[ 25/06/2011 - 17:20 ] |
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CPI Gaza-CPI Le premier ministre palestinien Ismail Haniyeh a affirmé que la réconciliation est un choix national incontournable, c’est une obligation nationale et stratégique pour unifier le peuple palestinien. Cela est arrivé lors d'une visite qu’avait effectuée le premier ministre aux comités de la correction de l’examen de baccalauréat aux écoles de Bachir al-Rayes et du Caire dans la ville de Gaza ce samedi (25,6). Haniyeh était accompagné du ministre de l'Éducation, Oussama Muzaini et un certain nombre de responsables de la Direction. Dans une conférence de presse tenue à l'école de Bashir Errayes, Haniyeh a déclaré que "l'application de cet accord pourra nous confronter à des obstacles et à des défis, cela ne signifie pas la fin de la réconciliation." "Nous appelons nos frères de Ramallah à respecter les accords qu’ils ont signés, et en premier lieu la formation d'un gouvernement par consensus, ce qui signifie la concordance entre toutes les parties, et que le gouvernement ne soit ni à un parti ni à l’autre, et qu’il ne reflète la domination d’aucun parti.", a tenu à préciser Haniyeh qui a ajouté que "le gouvernement doit mener à bien ses tâches pour atteindre, comme c’est convenu, les élections présidentielles et législatives et les élections du Conseil national palestinien et de l'OLP qui figure parmi les dossiers principaux qu’on doit entamer la préparation." Concernant le rôle des Turcs dans la réconciliation, Haniyeh a dit que «Cette initiative et d'autres seront les bienvenus pour concrétiser l’accord, car nous n'avons pas besoin d'un nouvel accord, mais nous sommes dans l’obligation d'appliquer ce qui a été convenu." D'autre part, Haniyeh a considéré que miser de nouveau sur les négociations serait au détriment de la réconciliation palestinienne, et refléterait une soumission aux pressions et aux désirs américains qui affectent la culture de la réconciliation. « Ce pari est irréaliste, et va nous ramener de nouveau à zéro, et cela nous ne le voulons pas", a-t-il dit. Dans un autre contexte, Haniyeh a souligné qu'ils ont demandé à toutes les parties qui parlent du soldat Gilad Shalit de se rappeler qu'il y a plus de 7000 prisonniers qui passent par des conditions très dures, appelant tous les intéressés dans le monde arabe et la communauté internationale à agir rapidement pour arrêter le massacre commis à l’encontre des prisonniers palestiniens. |
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