[ 24/09/2011 - 11:13 ] |
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New York – CPI Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a présenté au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, une demande d'adhésion de l'Etat de la Palestine auprès des Nations Unies, confirmant qu'il est prêt à renoncer à 78% de la terre de la Palestine historique en échange de la création d'un Etat palestinien sur 22% de sa superficie et avec Jérusalem-Est pour capitale. Dans son discours devant les Nations Unies, Abbas a déclaré vendredi 23/9 : "En l'absence de justice absolue, nous avons adopté le chemin de la justice relative, la justice possible et capable de corriger un côté de la grave injustice historique commise contre notre peuple, et nous avons accepté la création d'un Etat palestinien sur 22% de la terre de la Palestine historique, c'est-à-dire, sur tous les territoires occupés par Israël en 1967". Abbas a souligné son entière reconnaissance d'un "Etat juif", vivant côte à côte avec un Etat Palestinien, précisant que ses efforts ne visent pas à délégitimer l'entité sioniste. Il a mis l'accent sur l'attachement de l'OLP au "renoncement à la violence (résistance nationale), le rejet et la condamnation de toutes les formes du terrorisme, notamment le terrorisme d'Etat, le respect de tous les accords signés entre l'OLP et Israël, et l'attachement au choix des négociations pour parvenir à une solution durable au conflit, conformément aux résolutions de la loi internationale". Il a annoncé que l'OLP est entièrement prête pour la reprise immédiate des négociations, "selon une référence certifiée, en conformité avec la loi internationale, et un arrêt total de la colonisation". "Lorsque nous venons avec notre cause à cette tribune onusienne, c'est une confirmation de notre dépendance au choix politique et diplomatique, et une confirmation que nous ne prenons pas des mesures unilatérales, nous ne voulons pas isoler ou délégitimer Israël, mais nous voulons acquérir une légitimité à la cause du peuple palestinien", a déclaré Abbas. Il a conclu : "Nous tendons la main au gouvernement et au peuple israélien pour faire la paix, et je leur dis : laissez-nous construire ensemble un avenir proche et urgent pour nos enfants". |
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