| [ 11/07/2011 - 01:23 ] | 
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|             Naplouse – CPI Elle fait partie de ces trente-sept  Palestiniennes enlevées par les occupants israéliens. Elle est l’image  de toutes ces souffrances que subissent les captives palestiniennes, les  souffrances d’enfermement, les souffrances de la "Détention  administrative", les souffrances de la maladie et de la négligence  médicale. Les souffrances de la femme palestinienne, tout simplement. La  femme palestinienne, que les pratiques abusives de l’occupation  israélienne n’épargne pas. L’institut de Solidarité internationale  pour les droits de l’homme vient de publier un rapport parlant de la  captive palestinienne Aouni Qattach, 38 ans, de la ville d’Al-Birah.  Elle souffre de ce fameux régime de "Détention administrative", depuis  huit mois, dans la prison israélienne de Hacharon.      La veille de l’arrestation    Hazem Qattach, son mari, dit que dans les  premières heures du mois d’août de l’année dernière, les forces  israéliennes d'occupation ont donné l’assaut à leur maison. Elles ont  ordonné à toute la famille de s’enfermer dans une chambre de la maison  et ont entamé une inspection méticuleuse partout dans la maison. « Mon garçon Moaath, 17 ans, et ma fille  Doha, 16 ans, ont eu une peur bleue, se voyant interrogés par les  soldats de l’occupation israélienne. Puis devant leurs yeux, ils ont  enlevé ma femme, les yeux bandés et les mains enchaînées. Ils l’ont mise  dans un véhicule militaire », raconte le mari. De forts coups sur la porte de la maison  ont tiré sa fille Doha de son profond sommeil. La scène de ces soldats  israéliens portants leurs armes et leurs munitions était très  effrayante. Elle se rappelle : « Une heure plus tard, j’ai vu les  soldats de l’occupation israélienne conduire ma mère vers leur jeep.  C’était une scène terrifiante et attristante en même temps ». Toutefois, le moral de la mère est resté  intact, bien que l’arrestation ait été soudaine et terrifiante, se  rappelle le fils Moaath. « Elle a même demandé aux soldats de  l’occupation israélienne de lui permettre de nous saluer avant de  partir ». Elle lui a demandé de prendre soin de sa sœur et de ses  études.      Les interrogations    Pour sa part, Ahmed Al-Bitawi, chercheur  dans l’Institut de Solidarité, parle de l’interrogation qu’a subie la  captive. Elle est passée cinq jours, dans le centre d’Al-Maskoubiya,  dans une cellule qui ne fait qu’un mètre par un mètre et demi. Les occupants israéliens continuent à  imposer à la captive Qattach différentes sortes d’interrogations  psychologiques et physiques. Bien qu’elle soit malade, les occupants  l’exposent à l’air froid. Elle est aussi le sujet de cette terrible  torture d’Al-Shabah, pour des heures, mains et pieds liés, lui causant  des tumeurs. Son état de santé ne cesse d’aller de pire en pire. En dépit de tout cela, les occupants  israéliens n’ont rien réussi à tirer d’Al-Qattach. Ils l’ont alors  transférée vers cette injuste "Détention administrative", renouvelée à  trois reprises.      Son état de santé    La captive palestinienne Kifah a eu une  maladie immunitaire, lui causant plusieurs problèmes de santé dont la  gangrène. Plusieurs doigts ont été coupés. Ses cheveux et ses dents  commencent à tomber. Elle souffre de beaucoup d’autres maladies,  dit son mari, dont le rhumatisme, une hypertension, et de l’asthme.  Elle a donc besoin d’un soin particulier. Mais comme toutes les captives  palestiniennes, elle souffre de la négligence médicale que pratique  l’administration pénitentiaire israélienne.      Négligence médicale volontaire    Qattach souligne que les nouvelles venant  de la prison disent que non seulement l’administration pénitentiaire ne  lui offre les soins nécessaires, mais elle ne lui permet pas non plus de  recevoir des médicaments. Et elle ne permet pas à un médecin spécialisé  de lui rendre visite, à ses frais. Et malgré son état de santé aussi grave,  les soldats de l’occupation israélienne l’enchaînent vers le cabinet  médical ou vers les tribunaux, ce qui lui cause des douleurs  supplémentaires.      Appels à sa libération    A cette occasion, Ahmed Al-Bitawi appelle à  libérer la captive palestinienne Qattach, étant dans ce système de  "Détention administrative", une détention abusive et illégale. De plus,  elle souffre de différentes maladies et a besoin d’un soin médical  particulier et perpétuel. Al-Bitawi souligne que Qattach et les  autres captives palestiniennes se trouvent obligées de se soigner avec  des plantes et des recettes de grand-mère, ne trouvant le soin adéquat.  Par exemple, Qattach n’a d’autre choix que de mettre un chiffon mouillé  de thé sur les yeux afin d’en alléger la douleur et la rougeur.  | 
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