| [ 20/04/2011 - 21:50 ] | 
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|             Gaza – CPI Les habitants de la bande de Gaza  souffrent du blocus, de la guerre et de leurs conséquences, surtout les  familles, surtout les enfants, surtout les malades. Sont rares ces  femmes et hommes libres, partout dans le monde, qui veulent entendre les  cris de ces souffrances. Ibada, 31 ans, fait partie de ces hommes  rares. Il habite et travaille en Norvège. Il a délaissé son travail, sa  femme et ses enfants pour venir dans la bande de Gaza et aider un petit  enfant. Il manque à ce petit une malheureuse petite boîte de médicaments  qui peine à arriver à cause de l’entêtement des occupants sionistes. Le correspondant du Centre Palestinien  d’Information (CPI) l’a rencontré, après qu’il a fini sa mission  humanitaire. Il lui a posé certaines questions. Comment s’est-il soucié  des souffrances de l’enfant malade ? Comment a été son voyage de la  Norvège à Gaza ?      Appel au secours    Dans le forum de Palestine,  Ibada a remarqué l’appel au secours pour sauver la vie d’un enfant du  département de Rafah, dans la bande de Gaza. L’appel d’un enfant malade  qui se trouvait à l’hôpital européen de Gaza et à qui il manquait un  médicament. Il pouvait perdre la vie à cause cette maladie causée par la mauvaise nourriture et sa carence. Il a tout de suite acheté le médicament  pour l’envoyer à Gaza, mais la poste l’a informé qu’Israël interdit  l’envoi de médicaments, sauf s’il y a une permission médicale de sa  part. Une procédure trop compliquée pour être empruntée : « Après une  mûre réflexion, j’ai décidé de voyager vers l’Egypte, dans le dessein de  l’acheminer du Caire vers Gaza, par des connaissances ». De son domicile, il a fait le voyage vers  la capitale norvégienne avec son colis. Il y est arrivé à 6h30, d’où il a  pris l’avion vers la ville allemande de Frankfort, d’où un autre avion  l’a emmené au Caire : « Du Caire a commencé mon périple terrestre vers  la bande de Gaza, un périple que j’aime tant. J’ai décidé de délivrer  par moi-même le médicament à la famille de l’enfant malade ».      Au bon moment    Ibada ajoute : « Le chemin menant du Caire  vers Al-Ariche était un périple relativement mouvementé. Et enfin, j’ai  pu entrer dans la bande de Gaza, un moment historique, incroyable.  Enfin, je suis arrivé à embrasser la terre de Gaza, Gaza l’imprenable ». « Heureusement, je suis arrivé au bon  moment. J’ai pu contacter la famille, en utilisant le numéro qui se  trouvait sur l’appel au secours. J’ai enfin pu atteindre l’hôpital  européen, accompagné d’un ami, au sud de la bande de Gaza. Lorsque la  maman de l’enfant m’a vu et m’a reconnu, elle a laissé couler de chaudes  larmes. Elle n’en croyait pas ses yeux, de voir le médicament de son  fils arriver, son fils qui ne pouvait prendre que de l’eau durant trois jours ». Après avoir fini sa mission humanitaire et  sur le point de départ, Ibada a lancé un appel de l’intérieur de la  bande de Gaza, à l’Organisation des Nations Unies et aux organisations  internationales, afin qu’elles fassent le nécessaire pour briser ce  blocus injuste, pour que les occupants israéliens ouvrent les points de  passage et laissent passer les médicaments, afin d’éviter des  catastrophes devenues quotidiennes.  | 
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