Palestine - 28 septembre 2011
Par Addameer
27 September 2011 – Les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes ont annoncé le démarrage d'une campagne de désobéissance pour protester contre la recrudescence de mesures punitives prises à leur encontre par les services pénitentiaires israéliens (IPS) ces derniers mois. L'aggravation de la répression de l'IPS contre les prisonniers palestiniens, et la détérioration consécutive de leurs conditions de détention, a commencé immédiatement après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait annoncé le 28 juin 2011 un changement de politique vis-à-vis des conditions de détention des prisonniers palestiniens. Déclarant que les conditions actuelles étaient "ultra-généreuses", en dépit d'une condamnation international large et récurrente de celles-ci, Netanyahu a dit qu'une série de mesures punitives non précisées serait mise en œuvre, touchant tous les aspects de leur vie carcérale, depuis l'accès à l'enseignement, aux livres et aux visites familiales, jusqu'au recours à l'isolement et aux amendes.
En conséquence, les prisonniers ont décidé d'entreprendre une grève de la faim tous les mercredis, jeudis et samedis, à partir de ce mercredi 28 septembre. Les prisonniers ont également déclaré que leur campagne comprendra une série d'autres formes de désobéissance, dont le refus de porter les uniformes de prison, de participer à l'appel quotidien ou de coopérer avec aucune autre exigence de l'IPS.
Un groupe de prisonniers a aussi décidé d'entreprendre une grève de la faim illimitée pour exiger la fin de l'utilisation abusive de l'isolement par l'IPS pour des raisons "de sécurité", une mesure qui touche actuellement 20 prisonniers, dont certains ont passé 10 ans en isolement. Leur grève vise en particulier la fin de l'isolement d'Ahmed Sa'adat, le secrétaire-général du Front populaire de libération de la Palestine, qui est en isolement depuis 3 ans.
De plus, les prisonniers de la Prison Ramon ont eux aussi entamé une grève de la faim illimitée après une rencontre avec le ministre israélien de la Sécurité publique le 27 septembre qui a refusé de prendre en compte leurs demandes, à savoir la fin de l'utilisation abusive de l'isolement, des punitions collectives, en particulier des restrictions de visites familiales et d'imposition d'amendes, des raids fréquents et des fouilles humiliantes et le fait que les prisonniers soient entravés et menottés lorsqu'ils sont conduits ou qu'ils reviennent des visites de leur avocat. Parmi les autres exigences des prisonniers, la reprise de l'accès à l'enseignement universitaire et l'amélioration des conditions de santé de centaines de prisonniers malades ou blessés, et qu'un traitement médical adéquat leur soit garanti.
Addameer appelle l'Organisation de Libération de la Palestine à maintenir fermement sa position de refus de retour aux négociations sans la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et arabes détenus dans les prisons et centres de détention israéliens. Addameer exhorte également tous les partis politiques, institutions et associations œuvrant dans le domaine des droits de l'homme, à soutenir les prisonniers dans leur campagne de désobéissance.
Un groupe de prisonniers a aussi décidé d'entreprendre une grève de la faim illimitée pour exiger la fin de l'utilisation abusive de l'isolement par l'IPS pour des raisons "de sécurité", une mesure qui touche actuellement 20 prisonniers, dont certains ont passé 10 ans en isolement. Leur grève vise en particulier la fin de l'isolement d'Ahmed Sa'adat, le secrétaire-général du Front populaire de libération de la Palestine, qui est en isolement depuis 3 ans.
De plus, les prisonniers de la Prison Ramon ont eux aussi entamé une grève de la faim illimitée après une rencontre avec le ministre israélien de la Sécurité publique le 27 septembre qui a refusé de prendre en compte leurs demandes, à savoir la fin de l'utilisation abusive de l'isolement, des punitions collectives, en particulier des restrictions de visites familiales et d'imposition d'amendes, des raids fréquents et des fouilles humiliantes et le fait que les prisonniers soient entravés et menottés lorsqu'ils sont conduits ou qu'ils reviennent des visites de leur avocat. Parmi les autres exigences des prisonniers, la reprise de l'accès à l'enseignement universitaire et l'amélioration des conditions de santé de centaines de prisonniers malades ou blessés, et qu'un traitement médical adéquat leur soit garanti.
Addameer appelle l'Organisation de Libération de la Palestine à maintenir fermement sa position de refus de retour aux négociations sans la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et arabes détenus dans les prisons et centres de détention israéliens. Addameer exhorte également tous les partis politiques, institutions et associations œuvrant dans le domaine des droits de l'homme, à soutenir les prisonniers dans leur campagne de désobéissance.
Source : Addameer
Traduction : MR pour ISM