[ 31/10/2011 - 01:00 ] |
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An-Nassira – CPI
En ce mois de novembre, nous vivons la
cinquante-cinquième commémoration du massacre de Kafr Qassem, l’affreux
massacre pratiqué par les forces israéliennes d'occupation contre les
habitants du village arabe de Kafr Qassem se trouvant sur les frontières
entre la Cisjordanie et les territoires occupés en 1948.
Les bandits sionistes pratiquèrent toutes
sortes de crimes contre les habitants de ce village de Kafr Qassem et
des villages voisins, dans le but de leur faire peur, de les pousser
vers l’exil, de prendre leur place. Toutefois, ils y restent, malgré
toutes les conditions impossibles imposées par les autorités de
l’occupation israélienne, malgré toutes les mesures destinées à leur
faire perdre leur identité palestinienne, malgré tout.
Charif Hossein, du village de Kafr Qassem,
se rappelle du jour du massacre : « L’après-midi du 29 novembre 1956, la
direction militaire sioniste a imposé le couvre-feu sur les localités
du triangle frontalier. Elle avait décidé de tuer toute personne se
trouvant chez lui. Celui qui retournait de son travail, ne sachant qu’il
y avait eu un couvre-feu, ne trouvait que la mort qui l’attendait ».
« Cette décision, ajoute-t-il, a laissé
quarante-neuf martyrs, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes. Ils sont
tombés en martyre pour satisfaire la haine et l’envie de tuer des
soldats de l’occupation israélienne. »
Crime inoubliable
Les habitants du village de Kafr Qassem, et
même tous les Palestiniens, n’ont pas l’air d’oublier ce que dit le
premier ministre de l’époque Golda Meir qui commenta ce massacre
sauvage : « Les grands mourront et les petits oublieront » !!
Les habitants du village de Kafr Qassem
continuent à commémorer cet crime infernal réalisé par l’Entité sioniste
contre des gens qu’elle considère pourtant comme ses citoyens. A
l’occasion de cet anniversaire, les villageois s’interdisent d’aller
travailler ou de se rendre à l’école ; ils parcourent les rues du
village, en portant les photos des martyrs couronnés de fleurs. Ils
visitent leurs tombes, en récitant la sourate d’Al-Fatiha et en lançant
des mots en proses ou en vers, contre l’oubli.
Poursuivre l’occupation israélienne
L’expert en droit Khaled Aghbariya parle du
côté juridique du massacre : « Ce qui s’est passé au village de Kafr
Qassem ne tombera sous le coup du délai de prescription ; les appels
continuent pour poursuivre les occupants israéliens, vu que le massacre
est un crime de guerre ».
Il ajoute : « Un tribunal de l’occupation
israélienne a condamné les criminels de ce massacre d’une amende d’un
Shekel symbolique ; ils se moquent du monde entier. Le crime ne peut pas
être oublié avec le temps. Cela dépend des Palestiniens, qui doivent
continuer à poursuivre les occupants israéliens, sans relâche ».
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