| [ 22/06/2011 - 15:56 ] | 
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|                             Le député d’El Qods au Conseil  législatif palestinien, Ahmad Attwan, a déclaré que la décision de  bannissement de la ville sainte qui les a frappés lui et ses amis, ainsi  que le retrait de leur droit de séjour en tant que citoyens de cette  ville, constituent bel et bien une décision politique mais exempte de  toute légitimité. Il a déclaré également que lui et ses amis, tous  menacés de bannissement, ont choisi de rester à El Qods et d’y mener un  sit-in afin de ne pas laisser bafouer le droit de leur peuple et de la  sacralité qu’il défend.    Dans d’une interview exclusive accordée  par Attwan au « Centre palestinien d’information » et qui sera publiée  ultérieurement, notre interlocuteur a déclaré que le député Mohamed  Touteh, l’ancien ministre ingénieur Khaled Abou Arfeh, ainsi que  lui-même ont choisi ensemble d’entamer leur sit-in au siège-même de la  Croix rouge dans le quartier du Cheikh Jarrah situé à Al Qods occupée.  La finalité de cette action étant justement de barrer la route au  bannissement qui menaçait les cadres et les dirigeants de l’action  nationale et politique dans cette ville. Attoun a en effet révélé que  l’occupation comptait bien éloigner 315 personnalités de la ville mais  que le sit-in était venu à point fausser ces visées.  Attoun a insisté sur le fait que leur  sit-in n’a pas été dicté par une quelconque peur de se faire arrêter  mais comme un moyen d’élever haut la voix pour dénoncer les crimes  perpétrés sur les palestiniens, et en particulier sur les habitants d’El  Qods. Par ailleurs, le député a assuré qu’il leur  reste, ses amis et lui, plusieurs atouts supplémentaires à faire valoir  dans la voie de la persévérance, de la patience et du défi afin de  mettre à nu les crimes de l’occupation ainsi que le silence complice de  la communauté et des organismes internationaux qui prétendent défendre  les droits de l’homme. Attwan a exprimé son indignation face au silence complice qui étouffe leur cause, chose qui l’a poussé à se demander « si  pareille décision eut été prise contre des parlementaires autres,  également démocratiquement élus, la position internationale aurait-elle  été tout aussi pareille » ?   | 
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