29 Juillet 2011
IRIB- Le régime sioniste ne veut plus de ressortissants turcs.                         Ce sont les médias israéliens qui l'ont annoncé, et, surtout, le  ministère des Affaires étrangères du régime sioniste, affirmant n'avoir  pas l'intention de proroger le visa de quelque 350 ressortissants turcs  travaillant pour des entreprises israéliennes. Cette décision  s'explique, apparemment, par les positions anti-israéliennes d'Ankara.  En fait, des milieux politiques trouvent normale, une telle décision,  qui intervient, d'ailleurs, en filigrane des tensions, dans les  relations Ankara-Tel-Aviv, des relations qui se sont refroidies, dans le  sillage des mesures criminelles du régime sioniste envers les Gazaouis  et aux prises de bec entre le Premier ministre turc Recep Tayyib Erdogan  et le Président israélien, Shimon Perez. L'assaut israélien contre le  bateau turc "Mavi Marmara", qui a fait plusieurs morts, a fait tâche  d’huile, d’autant plus que la situation pourrait s'aggraver encore  davantage, à cause du refus du régime sioniste de s'excuser, malgré les  demandes consécutives d'Ankara. En tout état de cause, il semblerait  qu'il existe deux visions différentes, en Turquie, en ce qui concerne  l'indispensabilité et la nature des relations turco-israéliennes. Les  adeptes de la première vision, dont une grande majorité est membre de  l’AKP au pouvoir, ne s'intéressent guère, en principe, à l'établissement  de liens avec Israël. Ils estiment que maintenir des relations avec  Israël ne se traduirait par aucun acquis positif pour la Turquie. C’est  ce que, d’ailleurs, précise le chef de la diplomatie turque, Ahmet  Davutughlu : "Je ne trouve aucun acquis, dans ces relations entre notre  pays et Israël, et je pense que la poursuite desdites relations ne fera  que provoquer la colère et la méfiance du monde musulman, à notre  encontre". N'oublions pas, par ailleurs, que pour les responsables  turcs, il devrait être difficile de retirer leur demande d'excuses  officielles de la part de Tel-Aviv, une question qui est liée à  l'honneur et au prestige d'Ankara, sur la scène internationale. L'autre  vision que défendent, surtout, les militaires des deux côtés, repose sur  cette idée que les tensions entre Israël et la Turquie pourraient avoir  des impacts négatifs sur les intérêts militaires et économiques, de  part et d’autre. C'est pourquoi, le ministère de la Guerre du régime  sioniste et des hauts gradés de l'armée turque se disent inquiets d'une  aggravation de ces tensions. Quoi qu'il en soit, selon le Journal turc  "Hürriyet", la Turquie envisage un plan B, prévoyant, entre autres, une  baisse du niveau des relations diplomatiques avec Israël, si ce dernier  n'accepte pas de présenter ses excuses officiels au peuple turc. La  visite du Premier ministre turc Erdogan, à Gaza, ferait parti", aussi,  du plan B d'Ankara.