| [ 25/10/2011 - 16:13 ] | 
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Al-Qods occupée – CPI  
            
  La Cour suprême sioniste a informé le 
ministre de l’Intérieur du gouvernement de Netanyahu de son intention 
d’annuler sa décision liée à l’expulsion des députés de la ville 
d’al-Qods occupée et son ex-ministre, émise le 30 juin dernier.
   
La décision de ministre de l’Intérieur 
sioniste stipulait à l’époque l’annulation des résidences permanentes 
des trois députés palestiniens et l’ex-ministre au gouvernement 
palestinien, avec leur expulsion de la ville d’al-Qods pour manque de 
loyauté envers l’occupation.  
Néanmoins, la Cour suprême sioniste a déclaré dans sa décision initiale que « la
 loi israélienne ne contient aucune autorisation claire et détaillée qui
 accorde ce pouvoir au ministre, et il n’y a aucune proposition de loi 
concernant le retrait de la résidence permanente d’une personne née à 
Jérusalem-Est en se basant sur un manque de loyauté ou sur toute autre 
réclamation du ministre de l’Intérieur ». Elle a donné au ministre 
de l’Intérieur 90 jours pour répondre et donner une justification 
convaincante autre que celle avancée auparavant. 
En commentaire de la décision de la Cour 
suprême, les députés et l’ex-ministre ont exprimé leur satisfaction de 
ce jugement initial qu’ils ont considéré comme « un pas dans la bonne 
direction ». Ils ont déclaré : « Le droit des maqdissins dans leur 
ville est un droit immuable qui ne peut être modifié par les autorités 
de l’occupation et leurs politiques enragées visant à nettoyer la ville 
ethniquement et la vider de ses habitants d’origine ». 
Les députés d’al-Qods et l’ex-ministre ont ajouté dans un communiqué de presse mardi 24 octobre : « Même si elle vient tard, la décision de la Cour suprême contient une correction, malgré le fait qu’elle soit minime, à un long processus de points négatifs et reculs au niveau juridiques concernant l’affaire des députés maqdissins ». 
« La décision de la Cour suprême 
confirme ce que nous disions depuis toujours que les mesures du ministre
 de l’Intérieur contre nous, que ce soit le retrait des statuts de 
résidences ou les ordres d’expulsion, sont des décisions purement 
politiques sans aucun rapport avec des milieux juridiques, ni au niveau 
international ni même au niveau israélien. Ce sont donc des décisions 
injustes et l’expulsion de la ville de citoyens pacifiques est un crime 
contre l’humanité », ont-ils assuré. 
Le communiqué a affirmé que les maqdissins « tirent
 la légitimité de leur présence dans la ville des lois célestes qui leur
 accordent ce droit immuable, ils y sont nés et y ont vécus depuis leurs
 parents, grands-parents etc… la ville est toujours considérée comme 
occupée dans les résolutions internationales, et l’occupation doit 
immédiatement procéder au retrait de cette ville et ses lieux saints ». 
Le député Mohamed Toutah et le ministre 
Khaled Abou Arfa ont annoncé qu’ils continuent leur sit-in dans la tente
 des députés au siège de la Croix-Rouge, et qu’ils condamnent 
l’enlèvement des deux députés Mohamed Abou Tayr et Ahmad Atoun par les 
autorités d’occupation. Ils félicitent également le soutien des 
maqdissins à leur égard qui n’a cessé depuis le début du sit-in il y a 
481 jours. 
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