| [ 23/09/2011 - 22:48 ] | 
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|             Gaza – CPI Le premier ministre palestinien Ismaïl  Haniyeh a considéré que les délibérations en cours au sein des Nations  Unies sur la question de l'octroi de l'adhésion à la Palestine affectent  la dignité du peuple palestinien. Dans son entretien avec des journalistes  après la prière du vendredi 23/9, Haniyeh a dit : "Nous voyons que ce  qui se passe dans les couloirs des Nations Unies porte préjudice à la  dignité du peuple palestinien, parce que les Palestiniens ne veulent pas  mendier un Etat : ils croient sûrement que l'Etat palestinien et son  avenir sont lié à sa fermeté et sa résistance". "Nous ne voulons pas mendier pour cet Etat,  l'Etat doit être pris et ne viendra pas dans le contexte des  négociations. Les Etats ne seront pas créés par les résolutions  onusiennes, les Etats libèrent leurs territoires et établissent leur  entité", a ajouté Haniyeh. Il a poursuivi : "Nous voulons un Etat  palestinien, mais avec une pleine souveraineté, non pas au détriment des  droits et principes palestiniens, dont le droit au retour". Haniyeh a critiqué l'initiative lancée par  le président français, Nicolas Sarkozy, qui consiste à faire de la  Palestine un Etat observateur, dans le cadre d'une phase transitoire. Il  a affirmé : "Ni l'initiative française, ni cet événement qui se base  sur les négociations n'ont d'importance pour le peuple palestinien". Ces déclarations de Haniyeh ont eu lieu  quelques heures avant que le président de l'autorité palestinienne,  Mahmoud Abbas, fournisse au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon une  demande d'adhésion de la Palestine  à l'organisation internationale. Mahmoud Abbas a aussi prononcé un  discours devant l'assemblée générale de l'ONU, alors que la position des  pays européens reste ambiguë.  | 
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