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Gaza – CPI 
Il y a seize ans, Fahmi Kanaay a 
rencontré, à l’hôpital de la prison d’Ar-Ramla, le captif Mohammed 
Al-Abd Al-Hosni, condamné à trente ans de prison ferme. Fahmi Kanaan 
avait été exilé par les occupants israéliens de Bethléem, après avoir 
été encerlé dans l’église de la Nativité, et et il avait été arrêté à 
cinq reprises durant la Première Intifada. 
    La rencontre
   
En 1995, les occupants ont transféré Kanaan
 de la prison de Kfaryona vers l’hôpital de la prison d’Ar-Ramla pour 
des examens médicaux. C’est là qu’il a rencontré le détenu Mohammed 
Al-Hassani, actuellement libéré par la récente transaction d’échange de 
prisonniers effectuée entre la résistance palestinienne, le mouvement de
 la résistance islamique Hamas en tête, et l’Entité sioniste. 
Et c’est de là qu’une profonde amitié est 
né entre Kannan, originaire de la ville Bethléem, et le détenu 
Al-Hassani, originaire de la bande de Gaza. Leur amitié est basée sur 
l’amour de la Palestine, la Palestine historique qui reste indivisible. 
Ils ont vécu des moments difficiles, pleins de douleurs et de 
souffrances, causées surtout par la politique de négligence médicale. 
    La séparation
   
Les jours sont vite passés et le moment de 
la séparation est arrivé. Le captif Kanaan est retourné dans sa cellule,
 après des examens médicaux de pure forme, dans la prison de Kfarhouna. 
Mais leur amitié ne s’est pas arrêtée à ce stade pour autant. Ils ont 
continué à s’échanger des lettres. 
En 1996, Fahmi Kanaan a trouvé sa liberté, 
après quinze mois de « Détention administrative ». Il a cru qu’il ne 
reverrait plus son ami Al-Hassani qui allait retourner dans sa ville 
d’origine, Bethléem. Toutefois, ils se contactaient par téléphone, 
jusqu’au moment où il a perdu les nouvelles de Mohammed Al-Hassani, 
ayant été transféré vers une autre prison. 
    Vers l’exil
   
Les années sont passées. En 2002, les 
occupants israéliens ont encerclé l’église de la Nativité durant 39 
jours. Selon un accord entre l’autorité palestinienne et l’occupation 
israélienne, le siège de l’église a pris fin avec l’exil de plusieurs 
Palestiniens qui étaient réfugiés dans l’église, dont Kanaan, vers la 
bande de Gaza. Dans la bande de Gaza, il a rendu visite à la famille de 
son ami Al-Hassani qui était encore en prison. Il a commencé à suivre 
ses nouvelles grâce à son fils Wissam. 
    L’espoir renaît
   
Dix ans sont passés, et lors de 
l’enlèvement du soldat israélien Shalit, l’espoir de revoir son ami 
s’est renouvelé. Puis est venue la transaction qui a confirmé cet 
espoir, surtout qu’il a su, via Wissam, que son ami était sur la liste 
des libérables. 
Les négociations pour une transaction honorable d’échange ont pris cinq ans. 
Et sur le point de passage de Rafah, 
l’exilé Kanaan est sorti pour recevoir son ami, le détenu libéré 
Mohammed Al-Hassani, après seize ans de séparation. Kanaan en croyait à 
peine ses yeux en voyant son ami. Ils se sont embrassés. Puis il a reçu 
d’autres détenus avec lesquels il avait vécu dans la captivité, il y a 
de cela seize ou dix-huit ans, dont le détenu libéré Mohammed Abou 
Djalala de Gaza et Amer Abou Sarhan de Bethléem. 
    Une pensée pour tous les captifs
   
A cet instant, Kanaan a exprimé, avec une 
grande assurance, son souhait de voir tous les détenus et exilés 
palestiniens retourner auprès de leurs familles, comme lui a eu de la 
chance de revoir son ami Mohammed Al-Hassani, après seize ans de 
séparation. 
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