| [ 27/07/2011 - 17:47 ] | 
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|             Gaza – CPI                  Comme à leur habitude, les services de  renseignements sionistes se débarrassent de leurs agents après la fin de  leurs services et lorsqu’ils sont démasqués. C’est ce qui est arrivé à  l’agent détenu par les services de la sécurité intérieure dans la bande  de Gaza, que le correspondant du site internet Al-Majd a rencontré en  voyant des signes d’un profond remord sur son visage.    L’espion raconte au site Al-Majd : « J’ai  travaillé pour les services secrets sionistes pendant plus de dix  années consécutives, lorsque l’officier des renseignements a procédé à  l’autorisation de mon entrée dans les territoires occupés – car j’étais  commerçant- et j’ai accepté de coopérer avec eux. Cet officier a tenter  de me rassurer en me disant que les renseignements que je lui fournirai  ne nuiront à personne, ne me causeront pas de tords et ne sauront connus  de personne ». « Face à la négociation, la pression  et la confiance instaurée, j’ai cédé et accepté de travailler avec eux  selon le marché convenu. Petit à petit, j’ai commencé à ressentir mon  implication dans les services secrets : on me demandait des informations  sur mes voisins résistants et l’un d’entre eux finissait martyr dans  une attaque ciblant sa voiture. Lorsque l’officier me demandait des  renseignements sur une maison d’un résistant utilisée comme entrepôt  d’armes, les avions de guerre sionistes la détruisaient complètement et  plusieurs de mes voisins étaient blessés dans l’opération », a-t-il ajouté. L’agent a souligné qu’il a commencé à  sentir dans les derniers moments qu’il était démasqué par les services  de sécurité en voyant qu’il était surveillé. Il a donc informé  l’officier sioniste qui n’a fait que sous-estimer ses remarques en  disant qu’elles n’étaient que pures illusions, et l’agent s’est rassuré  par le fait qu’il était sous leur protection et que personne n’oserait  l’atteindre. Il pensait que dans le cas où le danger était confirmé, on  l’évacuerait rapidement de la bande de Gaza. « Les paroles de l’officier m’ont  tranquillisé et j’ai poursuivi ma collaboration avec eux jusqu’à ce  qu’un proche m’informe que les voisins disaient que je suis un espion  pour les services secrets sionistes, que mes jours étaient comptés et  que les services de sécurité travaillaient sur mon dossier pour  m’arrêter. L’information est tombé sur moi comme la foudre et j’ai nié  tous les faits exposés par mon proche », a-t-il poursuivi. Après cela, l’espion a contacté  l’officier des services secrets pour l’informer de ce qui lui arrive. Il  a sous-estimé son problème encore une fois en lui disant « ne  t’inquiète pas et ne crains rien, nous t’informerons rapidement depuis  Gaza ». L’agent ajoute : « Deux jours plus tard, j’ai contacté  l’officier et quelle ne fut pas ma surprise de constater que son  téléphone était fermé, j’ai tenté de le contacter des centaines de fois  en vain, jusqu’à ce que l’on m’arrête. J’attends ma sentence, mon avocat  m’a informé que le procureur a demandé la peine de mort pour les  accusations portées contre moi ».   Pour sa part, le lieutenant-colonel dans les services de sécurité interne, Abou al-Walid, a déclaré : « Les  services secrets sionistes utilisent l’espion et lui donnent un peu  d’argent et de nombreuses promesses mielleuses jusqu’à ce qu’il soit  complètement impliqué. Ils procèdent ensuite à une série d’extorsions  jusqu’à ce qu’ils sentent que ses services ne leur conviennent plus ou  qu’il a été démasqué. Ils l’abandonnent alors comme s’ils ne l’avaient  jamais connu ». Il met en garde dans  le même temps tous les citoyens à ne pas accepter les propositions des  services de renseignements sionistes, et les encourage à ne pas craindre  les tentatives d’extorsion que certains pourraient subir. Abou al-Walid  a demandé à toutes les personnes impliquées de se repentir et se rendre  aux services de sécurité pour y être soignés et afin que leurs secrets  soient gardés avant qu’ils ne regrettent lorsqu’il sera trop tard.  | 
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