[ 01/11/2011 - 18:42 ] |
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Jérusalem - CPI
« Les pratiques des
autorités occupantes israéliennes perpétuelles contre les citoyens
palestiniens dans la partie orientale de la ville d’el-Qods occupée
(Jérusalem) sont un crime de guerre», a affirmé un rapport juridique d’une organisation hébreu non gouvernementale.
Itai Epstein, directeur associé au Comité
du Mouvement israélien contre les démolitions de Maisons" a déclaré que
les pratiques sionistes visent à expulser les citoyens palestiniens de
leur ville, et que «la démolition de maisons et d'expulsions forcées et
de retirer la résidence entraînent l’extermination ethnique à
Jérusalem-Est."
Le mouvement a publié un rapport intitulé
«aucune maison, aucun pays », tout en accusant l'entité sioniste d’avoir
violé les cinq obligations légales principales par le biais d’imposer
«d'innombrables difficultés" sur les Palestiniens.
Il a fait trois plaintes, le lundi, à l'ONU
demandant une enquête sur la légitimité de la politique d'occupation
dans la partie orientale de Jérusalem.
Le mouvement a indiqué qu’il est presque
impossible pour les Palestiniens de construire, alors que le Conseil
municipal de Jérusalem n’a donné, l’année dernière, pour les
Jérusalémites que 18 permis, en dépit de leur nombre qui dépasse les 300
000, d'autre part, les Palestiniens continuent à construire sans
permis et la plupart de leurs logements s’exposent à la démolition
forcée par la municipalité, qui les envoit la facturation du processus
de destruction pour le paiement.
Il ne reste devant les familles aucun
autre choix que de reconstruire les maisons détruites illégalement ou
emménager avec la famille ou même quitter la ville.
L'entité sioniste retire automatiquement le
statut de résident permanent de tout Palestinien de Jérusalem, qui a
passé sept ans à l'étranger, même si dans la Cisjordanie ou la bande de
Gaza.
Michael Sfard, un défenseur connu des
droits de l'homme qui a participé à la rédaction du rapport, souligne
que le «panier de possibilités » de les mettre (les Jérusalémites) en
face d’un dilemme: soit rester à Jérusalem et construire illégalement
parce que les chances de la construction juridique sont presque nulles
ou à laisser, ajoutant : Selon les expressions juridiques, cela
s’appelle « extermination ethnique ».
Sfard indique que l'entité sioniste impose
une politique délibérée visant à contrôler la démographie de Jérusalem
pour assurer le ratio de 70 à 30 entre Juifs et Arabes dans la ville.
«Il y a une place entre le Jourdain et la
mer (Méditerranée) où les politiques sionistes cherchent à expulser les
Palestiniens de leur résidence et ce qui se passe à Jérusalem-Est »,
a-t-il également contesté contre la politique discriminatoire de
l’ennemi occupant.
La Commission affirme qu'il y a une
sérieuse possibilité que ces politiques constituent un crime de guerre
et espère être approuvée par les envoyés spécialistes des Nations Unies
et des personnes déplacées à l'intérieur des logements adéquats et les
droits humains dans les territoires occupés pour enquêter sur cette
affaire.
Sfard affirme :« Il y a un danger que des
crimes de guerre ont été exécutés, mais afin de prouver cela, il doit y
avoir une enquête » .
Le rapport accuse l'occupation de violer le
droit à un logement adéquat et à la création d'un processus de
déplacement forcé et l'expulsion effective.
Le rapport montre qu’"Israël est engagé
dans un crime d’expulsion de guerre, en expulsant les Palestiniens de
Jérusalem-Est ou même en interdisant ceux qui sont restés en dehors de
la région depuis plus de sept ans d'y entrer à nouveau".
L’avocat, Emily Shaffer qui a participé à
la rédaction du rapport considère que : "dès le fait d’annuler leur
séjour, en fait, il devient un ordre d'expulsion à leur encontre ce qui
contredit à la Convention de Genève".
Shaffer ajoute que de le faire sans
vérifier qu'ils n'ont nulle part où ils iront, ce qui les rend
apatrides, est une autre violation.
Jeff Halper, l'un des fondateurs du
mouvement, de sa part, estime que la démolition des maisons est
l'essence du « conflit israélo-arabe » concernant ; « l’expulsion, la
race et la judaïsation du pays", ajoutant que "le jeu final est
l'éradication de Jérusalem-Est comme une entité afin qu'il y ait que
quelques petits morceaux."
«Vous créez des faits sur le terrain qui
déterminent préalablement les résultat des négociations, cependant au
moment où nous atteindront les négociations sur le statut final, il n’y
aurait aucune chose de la Jérusalem-Est", a-t-il ajouté.
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