Le ministre égyptien 
					des Affaires étrangères,
					Mohamad
					Kamel Amr,
					souligne 
					qu’il n’y a
					aucune division au
					sein des pays
					arabes en 
					ce qui
					concerne 
					l’initiative palestinienne.
					New York,
De notre correspondant —
De notre correspondant —
					Mohamad
					Kamel 
					Amr : 
					Il n’y 
					avait aucune division
					autour de la cause
					palestinienne
					dans les 
					réunions du
					groupe 
					arabe à New York. Tout le 
					monde soutient la
					même position
					claire 
					et nette, 
					celle de la coexistence de deux
					Etats 
					indépendants, vivant en paix
					dans le cadre des
					résolutions de la
					légalité 
					internationale. De
					sorte que
					l’Etat de Palestine
					soit établi
					selon les 
					frontières de 1967 avec 
					Jérusalem-Est comme
					capitale.
					Il faut 
					dire que les discussions
					du groupe
					arabe 
					portaient essentiellement
					sur la 
					manière de parvenir
					à cet
					objectif. On
					ne peut 
					qualifier cela de division,
					mais plutôt
					comme un
					débat ayant 
					pour objectif de
					parvenir à
					une idée 
					sur laquelle
					s’entendraient
					tous les pays.
La 
					demande palestinienne
					s’est 
					frayée une
					voie vers 
					le Conseil de
					sécurité. Il
					est tout à 
					fait probable que la question
					prenne un certain temps.
					D’ailleurs, les pays
					membres de 
					l’OCI (Organisation de la
					Coopération 
					Islamique) soutiennent
					eux aussi 
					la demande 
					palestinienne d’adhésion
					sur toute 
					la ligne.
— Que pense
					l’Egypte du 
					dernier communiqué du Quartette
					autour de la
					paix au 
					Moyen-Orient ainsi
					que 
					l’invitation à la reprise 
					des négociations
					israélo-palestiniennes 
					? Le Quartette a-t-il 
					fait des consultations avec le groupe
					arabe à
					cet égard
					avant sa
					publication ?
—
					Dans son allocution
					devant 
					l’Assemblée générale,
					l’Egypte a 
					exprimé clairement
					que le communiqué
					du Quartette
					était bien 
					en deçà des 
					espérances à
					cette 
					période. Le président
					palestinien,
					Mahmoud 
					Abbass, a pleinement le
					droit de ne 
					pas négocier
					à cause de la
					poursuite de la
					politique de
					colonisation.
					Les efforts du 
					Quartette ne
					sont pas 
					suffisants. D’autant 
					plus que 
					celui-ci poursuit les
					mêmes vieux
					scénarios et
					ne répond 
					pas au minimum des demandes
					légitimes, 
					tels l’élaboration d’un
					calendrier, 
					l’arrêt de la colonisation 
					et le respect d’un règlement
					dans les 
					frontières de 1967. En effet,
					aucune consultation
					n’a eu 
					lieu entre le
					groupe 
					arabe et le Quartette
					avant la publication
					du communiqué.
— Comment avez-vous
					reçu le 
					discours du chef
					du 
					gouvernement israélien
					Benyamin 
					Netanyahu ?
— 
					Le
					discours 
					n’apporte aucune solution
					ni
					règlement à 
					la situation actuelle.
					Au contraire, c’est
					une affirmation de la position
					israélienne.
					Regardez comment le monde
					entier a 
					accueilli le discours de
					Mahmoud 
					Abbass et sa
					demande 
					d’obtenir les droits
					légitimes de son
					peuple au moment
					où  
					Netanyahu s’entête
					à imposer la
					politique 
					du fait accompli et à
					poursuivre 
					ses plans de colonisation
					dans les 
					territoires arabes.
					Propos
					recueillis par
Ezzat Ibrahim
Ezzat Ibrahim