| [ 12/06/2011 - 22:10 ] | 
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|             Al-Qods occupée – CPI                  Les détenus de la bande de Gaza dans la  prison de Shata ont accusé les institutions publiques et locales de  l’absence d’un véritable suivi de leur cause, que ce soit de la part des  parties concernées par la question des prisonniers palestiniens, ou de  la part de l’Organisation internationale de la Croix-Rouge.    L’avocate Buthayna Daqmaq, présidente  de l’association Mandela, a rapporté lors de sa visite samedi dans les  prisons et sa rencontre avec le détenu Ahmad Soukni de Gaza, la profonde  indignation des prisonniers en raison de la négligence de leur cause  dans toutes les prisons, et l’absence de suivi de leurs problèmes et  préoccupations. Soukni a déclaré à Daqmaq : « Il y a  une incapacité à résoudre le problème et la tragédie des visites de  prisonniers de Gaza par le ministère des détenus à Ramallah et le Club  des prisonniers ». Il appelle à un suivi sérieux et intensif, qu’il soit  juridique ou dans les forums et organismes internationaux, car notre  situation est difficile et dure, et doit être une priorité absolue pour  tous et en particulier le ministère qui représente tous les prisonniers ».  Il a ajouté : « Selon nous, il y a  une grande insuffisance dans le programme des visites des avocats, et  nous n’avons toujours pas rencontré l’avocat du ministère, nous  demandons donc que la barrière du déni et de la négligence continuelle  contre nous soit brisées, et nous voulons être inscrits sur les listes  de visites de manière permanente et continue comme tous les détenus de  Cisjordanie, car nous sommes les fils d’un message et d’une cause  uniques, et nous vivons des souffrances de plus en plus difficiles. Nous  avons donc besoin de visites fréquentes ». Il a poursuivi : « Il existe de  nombreux problèmes dont nous souffrons en tant que prisonniers de la  bande de Gaza, surtout les visites qui constituent une punition  difficile et grave à tous les niveaux car nous manquons de beaucoup de  besoins ». Il a déclaré que l’administration pénitentiaire applique  une décision arbitraire qui permet aux détenus de contacter leurs  familles une fois tous les deux mois seulement, remarquant que  « cela n’est pas suffisant, et la durée de l’appel est très courte, nous  vivons dans un isolement total et nous n’avons aucune nouvelle de nos  familles, même la Croix-Rouge fait preuve de négligence envers nous, elle se prépare pour visiter les détenus mais ne parle avec aucun d’entre nous ».  | 
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