| [ 03/10/2011 - 14:11 ] | 
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Téhéran – CPI  
Le membre du bureau politique du 
mouvement du Hamas, Izzat al-Rashaq, a déclaré que son mouvement 
continue de mener des contacts avec le Fatah pour mettre en œuvre 
l’accord de réconciliation. Il ajoute que le mouvement du Fatah a lié 
l’application de l’accord avec la nomination du Premier ministre et le 
reste des éléments, et ce, après « l’échéance de septembre », ils sont 
donc responsables du retard.  
Al-Rashaq a affirmé lundi dans une déclaration exclusive au CPI que « le
 Hamas ne veut pas d’un accord qui soit juste de l’encre sur papier, 
mais d’un véritable accord qui se traduit sur le terrain et qui unifie 
le peuple palestinien face aux défis sionistes ». Il appelle 
également à régler les questions convenues, telles que la formation du 
gouvernement de consensus national pour gérer la prochaine phase de 
transition, exhortant le Fatah à ne pas s’accrocher à une option 
spécifique car cela entrave l’accord de réconciliation. 
Concernant le printemps arabe et ses effets sur la cause palestinienne, al-Rashaq a estimé qu’elle reste la cause de la nation islamique entière, et non celle du peuple palestinien seulement. Selon le membre du Hamas, les évolutions positives dans certains pays, notamment l’Egypte et la Tunisie ont eu lieu dans l’intérêt de la cause palestinienne car le changement qui s’est produit en Egypte « nous rapproche beaucoup de la Palestine ». 
Il a ajouté dans sa conversation avec le 
correspondant du CPI à Téhéran que l’ancien régime égyptien était allié 
avec l’entité sioniste contre le peuple palestinien et sa cause, et a 
appelé à la consolidation des efforts de la nation pour soutenir la 
Palestine et la cause palestinienne, et affronter l’agression sioniste. 
Quant au passage de Rafah, al-Rashaq a 
assuré qu’après la révolution égyptienne, les choses se sont légèrement 
améliorées, et a appelé à l’ouverture du passage de façon permanente et à
 la levée du blocus sur la Bande de Gaza, car il est inconcevable 
qu’elle continue d’être comme une prison.  
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