| [ 12/04/2011 - 08:44 ] | 
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|             Agences Une personne se présentant comme un  agent des services secrets ukrainiens (SBU, ex-KGB) a participé à  l'interpellation en février dans un train en Ukraine contre Dirar Abou  Sissi réapparu ensuite en territoires palestiniens occupés  soi-disant  "Israël" où il est actuellement en détention, a affirmé lundi à l'agence  france presse "AFP" un témoin de cet enlèvement. "Trois hommes ont participé à  l'interpellation d'Abou Sissi dans un train de nuit reliant Kharkiv (est  de l'Ukraine) à Kiev le 18 février dernier", a affirmé ce témoin, Andri  Makarenko, coordinateur de projets au sein de la branche ukrainienne de  la fondation allemande Heinrich Böll à Kiev L'un des hommes a présenté une carte de collaborateur des services secrets ukrainiens, a souligné M. Makarenko, qui assure qu'il se trouvait alors dans le même compartiment que Dirar Abou Sissi. Directeur technique de l'unique centrale  électrique de la bande de Gaza, M. Dirar Abou Sissi, 42 ans, marié à une  Ukrainienne et père de six enfants, est présenté par l'ennemi occupant  israélien comme le "fondateur" des roquettes tirées par le Hamas contre l'entité sioniste à partir de la bande de Gaza, mais M. Dirar Abou Sissi, n'a cessé de clamer son innocence. Le témoin a ainsi rapporté: "Quelques  minutes après le départ du train de Kharkiv, vers 22H55 locales, deux  hommes accompagnés du chef de wagon ont ouvert la porte du compartiment  et, sans rien expliquer ni se présenter, ont demandé au Palestinien de  présenter son passeport, puis de les suivre". Selon ce même témin(Makarenko): "Abou Sissi  a obéi sans résister. Il avait l'air anxieux et a failli partir sans  ses chaussures". Makarenko a ainsi ajouté: "Il a peut-être dit +oui+ ou +non+ mais il n'y a eu aucune véritable conversation". A peine M. Abou Seessi parti, un troisième  homme est entré dans le compartiment, a demandé où se trouvaient les  affaires du Palestinien, puis a commencé à fouiller sa veste. M. Makarenko a demandé à l'homme de  présenter ses papiers et celui-ci a montré "pendant cinq secondes" une  carte plastique avec sa photo indiquant qu'il travaillait pour le SBU. "Je me suis dit qui si c'était le SBU, il  valait mieux éviter les problèmes", a ajouté M. Makarenko. L'homme est  parti avec les affaires du Palestinien, sa valise et le sac qui semblait  contenir un ordinateur portable, a-t-il ajouté. Contacté par l'AFP, le SBU a de nouveau nié toute implication dans cette affaire. Ni l'occupation israélienne ni l'Ukraine  n'ont fourni d'explications sur les circonstances de la disparition du  Palestinien et le rôle de Kiev dans cette affaire a suscité de  nombreuses interrogations.   | 
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