Cisjordanie - 1 avril 2011
Par Maan News
Pendant que les Palestiniens commémorent le « Jour de la Terre », l’anniversaire de la révolte contre la confiscation de terres par les Israéliens, un rapport du Bureau central palestinien des Statistiques (PCBS) a montré que les projets israéliens vis-à-vis des colonies étaient en rapide progression.
Colonie israélienne Pisgat Zeev, à Jérusalem Est (photo Bernat Armangue/AP)
Trente cinq ans après la révolte, durant laquelle 6 jeunes manifestants ont été tués par les forces israéliennes, les Palestiniens constituent près de la moitié de la population vivant sur le territoire palestinien sous Mandat britannique, mais n’ont accès qu’à moins de 15% des terres, rapporte le PCBS.
Le mur de séparation israélien a confisqué environ 733 km² de terrains palestiniens en Cisjordanie , note le rapport. Les Israéliens ont expliqué que le mur a été construit pour prévenir des attaques, mais son trajet s’implante profondément à l’intérieur de la Cisjordanie , souvent plus de 22 km, selon un rapport de l’ONU. Les terres entre le mur et la « ligne verte » ont été utilisées pour l’établissement de colonies israéliennes et de bases militaires illégales.
Le PCBS a constaté qu’en 2010, Israël a construit 6794 habitations juives sur les terres palestiniennes occupées, soit 4 fois plus qu’en 2009.
Selon la 4ème convention de Genève, il est illégal pour une force occupante de transférer sa population sur les terres qu’elle occupe.
En septembre 2010 le Président Mahmoud Abbas a refusé de poursuivre les négociations de paix tant qu’Israël continuerait de construire sur des terres qui seraient à l’État Palestinien selon l’accord de paix en cours.
Malgré les appels de la communauté internationale, incluant les États Unis, l’UE et la Russie, le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahu a refusé de freiner l’extension des constructions, et les pourparlers de paix se sont effondrés.
Tandis que le Président américain Barak Obama annonçait que les constructions de colonies étaient un obstacle à la paix, son administration a récemment posé son veto sur une résolution condamnant ces mêmes constructions.
Après le vote, l’ambassadrice américaine à l’ONU Susan Rice a dit : « Nous rejetons fermement la légitimité de l’expansion continue des colonies israéliennes ».
« La poursuite de la colonisation viole les engagements internationaux qu’a pris Israël, dévaste la confiance entre les deux parties, et menace les perspectives de paix ».
Cependant, Rice ajoute que cette résolution risque d’encourager les deux parties à rester à l’écart des négociations.
Historiquement, il n’y a jamais eu plus de constructions de logements uniquement pour les juifs en territoire palestinien occupé que pendant les négociations de paix.
Trente cinq ans après la révolte, durant laquelle 6 jeunes manifestants ont été tués par les forces israéliennes, les Palestiniens constituent près de la moitié de la population vivant sur le territoire palestinien sous Mandat britannique, mais n’ont accès qu’à moins de 15% des terres, rapporte le PCBS.
Le mur de séparation israélien a confisqué environ 733 km² de terrains palestiniens en Cisjordanie , note le rapport. Les Israéliens ont expliqué que le mur a été construit pour prévenir des attaques, mais son trajet s’implante profondément à l’intérieur de la Cisjordanie , souvent plus de 22 km, selon un rapport de l’ONU. Les terres entre le mur et la « ligne verte » ont été utilisées pour l’établissement de colonies israéliennes et de bases militaires illégales.
Le PCBS a constaté qu’en 2010, Israël a construit 6794 habitations juives sur les terres palestiniennes occupées, soit 4 fois plus qu’en 2009.
Selon la 4ème convention de Genève, il est illégal pour une force occupante de transférer sa population sur les terres qu’elle occupe.
En septembre 2010 le Président Mahmoud Abbas a refusé de poursuivre les négociations de paix tant qu’Israël continuerait de construire sur des terres qui seraient à l’État Palestinien selon l’accord de paix en cours.
Malgré les appels de la communauté internationale, incluant les États Unis, l’UE et la Russie, le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahu a refusé de freiner l’extension des constructions, et les pourparlers de paix se sont effondrés.
Tandis que le Président américain Barak Obama annonçait que les constructions de colonies étaient un obstacle à la paix, son administration a récemment posé son veto sur une résolution condamnant ces mêmes constructions.
Après le vote, l’ambassadrice américaine à l’ONU Susan Rice a dit : « Nous rejetons fermement la légitimité de l’expansion continue des colonies israéliennes ».
« La poursuite de la colonisation viole les engagements internationaux qu’a pris Israël, dévaste la confiance entre les deux parties, et menace les perspectives de paix ».
Cependant, Rice ajoute que cette résolution risque d’encourager les deux parties à rester à l’écart des négociations.
Historiquement, il n’y a jamais eu plus de constructions de logements uniquement pour les juifs en territoire palestinien occupé que pendant les négociations de paix.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM