les principaux producteurs de vin israéliens et cette industrie des colonies.
"Notre rapport montre que tous les établissements vinicoles israéliens importants utilisent dans leurs vins des raisins en provenance des territoires occupés."
Bien que ce soit un projet de la colonisation sioniste dès le milieu du 19ème siècle, l’industrie vinicole israélienne telle que nous la connaissons de nos jours connaît clairement un renouveau de développement qui s’est structuré depuis les années 1980. Actuellement, l’industrie vinicole israélienne comprend six établissements vinicoles majeurs (Carmel, Barkan, Hauteurs du Golan, Teperberg 1870, Binyamina et Tishbi) et des douzaines d’établissements vinicoles de moyenne ou de petite importance, au total plus de 150, pour environ 12000 acres de vignobles. (une cinquantaine de km2)
Ce rapport apporte des informations détaillées sur ces producteurs de vin et leur connexion avec avec l’industrie vinicole des colonies. Il comprend aussi une étude sur presque tous les établissements viticoles des colonies des Hauteurs du Golan et de Cisjordanie.
Alos que l’industrie du vin est connue pour être extrêmement tâtillonne sur les informations concernant l’origine des raisins utilisés dans sa production, l’industrie vinicole israélienne utilise différentes combines pour faire disparaître l’information concernant les raisins en provenance des vignobles implantés dans les territoires occupés. En enquêtant sur les connexions de l’industrie israélienne du vin avec les vignobles des colons, nous avons découvert que si les raisins provenant des Hauteurs du Golan sont utilisés très ouvertement, les établissements vinicoles qui utilisent des raisins provenant des vignes de Cisjordanie se servent, le plus souvent, de tas d’astuces pour en cacher les origines.
Notre rapport décrit certaines de ces astuces, depuis celles qu’utilisent les agences d’exportation gouvernementales jusqu’à celles qu’utilisent les exportateurs privés. Par exemple les institutions israéliennes d’exportations redessinent la carte des régions vinicoles israéliennes de telle sorte que, délibérément, soient effacées les distinctions entre les régions de l’intérieur d’Israël et les régions des territoires occupés. Les producteurs israéliens de vin font disparaître l’information concernant la localisation exacte des vignobles d’où ils font venir les raisins par des descriptions floues et en ne divulguant pas la localisation des vignobles, ou en ne détaillant les vignobles de Cisjordanie que dans leurs publications en hébreu.
Ce rapport fournit aussi la description claire des incitations de l’industrie vinicole israélienne en faveur de la culture des raisins et du développement des établissements vinicoles dans les territoires occupés. Nous avons découvert qu’en plus des avantages dont toutes les activités commerciales des colonies bénéficient, dont des terres facilement accessibles, des avantages fiscaux et autres incitations fiscales offerts par le gouvernement israélien, l’industrie vinicole en Cisjordanie bénéficie d’avantages particuliers et du soutien de plusieurs offices gouvernementaux.
Par exemple, les Israéliens qui cultivent des vignobles dans les territoires occupés se voient attribuer des quotas d’eau subventionnés ; ils reçoivent des fonds du ministère de l’Agriculture pour les équipements et la construction d’établissements agricoles, du ministère de la Défense pour le pavage des routes et la clôture des terrains, et du ministère du Tourisme pour la transformation des vignobles et des établissements viticoles en attractions touristiques.
Le développement de vignobles et d’établissements vinicoles offre des avantages supplémentaires aux colons de Cisjordanie. Grâce à la combinaison de conditions légales et physiques, les plantations de vignobles sont des moyens assez faciles et très accessibles pour s’emparer de la terre palestinienne. De surcroît, les colons, tant en Cisjordanie que dans les Hauteurs du Golan ont compris que l’industrie du vin peut s’utiliser pour développer le tourisme dans les colonies, à l’intention des visiteurs tant locaux qu’ internationaux.
Les attractions touristiques ne servent pas seulement de sources de revenus d’appoint pour les colonies, mais, plus important, elles opèrent en normalisant et de promouvant toute l’entreprise de colonisation.
Vignoble du Carmel (vendu aussi sous le nom de Yatir brand) possède des vignobles dans les territoires occupés des Hauteurs du Golan et utilise des raisins d’autres vignobles de la même région. Parfois, des raisins d’un vignoble de colon de Cisjordanie ont été documentés comme ayant été récoltés et achetés à une entreprise vinicole du Carmel. Notre rapport montre aussi que cette société peut utiliser des raisins des vignobles de colons en territoire occupé de Cisjordanie.
 Barkan Winery : Possède  des vignobles dans des régions occupées y compris  en Cisjordanie et dans les Hauteurs du Golan
 Etablissement  vinicole des Hauteurs du Golan : Tous les vins  que produidt  l’Etablissement des Hauteurs du Golan sont fabriqués dans les Hauteurs  du Golan, à partir des raisins des vignobles  de la région, qui est  territoire occupé :
 Teperberg  1870 Winery : Possède des vignobles dans les territoires occupés de  Cisjordanie. Cette entreprise  ne fournit pas d’information sur  l’origine des raisins de ses  vins.
 Binyaina  Winery : possède  des vignobles  dans les territoires occupées de  Cisjordanie. Cette entreprise  ne fournit pas d’information sur  l’origine  des raisins de ses vins
 Tishbi  Winery : possède des vignobles dans les territoires occupés de  Cisjordanie et dans els hauteurs du Golan. Cette entreprise ne fournit  pas d’informations exactes sur l’origine  des raisins  utilisés dans   ses vins, surtout  dans ses publications en anglais. "
(Traduit par Carole Sandrel pour CAPJPO-EuroPalestine)
Tout le rapport sur ce site :
http://www.whoprofits.org/articlefiles/WhoProfits-IsraeliWines.pdf
CAPJPO-EuroPalestine
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Un nouveau rapport de l’association israélienne « Who Profits » (" qui profite") fait la carte de l’industrie israélienne vinicole impliquée dans l’occupation de la Cisjordanie et des Hauteurs syriennes du Golan, décrivant certaines combines utilisées pour masquer cette implication. C’est pourquoi, ce rapport fait un tour d’horizon de l’industrie vinicole israélienne et fait la carte des vignobles et des établissements vinicoles implantés dans les territoires occupés, avec les connections entre les principaux producteurs de vin israéliens et cette industrie des colonies.
"Notre rapport montre que tous les établissements vinicoles israéliens importants utilisent dans leurs vins des raisins en provenance des territoires occupés."
Bien que ce soit un projet de la colonisation sioniste dès le milieu du 19ème siècle, l’industrie vinicole israélienne telle que nous la connaissons de nos jours connaît clairement un renouveau de développement qui s’est structuré depuis les années 1980. Actuellement, l’industrie vinicole israélienne comprend six établissements vinicoles majeurs (Carmel, Barkan, Hauteurs du Golan, Teperberg 1870, Binyamina et Tishbi) et des douzaines d’établissements vinicoles de moyenne ou de petite importance, au total plus de 150, pour environ 12000 acres de vignobles. (une cinquantaine de km2)
Ce rapport apporte des informations détaillées sur ces producteurs de vin et leur connexion avec avec l’industrie vinicole des colonies. Il comprend aussi une étude sur presque tous les établissements viticoles des colonies des Hauteurs du Golan et de Cisjordanie.
Alos que l’industrie du vin est connue pour être extrêmement tâtillonne sur les informations concernant l’origine des raisins utilisés dans sa production, l’industrie vinicole israélienne utilise différentes combines pour faire disparaître l’information concernant les raisins en provenance des vignobles implantés dans les territoires occupés. En enquêtant sur les connexions de l’industrie israélienne du vin avec les vignobles des colons, nous avons découvert que si les raisins provenant des Hauteurs du Golan sont utilisés très ouvertement, les établissements vinicoles qui utilisent des raisins provenant des vignes de Cisjordanie se servent, le plus souvent, de tas d’astuces pour en cacher les origines.
Notre rapport décrit certaines de ces astuces, depuis celles qu’utilisent les agences d’exportation gouvernementales jusqu’à celles qu’utilisent les exportateurs privés. Par exemple les institutions israéliennes d’exportations redessinent la carte des régions vinicoles israéliennes de telle sorte que, délibérément, soient effacées les distinctions entre les régions de l’intérieur d’Israël et les régions des territoires occupés. Les producteurs israéliens de vin font disparaître l’information concernant la localisation exacte des vignobles d’où ils font venir les raisins par des descriptions floues et en ne divulguant pas la localisation des vignobles, ou en ne détaillant les vignobles de Cisjordanie que dans leurs publications en hébreu.
Ce rapport fournit aussi la description claire des incitations de l’industrie vinicole israélienne en faveur de la culture des raisins et du développement des établissements vinicoles dans les territoires occupés. Nous avons découvert qu’en plus des avantages dont toutes les activités commerciales des colonies bénéficient, dont des terres facilement accessibles, des avantages fiscaux et autres incitations fiscales offerts par le gouvernement israélien, l’industrie vinicole en Cisjordanie bénéficie d’avantages particuliers et du soutien de plusieurs offices gouvernementaux.
Par exemple, les Israéliens qui cultivent des vignobles dans les territoires occupés se voient attribuer des quotas d’eau subventionnés ; ils reçoivent des fonds du ministère de l’Agriculture pour les équipements et la construction d’établissements agricoles, du ministère de la Défense pour le pavage des routes et la clôture des terrains, et du ministère du Tourisme pour la transformation des vignobles et des établissements viticoles en attractions touristiques.
Le développement de vignobles et d’établissements vinicoles offre des avantages supplémentaires aux colons de Cisjordanie. Grâce à la combinaison de conditions légales et physiques, les plantations de vignobles sont des moyens assez faciles et très accessibles pour s’emparer de la terre palestinienne. De surcroît, les colons, tant en Cisjordanie que dans les Hauteurs du Golan ont compris que l’industrie du vin peut s’utiliser pour développer le tourisme dans les colonies, à l’intention des visiteurs tant locaux qu’ internationaux.
Les attractions touristiques ne servent pas seulement de sources de revenus d’appoint pour les colonies, mais, plus important, elles opèrent en normalisant et de promouvant toute l’entreprise de colonisation.
Vignoble du Carmel (vendu aussi sous le nom de Yatir brand) possède des vignobles dans les territoires occupés des Hauteurs du Golan et utilise des raisins d’autres vignobles de la même région. Parfois, des raisins d’un vignoble de colon de Cisjordanie ont été documentés comme ayant été récoltés et achetés à une entreprise vinicole du Carmel. Notre rapport montre aussi que cette société peut utiliser des raisins des vignobles de colons en territoire occupé de Cisjordanie.
(Traduit par Carole Sandrel pour CAPJPO-EuroPalestine)
Tout le rapport sur ce site :
http://www.whoprofits.org/articlefiles/WhoProfits-IsraeliWines.pdf
CAPJPO-EuroPalestine
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