Le procureur général égyptien le conseiller Abdel Majid Mahmoud a 
accepté dimanche de traduire en justice 76 accusés d’avoir attaqué 
l’ambassade israélienne au Caire et le siège du département de la 
sécurité de Jiza.
Les 76 personnes sont officiellement accusées de « rassemblement et 
de recours à la force et à la violence contre des employés publiques, 
d’attaques contre les officiers et les policiers, de tentative d’occuper
 le siège du département de la sécurité de Jiza, de destruction de biens
 publiques et d’avoir incendié des sites publiques ».
Le parquet a également accusé ces derniers d’avoir mis en panne des 
véhicules de transport public, d’avoir utilisé des fonds à des fins 
terroristes, et de possession d’armes blanches pour les utiliser dans 
des activités qui déstabilisent la sécurité dans le pays.
Selon une source judiciaire s’exprimant à United Press, les enquêtes 
en cours ont démontré que la majorité des personnes accusées ont un 
passé criminel et pénal et qu’ils sont classés « dangereux » dans les 
registres de l’Etat. 
Le conseiller Hicham Badaoui, l’avocat du parquet suprême de l’Etat, 
avait dressé une liste de noms qui doivent être traduits en justice. La 
première séance de leur procès sera fixée ultérieurement.
Le 9 septembre dernier, plus de 10.000 manifestants se sont 
rassemblés autour de l’ambassade israélienne au Caire appelant à chasser
 l’ambassadeur israélien du Caire et à fermer l’ambassade, en signe de 
protestation contre la mort de six soldats égyptiens dans un raid 
israélien à la frontière.